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  • [SPECTACLE] Louis-Jean Cormier, Grand théâtre de Québec, 26 septembre 2015

    [SPECTACLE] Louis-Jean Cormier, Grand théâtre de Québec, 26 septembre 2015

    (Photos : Jacques Boivin)

    C’était soir de messe samedi au Grand théâtre de Québec alors que Louis-Jean Cormier se produisait devant une salle Louis-Fréchette bien remplie de fans (pas mal finis) de l’auteur-compositeur-interprète. Premier spectacle d’une tournée qui le mènera un peu partout au Québec. Des complices efficaces en Simon Pedneault (guitare, voix), Adèle Trottier-Rivard (percussions, voix), Guillaume Chartrain (basse) et Marc-André Larocque (batterie).

    26092015-202104-22-Louis-Jean CormierUne grande toile, qui a l’air d’une grande feuille de papier, occupe le fond de la scène. Des lampes sont placées çà et là pour donner une ambiance chaleureuse et intimiste au spectacle. C’est pas parce que nous ne sommes pas à La Taverne de Saint-Casimir que nous n’avons pas le droit de nous sentir à l’aise entre nous!

    Cormier et son équipe se sont présentés sous un tonnerre d’applaudissements. Public enthousiaste. Foule vendue d’avance. Ils allaient l’avoir facile. Ça n’a pas empêché au band de tout donner dès le départ, qui s’est passé sur les chapeaux de roues avec un trio infernal composé de Les hélicoptères, St-Michel (une bombe en spectacle) et Si tu reviens, qu’il a interrompue pour goûter pleinement à ce beau moment de bonheur.

    À plusieurs moments, on avait l’impression d’assister au concert au beau milieu d’une chorale de près de 2000 chanteurs enthousiastes, ce qui ajoutait aux frissons déjà donnés par Louis-Jean et sa bande.

    26092015-201401-07-Louis-Jean CormierDu côté de la musique, le spectacle de Louis-Jean Cormier était principalement axé sur Les grandes artères. Alors qu’on aurait pu s’attendre, comme sur l’album, à une omniprésence du banjo, Cormier a préféré y aller full pin avec les guitares. Le résultat? Un son beaucoup plus rock pour la plupart des chansons, même à une Le jour où elle m’a dit je pars, chantée avec émotion par Louis-Jean… et la foule. Y’avait beaucoup de monde qui avait les yeux pleins d’eau! Heureusement, on n’était pas encore dans le bout tout doux du spectacle, et Complot d’enfants nous a relancés dans l’action illico.

    Pour le segment en douceur du spectacle, Louis-Jean a invité son frère Benoit, violoniste à l’OSQ (et sur l’album). Beau moment de complicité (pis les petits brins de femmes à côté de moi le trouvaient donc cute!).

    26092015-201755-14-Louis-Jean CormierPour terminer (avant l’inévitable rappel, bien sûr), Cormier a frappé fort : trois de ses canons du 13e étage, revisités pour mieux s’insérer au spectacle (et parce que c’est le fun, des fois, de réarranger ses chansons pour éviter que ses fans ne se tannent). Ça nous a pris du temps avant de reconnaître Bull’s Eye (« Ça se peut que nous-mêmes, on reconnaisse la chanson après un bout! »), mais que le grand cric me croque si le public n’a pas explosé de bonheur quand les premières paroles de la chanson ont été prononcées. Nul besoin de vous dire que les Le coeur en teflon et Tout le monde en même temps ont fini de nous achever!

    Cormier avait gardé la magnifique Deux saisons trois quarts pour le dessert. Question de nous laisser repartir les yeux brillants, le sourire large comme une porte de grange. Autant les fans finis de Karkwa que ceux qui sont montrés dans le train après avoir découvert Louis-Jean à La voix ont passé une belle soirée.

    Louis-Jean Cormier sera de retour dans la région en formule beaucoup plus intime à L’Anglicane de Lévis le 4 mars 2016. Faites vite, les billets vont s’envoler!

    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    29 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Grand Théâtre de Québec, Louis-Jean Cormier, Simone Records
  • [À VOIR] Suuns et Jerusalem in my heart

    Les deux groupes finissent une tournée européenne commune de longue haleine entre la Hollande, la France, l’Allemagne le Royaume-uni, Le Maroc, etc.

    Ils ont récemment diffusé un clip commun In touch, très électronique, le 22 septembre dernier.

    https://youtu.be/Oq17XXEXV2A.

    Jerusalem in my heart dans leur univers très expérimental et psychédélique ont également sortie au début du mois un nouvel album intitulé «If He Dies, If If If If If If», les Inrocks le qualifiant d’«album monstre». De mémoire, on n’a pas vu les Suuns à Québec depuis le festival d’été de 2014 au parc de la francophonie, une petite salle sera sûrement meilleure pour apprécier pleinement leur musique.

    Les deux formations aux univers similaires font une programmation solide et intéressante qui amèneront Écoutedonc.ca aux portes du Cercle le mercredi 30 septembre à partir de 20h.

    The Suuns

    Jerusalem in my heart

     

    Alice Beaubien

    28 septembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
  • [SPECTACLE] Lancement de « L’issue du soir » de Simon Paradis (+ Alexandre Martel), Le Cercle, 25 septembre 2015

    [SPECTACLE] Lancement de « L’issue du soir » de Simon Paradis (+ Alexandre Martel), Le Cercle, 25 septembre 2015

     

    (Photos : Jacques Boivin)

    20150925-225931-40-Simon ParadisAprès avoir passé les derniers jours à écouter attentivement (et en boucle) L’issue du soir, j’avais bien hâte de voir comment les nouvelles chansons de Simon Paradis allaient se défendre sur scène. C’est justement ce que Paradis a montré vendredi soir dernier, et ce, de bien belle façon, devant un public nombreux composé de parents, d’amis, de fans, de mélomanes et de curieux venus d’aussi loin que Fredericton au Nouveau-Brunswick!

    Même s’il nous a offert quelques vieilles compositions, Paradis s’est concentré sur les magnifiques pièces de L’issue du soir (après tout, on lançait l’album!) accompagné de ses musiciens et amis (Renaud Pilote, Jane Ehrhardt, Hugo LeMalt, Serge-André Amin). Comme sur l’album, les chansons étaient donc belles, interprétées par un band visiblement émotif, et le public était là, écoutant tranquillement ce qui se passait devant (est-ce que le public du Cercle s’est donné le mot cet automne pour devenir agréable, coudonc?). Kim Drouin-Radcliffe est même venue jouer un brin de violoncelle sur quelques chansons.

    Tout le monde y a trouvé son compte (chacun a sa chanson préférée sur L’issue du soir). Personnellement, mon moment à moi s’est produit au rappel, sur Appartement, mon nouveau ver d’oreille préféré (tasse-toé, Consommations de Gab Paquet!). Je ne suis pas le seul à avoir bien apprécié, les applaudissements étaient plutôt nourris.

    Simon, ta nouvelle carrière de gourou attendra encore un peu.

    Alexandre Martel

    20150925-213749-05-Alexandre MartelC’est le chanteur/leader des formations Mauves et Anatole, Alexandre Martel, qui a eu la tâche de réchauffer le public. Pour ce faire, il n’avait pas de grosse touffe de poils sur la tête, ni de costume de dandy ou de squelette. Mais il avait un public conquis d’avance, prêt à le suivre dans ses aventures les plus folles. Il en a donc profité pour nous jouer… des nouvelles compositions de Mauves (et d’Anatole) seul, à la guitare, ben straight. En mode chansonnier! [NDLR : Hé, c’est pas comme si on n’avait pas déjà assez de photos du torse nu d’Alexandre dans nos archives!]

    Du beau matériel plein de potentiel suivi d’un retour en arrière avec le St-Jean-Baptiste Country Club, le temps d’une chanson.

    Simon Paradis – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    28 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Alexandre Martel, Anatole, Hugo LeMalt, Jane Ehrhardt, L’issue du soir, La Palette, Le Cercle, Mauves, Renaud Pilote, Serge-André Amin, Simon Paradis
  • [SPECTACLE] Rosie Valland, Le Pantoum, 24 septembre 2015

    [SPECTACLE] Rosie Valland, Le Pantoum, 24 septembre 2015

    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet

    Rosie Valland - Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin

    Il y avait une belle petite foule alors que le Pantoum ouvrait ses portes exceptionnellement un jeudi soir pour le spectacle de lancement de Rosie Valland. Un prof y avait même convié ses élèves pour leur apprendre à faire une critique de spectacle (j’aurais donc dû suivre ce cours, moi!). Beau petit public, donc, venu se faire charmer par une auteure-compositrice-interprète qui vient de lancer son premier album, Partir avant, qu’on a beaucoup aimé ici.

    Comme j’avais raté sa prestation au Show de la rentrée, j’avais hâte de la voir défendre cet album sur scène. Mes camarades montréalais m’ont dit tellement de bien sur cette jeune femme, j’étais impatient de voir ce qu’elle avait dans le ventre.

    Rosie Valland - Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet

    C’est entourée de trois excellents musiciens que Rosie monte timidement sur scène pour nous interpréter ses chansons. Dès le départ, on sent que ça va rocker beaucoup plus que sur l’album. Dès qu’elle met les mains sur sa guitare, la jeune femme timide gagne en assurance. Rosie regarde constamment le public qui le lui rend bien en écoutant religieusement. Les interactions avec le public sont rares (« Si vous voulez en savoir plus, je vous dis tout dans mes chansons! »). On avait été prévenus : Rosie se concentre sur l’essentiel.

    Mon agacement à la première écoute de l’album avait fait place à l’émerveillement. Les musiciens sont tight. Les arrangements sont magnifiquement rock. Les guitares, omniprésentes, enveloppent la voix parfois tendre, parfois un brin rauque, de Valland. Une chanson comme Nucléaire, déjà plutôt envoûtante sur disque, prend son envol sur la scène. Ce qui ne nous empêche pas d’apprécier les moments plus subtils, comme sur St-Denis, cette chanson résolument folk-pop sur laquelle personne n’a pu empêcher de se déhancher (en douceur).

    Rosie Valland - Photo : Sébastien Ouellet
    Photo : Sébastien Ouellet

    Après une Olympe à la finale rock, riche en guitares, Rosie Valland nous termine ça avec une Finalement qui vient nous rappeler pourquoi on aime tant ce petit brin de femme. Capable d’allier subtilité et intensité, de rocker tout en finesse, de jouer avec les mots…

    Après ce spectacle, il ne faisait aucun doute dans mon esprit que Rosie Valland a déjà trouvé sa place bien à elle dans notre univers. Un joli petit jardin qu’elle pourra cultiver longtemps. Très longtemps. Pour notre plus grand bonheur.

    (Photos : Sébastien Ouellet et Jacques Boivin)

    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet

    Jacques Boivin

    26 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Duprince, Le Pantoum, Partir avant, Rosie Valland
  • [SPECTACLE] Navet Confit au Tam Tam Café

    [SPECTACLE] Navet Confit au Tam Tam Café
    Navet Confit
    Navet Confit

    C’était le lancement du disque LOL hier au Tam Tam Café et les irréductibles qui s’y sont présentés auront eu droit à une impressionnante leçon de rock (grunge/punk). Le Navet, chapeauté d’une magnifique tuque-citrouille offerte pour l’honorable Sam Murdock (venu d’ailleurs réchauffer la foule avec Jeanphilip en lisant des blagues douteuses sur leurs cellulaires!!!), aura réussit son pari d’offrir une performance énergique à la hauteur de son plus récent disque. Il a principalement pigé dans le répertoire de son dernier né en plus d’ajouter quelques chansons de la trilogie d’albums sortie en 2013. Si par le passé il nous avait parfois semblé brouillon en spectacle, cette fois il a prouvé avec son band de feu (Carl Éric Hudon à la basse et aux voix et l’impressionnante (elle rock solide) Lydia Champagne à la batterie) qu’il pouvait donner une performance endiablée malgré une salle pas trop conçue pour le rock. Prochaine fois faudrait pouvoir slammer!

    Setlist:

    Mannequin de magasin
    La Radio Commerciale
    Butterscotch Nuts
    Combien de Cafés?
    Février (pas comme la chanson de Vincent Vallière)
    Une boîte dans une boîte
    Louis-José Houde
    Ton Voyage
    (Mannequin de) magasin
    Plumes et goudron
    Mes coups de soleil
    Ça n’existe Pas
    Kevin Bacon
    JP in the sky with Guépards

    rappel:

    Un Film
    Mannequin (de magasin)
    What’s Up (4 Non Blondes cover) (tease)

    photos par Julien Baby-Cormier pour ecoutedonc.ca

    Navet Confit
    Navet Confit
    Navet Confit
    Navet Confit
    Navet Confit
    Navet Confit
    Navet Confit

    Julien Baby-Cormier

    25 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Rentrée du Pantoum 2015

    [SPECTACLE] Rentrée du Pantoum 2015

    Ok. On sait maintenant pourquoi le Pantoum ne fait pas de spectacles l’été. Le terme «chaud» ne peut même plus exprimer l’intensité de la température qu’il faisait à l’intérieur hier soir à la rentrée. Le public, moi inclus, devait se relayer pour prendre des pauses d’air frais. Cependant, à travers cette nuit torride (c’est le cas de le dire) s’est tissée une ambiance superbe entre le public et les artistes.

    _MG_6667Tout a commencé à Garbage Face. Les aléas de la vie étant ce qu’ils sont, je n’ai pu arriver qu’après cette prestation. Selon les dires de notre photographe et des quelques personnes que j’ai interrogées, Garbage Face a été apprécié pour son audace. En bon showman, il se serait donné et aurait beaucoup interagi avec son public, au milieu duquel il jouait, installé sur une étoile satanique en tape. Côté musique, il s’accompagnait lui-même avec des loop pedals et rappait par dessus. On m’a dit que ses paroles valaient la peine qu’on s’y attarde.


    _MG_7277Jonah Haché
    a poursuivi malgré la chaleur qui, à ce stade-ci, était déjà intenable. La salle était tout de même assez pleine. J’étais heureuse d’apercevoir de nouveaux visages, des novices au Pantoum. Seul sur scène, Jonah Haché variait beaucoup la couleur de sa musique, qui restait toujours cependant dans l’électro-pop rythmique. Les premières pièces tendaient plus vers le psychédélique (on aurait pu comparer à un mélange de Bonobo et de Tame Impala), puis il est s’orienté vers le pop-rock pour finir avec du hip-hip et du rap. Vers la fin de son spectacle, son matériel a malheureusement éprouvé quelques problèmes techniques (la chaleur était sûrement en cause). Haché en a profité pour partager une séance d’étirements avec son public, puis a terminé sur une pièce franchement old-pop et une autre un peu plus rock. Pendant toute la prestation, quelques courageux dansaient déjà devant la scène, bravant la sueur et les étourdissements.

    Les danseurs avaient cependant gardé le plus gros de leur jus pour Uberko, visiblement un favori du public d’habitués. Que ce soit en écoutant attentivement ou en se balançant au son de sa musique, les gens présents partageaient l’intensité de l’artiste, qu’on lui connaît déjà. Sa musique, toujours très électro, un peu plus dansante que celle de l’artiste précédent, était aussi en partie jouée live. Avec sa caisse claire, son clavier, son micro et son ordinateur, il nous a balancé sa musique unique, un mélange d’ambiances (aérienne dans la mélodie et sauvage dans les rythmes). L’éclairage, composé de projections et de jeux de lumières, donnait lui aussi un effet très intéressant. Charmé par son auditoire, Uberko a conservé son intensité jusqu’à la fin malgré la température. Il nous a même présenté une de ses nouvelles chansons «datant d’avant-hier», celle-ci beaucoup plus introspective. Puis, il a terminé sur quelque chose de dansant. Il était presque une heure. On suait plus que dans un sauna, et c’était loin d’être terminé.

    L’heure avancée et la chaleur en avaient déjà fait partir plus d’un lorsque Hologramme a commencé progressivement sa partie. _MG_7541Les trois musiciens se sont tout de même donnés, et le public qui restait (les survivants) leur a bien rendu. Suivant une belle progression dans les artistes, le groupe jouait presque tout lui même (basse, synthés, batterie, guitare), à l’exception de quelques échantillonnages. Ils venaient ajouter une touche groovy à la soirée à l’aide de leur électro-rock dansant. Avec des pièces plus courtes, plus punchées et moins répétitives que les artistes précédents, ils ont été à mon avis la cerise sur la coupe glacée (sundae en français) de la soirée qui s’est étirée jusqu’à deux heures du matin passées. La finale a été éclatante. Après une chanson sensuellement disco, on a eu droit à un spectacle de Poi (des boules illuminées au bout de cordes) d’un membre du public pour agrémenter les passes de keytar de Clément Leduc ou encore les solos de batterie de Laurent Saint-Pierre. Le public, qui s’est défoulé sur la piste de danse pour oublier la chaleur, ne voulait plus laisser partir Hologramme, scandant des «nous en voulons plus ». Le groupe nous a donc fait pas un, mais bien deux rappels entrecoupés de solos de keytar endiablés.

    Cette soirée a bien donné le ton pour la 4e saison du Pantoum, qui devient de plus en plus développé et complet. Vous irez jeter un coup d’œil à leur nouveau site web pour le constater. Si vous parcourez les photos, vous pourrez aussi voir quelques uns de leurs locaux visités au passage par notre photographe Ludvig Germain Auclair. De mon côté, j’ai déjà hâte aux prochains spectacles, et j’ai maintenant une bonne raison d’apprécier les baisses considérables de températures à venir.

    Marie-Ève Fortier

    21 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Garbage Face, Hologramme, Jonah Haché, Le Pantoum, Uberko
  • [SPECTACLE] Safia Nolin (+ Laura Sauvage), Le Cercle, 16 septembre 2015

    [SPECTACLE] Safia Nolin (+ Laura Sauvage), Le Cercle, 16 septembre 2015

    (Photos : Jacques Boivin)

    On a assisté à bien des premières et à beaucoup d’amour hier soir au Cercle. C’est que Safia Nolin et sa première partie, Laura Sauvage, ont toutes deux amorcé leurs projets musicaux respectifs assez récemment, en plus d’être authentiques et attendrissantes sur scène.

    «Salut, j’m’appelle Viv…Laura Sauvage…»

    20150916-204115-03-Laura SauvageC’est un peu nerveuse à l’idée de monter seule sur scène que Vivianne Roy a débuté la première partie, accompagnée uniquement de sa guitare. Habituellement entourée des deux autres membres des Hay Babies, celle qui se fait appeler Laura Sauvage nous a présenté son tout premier spectacle sous ce nom. Heureusement, le public a été généreux : il a fait preuve d’une bonne écoute et de nombreux gestes réconfortants (on lui lève notre chapeau, écoutedonc voit rarement ça). Rapidement, Laura Sauvage s’est sentie à sa place, sur le stage, au milieu de son blues-rock teinté de soul. Elle accompagnait sa guitare d’une voix grave, rock, mais douce. J’ai été étonnée par la beauté simple de ses mélodies, sur lesquelles elle raconte des histoires de dates ou de vendeurs de magasines.

    20150916-210528-05-Laura SauvageLe public aussi semble avoir apprécié, puisque certains ont même accompagné les oh-oh-ooooh de Laura sur Avalanche et que l’artiste a été chaudement acclamée à la fin de sa performance. Moment fort de sa prestation : elle nous a joué une de ses nouvelles chansons (un work in progress, comme elle l’expliquait), qui a quelque chose du grunge de Nirvana, et pendant laquelle Laura Sauvage a fait preuve d’une belle intensité. Son premier maxi (Americana Submarine) sortira dès la fin du mois, et elle travaille déjà sur un album. Si en solo ses chansons étaient déjà bonnes, les arrangements musicaux viendront certes les perfectionner ; on vous conseille donc de suivre attentivement la progression de ce projet. Juste avant de partir, Vivianne Roy a remercié ces musiciens fictifs et a quitté sur un candide «faites pas de drogue, j’vous aime».

    Ma première tête d’affiche

    20150916-213913-12-Safia NolinSafia Nolin a ensuite pris le relais, commençant tout de suite en musique son premier spectacle en tant que tête d’affiche. Les deux guitares (la sienne et celle, électrique, de Joseph Marchand) ainsi que la magnifique voix de Safia ont envahi la salle, alors assez pleine et toujours aussi attentive (pour vrai gang, bravo). Avec sa musique douce, mélancolique, à fleur de peau et sa personnalité pétillante mais réservée, je suppose que Safia Nolin a récolté ce qu’elle a semé. Tel artiste, tel public. Comme elle souhaitait que son album soit le plus raw possible, on a aussi pu constater que sa prestation live correspondait presque parfaitement à sa version sur album, au grand plaisir du public qui s’est pris quelquefois à chanter vers la fin du spectacle.

    D’entrée de jeu, après son intro en musique, Safia nous parle, discute même avec nous. Entre ses pièces, elle fait quelques commentaires, nous avertit qu’une de ses chansons «finit sec». Cela a eu pour effet de créer une ambiance toute particulière, remarquée par l’artiste elle-même : «On dirait plus mon party de fête qu’un show !» Moment fort de sa prestation : une reprise bien à la bonne franquette de Calvaire (oui oui, de La Chicane). N’ayant pas pu l’apprendre au complet mais voulant la jouer quand même, Safia a demandé l’aide du public pour la compléter, ce qui a créé une très belle atmosphère chaleureuse.

    20150916-215436-14-Safia NolinAprès quelques rires, quelques commentaires particuliers de Joseph («vu la forme de la salle, pourquoi ça s’appelle Le Cercle ?») et blagues sur Metallica (qui jouait le même soir au Centre Vidéotron), l’artiste a poussé ses dernières chansons et a fait ses remerciements. La salle, visiblement émerveillée, l’a applaudie à n’en plus finir, demandant un rappel qu’on lui offrit sans attendre. Ça s’est terminé sur Igloo, la chanson qui parle de Limoilou, dont plusieurs représentants étaient présents (avec leurs t-shirts). L’album de Safia Nolin, Limoilou, est disponible depuis le 11 septembre dernier. Pour découvrir ou retrouver sa voix puissante, mais qui montre parfois sa faiblesse, je vous encourage à vous le procurer.

    Laura Sauvage
    Laura Sauvage – Photo
    Safia Nolin – Photo : Jacques Boivin
    Safia Nolin à Québec. Photo: Llamaryon

    Marie-Ève Fortier

    17 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Laura Sauvage, Le Cercle, Safia Nolin
  • [ANNONCE] Les artistes Stéphane Robitaille et Joëlle Saint-Pierre prennent la route

    [ANNONCE] Les artistes Stéphane Robitaille et Joëlle Saint-Pierre prennent la route

    L’organisme Route d’Artistes, qui propose depuis l’an dernier une tournée bi-annuelle de concerts intimes, a décidé de récidiver cet automne en donnant encore la chance à des artistes de prendre la route et de fouler les planches d’une panoplie de petites salles du Québec. Au printemps dernier, la série avait fait découvrir au public le duo Saratoga, un duo formé de Chantal Archambault et Michel-Olivier Gasse. Les heureux élus de l’édition automnale 2015 sont Joëlle Saint-Pierre, qui lançait tout récemment un premier long-jeu sur l’étiquette de Coyote Records, ainsi qu’un ami et collaborateur bien connus des mélomanes de Québec, Stéphane Robtaille.

    Joelle Saint-Pierre 4 (par William Mazzoleni)
    Joelle Saint-Pierre (Crédit photo: William Mazzoleni)

     La première, musicienne de formation issue du Conservatoire de Saguenay, joue surtout du piano en plus de chanter, mais elle maîtrise aussi d’autres instruments, comme le vibraphone, un instrument qui semble devenu son arme de prédilection et qu’il est possible d’entendre sur « Le jour de la fin du monde »,  une pièce de son camarade de tournée. Un EP publié en 2011 donnait une bonne idée de sa folk intime et imagée. Et toi, tu fais quoi? est son premier album, fruit d’une collaboration avec le musicien et réalisateur Mathieu Charbonneau (Torngat, Timber Timbre, Avec Pas d’Casque) et la tournée est l’occasion de présenter la majorité de ses chansons au public.

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    Stéphane Robitaille (Crédit photo: Jacques Boivin)

     Le second, qui fait mentir les stéréotypes sur les chansonniers, cisèle des textes d’une grande sensibilité et des mélodies mémorables qui rendent hommage ou dommage à des choses petites et grandes, belles et laides, du quotidien. Porte-parole de choix pour le prolétariat moderne, ses chansons revendicatrices font preuve d’une imagination que seules ses chansons plus romantiques peuvent atteindre. Le tout, bercé par un agréable humour noir doublé d’un ludisme irrévérencieux, est à découvrir sur son album lancé à l’automne dernier, Fuck You Mon Amour.

    Entre les Laurentides et la Côte-Nord, divers lieux comme une grange ou une librairie se transformeront en petites salle de spectacles chaleureuses dont l’intimité sera propice aux moments magiques où la complicité entre le public et les artistes sera de mise.

    Visitez le www.routedartistes.com pour savoir où vous pourrez assister au passage de la tournée, qui se tiendra du 25 septembre au 10 octobre 2015.

    https://joelle.bandcamp.com/
    https://stephanerobitaille.bandcamp.com/

    couverture

    François-Samuel Fortin

    16 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Viet Cong de retour à Québec dans un contexte plus approprié

    [SPECTACLE] Viet Cong de retour à Québec dans un contexte plus approprié
    Oromocto Diamond
    Oromocto Diamond

    Malgré une journée pluvieuse, une bonne centaine de mélomanes se sont donnés rendez-vous au Cercle pour le concert de Viet Cong, en visite dans la vieille capitale pour une seconde fois en 2015, seulement deux mois après leur passage au Festival d’Été de Québec. Une bonne partie d’entre eux était déjà sur place pour voir ce que les deux groupes qui ouvraient la soirée avaient à proposer.

    C’est à Oromocto Diamond qu’est revenue la tâche ingrate d’ouvrir le bal devant une assistance dont une grande proportion s’est déplacée uniquement pour le concert principal. L’expérience de scène de Sam Murdock, parfois chanteur et principalement bassiste de la formation qui rappelle souvent Death From Above 1979, jumelé à la nonchalance de la foule, a engendré plusieurs moments comiques. Ce dernier, avec son comparse Jean-Sébastien Grondin, a livré une performance d’une part extrêmement sentie et d’autre part, bercée par un cynisme tout à fait divertissant. Des commentaires, conseils et imitations irrévérencieuses ont ponctué la soirée, durant laquelle le groupe a, fidèle à ses habitudes, livré un show énergique, malgré la quasi indifférence générale, qui est rapidement devenue l’objet de railleries et de conseils existentiels sympathiques. Devenu avec le temps un showman hors-pair, le bassiste s’est amusé à gravir le bass-drum et à sauter partout pour convaincre la foule de partager son enthousiasme, mais sans succès. Seuls les applaudissements laissaient croire que les gens qui ont assisté à la performance ont apprécié leur expérience.

    Greys
    Greys

    Ce fût très rapidement le tour de Greys de monter sur scène pour continuer le travail de réchauffement amorcé par la formation locale, mais la majorité des gens sur place semble être demeuré perplexe pour un bon laps de temps. Il faut avouer que si le groupe a offert une performance musicale stylée et très appréciable, le chanteur avait généralement des performances à faire sourciller même les plus généreux auditeurs, avec des fausses notes assez régulières pour donner l’impression que ce dernier n’entendait pas tout à fait ce qu’il faisait dans les moniteurs. Une confession du frontman du groupe qui a ouvert la soirée nous a d’ailleurs mis la puce à l’oreille, comme il a indiqué au passage que les formations suivantes, arrivées en retard, n’avaient pu bénéficier de tests de son en bonne et due forme. Le concert s’est terminé dans un calme relatif pour laisser l’assistance choir un bon moment avant que la formation qui l’avait incitée à se déplacer ne commence enfin son concert à proprement parler.

    Viet Cong
    Viet Cong

    C’est aux alentours de dix heures et dix que Viet Cong a pris place sur le stage, après une entracte et des tests de son qui ont tout de même semblé un peu trop longs. Le groupe, né des cendres des excellents Women, a rapidement fait comprendre à une assistance plus nombreuse que jamais qu’ils n’étaient pas là pour rien. Le concert était pour eux l’occasion de se reprendre et de livrer un concert à leur image, après une visite un plus sobre dans le cadre d’un évènement corporatif. L’interprétation généralement impeccable des morceaux choisis sur leur album homonyme paru en janvier dernier permettait au groupe de s’adonner par ailleurs à des séances d’improvisation extrêmement bruyantes. Celles-ci ont peut-être traumatisé quelques oreilles plus chastes, mais elles ont probablement séduit les mélomanes plus exigeants, car l’énergie qui y était déployée rendait automatiquement la chose aussi divertissante que captivante. La force de frappe du batteur, souvent dissimulé par une abondante fumée qui a par ailleurs attiré les moqueries de deux des trois groupes, a rendu ces moments d’expérimentation et d’expression sonore encore plus divertissants, grâce au contraste entre leur caractère angulaire et celui de l’abrasivité souvent nonchalante des guitares. Le mur de son créé en guise de conclusion était d’une intensité contagieuse, car même ceux et celles qui se bouchaient parfois les oreilles plus tôt pendant le concert lorsque certains sons aux décibels mal maîtrisés par la régie leur faisait vibrer les tympans hochaient énergiquement de la tête pendant la dernière tirade. Le groupe s’est manifestement amusé davantage que lors du concert donné au Pigeonnier lors du Festival d’Été 2015, où ils semblaient avoir laissé perplexe la majorité des festivaliers réunis pour les concerts suivants. Après quelques moments un peu confus où les gens semblaient se demander si un rappel allait être accordé, et après l’avoir réclamé plutôt généreusement,  l’ambiance musicale d’entracte a recommencé et les gens se sont tranquillement dispersés, comprenant que le spectacle venait de prendre fin. Gageons que, même s’ils étaient peu démonstratifs, leurs oreilles bourdonneront encore pour un moment et qu’ils garderont un souvenir agréable de leur passage au Cercle en ce lundi humide un peu hostile au laisser-aller de l’instinct grégaire.

    photos par Julien Baby-Cormier pour ecoutedonc.ca

    Viet Cong
    Viet Cong
    Oromocto Diamond
    Oromocto Diamond
    Oromocto Diamond
    Viet Cong
    Viet Cong
    Oromocto Diamond
    Viet Cong
    Greys
    Viet Cong
    Greys
    Viet Cong
    Greys
    Viet Cong
    Oromocto Diamond
    Oromocto Diamond
    Viet Cong

    François-Samuel Fortin

    15 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] La Bronze (+Anatole), Palais Montcalm, 13 septembre 2015

    [SPECTACLE] La Bronze (+Anatole), Palais Montcalm, 13 septembre 2015

    Hier soir, le Palais Montcalm a accueilli un public plus que disparate. À mon arrivée, quinquagénaires, jeunes chics ou extravagants et moins jeunes étaient disséminés dans la petite salle du deuxième étage. Heureusement, on n’avait pas mis de chaises! La salle n’était pas encore à moitié pleine lorsqu’Anatole est monté sur scène.

    _DSC2436Comme à son habitude, le squelette dandy a bien préparé son entrée. Cette fois en formule trio, le groupe a présenté une mise en scène adaptée, des pièces réarrangées et un tout nouveau look. Alors qu’Anatole nous balançaient leur musique pop planante sortie tout droit des méandres des années 80, le chanteur Alexandre Martel se déhanchait comme à son habitude… et peut-être même plus encore. Osé, troublant, décadent, il s’est notamment allumé une cigarette sur scène (je vous rappelle qu’on est au…Palais Montcalm !) et , de mèche avec le serveur, il s’est allongé de tout son long sur le bar pour se faire sensuellement asperger de bière. Évidemment, Anatole n’est pas pour tout le monde, surtout lorsqu’on ne comprend pas que c’est un concept (et non, Martel ne porte pas toujours du maquillage et n’a pas toujours la fâcheuse tendance de se renverser de la bière dessus). Mais si vous aimez l’excentrique, la bonne musique, la danse et l’énergie, c’est vraisemblablement pour vous.

    _DSC2807Même sans mise en scène, La Bronze a su faire une entrée tout aussi remarquée que le groupe qui ouvrait pour elle. Au son d’un solo de guitare blues, elle est montée sur scène et s’est attaqué tout de suite à la batterie et au chant. La première chanson était frappante, énergique, comme son interprète. Ce qui plait vraisemblablement chez Nadia Essadiqi, c’est son authenticité et sa générosité avec le public. Entre deux chansons, elle discutait à la bonne franquette avec son public, qui lui en a conté des bonnes (pour en savoir davantage, il fallait être là). Elle riait avec la salle, la faisant chanter, taper des mains, danser : un véritable spectacle interactif. Sa musique aussi ne laisse pas indifférent. Accompagnée de synthétiseurs, de batterie et de guitare (joués par de très bons musiciens), La Bronze nous a chanté, avec un genre de chanter-parler qui lui est propre, une réalité qui, même si mise en images, est directe, limite crue. Sa musique revêt les mêmes airs avec ses influences Hip-Hop (et même Trip-Hop) enrubannées de pop-rock.

    Hier soir, on a eu droit à trois nouvelles chansons, dont deux qui n’avaient jamais été jouées devant public encore. Plus mélodiques un peu que les autres, parfois plus «thug», elles donnent hâte à l’arrivée de son prochain album, sur lequel ils devraient travailler dès cet hiver selon ce qu’elle nous a dit. Le groupe a entamé son rappel avec une pièce acoustique jouée au milieu de la salle. Pour bien terminer la soirée, Anatole est allé rejoindre la Bronze sur scène et ont participé à leur dernière chanson, tandis que tout le monde en avant dansait joyeusement.

     

    L’entrevue à une question

    _DSC2671Plusieurs ont été marqués par la reprise de La Bronze de la chanson Formidable de Stromae, qu’elle a traduite en arabe. Cela a d’ailleurs constitué un des moments forts de la soirée d’hier, puisque c’est une pièce qu’elle chante avec intensité et émotion. Nous voulions en savoir plus sur les origines de cette reprise :

    «J’ai voulu faire cette reprise-là parce que c’est une chanson que j’adore et qui me touche profondément, pis j’avais le goût de le faire en arabe parce que c’est ma langue maternelle. En fait, même si j’suis née à Montréal, mes parents m’ont appris à parler arabe parce qu’ils sont d’origine marocaine, ce qui fait que c’est une langue très près de mon cœur. Et donc j’avais envie de faire ça par pur plaisir de la chose. J’ai eu cette idée pis j’me suis dit ‘hey, why not ?’».

    Elle a d’ailleurs répondu la même chose lorsqu’on lui a demandé si elle aimerait travailler avec Karim Ouellet, avec qui elle a (selon moi) des affinités musicales : « Karim Ouellet ? j’l’aime ben, pis ouais, why not? » Donc Sky is the limit, lui a-t-on répondu. «Sky is the limit, exact». En espérant la voir atteindre bien des sommets.

     

    Photos: Marion Desjardins/Llamaryon pour ecoutedonc.ca

    Marie-Ève Fortier

    14 septembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec, Spectacles
    Anatole, La Bronze, palais montcalm
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