ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [SPECTACLE] Preoccupations, Walrus et Victime, Le Cercle, 30 avril 2017

    [SPECTACLE] Preoccupations, Walrus et Victime, Le Cercle, 30 avril 2017

    Le Cercle accueillait dimanche soir dernier trois groupes rock venus pour contribuer à l’apparition de nombreux acouphènes de début de semaine chez le mélomane négligeant. Il y avait d’abord Victime, un trio de Québec mené par la polyvalente Laurence Gauthier-Brown qui vient tout juste de faire paraître un premier EP intitulé Mon VR de rêve. Ils ont tôt fait de nous balancer leurs chansons nerveuses à mi-chemin entre le noise-rock et le punk. La foule déjà nombreuse et attentive a pu apprécier les rythmes ingénieux de Samuel Gougoux à la batterie, qui a souvent capté l’entièreté de mon attention tant ses motifs étaient hallucinants. Le collabo Simon Provencher complète le portrait avec des textures empruntant davantage à l’indie-rock (voir au math-rock) qu’au punk. La similitude entre les différentes inflexions vocales de la chanteuse rend le tout un peu homogène, mais c’est assurément un groupe local dont on réentendra parler.

    Walrus, groupe originaire d’Halifax, n’en était pas à sa première visite en sol québécois, étant entre autres un habitué du Pantoum. Pour ma part, je ne savais rien de ce groupe. À l’aube de sortir son premier album complet Family Hangover, il a présenté un rock ingénieux et difficile à décrire. Les structures des chansons sont souvent progressives et éloignées du traditionnel couplet-refrain-couplet. Les influences sont si nombreuses qu’elles s’intègrent parfaitement dans le son du groupe sans que la musique ne sombre dans un pastiche interchangeable. Les mélodies empruntent au folk, mais sont trempées dans une lourdeur psychédélique (merci aux trois guitares électriques), et les nombreux changements de direction amènent l’auditeur à savourer autant de segments aussi savoureux qu’inattendus. Le quintette a donc poursuivi la mission entreprise par Victime plus tôt dans la soirée, tout en faisant assurément le plein de nouveaux fans.

    Preoccupations (anciennement Viet Cong) revenait en ville après une première performance sous leur nouveau nom au show de la rentrée de l’université en septembre dernier. Il jouait cette fois dans une salle parfaite pour leur musique hypnotique et légèrement claustrophobique. Ils ont d’abord puisé une pièce de leur premier EP, Select Your Drone, un morceau en deux temps d’abord porté par un rythme calme et répétitif, puis soudainement entrainé dans un délire psychédélique jouissif. Très bonne façon de démarrer ce bref concert qui, de la première à la dernière minute, verra le groupe performer huit chansons en une heure, et ce, sans rappel. Chaque musicien faisait preuve d’un investissement total dans la musique. À mon avis, le chanteur Matt Flegel a possiblement donné sa meilleure performance à Québec, alors que le reste du groupe jouait comme si leur vie en dépendait. Le batteur Mike Wallace maîtrise ses baguettes avec précision et puissance, et la cohésion entre son jeu et le reste des membres frôle la perfection. De rares nouvelles pièces telles Zodiac et Stimulation ont très bien fonctionné. Il est assez curieux que le groupe n’ait pas visité davantage le disque éponyme sorti en septembre dernier, lui préférant plutôt les pièces parues sur l’album précédent Viet Cong. Il faut dire que Continental Shelf ou autre March of Progress sont absolument fabuleuses en spectacle. Près du tiers du spectacle était réservé aux monstrueuses Memory et Death, cette dernière toujours servie en épilogue. Ces deux morceaux d’une dizaine de minutes permettent à Preoccupations de s’assurer que personne ne reprendra son souffle avant la fin de ce sprint. Le genre de visite qu’on ne peut se permettre de refuser à Québec.

     

    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins

    Julien Baby-Cormier

    3 mai 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Le Cercle, Preoccupations, victime, Viet Cong, Walrus
  • [SPECTACLE] Canailles (+ Olivier Bélisle) au Cercle, 28 avril 2017

    [SPECTACLE] Canailles (+ Olivier Bélisle) au Cercle, 28 avril 2017

    Au lendemain du lancement de leur 3e album Backflips à Montréal, Canailles se donnait en spectacle au Cercle dans notre belle capitale. J’ai eu la chance d’assister à leur test de son quelques heures avant, me laissant ainsi découvrir avec plaisir la cohésion qui unit les membres du groupe. Entre les jeux de mots d’Érik, la pose de décors farfelus, les commentaires louches (mais, oh combien croustillants!) et les pas de danse improvisés, l’effervescence du groupe était palpable. Si j’avais déjà très hâte de les voir performer leurs nouvelles chansons, les quelques pièces que j’ai pu entendre n’ont fait qu’amplifier cette excitation.

    C’est dans un décor rappelant la pochette de leur nouvel album que les neuf membres (exceptionnellement à cause d’une blessure au coude de l’accordéoniste Alice) ont pris place sur l’étroite scène. Une gigantesque piñata et un presque qu’aussi gros œuf miroir pendaient au-dessus de leur tête. Malgré une scène assez chargée, les membres ont su bouger avec autant d’énergie et d’ampleur qu’à leur habitude, donnant dès leur entrée sur scène l’envie aux spectateurs de se trémousser.

    Rendez-vous galant fut la première pièce de la soirée; une solide entrée en matière grâce au rythme percutant qui sonne tout aussi bien comme première piste sur l’album. Dès les premières notes, on retrouve ce qui nous fait vibrer chez Canailles; les rythmes dansants, les harmonies vocales et la justesse des musiciens! Le groupe à tout de suite enchaîné avec la bien aimée Ronds-points, permettant à la foule de chanter un air plus connu.

    On a pu entendre Erik Evans comme lead vocal notamment pour la courte pièce Jachère que j’affectionne particulièrement. Gna Gna sera sûrement un incontournable pour les prochains spectacles. Avec son refrain rassembleur, la voix de la foule s’est rapidement ajoutée à celle des chanteurs amplifiant l’ambiance de fête qui régnait déjà depuis un bon moment dans la salle. Presque toutes les nouvelles pièces ont été jouées, à l’exception de Plumage. On s’en console assez rapidement à l’écoute des premières notes de bijoux comme Dimanche, Breakers, Titanic et J’l’haïs. C’est d’ailleurs sur cette dernière chanson que le groupe a terminé son spectacle, laissant son public comblé.

    Olivier Bélisle, guitariste du groupe, a ouvert la soirée avec son projet solo. Quelques membres de Canailles se sont joints à lui pour le plaisir de tous. Ils ont assurément mis la foule en appétit pour le plat de résistance.

    Bref, c’était une soirée haute en couleurs, à l’image du groupe. Encore une fois, Canailles aura réussi à mettre le feu à la foule. Sautez sur l’occasion si vous avez la chance de les voir en spectacle bientôt !

    Pour les prochaines dates de spectacles, c’est ici: http://www.grosseboite.com/fr/concerts/order-alpha

    Olivier Bélisle – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Olivier Bélisle – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Olivier Bélisle – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Olivier Bélisle – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud

    Amélie Kenny-Robichaud

    3 mai 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Backflips, Canailles, Le Cercle, Olivier Bélisle
  • [SPECTACLE] Jesse Mac Cormack (+ Rosie Valland), Anti Bar et Spectacle, 22 avril 2017

    [SPECTACLE] Jesse Mac Cormack (+ Rosie Valland), Anti Bar et Spectacle, 22 avril 2017

    Le samedi 22 avril dernier, Rosie Valland a entamé la soirée à l’Anti Bar et Spectacles en toute intimité et en douceur. À travers quelques chansons tirées entre autres de son dernier EP Nord-Est, l’artiste folk nous a fait entrer dans un univers sans artifice. Accompagnée seulement de sa guitare électrique et ses rythmes envoûtants, elle a su capter l’attention de la foule grâce à ses textes poignants qui révèlent une grande sensibilité. Les chanceux qui ont assisté au spectacle ont aussi eu le plaisir de découvrir quelques nouvelles pièces. Pour la dernière, les 4 membres du band de Mac Cormack se sont joints à elle sur scène, nous donnant un aperçu alléchant de la suite.

    Dès l’entrée sur scène de Jesse Mac Cormack et ses trois musiciens, une énergie vibrante s’est fait sentir. L’importance de la rythmique est notable par la présence de deux solides bassistes et du batteur Jean-Philippe Levac qui s’amuse à nuancer les rythmes avec une précision étonnante. La voix de Jesse qui se mélange à celle de sa guitare se distingue par sa retenue puissante. Il joue sur la rythmique des mots nous laissant apprécier sa voix ainsi que les mélodies complexes des autres instruments.

    Étant donné la variété des partitions par la présence de nuances, chaque instrument devient essentiel pour qu’une pièce soit complète, pour qu’elle ait toutes ses couleurs. La pièce Never Enough, tirée du dernier album, fut un de mes coups de cœur pour cette même raison. Il faut dire que délaisser la guitare électrique pour ajouter une troisième basse est audacieux pour certains mais, maniée et jouée avec un tel brio, on ne peut qu’apprécier le résultat et se laisser emporter dans l’univers particulier de l’artiste.

    J’ai passé une très belle soirée!

    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin

    Amélie Kenny-Robichaud

    2 mai 2017
    Région : Québec, Spectacles
    folk, indie-rock, Jesse Mac Cormack, L’Anti Bar et spectacles, Rosie Valland
  • [SPECTACLE] Jason Bajada au Magasin général Le Brun, 22 avril 2017

    [SPECTACLE] Jason Bajada au Magasin général Le Brun, 22 avril 2017

    Il était parti en tournée en Italie pour presque tout le mois de février, et c’était le premier concert depuis son retour, qui avait lieu au mythique Magasin général Le Brun de Maskinongé le 22 avril dernier.

    Comme pour la plupart des gens présents dans la salle, mes connaissances sur l’auteur-compositeur-interprète s’arrêtaient à son dernier album Volcano sorti en février 2016. Bien qu’il semblerait que dernièrement, les nouvelles compositions de Jason Bajada sont majoritairement en anglais, ses deux derniers albums sont en français (Volcano et Le résultat de mes bêtises) alors que ses deux premiers, Loveshit et The Sound Your Life Make, sont visiblement en anglais.

    C’est toujours agréable de constater que le Magasin général Le Brun attire des amateurs de découvertes musicales. Bien que j’aie constaté rapidement la présence de fans de l’artiste, la majeure partie de l’assistance le voyait pour la première fois. En embarquant sur la scène, en solo avec sa guitare (et parfois son harmonica), il semblait gêné, mais cela n’a pas duré longtemps. Très farceur, il a su mettre le public dans sa poche assez rapidement.

    D’entrée de jeu, il a joué une nouvelle chanson, Collision, présentant un peu ce sur quoi il travaillait présentement. Sans aucun setlist, il surfait sur la vague du public et de ses envies. « Si vous avez des demandes spéciales, gênez-vous pas, je vais les faire… si je m’en souviens! », a lancé Bajada en début de soirée. Quelqu’un n’a pas manqué de lui demander Jean-François, une chanson de Volcano qu’il a dit n’avoir jamais faite en spectacle.

    Après une bonne coupe de vin, plusieurs demandes spéciales du public, dont Pékin, qui tourne beaucoup à la radio (et qui, semble-il, est une chanson parfaite pour courir!), la gêne s’était complètement envolée. J’ai trouvé super intéressant de découvrir les chansons, qui sont très rock alternatif avec des accents indie sur disque, alors qu’en live, l’indie ressortait beaucoup plus. La couleur était différente, et j’ai beaucoup apprécié cet aspect.

    La soirée en était une de première. Autant pour Bajada, qui jouait plusieurs nouveautés, que pour le public, qui découvrait l’artiste. La pièce Jojo, celle dont il est le plus fier et qui sera sur le prochain album (scoop : il s’intitulera Loveshit 2) , a été l’une des plus marquantes de la soirée. À plusieurs reprises, il a remercié les gens présents d’être autant attentifs, car c’est vrai, personne ne faisait un bruit lors des chansons, ce qui rendait le moment d’autant plus magique. La seule chose qu’on entendait, c’était le plancher du magasin craquer.

    Jason Bajada est allé se cacher trente secondes derrière le bar (il n’y a pas de backstage à Maskinongé) pour revenir faire l’un des rappels les plus longs auxquels il m’a été donné d’assister, soit près de dix chansons. J’ai eu l’impression qu’il nous présentait son nouvel album en entier durant la soirée tellement il a été généreux et semblait avoir du plaisir. La seule reprise a été There is a Light That Never Goes Out, de The Smiths. Il a conclu avec Painkilling, une nouvelle chanson, et a invité les gens à chanter avec lui pour se laisser sur une fin digne de Springsteen, d’après ses mots.

    J’ai beaucoup apprécié découvrir à quel point l’auteur-compositeur-interprète est polyvalent, autant avec sa voix qu’avec ses guitares. Lorsqu’il chantait en anglais, j’avais l’impression qu’il allait dans des notes très basses, en contraste avec ses chansons en français. Il a également utilisé le loop à plusieurs reprises comme il était en solo, ce qui est toujours impressionnant à entendre et à voir en live. En résumé, et encore une fois, Jason Bajada a été une belle découverte, autant pour l’humain que l’artiste qu’il est.

    Photo : Marion Desjardins; pour l’entrevue avec l’artiste, c’est ici (février 2016) 

    Caroline Filion

    28 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Au Grenier du Magasin Général Le Brun, Jason Bajada, Magasin Général LeBrun, Maskinongé, Mauricie
  • [SPECTACLE] Kermess (+ Nova Spei et Ripé), La Shop du Trou du diable – Wabasso, 22 avril 2017

    [SPECTACLE] Kermess (+ Nova Spei et Ripé), La Shop du Trou du diable – Wabasso, 22 avril 2017

    C’est d’une façon totalement anodine que j’ai été informé samedi d’un spectacle de musique au salon Wabasso, plus connu sous le nom de La Shop du Trou du diable. Mon collègue Joé Lacerte m’a en effet appelé vers 19 h pour me demander si cela m’intéressait d’aller voir un spectacle à Shawinigan. « On part vers 20 h », qu’il m’a dit. Hum! va donc pour le show.

    À vrai dire, le concert en question était un concert reporté. En effet, il devait à l’origine avoir lieu à la salle le Satyre, située au centre-ville de Trois-Rivières. Le spectacle a cependant été annulé en raison de la fermeture de l’établissement. Heureusement pour les fans, le concert a, en fin de compte, été reporté quelques mois plus tard au salon Wabasso par l’initiative de Nicolas, le bassiste de Nova Spei.

    Ripé. crédit : Joé Weller

    Cela dit, trois groupes étaient sur place, le premier étant Ripé, qui vient de Montréal. Ripé joue, selon les dires du groupe, du « rock de badass », comme c’est inscrit dans le centre d’intérêts de la formation sur leur page Facebook. La désignation est assez pompeuse à mon avis, mais il est vrai que leur chanson Spin a été bien accueillie par le public, avec, à l’heure actuelle, plus de 55 000 visionnements sur Youtube, d’autant plus que le groupe est pris en charge par le label Slam Disques.

     

    Le premier concert de la soirée commence donc vers 21 h 15. Pour ma part, j’aime bien l’univers satirique dans lequel Ripé nous plonge. Ça me fait presque penser à du Mononc’ Serge lorsqu’il collaborait, par exemple, avec Anonymus. La guitare groove; il y a quelques jurons dans les paroles, et la voix du chanteur m’a même surpris. Le public était toutefois surtout passif face à la musique de Ripé. Enfin, le seul hic par rapport au concert de hier soir demeure, selon moi, que leur musique n’avait pas de grand lien avec celle des deux autres groupes.

    Nova Spei, crédit : Joé Weller

    Le second groupe en prestation, Nova Spei, vient de Trois-Rivières. Bien qu’il soit moins connu sur la toile que Ripé, j’ai trouvé que leur musique était un peu plus mature et aboutie que le groupe d’ouverture. Prenons, par exemple, quelques paroles de la chanson Les vivants-morts, premier EP sorti sur CD et aussi disponible sur Youtube :

    Les vivants-morts dans leurs têtes, leurs idées

    contrôlés par une bête.

    Les humains nous considèrent comme des traîtres

    quand on n’acquiesce pas à toutes leurs requêtes.

     

    Les vivants sont morts dans leurs quêtes,

    Leurs images contrôlées par une bête

    Les humains nous considèrent comme des traîtres

    quand on

    s’éloigne de leur beau paraître.

    Nova Spei (« nouveau départ ») dresse donc par ces quelques lignes un portrait pessimiste de l’individu contemporain, qui serait d’une certaine façon dépossédé de sa nature humaine. Pour revenir au spectacle, je dois dire qu’il a été très bon, mais malheureusement, le son n’était pas tout à fait bien ajusté à mon goût. Cela dit, ça n’a pas empêché les spectateurs de se lever.

    Le troisième groupe, Kermess, joue du rock alternatif francophone. Il fut actif de 1995 à 2004. Ils ont eu un succès intéressant, comptant à leur actif trois albums vendus à 22 000 exemplaires, plus de 300 spectacles, deux nominations au Gala de l’ADISQ et deux succès radio, soit Y’a pas grand-chose dans l’ciel à soir et Le nouveau millénaire. Toutefois, je dois dire que je ne les connaissais que de nom. Leur spectacle a été agréable à voir et à entendre, sans parler de leur énergie sur scène. J’ai bien aimé la participation du chanteur de Nova Spei pendant l’une des chansons du concert. La foule, quant à elle, réagissait bien à l’énergie de Kermess. J’ai personnellement été content de découvrir l’univers du groupe, car après le spectacle, je suis allé creuser leur discographie, disponible gratuitement en ligne, et franchement, ça en vaut le détour.

    Voici les photos de Joé.

    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé. credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller

    Thomas Lefebvre

    28 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Kermess, Mauricie, musique, Nova Spei, Ripé, rock, Slam Disques, Trou du diabler
  • [SPECTACLE] Pierre-Hervé Goulet et La Grande Traversée à l’Anglicane de Lévis !

    [SPECTACLE] Pierre-Hervé Goulet et La Grande Traversée à l’Anglicane de Lévis !

    C’est dans un cadre enchanteur que l’auteur-compositeur-interprète Pierre-Hervé Goulet livra son spectacle devant une salle conquise d’avance.

    L’Anglicane ne pouvait pas être mieux décorée pour la soirée qui s’annonçait plus que prometteuse.

    C’est avec Jérôme Casabon que le public fut dégourdi dès les premières notes. Son humour, sa musique entraînante et son énergie ne pouvaient pas mieux tomber pour mettre le sourire aux lèvres à chacune des personnes présentent dans la salle.

    Puis ce fut le tour de celui que tout le monde attendait avec impatience! Bourré aux Advil en raison d’un virus, personne n’aurait pu deviner que sa performance y était touchée. Il enchaîna les succès de son premier album l’un après l’autre, et nous avons même eu droit à une nouvelle chanson, fraîchement terminée la semaine passée! Son décor incroyable, son band, avec qui il était sur scène pour la toute première fois, et sa familiarité donna au spectacle une touche magique! Les gens étaient très réceptifs et l’ambiance de party resta en place jusqu’à la toute fin.

    Lors du rappel, il invita sa soeur, Marie-Gabrielle, à le rejoindre sur scène. Ils interprétèrent un medley du célèbre chanteur Eminem qu’ils avaient concocté ensemble. Les gens ont adoré.

    Bref, soirée réussie pour celui qui se promène un peu partout au Québec avec son album Faut qu’on bouge!

     

     

    Première partie de Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Première partie de Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Première partie de Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017
    Pierre-Hervé Goulet, l’Anglicane, 21 avril 2017

     

    Izabelle Dallaire

    24 avril 2017
    Région : Québec, Spectacles
    auteur, chanteur, compositeur, interprete, L’Anglicane, pierre-herv goulet, quebec, Spectacle
  • [SPECTACLE] Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017

    [SPECTACLE] Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017

    Ça faisait un bout qu’on n’avait pas vu Vincent Vallières dans une salle de Québec! Et ça paraissait dans l’enthousiasme des spectateurs massés sur le bord de la scène de l’Impérial Bell (quoiqu’on en soupçonne quelques-uns d’avoir fait le voyage à Saint-Casimir la veille…).

    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017

    Vallières est venu nous présenter les chansons de son septième album, Le temps des vivants, ainsi que quelques autres morceaux choisis (et appréciés, si on en juge par la réaction de la foule) de son répertoire, tout ça, sans première partie. Accompagné de son fidèle complice André Papanicolaou (guitare, piano, voix), d’Amélie Mandeville (basse, claviers, voix) et de Marc-André Larocque (batterie, voix), Vallières a offert un spectacle extrêmement généreux (une vingtaine de chansons) et vraiment plus rock que folk.

    Il a surpris un peu tout le monde en commençant par une vieille chanson, soit Manu. Belle stratégie qui lui a permis de faire mouche immédiatement (et de réchauffer la foule en quelques instants). Papanicolaou, toujours enthousiaste quoi qu’il fasse, était déjà branché sur le 220 et prenait visiblement son pied. De son côté, Mandeville maniait la basse en chantant, assurant les harmonies de sa douce voix.

    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017

    Malgré les quelques nouvelles chansons présentées, Vallières carburait visiblement à la nostalgie (notre homme dans la fin trentaine roule tout de même sa bosse depuis 20 ans). Cela a donné lieu à une intervention désopilante où il a raconté le rêve qu’il avait chaque fois qu’il entendait Touch Me, de Samantha Fox. Chaque musicien y a mis du sien, et Papanicolaou nous a bien fait rire en marmonnant November Rain d’une manière qu’Axl Rose n’aurait pas reniée. On s’est aussi bien bidonné lorsque Vallières a présenté sa nouvelle chanson On danse comme des cons, sur laquelle chaque musicien y est allé d’une petite chorégraphie personnelle avant de reprendre l’exercice en gang.

    S’il y avait beaucoup d’humour, il y avait aussi de beaux moments de tendresse, comme lorsque Vallières nous a parlé de son expérience avec Gilles Vigneault (qu’il a appelé monsieur tout le long) et nous a interprété quelques chansons sans sa fidèle guitare. On a aussi pu entendre Lili, dont l’interprétation sobre, mais bien sentie, nous a donné quelques frissons.

    La prestation a été fort généreuse : une vingtaine de chansons plus un rappel de quatre chanson, dont la classique On va s’aimer encore. Les spectateurs qui n’étaient pas comblés après cette célébration, ils étaient vraiment difficiles!

    NDLR : On a aussi vu Vallières la veille à La Taverne de Saint-Casimir! Pour un compte rendu rempli d’émotion rédigé par une fan, consultez ce lien!

    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017

    Jacques Boivin

    23 avril 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Impérial Bell, Vincent Vallières
  • [SPECTACLE] Vincent Vallières, La Taverne de St-Casimir, 20 avril 2017

    [SPECTACLE] Vincent Vallières, La Taverne de St-Casimir, 20 avril 2017

    « Salut Vincent, c’est moi la fille en plein milieu de la première rangée, beaucoup trop heureuse d’être contente d’être dans ta face pour deux heures. » Voilà, le jeudi 20 avril, je suis allée vivre un moment magique avec Vincent Vallières à La Taverne de St-Casimir.

    Jamais je ne me tannerai du petit sourire moqueur qu’il fait en entrant sur scène. Pendant chaque chanson, je le voyais regarder attentivement son public et lui envoyer des sourires personnalisés ou des clins d’œil.

    Il a commencé la soirée avec Manu. Je m’attendais à entendre une chanson du nouvel album, mais en tant que fan de longue date, j’étais ravie de ce choix de chanson. Il a enchaîné avec Loin avant de jouer la chanson Bad Luck, tirée de son plus récent album. Parlant d’album, « Pourquoi on fait encore des albums, hein? », nous a-t-il lancé. « Sti de bonne question… C’est parce qu’à 14 ans, on voulait faire des albums, ça fait qu’aujourd’hui, on fait des albums », s’est exclamé Vincent en riant un peu.

    Après Le temps est long, Vincent mentionne que pour son dernier album, Le temps des vivants, il a collaboré avec Philippe B, qui se lève tard et qui vit de nuit. Il raconte comment les échanges de textos entre lui, père de trois enfants qui se lève tôt pour faire les lunchs, et Philippe B, oiseau de nuit, étaient décalés. Il trouvait ça drôle, et ça l’a amené à écrire la chanson Au matin du lendemain, qu’il nous a interprété avec douceur.

    La suite du spectacle était sans doute la partie la plus inoubliable. Il raconte que, pendant une semaine, avec d’autres artistes, il a participé à une semaine d’apprentissage avec Gilles Vigneault. Ce dernier leur a dit de laisser la guitare de côté et d’affronter le public. Vincent s’enligne donc vers le magnifique piano qui est au travers de la foule, et Andrée Papanicolaou s’y assoit. Vincent s’approche, les gens forment un demi-cercle autour de lui et il nous chante, sans micro, Loin dans le bleu, chanson écrite lors de cette semaine-là et qui clôt le dernier album. Il a ensuite fait Le repère tranquille. Après ce moment de magie, je me retourne pour reprendre mes émotions et essuyer mes larmes. Je me rends compte que tout le monde s’essuie doucement les coins des yeux, réalisant qu’on vient de vivre quelque chose de spécial.

    En moins de vingt secondes, Vincent revient sur scène et nous remet le rythme dans le corps en interprétant Stone de son album Fabriquer l’aube, puis il poursuit avec Café Lézard et On danse comme des cons (en dansant vraiment comme un con avec sa gang sur scène) avant de nous laisser prendre une petite pause d’une dizaine de minutes.

    Il revient fort avec la pièce titre de son dernier album, Le temps des vivants, suivi de Entre partout et nulle part, Avec toi, De bord en bord et En attendant le soleil. C’est fou comme il me fait plaisir en vacillant à travers les chansons de différents albums pour nous offrir le meilleur de son travail, en plus de nous faire chanter des « ouh ouh » avec lui.

    Pendant Ok on part, son guitariste André Papanicolaou s’est défoulé en courant partout et en passant proche de nous envoyer un coup de guitare dans le front. Puis, on se calme un peu après avec Lili et  L’amour c’est pas pour les peureux. Il nous ramène ensuite en 2003 avec Le temps passe. Ça dansait et chantait fort dans la foule à ce moment-là.

    Après presque deux heures de spectacle, il revient pour un rappel en nous demandant ce qu’on voulait entendre. C’est la chanson Tom qui a attiré son attention, parce que ça faisait longtemps qu’il l’avait jouée. C’est avec cet album que je l’ai découvert il y a plus de dix ans, alors j’étais plus qu’heureuse de ce choix, comme tout le monde d’ailleurs, car Vincent s’amusait à nous faire chanter ses paroles.

    Après Le monde tourne fort, il a terminé avec son classique On va s’aimer encore. Même si je l’ai entendu 10 000 fois, j’avais les lèvres qui tremblaient d’émotions tellement que c’était beau.

    Je pense que cette soirée magique lui a fait autant de bien qu’à nous. Je l’ai d’ailleurs entendu dire ça au propriétaire de la place avec la main sur le cœur après le spectacle. Et en plus, je me suis procuré le cahier de notes avec un extrait du texte de Bad Luck sur la page couverture et un petit mot de Vincent en première page!

    Jusqu’à l’été 2018, il se promènera beaucoup. Il reviendra en Mauricie et ira aussi à Québec et Sherbrooke, entre autres. Pour toutes les dates, c’est ICI.

    NDLR : On a aussi vu Vallières le lendemain à l’Impérial Bell de Québec. Pour en savoir (et en voir) plus, c’est ici!

    Karina Tardif

    23 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    La Taverne, Le temps des vivants, musique, Spectra, St-Casimir, Vincent Vallières
  • [PHOTOS] Mara Tremblay, La Shop du Trou du Diable – Wabasso, 14 aril 2017.

    [PHOTOS] Mara Tremblay, La Shop du Trou du Diable – Wabasso, 14 aril 2017.

    Le 14 avril dernier, j’ai eu la chance de photographier le spectacle de la charmante Mara Tremblay, de passage à Shawinigan à la Shop du Trou du diable – Wabasso.

     

    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.

    Adrien Le Toux

    19 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Mara Tremblay, Mauricie, musique, Shawinigan, Trou du diable, Wabasso
  • [SPECTACLE] Klô Pelgag, Salle Anaïs-Allard-Rousseau, le 12 avril 2017

    [SPECTACLE] Klô Pelgag, Salle Anaïs-Allard-Rousseau, le 12 avril 2017

    Mercredi dernier, Klô Pelgag était de passage à Trois-Rivières pour la tournée de son dernier album, L’étoile thoracique. Pour la première fois depuis le début de sa tournée, les fameux costumes de velcro ont été oubliés. Malheureusement, nous n’avions pas eu la chance de voir le spectacle avec cette mise en scène.

    Vêtue d’un long manteau rouge, elle a débuté sa prestation derrière le clavier avec la pièce Insomnie. Elle a utilisé le début instrumental de cette pièce pour entrer sur scène de manière théâtrale, offrant des arrangements plus psychédéliques à la chanson.

    Étonnamment, elle a enchaîné avec Le sexe des étoiles, une pièce qu’on pensait entendre en fébrilité de fin de spectacle pour sa grande orchestration.

    Clairement, c’était une présentation de ses musiciens qu’elle nous faisait en toute subtilité. Cette pièce, qui comprend plus de deux minutes instrumentales, nous a permis de rencontrer le trio à corde qui l’accompagnait. L’harmonie du violon alto de Lana Tomlin et du violon de Fany Fresard (Sarah Toussaint-Léveillée), accompagnée de la fameuse Marianne Houle (Antoine Corriveau) au violoncelle, rendait un bel hommage à l’aspect orchestral de l’album. Klô a ensuite retrouvé sa simplicité qu’on apprécie tant en se retournant vers le piano à queue pour nous jouer la pièce Le tunnel, qui figure sur son premier opus, L’alchimie des monstres.

    Après ces trois pièces, elle a salué le public, assise très à l’aise devant le piano. Elle nous a fait beaucoup rire avec ses histoires un peu absurdes et son délire habituel, avant de poursuivre avec Comme des rames, où l’on a pu apprécier les rimshots du batteur, Charles Duquette. Durant  Les instants d’équilibre, les musiciennes ont quitté leurs instruments à corde pour siéger les deux au pianos à la place de Klô Pelgag, et Marianne Houle nous a joué quelques passes de synthétiseur.

    Le moment fort de la soirée a été la pièce Les animaux, durant laquelle on se laissait emporter non seulement pas la voix juste et gracieuse de Klô Pelgag, mais par les sonorités envoûtantes de l’ehru. Cet instrument d’origine asiatique rend la chanson très unique en son genre et représente bien tout ce qui entoure l’univers bizarroïde de cette artiste complète.

    Elle a terminé le spectacle avec Ferrofluides-fleurs, qu’on aime pour le ukulélé du refrain joué par le bassiste François Zaïdan.

    « Merci pour les mains », a-t-elle dit en revenant sur scène pour le rappel. Elle a salué au passage les gens présents de la corporation de Secondaire en spectacle, étant la porte-parole de l’édition 2017.

    Elle nous a touchés avec sa pièce la plus sensible, Incendie, qu’elle a interprété pratiquement seule avec sa guitare électrique. Elle a terminé à sa façon avec La Fièvre des fleurs qui, selon moi, est la pièce qui lui a fait prendre plus de place sur la scène musicale québécoise.

    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet

    Marianne Chartier- Boulanger

    16 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Klô Pelgag, L’Étoile Thoracique, Mauricie, Salle Anaïs-Allard-Rousseau, Secondaire en spectacle, Trois-Rivières
Page précédente
1 … 11 12 13 14 15 … 73
Page suivante

Proudly Powered by WordPress