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  • [Spectacle] Mara Tremblay + Maude Audet au Cercle le 26 février 2016

    [Spectacle] Mara Tremblay + Maude Audet au Cercle le 26 février 2016

    Lors de la dernière visite de Mara Tremblay à Québec, la salle Octave Crémazie m’avait semblé un peu froide pour accueillir autant de chaleur humaine. Ça avait été un bon spectacle, mais j’étais fort heureux de pouvoir renouer avec sa musique dans une salle plus intime. Vendredi soir, en rentrant au Cercle, petite déception en constatant qu’on avait placé des chaises devant la scène. C’est toujours une surprise pour moi d’écouter Mara assis puisque pour chaque chanson comme Douce Lueur, il y a une chanson pas mal plus rock et dansante comme Tout nue avec toi ou Toutes les chances.

    Maude Audet
    Maude Audet

    Qu’à cela ne tienne, nous avons pris place pour écouter quelques ballades folk de Maude Audet. Si les premières notes ont réussi à capter l’attention des spectateurs assis au Cercle, c’est avec sa magnifique guitare électrique Gretsh qu’elle a interprété les pièces les plus convaincantes de son nouvel album Nous sommes le feu. Si elle regrettait l’absence de ses musiciens, elle a tout de même su imposer le silence et remplir sa mission à merveille. Son univers sied bien à celui de Mara Tremblay.

    Mara Tremblay
    Mara Tremblay

    Mara s’est présentée sur scène avec son fils Victor Tremblay-Desrosiers et son amoureux Sunny Duval. Dès les premières notes de Lumières et diamants le spectateur aguerri a compris qu’il découvrirait des chansons ré-imaginées. La basse était plus fuzzée, la guitare plus tranchante et la section rythmique (un hybride de batterie et de « drum machine » ) plus inventive. Après avoir enchainé quelques chansons, Mara nous a présenté son groupe avec toute sa candeur et sa joie habituelle. Avant de jouer la merveilleuse La Chinoisse, elle a mentionné que l’album dont cette pièce est issue (Papillons) fêtait cette année son quinzième anniversaire. Le début du spectacle s’est poursuivi alors que le trio a pigé principalement dans le répertoire des deux derniers albums, servant des versions particulièrement inventives de Sans toi (chanson écrite par son garçon) et Tu n’es pas libre. Puis, chose rare au Cercle, Mara a quitté la scène pour un entracte après une magnifique version solo de la pièce au violon Le Voyage. Je ne suis pas convaincu que ce choix a bien servi le spectacle. Le Cercle, une place qui semble favoriser le bavardage, a semblé perdre un peu de sa concentration et malgré une deuxième moitié de spectacle plus musclée et voyageant davantage dans sa riche discographie, j’ai eu l’impression qu’une (petite) partie de la foule avait plus envie de discuter que de se laisser transporter.

    Mara Tremblay
    Sunny Duval

    Mara a tout de même poursuivi dans la bonne humeur, livrant des versions tantôt salies volontairement, tantôt un peu brouillonnes de succès tels Elvis, Les Bois d’amours, Le teint de Linda ou Le Printemps des Amants. Cette formule trio en est encore à ses balbutiements, alors on comprend et on se laisse charmer par les petites imperfections de ce trio parfait. Mara a aussi abandonné son ingrate guitare-piano sur Aurait-il plu? livrant ainsi une version pas mal bonifiée. Malheureusement, un spectateur qui se croyait seul dans le Cercle a fini par faire perdre patience à Sunny Duval (avec raison!), jetant un timide malaise à la fin de cette généreuse deuxième partie. Le trio est tout de même revenu faire 3 chansons en rappel dont la rare J’aime Ton Bordel écrite alors que son talentueux fiston était encore bambin. Ils ont ensuite terminé la soirée en beauté avec Les aurores chantée à l’unisson avec la foule.

    La foule du Cercle aura donc été fidèle à sa réputation d’enfant bavard alors que Mara aura elle été encore cette fille imperturbable qui jouera pour la majorité silencieuse… et charmée.

    Maude Audet – Photo : Jacques Boivin
    Mara Tremblay – Photo : Jacques Boivin
    Mara Tremblay
    Mara Tremblay
    Mara Tremblay
    Mara Tremblay – Photos : Jacques Boivin

    Julien Baby-Cormier

    27 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    District 7 production, Le Cercle, Le cercle – lab vivant, Mara Tremblay, Maude Audet
  • [Spectacle] Peter Henry Phillips à Trois-Rivières

    [Spectacle] Peter Henry Phillips à Trois-Rivières

    (Photo : archives – ecoutedonc.ca)

    Jeudi soir dernier, Pierre-Philippe coté, mieux connu sous le nom de Pilou ou encore Peter Henry Phillips était en prestation à la maison de la culture de Trois-Rivières.

     L’artiste qui, depuis la sortie de son premier album en septembre dernier, connait une belle hausse de popularité; s’est présenté sur scène accompagné de trois musiciens. Ils étaient sur en prestation pour la première fois de l’année 2016 et en ont profité pour se faire plaisir. Les quatre complices ont enchaînés les chansons avec brio. On sentait la confiance du groupe, ainsi que le plaisir qu’ils avaient à être sur scène et à jouer. On pouvait également constater que Pilou a toujours son cœur d’enfant par les blagues qu’il lançait accompagné de son petit sourire charmeur. Le public s’est, entre autre, enflammé lorsque le chanteur a jeté quelques chocolats de loge qu’il s’était gardé en réserve dans la foule.

    Pour ce qui est de la prestation, le spectacle reflétait la même profondeur présente sur l’album : The origin dont on avait fait la critique ici. La voix solide et émotive de Pierre-Philipe Coté côtoyait les solos rassurants de guitare et de base ainsi qu’un jeu de lumière hypnotisant. On ne pouvait demander mieux, et autant le rock que le folk a su trouver sa place et résonner dans l’intime salle au plus grand bonheur des spectateurs présents. En plus de toutes les chansons de l’album, Peter Henry Philips a également joué une reprise de la pièce «Repartir à zéro», ainsi qu’une chanson inédite qui, on espère, apparaîtra sur son prochain album.

     Peter Henry Phillips sera, en autre, en prestation à Montréal en lumières cette fin de semaine. Pour la liste des autres spectacles, cliquez ici.

    Gabriele Lavallée

    26 février 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    chanson, folk, francophone, Maison de la culture de, Mauricie, Peter Henry Phillips, Pierre-Philippe Coté, Pilou, rock, Salle Louis-Philippe Poisson, Teammauricie
  • [SPECTACLE] Renard blanc au Café-bar Zénob le 20 février 2016

    [SPECTACLE] Renard blanc au Café-bar Zénob le 20 février 2016

    Ce soir-là, j’ai tout quitté ce que je faisais et les amis avec qui j’étais. Vous direz que je suis une mauvaise amie, mais je vous répondrai que j’avais besoin de cette heure pour me faire du bien et revenir plus en forme après. Je suis donc allé au Café-Bar Zénob, en trébuchant un peu sur les trottoirs glacés, pour aller assister avec impatience au spectacle de Renard Blanc.

    Renard Blanc est un jeune groupe de rock planant électro  de Saint-Hyacinthe. En spectacle, les gars, Julien (basse), Alexandre (batterie) et Vincent (voix et guitare), forment un tout. C’est rare de voir un trio jouer les uns à côté des autres. On dirait qu’il y a trop souvent une norme qui fait que le chanteur doit être au centre et le batteur à l’arrière de la scène. Défaire les idées préconçues, c’est ce que Renard Blanc fait de mieux. Chaque morceau est différent, d’une pièce instrumentale à une pièce avec du vocal, mais surtout, chaque élément, que ce soit la voix, la basse ou la batterie, est mis de l’avant de façon égal.  Ce que j’ai aimé dès ma première écoute de l’album et que j’ai été heureuse de retrouver en spectacle, c’est l’intégration de la voix sublime de Vincent en harmonie avec le reste de la musique. On peut dire que ces gars sont des génies de la création de mélodies uniques et pleines d’histoires. Ce soir-là, le public et moi, on s’est fait raconter une tonne d’histoires, sans même que le groupe n’ait à dire un mot.

    Au-delà de tout ça, je ne peux passer sous silence la virtuosité du batteur. Quelqu’un du public a même lancé  «  Est-ce qu’on peut porter un « toast » au drummer s’il vous plait? » Au moment où il a dit ça, je suis sorti de ma bulle pour me rendre compte de la véracité de ce qu’il venait de dire : le batteur est incroyable et captivant !

    Malgré leur air un peu gêné et leur présence statique sur scène, passer un moment avec Renard Blanc, c’est prendre une pause sur la vie, qui va toujours un peu trop vite à notre goût.

    [bandcamp width=350 height=470 album=1433215687 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false]

    Karina Tardif

    26 février 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Empire Onirique, Mauricie, Renard Blanc, Trois-Rivières, Zénob
  • [SPECTACLE] Tintamarre et Orkestar Kriminal prennent l’Anti d’assaut

    [SPECTACLE] Tintamarre et Orkestar Kriminal prennent l’Anti d’assaut

    Deux formations montréalaises qui donnent dans l’instrumentation traditionnelle s’étaient réunies hier soir à l’Anti pour un concert qui s’annonçait festif, réunissant Orkestar Kriminal et Tintamare. C’est finalement un peu après 21h, après les habituels délais qui prennent des allures de guet-apens incitatifs à la consommation, que les premières notes se sont fait entendre.

    C’est Orkestar Kriminal qui avait la tâche parfois ingrate de casser la glace, ce qu’ils ont fait avec brio, armés qu’ils étaient de leur répertoir de chansons criminelles de toutes origines et chantées dans près d’une dizaine de langues par la prolifique Gisèle Webber. Les histoires varient entre des rivalités entre prostituées, des meurtres pour de l’argent, des révoltes d’ouvrier, etc. Leur arsenal: scie chantante, ce qui semblait être un sousaphone, une guitare, un violon, de l’accordéon et la batterie accompagnaient la chanteuse, qui était parfois jointe par Anna Frances Meyer des Deuxluxes qui venait doubler les vocaux. Ils ont majoritairement enchaîné les titres de leur excellent et poly-glotte album Tummel, paru l’an dernier. La chanteuse animait les interstices avec son charme habituel, alors que les musiciens prenaient parfois de petits moments pour ajuster leurs instruments ou changer de formation. Les gens réunis sur place semblent avoir apprécié leur expérience même s’ils donnaient l’impression de s’être déplacés surtout pour le groupe suivant, ce qui ne les a pas empêchés de réclamer un rappel lorsque le titre qui était annoncé comme le dernier, Der Shmayser, qui ouvre l’album, a pris fin.

    Tinta1

    À mesure que l’entracte progressait, une foule de plus en plus nombreuse se massait à l’avant de la salle, afin de pouvoir danser et skanker comme s’il n’y avait pas de lendemain sur la musique de Tintamare. Les jeunes musiciens ont interprété les titres Du sociobruitage, après avoir demandé à la foule si elle aimait l’album et avoué, suite à l’approbation de cette dernière, qu’eux s’en étaient lassés. On peut comprendre pourquoi, parce que la musique, bien qu’elle partageait plusieurs similitudes avec celle de la formation précédente, s’avérait plus simpliste en termes de sonorités et de genres abordés, mais aussi de textes, la particularité étant qu’ils étaient en général chantés dans la langue de Molière (ou Falardeau?) et parfois dans celle de Shakespeare, avec une bonne dose de la-la-lai. La foule conquise d’avance a slammé, dansé et skanké sur les chansons qui n’étaient pas sans rappeler celles de Molotov ou de Louise Attaque. La fatigue m’a incité à quitter d’avance, alors que le concert commençait à s’apparenter à une session de trop passée au cégep. Les interprètes étant pour la plupart excellents, on surveillera tout de même la prochaine parution du groupe, qui semble motivé à se renouveler. En attendant, le vinyle de Tummel d’Orkestar Kriminal saura étancher ma soif de cosmopolitisme musical et de musique aux accents balkans.

    François-Samuel Fortin

    26 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    balkans, fanfare, folk, L’anti, Montréal, orchestre, orkestar kriminal, tintamare
  • [FESTIVAL] Le FestiVoix de Trois-Rivières dévoile quelques noms de sa programmation 2016 !

    [FESTIVAL] Le FestiVoix de Trois-Rivières dévoile quelques noms de sa programmation 2016 !

    C’est sur la scène de la salle Salle J.-Antonio-Thompson, qui a été aménagée en salle de réception pour l’occasion, qu’ont été annoncés quelques noms de la programmation 2016 du FestiVoix de Trois-Rivières, qui se tiendra du 24 juin au 3 juillet.

    Ne sachant toujours pas si Claude Bégin fera un spectacle, bien qu’on l’espère, on est super contents de pouvoir entendre sa propre adaptation de sa chanson Des coeurs par la tête, qui est l’hymne de l’édition 2016 du FestiVoix !

    https://www.youtube.com/watch?v=hjzH6fMrLWo

    Parmi les spectacles annoncés, nous sommes bien heureux d’y retrouver Tire le coyote le 3 juillet pour clore les 9 jours de festivals sur la scène des Voix multiples à 19 h.

    Le 29 juin, on aura droit à une belle soirée avec Philippe Brach en première partie de Bernard Adamus sur la scène principale des Voix populaires dès 20 h 15.

    Coeur de pirate sera aussi de la partie le 26 juin sur la scène des Voix populaires à 21 h 30.

    Dans les prochaines semaines, nous saurons, petit à petit, les autres noms qui complèteront la programmation. Pourrions-nous y voir Dumas, Saratoga, Les soeurs Boulay, Louis-Jean Cormier, Karim Ouellet, Pierre Flynn, Les cowboys fringants, Ingrid St-Pierre ou même Half moon run? à suivre…

     

    Karina Tardif

    26 février 2016
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie, Spectacles
    Bernard Adamus, Coeur de pirate, Festivoix, Mauricie, Philippe Brach, Programmation, Tire le coyote
  • [Spectacle] AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL, l’Anti, le 19 février 2016

    [Spectacle] AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL, l’Anti, le 19 février 2016

    Ce week-end dernier, Die Young Production présentait la 3e édition du AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL à l’Anti Bar & Spectacle. Nous avons assisté à la soirée de vendredi où le hardcore québécois était à l’honneur. C’est dans une salle comble complètement déchainée que la tête d’affiche de la soirée Get the shot s’est produite.

    Pour la troisième édition de ce festival mettant en vedette le hardcore et ses dérivés, les groupes locaux étaient au coeur de la programmation. En effet, la soirée de vendredi accueillait plusieurs groupes québécois venant tous de la ville de Québec. Le festival se déroulait sur deux jours, soit vendredi et samedi, et accueillait comme tête d’affiche Get the shot et Death Before Dishonor.

    Get The Shot

    Get the Shot
    Get the Shot

    Après un moment d’absence dans la Vieille-Capitale, Get The Shot est monté sur scène avec son éternelle énergie contagieuse. Ayant une excellente maîtrise de ses interactions avec la foule, le chanteur Jean-Philippe Lagacé a encore une fois montré à quel point il  sait toucher son auditoire. Sa musique puissante vient d’ailleurs appuyer son discours, on y ressent   toute la haine envers l’ordre établi de notre société. On peut aussi remarquer un sentiment de solidarité de la part du public puisque le moshpit, le headbang et les cris y sont omniprésents. De véritables bêtes d’instruments, les musiciens enchainent leur musique rapide à merveille.

    Le groupe a remis ce soir-là tout l’argent amassé par la vente de leur marchandise au Centre multiethnique de Québec afin d’apporter leur soutien aux nouveaux arrivants dans la ville de Québec.

    Très beau geste de leur part !

    Première partie
    Plusieurs groupes originaires de la ville de Québec se sont succédés pour offrir une belle soirée de musique agressive.

    The undeniable truth
    The Undeniable Truth

    Le groupe Hashed Out ayant annulé sa présence au festival, c’est The Undeniable truth  qui s’est chargé de réchauffer la foule avant la tête d’affiche de la soirée. Ne connaissant pas ce groupe, ils ont su me surprendre avec brio. Se préparant à tout détruire avec leurs breakdowns assez pesants accompagnés d’un scream assez puissant, ils ont offert toute une prestation.
    L’écoute de leur album est disponible sur leur Bandcamp.

    Behind the Revolver
    Behind the Revolver

    Behind the Revolver ont quant à eux fait lever la soirée avec leur metalcore. Ils surprennent intensément avec leur breakdown accompagné d’un côté mélodique et rythmique. Ils ont d’ailleurs sorti leur dernier album Reminiscence il y a quelques semaines, qui est disponible sur les plateformes numériques telles que YouTube et iTunes. Vous pouvez aussi vous procurer une copie digitale sur le Bandcamp du groupe.

    Hunt the Shark
    Hunt the Shark

    C’est avec leur mélange de hardcore alterné avec des tons plus mélodiques à la métal, accompagné d’une voix clean à certains moments que Hunt The Shark s’est présenté sur scène. Leur style assez différent des autres groupes de la soirée, ils nous ont fait goûter à leur énergie. Le chanteur Guillaume Gaudreau avait de bonnes interactions avec la foule en sautant de la scène pour aller rejoindre le public. Le ton mélodique de la guitare apportait une touche métal à leur musique. Le guitariste était en plein contrôle de son instrument.

    Dead Poets
    Dead Poets

    Les gars de Dead Poets ont donné leur premier spectacle ce soir-là. Groupe assez récent, ils ont offert une étonnante prestation.

    Ils ont terminé leur set avec leur single Mirroirs, dont le vidéoclip est sorti en janvier dernier.

    Groupe assurément à découvrir.

    Coup de coeur de la soirée, GÄZ a débuté en beauté.

    Gäz
    Gäz

    Leur rock/stoner avec un mélange de métal est littéralement à se jeter par terre. Ils ont profité de l’occasion pour présenter leur nouveau guitariste surnommé Gilbertru 2 (Gabriel Joly – The Outborn). C’était son premier spectacle avec le groupe. La foule s’est déplacée en grand nombre pour assister à cette première prestation du festival.

    Leur EP est disponible gratuitement sur leur Bandcamp.
    AMOUR À GAZ !

    À propos du AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL
    L’AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL est l’occasion de faire valoir la scène hardcore du Québec et d’ailleurs. Dans les éditions précédentes, seuls les groupes locaux y étaient présents. Cette année, pour la troisième édition, le fondateur John Page est allé chercher des groupes comme Death Before Dishonor. En apportant ce groupe à la programmation, il donne la chance aux groupes locaux de jouer avec les plus grands de la scène hardcore afin de leur assurer une visibilité.

    Behind the Revolver
    Behind the Revolver
    Behind the Revolver
    Behind the Revolver
    Behind the Revolver
    Behind the Revolver
    Behind the Revolver
    Behind the Revolver
    Behind the Revolver
    Behind the Revolver
    Behind the Revolver
    Dead Poets
    Dead Poets
    Dead Poets
    Dead Poets
    Dead Poets
    Dead Poets
    Dead Poets
    Dead Poets
    Dead Poets
    Dead Poets
    Gäz
    Gäz
    Gäz
    Gäz
    Gäz
    Gäz
    Gäz
    Gäz
    Gäz
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    Get the Shot
    Get the Shot
    Get the Shot
    Get the Shot
    Get the Shot
    Get the Shot
    Get the Shot
    Get the Shot
    Get the Shot
    Get the Shot – Photos : Catherine Bélanger F.
    Get the Shot
    Hunt the Shark
    Hunt the Shark
    Hunt the Shark
    Hunt the Shark
    Hunt the Shark
    Hunt the Shark
    Hunt the Shark
    Hunt the Shark
    Hunt the Shark

    Jessica Audet-Delarosbil

    25 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL, Behind the Revolver, dead Poets, Die Young Production, Gaz, Get the shot, hardcore, Hunt the shark, L’Anti Bar & Spectacles, metal, The Undeniable truth
  • [PHOTOS] Gab Paquet, Studio P, 14 février 2016

    [PHOTOS] Gab Paquet, Studio P, 14 février 2016

    Rideau ou pas, Gab Paquet ne pouvait rester silencieux le soir de la Saint-Valentin. C’est pour cette raison qu’il s’est donné en spectacle comme lui seul sait le faire au Studio P. Comme vous pourrez le constater en regardant ces photos, l’amour, c’est chaud.

    Gab Paquet participera à la finale du Cabaret Festif! de la relève le 26 mars prochain. On va être là!

    Photos : Ludvig Germain Auclair

    Jacques Boivin

    23 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Gab Paquet, Studio P
  • [SPECTACLE] Dernière soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève.

    [SPECTACLE] Dernière soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève.

    C’était la troisième et dernière soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève ce samedi 20 février dernier. Une dernière soirée plus que relevée au niveau de la compétition puisque les performances furent solides et justes, au grand plaisir du public. Mathilde Laurier, Maxime Auguste, David & les Playboys ainsi que Marco & les Torvis ont donné du fil à retordre aux juges (qui étaient Guillaume Ruel, Mickaël Bergeron et Émilie Rioux) afin de déterminer qui aura la chance de participer à la finale du 26 mars prochain et au public, qui devait faire le choix déchirant de choisir l’artiste qui passera par la difficile étape du vote en ligne afin de déterminer le quatrième finaliste.

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    Mathilde Laurier

    Mathilde Laurier brise la glace de cette dernière soirée de qualifications avec un pop grand public bien assumé. S’avouant elle-même « mélodramatique », ses textes sur l’amour s’enchaînent (et se ressemblent un peu, malheureusement) sur des airs lents, mais rythmés et sincères. Dotée d’un charisme naturel, la jeune femme y va d’intéressantes anecdotes qui expliquent ses chansons et les mettent en contexte. L’ensemble (puisqu’elle était accompagnée de quatre musiciens, dont Pierre-Hervé Goulet) avait une chimie intéressante, ce qui créait un bel univers musical qui nous charme rapidement. Par contre, c’est lorsqu’elle se « débarrasse » de ses musiciens qu’elle impressionne le plus lors de sa dernière pièce, où elle devient littéralement un groupe à elle seule en enregistrant et échantillonnant elle-même ses harmonies. Un tour de force qui a permis de conclure sa performance de façon originale.

    Maxime Auguste
    Maxime Auguste

    Le « country folk feutré » de Maxime Auguste prenait ensuite d’assaut la scène du Cabaret Festif! de la Relève. L’auteur-compositeur-interprète montréalais définit lui-même sa musique selon ce style, et le tout est très juste : des paroles qui respectent la tradition « country » mais avec une touche d’humour et de modernité qui rend le tout plus actuel. L’aspect « feutré », planant, de sa performance fut le plus intéressant et rendait sa musique un peu plus désinvolte (dans le sens où Auguste semblais toujours chanter avec le petit sourire en coin, avec une charmante condescendance) et nonchalante (dixit les juges). Le charisme de Maxime Auguste était palpable et le public était très attentif à ses airs parfois mélancoliques, parfois comiques (Kevin-Steve FTW!) et Auguste se chargeait de garder cette attention avec des échanges plutôt comiques avec le public.

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    David et les Playboys

    Mais il y avait une sorte d’effervescence palpable lors de cette soirée qui la rendait particulière et elle fut finalement justifiée par l’arrivée de David et les Playboys. Groupe mené par un chanteur provenant de la région et plus précisément de la ville-hôte, le public les a accueillis bruyamment.  Le groupe a fait monter la température d’un cran avec un rock dégoulinant de nostalgie, se remémorant la fin des années 70 et le début des années 80. On y entend aussi un peu de Jean Leloup (NDLR : et beaucoup de Jacques Dutronc), ce qui crée un amalgame fort sympathique et énergique (mention spéciale au guitariste. Chapeau !). Mon seul bémol : j’ai eu l’impression que David Létourneau, le chanteur,  tentait maladroitement de jouer un personnage, ce qui rendait les interactions un peu laborieuses mais le tout s’es rapidement replacé pour que le groupe puisse montrer une personnalité commune franchement intéressante malgré leur relative inexpérience.

    Marco et les Torvis
    Marco et les Torvis

    Passer après les « héros locaux » n’était pas une tache facile, et c’est pour cela qu’elle fut confiée à la très expérimentée formation Marco et les Torvis. Sept personnes qui performent ensemble depuis près d’une décennie, ça amène une chimie qui peut être difficilement reproduite, et ce fut leur force principale : une performance éclatante réglé au quart de tour. Du folklore québécois revu, corrigé et métissé très rythmé et énergique. Chaque membre du groupe est impliqué à 100 % et de diverses façons dans une performance scénique (aucun espace n’a été négligé) amusante et originale, avec de nombreux changements d’instruments conventionnel ou non (une poubelle qu’on transforme en batterie, un triangle, etc.). Les interactions du chanteur avec le public prenaient des allures de « contage de chouenne » dans nos « veillées traditionnelles » (si tu viens de Charlevoix, s’te phrase fait encore du sens aujourd’hui), ce qui contribuait à créer une ambiance festive. Scéniquement, le groupe était dans une ligue à part. Musicalement, l’offre était intéressante et très bien ficelée : le groupe ne tourne pas autour du pot et veut que le tout soit festif, ce qui peut être malheureusement redondant.

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    Notre courageux reporter et Yves Hernal

    Après quatre performances mémorables, ce fut aux juges et au public de délibérer afin de trouver les gagnants de cette dernière soirée de qualifications. Et voulant que cette soirée soit marquante, le public a donc décidé que deux groupes devaient avoir la chance de passé par le processus du vote du public (qui commence très bientôt, d’ailleurs) :  Marco et les Torvis ainsi que David et les Playboys. Les juges, eux, furent charmés par Maxime Auguste qui lui, passe directement en finale le 26 mars prochain. En attendant, rendez-vous sur le site officiel du Cabaret pour participer au vote du public, et commencer à faire vos paris à savoir QUI des participants de cette sixième édition remportera le tant convoité prix écoutedonc.ca (NDLR : ainsi que les prix du jury et du public, fort prestigieux eux aussi).

    Mathilde Laurier
    Mathilde Laurier
    Maxime Auguste
    Photos : Jacques Boivin
    David et les Playboys
    David et les Playboys
    Marco et les Torvis

    Simon Belley

    23 février 2016
    Cabaret Festif! de la relève, Spectacles
    Cabaret Festif de la relève, David et les Playboys, Le Festif!, Marco et les Torvis, Mathilde Laurier, Maxime Auguste
  • [Spectacle] Midnight Romeo au Café-Bar le Zénob le 13 février 2016 : Mariage parfait entre électro-pop et rock

    [Spectacle] Midnight Romeo au Café-Bar le Zénob le 13 février 2016 : Mariage parfait entre électro-pop et rock

    Le 13 février dernier au Café-Bar Le Zénob, dans un Trois-Rivières se prenant pour la Sibérie, quelques personnes ont bravé le froid et la tentation du « cocooning » amoureux pour assister à un spectacle où électro des années 1980 et esprit rock se marient.

    Marie-Pierre Bellerose (voix et clavier), Marie-Pierre Bellefeuille (claviers), Julien Valois (guitare), Jonathan Girard (batterie) et Olivier Quirillon (basse) offrent avec amour un spectacle où chaque membre est mis davantage en évidence selon les pièces. Les différentes personnalités du groupe pourraient créer des chicanes de ménage au sein du groupe. Elles permettent plutôt de prendre sa place au moment opportun, selon les besoins des arrangements. Par exemple, Bellefeuille s’exprime en toute tranquillité et efficacité dans son ménage à trois avec ses deux claviers alors que Valois semble favoriser une relation intense et électrique avec sa guitare. Tellement intense qu’Adrien, notre photographe, éprouve de la difficulté à le prendre en photo ! La voix de Bellerose, rauque et haut perchée à la fois, est mise en évidence sans prendre toute la place. Ainsi, les instruments ne se retrouvent jamais au second rang. À certains moments, il est même difficile d’entendre les paroles, tant le son est riche !

    [bandcamp width=100% height=120 album=3706878884 size=large bgcol=333333 linkcol=e32c14 tracklist=false artwork=small]

    Les pièces proposées ne se ressemblent pas les unes des autres, empêchant ainsi la routine de s’installer auprès du groupe et de son public. Tantôt new wave, tantôt funky, tantôt rock, les dix-sept pièces présentées mettent en scène l’amour sous toutes ses formes. Malgré un public à l’assistance plutôt confidentielle, les membres du groupe sont restés enthousiastes. Plus la soirée allait, plus on sentait une aisance naturelle entre le public et le groupe.

    Les pièces présentées, dont plusieurs sont issues de l’excellent album « Le Luxe », prennent parfois une nouvelle vie sur scène. Le son de la guitare et de la basse en ressort parfois même davantage qu’en studio, comme c’est le cas pour les pièces « Pa Pow » et « Unbreakable Girl ».

    Le Zénob, pour une soirée, s’est transformée en temple de l’amour en forme de cœur électro-rock pour le plus grand plaisir des gens présents.

    Crédits photos : Adrien Le Toux

    David Ferron

    21 février 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Café-Bar Zénob, Électro-Rock, Midnight Romeo
  • [SPECTACLE] Ambiance saloon au Zénob avec Les revenants

    [SPECTACLE] Ambiance saloon au Zénob avec Les revenants

    Vendredi 12 février, journée bien remplie côté spectacle dans la région de la Mauricie pour l’équipe. Le Café-Bar Zénob ne faisant pas exception, c’est le groupe montréalais Les revenants qui s’y produisaient pour la deuxième fois de l’histoire. Leur dernière visite datait de leur premier album Bêtes lumineuses sorti en 2011 et cette fois ils présentaient les chansons de leur plus récent enregistrement Épouvantail sorti en octobre 2015. Depuis que le dernier album est paru, ils ont joué un peu partout dans les bars ainsi qu’à la radio et plus récemment au Divan Orange et au Jono Bar dans le cadre du Taverne Tour. « C’est dans des bars qui ne sont pas nécessairement dans un contexte où ils peuvent recevoir des spectacles, et le défi c’est de faire taper les habitués du pied. On a eu beaucoup de plaisir à participer à ça » expliquait Jimmy Beaudoin, chanteur et guitariste du groupe, que nous avons eu la chance de rencontrer après le spectacle.

    Moins bondée en début de soirée, la salle s’est remplie petit à petit de gens qui ont rapidement apprécié le style country folk planant du groupe. Ils ont fait très peu d’interventions entre les chansons et ont eu le temps de jouer près de 25 pièces tellement l’assistance en redemandait. Malgré les morceaux plus lents, ils ont réussi à faire plonger le public dans leur musique qui rappelait les vieux westerns américains par moment. Il n’est donc pas surprenant que Les revenants rêvent d’un jour se voir confier la musique d’un film. Les musiciens sont tout de même parvenus à convaincre plusieurs personnes au Zénob en ce vendredi soir, car l’énergie et l’engouement des gens étaient palpables. « Ça fait longtemps que nous ne sommes pas venus, et nous savions que c’était un public à regagner, mais quand les habitués sont arrivés ils se sont tous mis à danser. Nous avons fait 2 rappels donc pour moi, c’était un bon show », racontait Jimmy Beaudoin.

    Dans les prochains mois, ils seront des spectacles un peu partout au Québec pour faire connaître le dernier album qui a été vraiment bien reçu par les critiques. Contenant des morceaux plus psychédéliques que le premier, il unit des sons tantôt rock, tantôt folk, mais avec un son country prédominant. La voix de Jimmy Beaudoin se fond dans la mélodie tellement elle s’immisce bien dans la musique. Ils ont enregistré cet album eux-mêmes en l’espace de deux ans et ont su trouver une sonorité qui leur est propre. Quelques autres projets sont également en cours. « On travaille présentement sur un nouveau vidéoclip avec Maxime-Claude Lécuyer (qui a réalisé le premier vidéo pour la chanson la candeur de l’inconnu) qu’on aimerait beaucoup sortir au printemps », nous confiait Beaudoin. Pour plus d’information à leur sujet, surveillez leur page Facebook.

    Crédit photo : Adrien Le Toux 

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    Caroline Filion

    19 février 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Café-Bar Zénob, Les Revenants
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