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  • [SPECTACLE] Carotté + Les Conards à l’Orange, 10/12/2015, Nord-Ouest Café

    [SPECTACLE] Carotté + Les Conards à l’Orange, 10/12/2015, Nord-Ouest Café

    Photos : Adrien Le Toux

    Le jeudi 10 décembre dernier, le Nord-Ouest accueillait Carotté et les Conards à l’Orange qui ont partagé toute leur énergie au public présent lors de cette belle soirée punk. Si vous n’étiez pas là, vous avez raté deux très bons groupes qui, je dois l’admettre, m’étaient jusqu’alors inconnus. Je vous invite ainsi à faire comme moi en cliquant ici pour rattraper le retard en lisant leur entrevue réalisée par Karina Tardif.

    2015-12-10 - Carotté - Nord-Ouest-10

     

    Voici les photographies des Conards à l’Orange …

     

    … et de Carotté.

     

    Adrien Le Toux

    19 décembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
  • [SPECTACLE] Harfang + Men I Trust, 11/12/2015, Café-Bar Zénob

    [SPECTACLE] Harfang + Men I Trust, 11/12/2015, Café-Bar Zénob

    Vendredi dernier sont débarqués, au mythique bar le Zénob, rue Bonneaventure à Trois-Rivières, Harfang et Men I Trust, du beau monde de Québec. 

    Le petit bar s’est rapidement réchauffé quand Dragos Chiriac et ses belles se sont installés sur scène. Le savant compositeur et producteur de musique s’est installé derrière sa machine à la pomme et ses claviers pour orchestrer une performance aux allures de fête. Les belles voix nébuleuses d’Emmanuelle Proulx et d’Odile Marmet-Rochefort se sont faites entendre sur des rythmes électro deephouse. Comment ne pas tomber en amour ?

    Les boys d’Harfang ont ensuite pris la relève, offrant une performance aux accents plus indie-folk que leurs compères de Men I Trust. Les cinq musiciens de la capitale ont ainsi présenté les chansons de leur opus Flood en plus de quelques autres titres dont la merveilleuse reprise de New York de Milk & Bone qu’ils ont fait à la toute fin du spectacle lors du rappel.

    Charles F. et Gabrièle Lavallée

    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine

    Gabriele Lavallée

    18 décembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Café-Bar Zénob, deephouse, électro, electrohub, Émergente, Harfang, indiefolk, Mauricie, Men I Trust, quebec, scenelocale, Teammauricie, TroisRivières, Zénob
  • [SPECTACLE] Equse (+Jérome Casabon, Harfang, Anatole et X-Ray Zebras), 9/12/2015, Le Cercle

    [SPECTACLE] Equse (+Jérome Casabon, Harfang, Anatole et X-Ray Zebras), 9/12/2015, Le Cercle

    Photos : Marion Desjardins

    Grosse soirée sur St-Joseph mercredi soir dernier! Les deux étages du Cercle étaient bien occupés : en haut, la formation rimouskoise Equse lançait son troisième album « Like a Whisper » (précédé de nos chouchous Harfang et de Jérome Casabon), puis en bas, on allait danser ferme avec Anatole et X-Ray Zebras. Le genre de soirées où tu sais quand et comment ça commence, mais où la fin devient de plus en plus floue… l’alcool aidant.

    Jérome Casabon

    CasabonOn l’a vu à quelques reprises, le grand Jérome, mais c’était la première fois qu’on le voyait flanqué d’une équipe complète de musiciens! Le sympathique auteur-compositeur-interprète à l’humour chansonnier a fait appel à Cédric Martel (basse), à Shampouing (guitare) et à Bruno Lemieux (batterie) et ses chansons rigolotes ont pris beaucoup de lustre. Gagnant un public difficile (et méméreux) un membre à la fois à force d’humour et d’interactions amusantes, avouons-le, Casabon a un peu volé le show avec son énergie qui nous a aidés à passer à travers la soirée.

    Harfang

    HarfangNos cinq amis qui écrivent cet indie rock atmosphérique qu’on aime tant ont encore une fois été à la hauteur de leur talent. On apprécie encore un peu plus chaque fois leur jeu de guitare, les belles harmonies vocales entre Samuel et Antoine, ainsi que les quelques irruptions au clavier qu’on avait moins l’habitude d’entendre. Dans un genre sursaturé où pullulent les Half Moon Run et cie, Harfang tire son épingle du jeu en offrant un son bien à lui, plus près des mélodies planantes de Radiohead à l’époque d’OK Computer que de l’indie rock montréalais. Va falloir les surveiller de près, j’ai l’impression que 2016 sera une maudite belle année pour Harfang. En passant, jolie, cette reprise de Bon Iver!

    Equse

    EquseSi vous avez lu ma critique de l’album, vous savez que j’attendais le groupe rimouskois avec impatience, question de voir si les membres allaient être aussi prudents sur scène qu’ils ne l’ont été sur disque. Prudents ils ont été, en effet. Les chansons de Like a Whisper étaient rendues très fidèlement, mais elles s’écoutaient beaucoup mieux sur la scène du Cercle que dans mon salon. Beaucoup plus de punch, par contre, sur S.T.O.P., que j’aimais bien sur l’album. Et le vieux matériel ne souffrait pas de la même retenue que les dernières chansons. Equse a un talent fou, on ne peut que le reconnaître. Il ne manque que cette étincelle que la formation précédente (Harfang) possède en quantité industrielle. Chapeau en passant pour les projections qui ont ajouté du punch!

    Anatole

    AnatoleÀ peine le temps d’entendre les dernières notes d’Equse qu’il fallait descendre en bas pour entendre le très lascif squelette d’Alexandre Martel et ses acolytes nous faire danser de façon très osée. Alexandre a fait un énorme bout de chemin avec ce projet depuis le début de l’année et bien qu’il ne scandalise plus personne (vous auriez dû entendre les commentaires de certains aux Francouvertes, vous autres), Anatole demeure un des projets les plus intéressants sur la scène musicale québécoise. On a BEAUCOUP hâte de mettre la main sur l’album en 2016. Vous aussi, j’en suis certain.

    X-Ray Zebras

    X-ray ZebrasLes zèbres étaient de retour au sous-sol du Cercle et il nous a fallu puiser dans nos dernières réserves d’énergie pour suivre les rythmes endiablés et les grooves irrésistibles de la formation québéco-montréalaise. Heureusement, plusieurs personnes, qui avaient manqué le show d’en haut, sont venues nous rejoindre au sous-sol avec leur énergie toute neuve.

    De notre côté, nous n’avons pu rester jusqu’à la fin. La soirée a été  longue et le lendemain promettait d’être aussi reposant.

    Mais ce genre de soirées un brin festivalières, on en prendrait un peu plus à Québec, s’il vous plaît!

    Jérome Casabon – Photo : Marion Desjardins
    Jérôme Casabon – Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Anatole – Photo : Marion Desjardins

    Jacques Boivin

    15 décembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Alexandre Martel, Anatole, Cédric Martel, électro, Électro-pop, Equse, folk, funk, Harfang, Indie, Jérôme Casabon, Le Cercle, rock, Shampouing, X-Ray Zebras
  • [SPECTACLE] Quebec Redneck Bluegrass Project, 11/12/2015, Nord-Ouest Café

    [SPECTACLE] Quebec Redneck Bluegrass Project, 11/12/2015, Nord-Ouest Café

    Vendredi le 11 décembre dernier, on s’est rendu au plus gros party de la ville. Alors que tout le monde était en mode « party de bureau », nous, on faisait des mosh pit au Nord-Ouest café avec Québec redneck bluegrass project. Voici les quelques photos que notre photographe, Charles Fontaine, a réussi à prendre sans mourir (haha).

    Amis de Québec, ne manquez pas leur passage ce jeudi 17 décembre au Cercle

    Crédit photo: Charles Fontaine

     

     

    Karina Tardif

    14 décembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Mauricie, mosh pit, Nord-Ouest Café, Québec redneck bluegrass project, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Busty and the Bass, 3/12/2015, La Chasse-Galerie de l’UQTR

    [SPECTACLE] Busty and the Bass, 3/12/2015, La Chasse-Galerie de l’UQTR

    Jeudi le 3 décembre dernier, Les Soirées Cachées CFOU ont fait vivre un moment unique aux spectateurs. Après avoir parlé avec plusieurs d’entre eux et après avoir espionné plusieurs conversations, j’ai vite constaté que la majorité des gens présents ne connaissaient pas le groupe qui se produisait devant eux, ce qui n’est pas une mauvaise chose puisque c’est le but premier de ce genre de soirée, c’est-à-dire, de faire découvrir des nouveaux artistes.  Certains sont venus par curiosité, après avoir écouté deux ou trois chansons sur le web. D’autres étaient présents au test de sons par hasard et ont décidé de rester parce qu’ils avaient adoré les bribes de chansons qu’ils avaient entendues. Quand les gens applaudissent après chaque morceau de chanson lors du test de son, c’est signe que la soirée sera bonne.

     

    En effet, la salle était remplie pour le dernier spectacle de la série Les Soirées Cachées CFOU. Après seulement 10 minutes de spectacle, on ne voyait que des têtes qui sautaient dans la salle et les gars sur scène transmettaient leur plaisir fou à jouer ensemble.

    Ce qui est remarquable avec ce jeune groupe, composé de 9 membres, c’est qu’ils font tout ensemble.

    « On écrit tous les chansons ensemble. Il y a beaucoup d’influence et on met tout ça ensemble », me disait Éric lors de mon entrevue avec lui.

    À chaque spectacle, ils invitent les gens à danser et on embarque rapidement dans l’ambiance de fête. On remarque tout de suite la chimie entre eux, qui est là depuis la première fois qu’ils ont jouée ensemble, lors d’un party à la première semaine d’école à l’Université de McGill.

    Ce groupe, qu’on tente de définir le style par Electro soul/ hip-hop, faisait son dernier spectacle de la tournée avec nous à Trois-Rivières, avant de rentrer pour les fêtes et préparer leur premier album complet. Avec un record de vente de CD depuis le début des Soirées Cachées CFOU il y a cinq ans, on espère les revoir en Mauricie après la sortie de l’album. Vraiment, c’est un spectacle qui est resté gravé dans ma tête et c’était la meilleure façon de clore l’année 2015 avec Busty and the bass.

    Vous pouvez écouter l’entrevue complète que j’ai réalisée avec la radio CFOU 89,1 juste ICI et écouter l’album ICI

    Membres:

    Scott Bevins – Trumpet.

    Mike McCann – Trumpet

    Chris Vincent – Trombone

    Nick Ferraro – Alto Sax, Vocals

    Louis Stein – Guitar

    Milo Johnson – Bass

    Julian Trivers – Drums

    Eric Haynes – Piano, Keyboards

    Alistair Blu – Keyboards, Synths, Vocals

     

    Voici les photos d’Izabelle Dallaire:

    Busty and the bass. Crédit photo: Izabelle Dallaire

    Karina Tardif

    14 décembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Busty and the Bass, Chasse-galerie, electro soul, hip-hop, Indica Records, Mauricie, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] La montagne est blanche, 8/12/2015, Le Gambrinus

    [SPECTACLE] La montagne est blanche, 8/12/2015, Le Gambrinus

    Ce jeune groupe prometteur, qui a vu le jour récemment, grâce au concours Univers-Cité en spectacle, était au Gambrinus de Trois-Rivières le 8 décembre dernier. Le chanteur et leader du groupe (qui est aussi rédacteur pour Ecoutedonc.ca) , Olivier Lessard, fait partie des finalistes pour le concours Ma première place des arts

     

    Voici quelques images du spectacle:

    Crédit photo: Antoine Noël Stinson
    Crédit photo: Antoine Noël Stinson

     

     

     

    Karina Tardif

    14 décembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Gamrbinus, La montagne est blanche, Mauricie, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Jean Leloup, 11-12/12/2015, Grand théâtre de Québec

    [SPECTACLE] Jean Leloup, 11-12/12/2015, Grand théâtre de Québec

     

    Photos : Jacques Boivin

    Attention, long préambule.

    Cher Jean,

    on a passé un temps fou ensemble, toi et moi, au cours de ce dernier quart de siècle. En fait, notre relation date même d’un peu avant, à la fin des années 1980, quand je t’ai vu envahir mon écran de télé en chantant Alger ou Printemps-Été. Mon premier spectacle avec toi, c’était au Spectrum, à l’automne 1989. J’avais 16 ans (HA!) et le spectacle gratuit était commandité par Budweiser. Je m’en souviens parce que j’avais un peu trop bu ce soir-là. Tu m’avais soufflé. L’Amour est sans pitié n’était pas encore sur les tablettes des disquaires, mais tu avais trouvé ton personnage, ton John the Wolf que nous allions aduler pendant toutes ces années.

    11122015-213253-17-Jean LeloupJe t’ai revu à quelques reprises au Spectrum, sur lequel tu as régné bien avant le Métropolis. Les cheveux platine. Les hauts-de-forme. Les moshpits incroyables et mémorables sur Laura. Les duos avec Mitsou. Avec L’Amour est sans pitié, tu nous as plongés tête première dans les années 1990. T’as tourné un peu partout, puis t’es disparu, pour réapparaître en 1996 avec Le Dôme. Tu savais que t’avais frappé un coup de circuit avec ce disque-là, hein? Vingt ans plus tard, on peut le dire, Le Dôme fait partie des plus grands classiques du rock québécois. On te savait déjà rockeur, mais là, c’est le parolier qui est sorti de l’ombre. Fuck, man. Faire des enfants. La chambre. Pigeon. Le fuckin’ monde est à pleurer. T’as pas perdu de temps, t’as suivi ça tout de suite avec Les fourmis et La vallée des réputations. T’as suivi tout ça de concerts big band jouissifs où t’as fini par tuer Jean Leloup et devenir Jean Leclerc. Tu t’es perdu. On t’a perdu aussi. Ça n’allait pas bien.

    Je t’avoue, j’ai décroché un brin. Même avec Mille excuses Milady, je suis demeuré méfiant.

    Puis, en 2013, tu t’es tapé une méga-tournée de festivals. T’es venu montrer que t’allais mieux. Sur les Plaines, tu nous a sorti tes plus grosses tounes une après l’autre. Un show tight comme j’ai jamais vu de toi. Ma copine, mes enfants et mon amie (avec qui j’ai usé sa copie du Dôme tellement on l’a écouté ensemble), nous étions contents de retrouver notre grand Leloup.

    Quand tu es revenu avec À Paradis City cette année, j’étais ravi d’entendre que tu allais beaucoup mieux. Toujours aussi bon conteur, te voilà maintenant aussi personnel qu’universel. Du moins, c’était ce que je pensais. J’ai acheté tes billets pour tes deux spectacles de l’automne à la minute où ils ont été mis en vente. Tu m’as soufflé à l’Halloween au Capitole. Non seulement t’étais encore tight en sapristi, mais en plus, c’était tellement plaisant de te voir content de faire ce que tu fais le mieux : rendre les gens autour de toi heureux.

    11122015-213710-21-Jean LeloupTu peux pas savoir combien j’avais hâte à ce samedi soir. J’attendais de te voir seul avec ta guitare depuis 25 ans. Sais-tu combien c’est long, 25 ans? Une éternité!

    Pour ce spectacle au Grand théâtre, je ne pouvais être qu’à un seul endroit : en première rangée. Pour te voir. Te voir regarder tout le monde devant toi, te voir t’émouvoir devant ces 1875 personnes prêtes à se jeter dans le vide avec toi pour ce 474e rappel éternel!

    Je t’avoue, j’ai un peu triché. Je suis allé prendre mes photos la veille. T’avais l’air un brin nerveux, vendredi. Je me trompe? Du moins, t’avais chaud, tu t’es empressé d’enlever ta veste après une chanson! En tout cas, samedi, t’étais zen. T’étais heureux. Tu rayonnais en maudit pour un fantôme. Le fantôme de Paradis City, c’est celui qui prend le contrôle du fantôme qui se trouve en chacun de nous. C’est pour ça que tu peux faire ce que tu veux de nous, qu’en quelques giddup, giddup, giddup, près de 2 000 personnes se sont levées pour taper des mains et chanter avec toi.

    Tu nous as fait rire en commençant par un trio de chansons mauditement tristes, puis tu nous le fais remarquer. C’est vrai, Jean. Mais t’as vu la désinvolture avec laquelle tu nous les racontes? Cette légèreté avec laquelle tu nous parles de toi, de tes hauts, de tes bas? On ne fait que te suivre dans ces montagnes russes émotionnelles que sont tes chansons! Et à travers tous ces appartés qui viennent jeter une nouvelle lumière toute crue! Beaucoup de paroles ont pris tout leur sens samedi soir.

    Tu permets que je parle de deux ou trois autres personnes que toi? Juste pour souligner leur travail. Yves Archambault, de l’atelier Décor Kamikaze, t’a fait un méchant beau crâne. Et ces projections de la firme 4U2C? Aussi magnifiques que discrètes. Voilà. Fallait le dire.

    11122015-212041-01-Jean LeloupParce que tout le reste, c’était toi qui te mettais à nu comme jamais auparavant. Toi et ta guitare. Toi qui te montrais plus lucide que jamais. Parce que si avant, nous nous reconnaissions dans tes chansons, samedi soir, c’était ton fantôme qui était dans chacun des couplets. Jamais la fable du dôme ne m’a paru aussi transparente. Jamais Pigeon ne m’a parue aussi actuelle tout en demeurant un peu ta version de Taxman. On sentait ton four crématoire intérieur dans Fashion Victim. Tu t’es même permis une petite lueur d’espoir en interprétant la belle, mais trop peu entendue, Petite fleur, pour ensuite nous faire chanter comme jamais en te lançant dans I Lost My Baby, Johnny Go et Le Dôme. Tu m’as sûrement entendu crier de bonheur quand tu t’es mis à jouer Décadence, n’est-ce pas? C’était pour ça, le clin d’oeil?

    Pouvais-tu mieux finir la soirée au rappel qu’avec une Zone zéro qui marque parfaitement la fin, la fois où tu meurs et tu penses que tu vis. T’es reparti comme t’es venu, seul avec ta guitare, sous les applaudissement nourris de 1875 autres fantômes, tous repus.

    Tu étais déjà grand, Jean. Ceux qui en sont sortis grandis ce week-end, c’est nous. Merci pour tout.

    PS : La prochaine fois que tu chantes Bertha en ma présence, peux-tu regarder quelqu’un d’autre que moi au refrain? Je me sentais un brin pachydermique… 😉

    Liste des chansons (12 décembre)

    1. Petit papillon
    2. Willie
    3. Voyageur
    4. Printemps-été
    5. Dr. Jeckyll & Mr. Hyde
    6. Nathalie
    7. Think About You
    8. Je joue de la guitare
    9. Barcelone
    10. Fashion Victim
    11. Fourmis
    12. Bertha
    13. Voyager
    14. Le castel impossible
    15. Les remords du commandant
    16. Pigeon
    17. Petite fleur
    18. I Lost My Baby
    19. Johnny Go
    20. Le Dôme
    21. Décadence
    22. Recommencer
    23. Je suis parti
    24. Flamants roses
    1er rappel
    1. Sang d’encre
    2. Les bateaux
    3. Feuille au vent
    2e rappel
    1. Paradis City
    2. Zone zéro

    Jacques Boivin

    14 décembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Grand Théâtre de Québec, Jean Leloup, Le fantôme de Paradis City
  • [SPECTACLE] San Fermin, 7/12/2015, L’Anti Bar et spectacles

    [SPECTACLE] San Fermin, 7/12/2015, L’Anti Bar et spectacles

    Prologue

    20:55 – Je suis en route vers l’Anti, je sens mon cell  vibrer dans ma poche. C’est un texto de Marion Desjardins, la photographe de l’événement :

    Merde, la 1ère partie est passée! Je viens de voir Sam Amidon sortir avec tout son stock!

    Déjà ?! Depuis quand les heures indiquées sur les événements sont les bonnes! Je me dis que je vais devoir changer mes habitudes de vie pour être sur de ne rien manquer à l’avenir. Maryon a l’air très déçue alors que je la rencontre devant L’anti. Nous restons là, pris en sandwhich entre la voiture de M. Amidon et le bar-spectacle. Nous apercevons une contravention glissée sur l’essuie-glace de la voiture du chanteur…

    San Fermin

     

    Le show

    D’emblée, félicitation à L’Anti et à Karl-Émmanuel Picard de prendre des risques tels que produire des shows de qualités qui peuvent parfois sortir des zones de conforts des spectateurs de la vielle-capitale. C’était un lundi soir et à dix minutes de marche de l’Anti se produisait pour la première fois au Cercle ( et à Québec ) un band pas mal attendu, c’est à dire Parquet Courts. Malgré cela, il y avait une foule raisonnable et chaleureuse pour accueillir la troupe de Brooklyn à l’Anti.

    Devant nous se dressaient six musiciens, chacun à sa place sur la scène du bar. Un peu effacé et en retrait des autres musiciens, placardé derrière plusieurs consoles et un ordinateur portable, se tenait le maître de cérémonie de cette grande messe,  Ellis Ludwig-Leone. Plus qu’un maestro, Ellis est le savant compositeur des chansons de San Fermin. C’est en étudiant la composition musicale à New York qu’il a rencontré plusieurs musiciens et qu’il a eu la révélation de composer de la pop complètement démesurée surchargée d’émotions. Son premier album éponyme a été très bien accueilli par la critique et la plupart des chansons de leur show de ce soir était tirées de celui-ci, malgré le fait qu’ils venaient d’en sortir un nouveau plus tôt en 2015.

    San Fermin

    Les musiciens, fidèles à leur habitude, ont donné une performance explosive et sans accrochage. Un gros bravo aux prouesses vocales des deux chanteurs de tourné, Allen Tate et Charlene Kaye, qui incarnent l’âme des chansons. C’est surtout Tate qui captive, avec sa voix grave et suave, un peu comme un Matt Berninger ( The National ) qui viendrait de passer une belle journée. Charlene, quant à elle, sait mettre le feu aux spectateurs, en se donnant corps et voix sur chaque morceaux. Les musiciens s’échangeaient des regards complices entre chaque pièces et nous semblions faire partie d’un gros party. Charlene nous a surpris en s’asseyant derrière la batterie pour une chanson, à l’avant de la scène se dressait une multi-instrumentiste mystérieuse qui passait de la mandoline au violon, nous avons aperçu un trompettiste sortir de nul part. Tous les coups étaient permis pour nous faire passer une sacrée belle soirée. Ellis nous a remerciés, heureux et humble. C’était déjà la dernière chanson, tout le monde souriait et planait, tout ça n’était pas qu’un rêve.

    Photos de Marion Desjardins

    Sébastien Ouellet

    13 décembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    san fermin anti quebec spectacle
  • [SPECTACLE] Parquet Courts (+MOM Jeans, Running et Pill), 7/12/2015, Le Cercle

    [SPECTACLE] Parquet Courts (+MOM Jeans, Running et Pill), 7/12/2015, Le Cercle

    Photos : Jacques Boivin

    Lundi dernier, Parquet Courts était de passage au Cercle avec, en première partie, MOM Jeans, Running et Pill. Retour sur une soirée qui avait du chien.

    MOM Jeans

    07122015-200037-03-MOM JeansQuelle surprise de voir les membres de MOM Jeans exécuter leurs chansons au vestiaire! Une machine à fumée faisait son travail, mais aucun ampli n’était présent pour cracher le son. Pour l’entendre, il fallait monter à la salle de spectacle où les musiciens étaient représentés sur scène par des mannequins et une patère, tous ornés d’une assiette de carton blanche en guise de tête. C’est ce qu’on aime de ce groupe; leur capacité de surprendre. Ils ont joué les chansons tirées de leur album Live à l’Impérial qu’ils ont enregistré en octobre dernier, lorsqu’ils ont fait la première partie des Misfits. Chansons bien rendues, brèves mais intenses, sur fond de plaisanteries. D’ailleurs, le chanteur a avoué qu’il espérait un jour voir la très bonne Grande Allée: Mère patrie devenir l’hymne d’une génération.

    Running (coup de coeur)

    07122015-202917-14-RunningLe trio de Chicago, Running, a servi un set décapant en livrant une musique punk-garage-noise qui rappelle Mayyors et Black Flag. Les musiciens ont enchaîné les chansons sans laisser l’espace au silence, de sorte que les gens étaient scotchés au sol et submergés de distorsion. La section rythmique était  juste et intense. Les feedback et la voix manipulée par des effets ont contribué au paysage sonore chaotique, mais cathartique, du spectacle. Énergie brute, simplicité, aucun artifice ; seulement des sonorités lourdes et des rythmes agressifs. Groupe mystérieux, peu d’informations véhiculent à son sujet. On sait toutefois que Running a produit l’album Vaguely Ethnic en 2013 et le EP Asshole Savant l’année d’avant.

    Pill

    07122015-211228-22-PillVéritable énigme, le groupe post-punk de Brooklyn a offert la partie WTF? Mais j’aime ça! de la soirée. La chanteuse, Veronica Torres, était piquée au vif et chantait avec conviction. Accompagnée par l’écho acerbe de la guitare de Jon Campolo et les élans dissonants du saxophoniste Ben Jaffes, Torres s’est livrée sans broncher. Elle est même descendue dans la (trop petite) foule, s’est accrochée au cou d’un mec et a dansé devant la scène comme pour nous inviter dans son monde. Explosions de son, chant dichotomique, émotions à fleur de peau et folie intriguante. Pill a sorti un EP éponyme en 2015. À écouter.

    Parquet Courts

    07122015-223728-41-Parquet CourtsParquet Courts a entamé le concert avec des pièces de leur dernier album Monastic Living, sorti en novembre dernier. Moins accessibles, les chansons tirées de cet opus confirment la tangente plus noise du groupe. Or, la gang à Savage a joué une bonne partie de l’excellent album Sunbathing Animal en commençant par Bodies Made Of, et elle a également puisé dans les LP précédents Content Nausea et Light Up Gold. Les musiciens étaient plutôt nonchalants, mais on a vite fait de les pardonner car ils ont offert un spectacle sans faille. Un rock garage qui déchire, un son impeccable; les mecs sont des pros. Le seul bémol à souligner de cette soirée somme toute réussie est que le Cercle était vide et l’ambiance feelait pas mal lundi aussi.

    Mom Jeans – Photo : Jacques Boivin

    Valérie Vinet

    12 décembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Le Cercle, MOM Jeans, Parquet Courts, Pill, Running
  • [SPECTACLE] Moustaches, paillettes et rock n’ roll avec les Marinellis

    [SPECTACLE] Moustaches, paillettes et rock n’ roll avec les Marinellis

    Le dernier article que j’ai publié grâce à Écoutedonc.ca avait pour sujet le contemplatif spectacle de Rosie Valland dans cet antre de la contreculture que représente le Zénob de Troi-Rivières. L’ambiance générale s’annonçait fort différente pour le prochain spectacle, puisque je me rendais à l’Embuscade pour aller voir les Marinellis, groupe de Montréal qui fait de plus en plus jaser.

    On annonçait le spectacle pour 22 heures, ainsi, connaissant bien l’endroit, je me suis pointé à l’Embuscade vers 23 heures, question d’arriver quand même un peu d’avance pour ce show qui, évidemment, ne commencerait que non-loin de minuit. C’est que, vous le savez peut-être déjà si vous résidez à Trois-Rivières, l’Embuscade représente le bar de fin de soirée du jeune trifluvien modèle. Sur sa terrasse en été, se lancent des projets entre trop de verres vides qui, au final, ne verront jamais le jour, et c’est comme ça qu’on l’aime.

    De toute façon, étant un peu au fait du groupe de ce soir-là, on ne pouvait s’attendre à rien d’autre qu’une tardive représentation.

    Malgré tout, il faut l’avouer, je m’attendais à voir un peu plus de gens se rendre au spectacle des Marinellis en ce déjà lointain 2 décembre. Reste que le mince public, tout comme les musiciens, savait déplacer de l’air.

    La bande de Cedric Marinellis (voilà, vous connaissez l’origine du nom de la formation), commence par s’introduire à l’aide de quelques blagues à caractère phallique qui, tout au long du spectacle, se feront les assises de l’unité entre le public et l’excentrique chanteur.

    Pieds nus, gros manteau de fourrure et chapeau au large bord nous démontrent que c’est entre autres à l’aide de la performance scénique que les Marinellis viennent se distinguer sans cette mer de garage surf rock que nous offre Internet ces temps-ci. En effet, quand on voit la formation interpréter des pièces de son plus récent opus Île de Rêve, on ne peut s’empêcher de penser à l’excellent groupe The Growlers ou encore aux plus déjantés Black Lips en ce qui a trait à l’attitude générale et la nonchalance de la formation montréalaise.

    Reste qu’il est une chose qui surprend le plus avec le Marinellis, et c’est d’ailleurs ce qui les démarque réellement du lot : le chant en français. Effectivement, les voix grinçantes et les duos guitares percussives et éthérées que l’on aime tant entendre dans ce néo-surf rock psychédélique restent davantage exploitées par des artistes en grande partie anglophone. Par contre, Les Marinellis, en plongeant dans le kitsch allégrement et en assumant le passé yé-yé de la pop québécoise en ce qui a trait au chant, parviennent à convaincre l’auditoire qu’il est possible de se laisser aller complètement dans ce type de musique, même dans une langue qui ne semble pas lui être prédestinée.

    Parlant de laisser aller, il faut aussi mentionner que c’est probablement le modus operandi que s’est donné Cédric Marinellis lorsqu’il a, bien naturellement, évoqué l’idée de faire la moitié de sa performance vêtu de rien d’autre qu’une culotte à paillettes et d’une proéminente moustache. Armé de ses maracas ou de sa tambourine, il s’est plus d’une fois retrouvé à quatre pattes sur le parterre de l’Embuscade où, de toute évidence, il prêchait à une poignée de convertis, qui, à eux-seuls, parvenaient à faire croire au groupe qu’ils jouaient dans une grande salle comble

    Je garde donc un souvenir fort agréable de ce spectacle qui, malgré un manque d’équilibre entre la voix et les instruments, constitue une des bonnes performances scéniques que j’ai pu voir sur la scène émergente cette année.

    Joyeux Noël et bonne année à tous!

    Louis-Philippe Cantin

    11 décembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Capuano Records, Embuscade, francophone, Les Marinellis, Mauricie, rock n roll, surf rock, Team Mauricie, Trois-Rivières
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