Mercredi, Marie-Michelle vous avait proposé quelques perles triées sur le volet. Aujourd’hui, on fait le tour des principaux spectacles présentés à Québec ce week-end!
Attention, y’en a beaucoup, et pas les moindres!
Jeudi 9 mars
Liana Bureau lance (enfin) son EP intitulé Prime Time au Maelstrom Saint-Roch. On l’a écouté, c’est du bonbon (on vous en reparle bientôt). Enfin du RnB de qualité à Québec! Préparez-vous à groover doucement dans le petit café de la rue Saint-Vallier. La première partie sera assurée par l’excellent groupe Floes. N’arrivez pas trop tard, ça devrait être pas mal plein! Portes : 19 h 30 / Spectacle : 20 h 30. Billets
SUUNS est de retour à Québec pour un concert au Cercle pour nous présenter les pièces de sont plus récent album Hold/Still, un album qu’on décrit « comme un objet énigmatique, une suite musicale à la beauté étrange et à l’interprétation méticuleuse qui englobe les contraires et fait de la distorsion cognitive une vertu.Une oeuvre qui ne cède pas facilement ses secrets. » Première partie : Sarah Davachi. Portes : 20 h / Spectacle : 21 h. Billets
On pense que ça va faire des la la la à l’unisson à l’Impérial Bell avec le retour du grand Alex Nevsky, venu nous chanter les pièces de Nos eldorados. Au menu : de la pop lumineuse et accrocheuse. Juste avant, on pourra voir l’énergique Laurence Nerbonne et ses nombreuses bombes tirées de sont excellent album XO, ainsi que Ria Mae, un jeune auteure-compositrice-interprète haligonienne. Portes : 19 heures / Spectacle : 20 heures. Billets
Vendredi 10 mars
On ne peut pas ne pas vous convier au magnifique triple plateau concocté par le Cercle pour lancer la fin de semaine : Medora (qui nous promet de nombreux nouveaux airs), Mauves (le groupe le plus coco du Québec, qui nous promet de nombreux vieux airs) et Dear Criminals (qui a plein de nouveau matériel à présenter, dont les pièces inspirées par le film Nelly). Une maudite belle soirée en perspective! Portes : 20 heures / Spectacle : 21 heures. Billets
Si vous aimez ça quand ça bûche, vous serez gâtés à La source de la Martinière, qui présente Strigampire, Meet the mailman et Skyhex. Quand on parle de chansons déchaînées et de mélodies aux rythmes effrénés, on se dit que ça va faire un joyeux headbanging devant la scène. 21 heures. Billets
Y’a aussi Matt Holubowski à L’Anglicane et Charlotte Cardin à l’Impérial Bell… mais c’est complet. Désolé!
Samedi 11 mars
Avez-vous déjà entendu la jeune vibraphoniste Joëlle Saint-Pierre? Non? Mais qu’attendez-vous, mautadine! On a eu un gros coup de coeur pour son excellent album Et toi, tu fais quoi? sorti il y a déjà un bout de temps. On l’a vue jouer de son vibraphone, qui est un match parfait pour sa douce voix. Vous voulez faire amende honorable? Elle sera au Palais Montcalm avec ses talentueux musiciens ce samedi à 20 heures. Vous allez être charmés! Billets
Du côté de l’Impérial Bell, on aura droit au talentueux septuor trifluvien Bears of Legend, qui propose (si vous ne le saviez pas) un folk orchestral avec une petite touche de progressif. Un univers des plus imagés au sein duquel vous ferez un maudit beau voyage. En première partie, un autre groupe qui propose un genre de folk orchestral, mais cette fois avec une belle touche de jazz : Bellflower. Portes : 19 heures / Spectacle : 20 heures. Billets
Du côté de la Librairie Saint-Jean-Baptiste, l’artiste Ombre! lancera son EP Hymne à la nuit. On va vous parler du EP d’ici samedi, mais si vous le souhaitez, vous pourrez entendre la folk feutrée de Dany Asselin dès 19 h 30 dans ce lieu propice à l’écoute. Contribution volontaire.
Dimanche 12 mars
De la grande visite à Québec : Le Montréalo-Parisien d’origine saguenéenne Peter Peter vient présenter son tout nouvel album, Noir Eden, au Cercle. La pop-électro savante de Peter Peter mélangée à ses propos pas toujours jojos (quoique Loving Game est plutôt lumineuse, n’est-il pas?) est une façon parfaite de terminer la fin de semaine. La première partie sera assurée par Barbagallo, que vous connaissez peut-être en tant que batteur de Tame Impala, et qui vient également de lancer un album intitulé Grand chien, lui aussi résolument pop. Douze camions ouvrira la soirée derrière les platines. Portes : 19 heures / Spectacle : 20 heures. Billets
On les voit souvent, mais on sait que plusieurs d’entre vous aimez les voir aussi souvent que possible : Los est de retour à L’Anti Bar et spectacles, question de nous chatouiller les oreilles avec les chansons de son excellent Big Surf. Le groupe sera accompagné d’une autre bande de rockeurs au coeur tendre, la formation néo-brunswickoise Little You Little Me. Portes : 20 h / Spectacle : 21 h. Entrée : 12 $ à la porte.
Voici le résumé de notre septième journée au FestiVoix de Trois-Rivières.
Samito
Toujours dans le cadre enchanteur du jardin du Manoir Boucher de Niverville de la scène des Voix Libres Rythme FM, l’auteur-compositeur-interprète Samito avait une mission : me faire oublier que des insectes voulaient gâcher mon plaisir. Mais surtout, c’était de faire danser et électriser la foule. Mission réussie ! L’aire des spectateurs dépassait même la cinquantaine de personnes. Gens de l’âge d’or ou dans la vingtaine et touristes asiatiques ou résidents trifluviens ont dansé, tapé des pieds et bouger des épaules. Mais quelle mouche a piqué la foule, qui lui a même demandé un rappel (ce qui est rare à cet endroit) ? Il faut dire que l’artiste originaire du Mozambique est toute une bibitte sur scène ! Il est à l’aise autant dans le chant, dans les arrangements musicaux faits sur place que pour bouger comme un fou. Même essoufflé, il n’hésite pas à inviter les gens à se lever de leur siège. La musique accrocheuse a également contribué au succès de l’événement, qui va de la fusion entre l’électro et le rock africain avec Lol ou encore avec la ballade reggae-pop de Flor. D’ici quelques années, on espère le revoir dans un endroit plus grand, comme celle de la scène Loto-Québec du Festivoix ! (David Ferron)
Bears of legend
Bien que la température ne fut pas clémente pour le groupe Bears of legend, Trois-Rivieres s’était déplacée et il n’y avait plus un seul siège de libre sur le site du FestiVoix. Le ciel couvert offrait un cadre presque féerique au groupe folk de la région. La majorité de l’assistance n’en était pas à son premier concert du groupe, c’est pour cela qu’il aura fallu beaucoup de pluie pour que le parc se vide. Je découvrais le groupe et j’ai été charmé par l’intelligence de leur musique. C’est soigné, c’est beau, ça nous transporte. Ils avaient même invité une chorale de la région pour les accompagner et c’est eux qui ont présenté le groupe. Au final, je comprends l’engouement des gens pour ce groupe. (Caroline Filion)
Les Frères Lemay
Les deux frères de Saint-Boniface ont offerts au public une partie de leur répertoire musical en nous jouant, entre autres, Moins d’argent,Watch ton parcomètre et La marmite de l’album du même nom et la pièce On me disait toujours, de leur plus récent album. Leur performance était des plus énergiques, le genre de spectacle qui fait du bien et qui fait oublier que tu es complètement détrempée par la pluie. Les quelques courageux fans ont aussi aussi eu droit aux pièces populaires L’irlandais et M’en revenant de la jolie Rochelle. C’était inévitable qu’ils allaient terminer le spectacle avec L’homme qui a vu l’ours et c’était magique. (Karina Tardif)
Anatole
En entrevue:
Quelques heures avant le spectacle au Zénob, j’ai eu l’honneur de recevoir Anatole en entrevue. Moi qui m’attendais à rencontrer la personne même sur scène (c’est-à-dire l’artiste glam qui n’hésite pas à utiliser toute sa sensualité), c’est plutôt une personne élégante, discrète, mais généreuse, qui s’est présentée à moi. Comme les propos étaient riches, c’était un peu dur de tout noter avec précision et mot-à-mot ce qui s’est dit. De plus, pour permettre aux gens qui lisent l’article de bien suivre le contenu de manière cohérente, les questions ne respectent pas nécessairement l’ordre réel. Toutefois, j’espère avoir bien reproduit sur papier les propos si intéressants d’Anatole. Bonne lecture !
Anatole, d’où est venue l’idée de choisir ton nom ?
C’est mon nom tout simplement. Il s’est imposé après ma mort spirituelle qui s’était passée à Los Angels.
Tu parles de mort spirituelle. Il y a un lien entre la spiritualité et la musique selon toi ?
En effet. La musique, c’est la Lumière du Christ. Ma musique, c’est la voix de Dieu. Je veux faire vivre l’avènement de la Nouvelle L.A. C’est la nouvelle Jérusalem.
Pourquoi as-tu choisi de partir pour ladite ville américaine ?
À cause d’un ancien agent de Montréal. Il m’avait convaincu d’y aller, en me promettant que je décrocherais des entrevues ou des auditions pour des contrats là-bas, puisque je suis aussi comédien. Arrivé là-bas, ça s’est plutôt mal passé. En lien avec la personne de Montréal qui devait s’occuper de moi, j’ai subi les conséquences d’une fraude immobilière là où j’habitais. J’étais donc à la rue. Un jour, dans un hôtel à Hollywood, je me suis retrouvé au sous-sol (qui me fait penser par ailleurs au Zénob) et c’est là que j’ai consommé des substances illicites causant ma mort spirituelle. Ça a permis la naissance d’Anatole.
En tant qu’Anatole, tu es né à L.A. Pourtant, tu es bel et bien francophone. Pourquoi chanter en français ?
En tant que Messager, c’est évident d’être francophone puisque c’est ma mission d’être au Québec. D’autres artistes de partout dans le monde suivront éventuellement le même pas, il y aura d’autres projets.
Est-ce que tu considères ton public comme… je ne dirais pas comme une secte, mais comme…
En fait, c’est la nature humaine de suivre un Messager !
Dans tes spectacles, tu arrives normalement avec un costume de squelette avec un look glam. On dirait qu’il y a un côté sensuel avec un côté morbide.
Pas du tout, mon spectacle est plutôt sensuel. D’autre part, Anatole est le nom du squelette qu’on retrouve dans les cours de sciences.
Est-ce qu’Anatole peut évoluer, tant stylistiquement que musicalement ?
Un travail en amont a déjà été fait concernant l’identité sur scène. On est présentement en mode promotion, donc c’est l’occasion de se présenter sous la forme actuelle. Ça peut toutefois changer avec le temps.
Pour enregistrer l’album, tu as voulu utiliser de vrais synthétiseurs et non des ordinateurs. Comment as-tu fait pour produire un son qui n’est pas démodé ?
Pour moi, la question d’être démodé ou non ce n’était pas pertinent pour moi. Avec une vraie machine, c’est plus sensuel. Tes doigts touchent sur des vraies notes, ce qu’un ordinateur ne te permet pas de faire. Pendant la production, on a travaillé fort pour obtenir le son qu’on voulait.
On parle musique électronique dans ton univers, mais il y aussi des chansons plus rock [comme « Aspic »]
En live, on est beaucoup plus rock. On souhaitait en fait transmettre cette dimension dans l’album.
Dans ton album, j’ai trouvé que « L.A. AM », qui est à la fin de l’album, sonnait davantage comme le crépuscule que comme le matin, contrairement à « L.A. Tu es des nôtres ».
« L.A. AM » est la première chanson que j’ai écrite après mon gros trip à Los Angels. Je l’ai écrite à 4hres du matin. Pour moi, la chanson évoque plutôt le soleil qui se lève dans les montagnes. Dans l’album, selon la trame narrative, c’était logique toutefois que je la mette à la fin.
Selon toi, est-ce que les artistes québécois pourraient être davantage audacieux ? D’autre part, dans une autre entrevue, tu avais déploré, si je ne me trompe pas, une trop grosse présence du folk sur la scène musicale québécoise.
Je crois que les artistes devraient être plus audacieux. Il faut quand même mentionner aussi qu’il y a des artistes qui le sont peu dans la musique électro et qui sortent une formule bien définie. Ce qui m’agace, c’est qu’une industrie se sert du folk pour le présenter comme quelque chose d’authentique alors qu’en réalité, c’est un mensonge.
(David Ferron)
En spectacle:
Enfin, j’ai compris pourquoi il y avait un « buzz » autour de cet artiste. Avec son costume de squelette et sa cape brillante, il nous transporte dans un autre monde avec lui le temps d’une (trop courte) performance. Les gens présents dans le Café-Bar Zénob savaient visiblement à quoi s’attendre et étaient plus qu’heureux d’être là. Pendant qu’Anatole boit de l’alcool en s’en renversant partout, qu’il se touche les parties couché par terre ou qu’il monte sur le bar en buvant un verre de fort, ses fabuleux musiciens, tout aussi costumés, continuent de jouer et ajoutent une touche très professionnelle au spectacle. La pop-électro-rétro d’Anatole est très unique et je dois avouer que ce spectacle va certainement devenir un incontournable au Québec ! (Karina Tardif)
Que dire de la performance qui nous a été offerte au Zenob hier par Anatole? Complètement éclatée, entraînante et surprenante. Comme mon entourage en parlait beaucoup, je voulais absolument avoir la surprise, donc je n’ai pas écouté ni lu rien à son sujet avant de voir le spectacle. Résultat : j’ai adoré. Je trouve sa musique assez accessible, car elle est très dynamique et moderne, mais je n’amènerais pas n’importe qui voir son spectacle. Il faut être averti que ce n’est pas de tout repos. Rien n’est extrêmement choquant (qu’est-ce qu’il l’est aujourd’hui?), mais ça reste parfois quelque peu troublant et intimidant de se retrouver avec l’artiste accroupi sur sa table, ou couché devant nous sur le bar. Aucune gêne n’habite le personnage, tellement que j’ai eu parfois l’impression qu’il allait embrasser des gens dans le public. En résumé : allez le voir en spectacle. (Caroline Filion)
Le FestVoix de Trois-Rivières nous titille depuis quelques temps avec l’annonce d’une nouvelle scène. On a appris ce matin que cette scène serait située dans le Hangar numéro 1 qui se trouve déjà sur le site du FestiVoix. Cette nouvelle scène, en collaboration avec lePort de Trois-Rivières, accueillera Les Voix Chorales. Il y aura des spectacles les samedis et dimanches à 10h avecLes Petits Chanteurs de Trois-Rivières, Les Petits Chanteurs de la Maîtrise du Cap,Voxartet le Choeur Chanteclair.
La programmation de la Scène des Voix Multiples Belle Fibe a aussi été dévoilée en entier. On est heureux d’y retrouver des talents locaux tels queQW4RTZle 26 juin,Bears of legendle 1er juillet,Ingrid St-Pierrele 2 juillet etTire le coyotele 3 juillet. Il y aura aussi Steve Veilleux, Isabelle Boulay, 2Frères, Diane Tell et Patrick Norman sur la magnifique scène de la cour arrière du Monastère des Ursulines.
Pour vous rafraîchir la mémoire, consultez l’articlesur le premier dévoilement en février dernier.
Nous serons à la conférence de presse du 25 avril pour connaître les noms qui compléteront la programmation 2016.
Pour tout savoir sur les FestiVoix de Trois-Rivières, rendez-vous surwww.festivoix.com
Le 11 mars dernier, les Bears of legend sont apparu sur scène et on a tout de suite senti une complicité s’installer entre eux et le public. Le public, qui était composé de gens de partout en Mauricie, comme a pu le constater David, le chanteur, en lançant à voix haute les noms des villes et villages ! La magnifique salle J.Anthonio Thompson était pleine à craquer et les gens semblaient attendre ce moment depuis longtemps, de voir ses ours monter sur l’une des plus grandes scènes de la ville.
Le groupe, composé de David Lavergne, Christelle Chartray, Jean-François Grenier, Guillaume Grenier, Jacynthe P. Morand, Francis Perron et Claudine Roy, a sorti son premier album en 2012 et nous est arrivé avec un deuxième en 2015, Ghostwritten chronicles, qui a quasiment été joué en entier lors du spectacle.
Ce soir-là, je peux vous dire que, pour les avoir vus souvent en spectacle, David semblait particulièrement émotif et tout a pris son sens quand il nous a expliqué que sa fille de quatre ans venait le voir pour la première fois en spectacle. Visiblement ému de cela, mais aussi du fait que la plus grande salle intérieure de la ville affiche complet, il a lancé « Merci d’être avec nous, c’est tout à votre honneur, car à Montréal on ne pourrait pas faire une grande salle comme ça. Merci de nous suivre ».
Depuis la première minute du spectacle, j’ai remarqué des micros placés en arrière, mais avec personne derrière. Jusqu’à l’entracte, je me suis demandé quelle surprise nous attendait. C’est au retour de la pause qu’une trentaine de personnes faisant partie des Petits Chanteurs de Trois-Rivières ont pris place pour accompagner les chansons de la deuxième partie. Le public ne s’est pas gêné pour offrir quelques ovations au groupe et aux Petits Chanteurs de Trois-Rivières, pour les remercier de ce beau cadeau, mais aussi parce que la magie qu’il y avait sur scène était unique. On s’est vraiment senti choyé de vivre ce moment !
Tout au long du spectacle, Claudine et David se lancent des regards complices et se jouent des tours, qui semblent bien ravir le public puisqu’ils sont très comiques. On redevient plus sérieux quand David nous explique toute l’idée psychologique derrière l’écriture du dernier album, lui qui a étudié dans ce domaine à l’Université. Il termine son discours en disant que « La musique c’est thérapeutique. Continuez d’être curieux et investissons dans la culture ».
Le spectacle se termine en rappel avec la chanson Hell No de façon acoustique avec tous les membres rassemblés en avant de la scène, avec les Petits chanteurs de Trois-Rivières derrière. C’était un moment magique qui m’a donné d’énormes frissons et qui a placé un sourire indélébile dans ma face pour le reste de la soirée.
On peut difficilement faire plus chargé comme fin de semaine de musique. Les mélomanes devront faire des choix difficiles. Pour vous aider, voici ce que nous vous suggérons :
Jeudi 22 octobre
Tout d’abord, il faut parler de la formation trifluvienne Bears of Legend qui fait un retour au Théâtre Petit-Champlain après avoir rempli la salle le printemps dernier. Porté par l’excellent Ghostwritten Chronicles, le populaire septuor nous livre une parfaite symbiose de valses, de rythmes amérindiens, de modulations progressives, de chœurs, de folklore et d’envolées vocales. Inspiré d’un mystérieux journal de bord retrouvé en mer, Bears of Legend nous raconte la vie d’un équipage aux histoires métaphoriques vivement inspirantes. Billets : 30 $ à 35 $. Le spectacle est à 20 heures. INFOS
Pendant ce temps, District 7 Production et Le Cercle – Lab vivant présentent The Posterz (+ Hashed Out). Après avoir transformé le sous-sol du Cercle en sauna plus tôt cette année, les jeunes rappeurs récidivent, cette fois dans la grande salle. Il reste encore de la place, alors n’hésitez pas à acheter votre billet (15 $). Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle est à 20 heures. INFOS
Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS
Sur la rive sud, Ariane Moffatt sera à L’Anglicane de Lévis pour y présenter son spectacle 22h22, un spectacle qui groove en beauté. La première partie sera assurée par la non moins excellente Rosie Valland. Il ne reste que quelques billets, alors on vous suggère de ne pas tarder. Le spectacle est… à 20 heures. INFOS
À L’Anti Bar et spectacles, le rock sera à l’honneur avec la formation EL DIVER (+ Repartee). 20 heures. 7 $. INFOS
Il a peut-être été candidat à l’émission La Voix, mais Mathieu Holubowski s’est aussi mérité de belles accolades depuis, notamment au festival ARTEFACT de Valleyfield, où il jouait son folk bien à lui à la maison. Il sera au Centre d’art La Chapelle ce soir, dès 20 heures. 32 $. INFOS
Vendredi 23 octobre
Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente une deuxième fois son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS
On les a vus à plusieursreprises ces dernières années et chaque fois, ils ont livré la marchandise. Canailles est de retour au Cercle pour nous présenter un spectacle plus que rodé. En première partie, l’excellent Timothy Luke Dawson. Le party va pogner, c’est évident. Présenté dans le cadre du Grand Boum. Les billets sont 15 $ et les portes ouvrent à 19 heures. Un incontournable. INFOS
Évidemment, à Québec, les spectacles incontournables ne viennent jamais seuls. C’est pour ça qu’en plus de Plume et de Canailles, on aura la chance de voir (ou de manquer, c’est selon) l’archi-talentueuse auteure-compositrice-interprète Basia Bulat au Palais Montcalm, qui nous chantera des pièces de Tall Tall Shadow et bien d’autres chansons envoûtantes de son répertoire. La première partie sera assurée par la vibraphoniste Joëlle Saint-Pierre, qui nous a fait rêver tout récemment avec son album Et toi, tu fais quoi?. Les billets sont 38 $. 20 heures. INFOS
Les amateurs de punk rock seront bien servis à L’Anti avec le spectacle de Fullcount, Jeffrey Lost Control et Hate It Too. Seulement 5 $. 21 heures. INFOS
Samedi 24 octobre
Ce samedi, ça se passe sur la rive sud avec un doublé Cégeps en spectacle au Vieux bureau de poste avec Émilie et les Why Five et Alicia Deschênes. On vous a déjà brièvement parlé d’Alicia, c’était la courageuse jeune femme qui s’était portée volontaire pour faire la voix féminine sur Chanson d’amour en sol standard avec Tire le coyote en avril dernier. Eh bien, c’est pas juste une courageuse, elle est aussi une auteure-compositrice-interprète prometteuse qu’on surveille de près. Les billets sont 17 $ et le spectacle commence à 20 heures. INFOS
Comme toujours, il ne s’agit que d’une sélection. Pour en savoir plus, visitez Quoi faire à Québec.
Les voiles des Bears of legend, clin d’œil à leur dernier album à la thématique maritime, étaient bien tendues, mais malheureusement pas tout à fait à la hauteur hier soir au petit Champlain.
«On est tout neufs dans nos nouveaux costumes» blague timidement le chanteur face à la salle comble. Le groupe est prêt, mais leurs chansons ne sont pas encore totalement rodées pour se laisser aller. Ainsi, on embarque difficilement dans l’envoutement auquel nous avait préparé leur récent album Ghostwritten chronicles. On peut accuser la peur de la salle comble, le stress des premières grosses dates et le manque de sommeil du chanteur qui déclarait «j’ai le pire enfant du monde», qui l’aurait empêché de dormir depuis deux semaines.
Par contre, sur les pièces de leur précédent album, on sentait l’aisance et l’enthousiasme de leur folk envoutante et nuageuse. Sur les pièces Be mine, All Mine et Let me be on sentait l’enthousiasme de la pianiste qui l’a partagé au chanteur ce qui lui a permis de reprendre un peu le dessus. Lors de la deuxième partie, les ours ont bien repris du poil de la bête et on les sentait plus concentrés. La petite salle intimiste du petit Champlain a permis d’apprécier au mieux leur performance notamment lors du rappel.
Il faut également souligner l’effort de mise en scène : les grandes voiles de bateau, les morceaux de bois des navires, le piano dans une petite barque, les costumes avec bérets et bretelles. Le récit du conte du Capitaine aussi était très invitant cette dernière manquait un peu de ficelage à mon goût, mais c’est le début.
Les Bears of legend jouent à nouveau ce soir en salle comble. Il y en a seulement quelques-unes en province cette année. «Cet été, notre objectif, c’est de faire moins de spectacles, rien qu’en juillet et août 2014, on a donné 45 spectacles. On est content que ça fonctionne si bien et c’est bien évident que la carrière prend plus de place dans nos vies, mais on ne veut pas que ça nous prive de temps précieux auprès de nos familles. On a fait le choix de diminuer ça à environ une quinzaine pour cet été.» confiait le chanteur David Lavergne, en entrevue avec le Nouvelliste.
En complément vous pouvez consulter notre critique de leur dernier album ici .
Même la broue dans le toupet, on a quelques suggestions de sorties pour vous :
Vendredi 8 mai
Socalled sera au Cercle ce soir pour présenter son album Peoplewatching. Ça devrait groover solide. Mehdi Cayenne Club sera en première partie. Si vous êtes déjà sur place, le party va se poursuivre avec Nuit d’aperçus. Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle commence à 20 heures. Il reste quelques billets à 20 $. Nous couvrirons le spectacle pour ceux qui ne pourront pas y être, bien entendu.
La formation trifluvienne Bears of Legend remonte le temps au Théâtre Petit-Champlain. Vous auriez aimé les voir? Malheureusement, c’est complet.
Si nous n’étions pas au Cercle, nous aurions craqué pour The Barr Brothers qui seront à l’Anglicane à 20 heures. Isaac Taylor ouvrira le bal. 38 $, mais c’est complet. À voir absolument!
L’Atelier d’harmonies de Québec sera de son côté au Triplex suspendu vers 21 heures. Contribution volontaire, idéalement proportionnelle à l’intensité de la chair de poule que vous aurez en les écoutant.
Samedi 9 mai
La formation de Québec Tous azimuts lance son album Kilomètre 0 au Cercle. En première partie : Pierre-Hervé et Alex Fortin. 20 heures. C’est gratuit et nous y serons, bien entendu.
Il y a plein d’autres trucs intéressants, consultez votre calendrier préféré.
Un bruit de vague pour bien marqué par la thématique du voyage maritime, un refrain vaporeux et puissant avec la voix de David Lavergne et le semi-orchestre qui l’accompagne : c’est bien le groupe trifluvien de Bears of Legend que nous retrouvons avec davantage d’intensité dans ce deuxième album Ghostwritten Chronicles.
Dans ce périple l’accordéon (When I Saved You From The Sea) ou le ukulele (Be Mine, All Mine, She Breaks me down) s’ajoute par parcimonie aux compositions pour respecter le thème de la mer. Le « demi-orchestre » est beaucoup plus entraînant que le précédent opus Good Morning, Motherland , à l’image des matelots qui hissent la grande voile. Les chœurs, caractéristique du groupe a l’univers harmonieux, accompagnent davantage l’instrumental que le chanteur cette fois-ci. C’est un peu dommage la puissance et l’envoutement que cet instrument humain (si je puis dire) était un atout. Pour compenser, la batterie est beaucoup plus présente et ça frappe fort comme si on ramait avec vigueur (Arkansas River ou She Breaks me Down). Seule une pièce est en français, Encore – une preuve de bonne figure?. La voix prend aux tripes par son intensité et l’atmosphère intimiste provoquée par la guitare acoustique des premières notes. Mais les paroles sont par contre redondantes et la césure de rythme (avec de l’orchestration) au milieu n’est pas forcément efficace puisqu’elle retombe ensuite à la simple guitare.
L’harmonie de ce disque est cependant bien présente, l’orchestration et la voix y sont pour beaucoup. Un bel album encore une fois pour les Bears.
On pourra retrouver Bears of Legend les 7 et 8 mai au Petit Champlain à Québec (complet) et en tournée en province .