La CADEUL, en collaboration avec CHYZ 94,3 et Impact Campus vous invitent à célébrer la rentrée le 13 septembre prochain au Show de la rentrée, un événement gratuit qui se déroulera au pavillon Alphonse-Desjardins! Avec près de 10 000 visiteurs sur place, il s’agit du deuxième événement en importance à Québec après Big FEQ!
Au menu, de la musique pour tous les goûts, et ce, sur cinq scènes différentes : The Franklin Electric, Koriass, Chocolat, Bleu Jeans Bleu, Brown, Mauves, Bellflower, Zagata, Helena Deland, Babins, Yokofeu, Victime, Funk Connection et The Blaze Velluto Collection.
Dès 15 heures, sur le stationnement en face du pavillon Desjardins, les visiteurs pourront déguster ce qui se fait de mieux comme bouffe et bière sur le campus!
L’événement est complètement gratuit – 18 ans et plus!
On dit que l’appétit vient en mangeant. Ainsi, après avoir goûté quelques nouveautés et revu quelques visages connus aux Alliances et aux chemins d’écriture vendredi dernier, on a poursuivi sur notre lancée en se promenant de scène en scène. Compte-rendu d’une soirée qui nous en a fait voir de toutes les couleurs.
Menoncle Jason – Site Belle Gueule
On a pu attraper quelques chansons de Menoncle Jason tandis qu’on transitait entre le Café du Fjord et l’Hôtel Tadoussac. Ceux qui aiment le country n’auront pas été déçus : chapeau de cowboy, lunettes de soleil et chemise de fermier étaient autant au rendez-vous que ces accents particuliers qui font du country ce qu’il est. Ajoutez à cela le charmant accent néobrunswickois du chanteur, et vous avez le portrait. Les mélodies qui s’inspiraient librement de l’univers country et pop-rock pigeaient autant du côté du Elvis tardif que du blues ou du calypso.
Sarah Toussaint-Léveillé – Salle Marie-Clarisse
Une salle comble attendait l’auteure-compositrice-interprète ainsi que ses trois musiciens dans le sous-sol de l’Hôtel Tadoussac. Sarah Toussaint-Léveillé s’est introduite avec une singulière anecdote d’accouchement, ce qui marquait le début de ses interactions rigolotes et on ne peut plus charmantes avec le public.
L’artiste s’est ensuite lancée dans Ta tempête, l’une des nombreuses pièces de La mort est un jardin sauvage qui furent interprétées ce soir-là. Cet album paru en février 2016 a été entièrement réarrangé par les trois musiciens qui l’accompagnaient : Jérémi Roy (contrebasse), Fany Fresard (violon) et Marianne Houle (violoncelle). Une version feutrée où dominaient les cordes, puisque Sarah Toussaint-Léveillée elle-même alternait principalement entre guitares acoustique et électrique.
Cela se prêtait très bien aux pièces très senties de l’artiste : on sentait qu’un véritable dialogue s’était établi entre sa voix feutrée et celle des cordes, qui suivaient jusqu’à ses plus infimes inflexions. L’expressivité des instruments et l’exactitude des musiciens ont vraiment rendu vivante l’âme de ces chansons aussi théâtrales, originales et poétiques que leur auteure.
En somme, s’il me faut nommer un moment fort de la journée (et Ludvig Germain Auclair seconde), je peux sans hésitation choisir la prestation de Sarah Toussaint-Léveillé. Ce fut envoûtant du début à la fin.
L’Osstidtour Par Ludvig Germain Auclair
La soirée funk-rap de l’Osstidtour a débuté avec KNLO en première partie, qui a alterné des prestations solo ou en tandem avec différents invités (Eman, Sandy, etc.). Brown constituait la seconde partie de cette soirée festive. Le trio intergénérationnel a donné une performance énergique et qui amalgamait les groove. La chimie évidente du rap arythmique et parfois absurde de KNLO avec le son old school de Brown faisait définitivement dans l’hétéroclite et le marginal, un son qui diffère d’un rap plus conventionnel.
La foule a su apprécier vivement la vibe émise par cette prestation ; beaucoup venaient d’aussi loin que Montréal pour l’Osstidtour et pour faire bouncer le sous-sol de l’église de Tadoussac. La finale avec tout Alaclair Ensemble, le groupe de post-rigodon emblématique, a permis une clôture enflammée par ledit public, plus que content de représenter le Bas-Canada tous ensemble en ces petites heures du 1er juillet. Ce dernier a surtout eu droit à des pièces tirées du récent opus LesFrères Cueilleurs, mais aussi à quelques classiques comme Capoté, Mammifères et même J’tanné d’attendre.
À surveiller – Dimanche 2 juillet 2017
Vous connaissez l’adage? L’avenir – et la bonne musique – appartiennent à ceux qui se lèvent tôt. Pour les courageux qui se rendront aux Dunes demain dès 10h (si la température le permet), ils auront la chance de voir La Bronze et Le Couleur comme ça ne se reverra sans doute jamais. Du disco et de l’électro en version acoustique, ça garantit un réveil électrisant!
Ensuite, en journée, c’est l’occasion de vous rattraper si vous n’avez pas déjà vu Sages comme des Sauvages et leur musique aux couleurs du monde, Wallace et leur chanson swing rock ou encore les mythique Hôtesses d’Hilaire, qui sauront mettre du piquant dans votre fin de soirée.
C’est aussi le soir où deux légendes se partageront les projecteurs: Daniel Bélanger fera vibrer les coeurs à l’Église à 22h et Gab Paquet ajoutera sa touche de yabadabadou au Gibard vers minuit.
Vendredi soir, Limoilou en Vrac donnait le coup d’envoie à une nouvelle édition de Limoilou en musique! Trois jours de hip-hop, de rock et de folk en plein coeur de mon quartier, on pouvait difficilement rester chez soi à regarder passer les machines! C’est pourquoi je serai là toute la fin de semaine pour vous raconter en mots et en images…
La pluie qui semblait ne pas vouloir s’arrêter a inquiété un brin les organisateurs, mais les spectateurs ont répondu à l’appel. Une chance, parce que cette première soirée s’annonçait plus que festive : la petite scène de la troisième avenue accueillait deux excellentes formations hip-hop : Brown et Alaclair Ensemble.
Ça fait quelques fois que je vois Brown sur scène. On aime bien le métissage des genres entre le reggae de papa Robin Kerr et le rap de fistons Greg (Snail Kid) et David (Jam). Pendant que Robin nous enchante avec sa voix pleine de soul, Snail Kid et Jam arpentent la scène avec leur flow déchaîné. Snail Kid et Jam débordent toujours de charisme, chacun à sa manière. À l’arrière, Toast Dawg installe les beats tranquillement.
En plus des chansons de l’album homonyme, on a eu la chance d’entendre quelques nouveaux morceaux tirés du EP POPLUV, fraîchement sorti. Facile d’apprécier l’évolution depuis le premier album… Les chansons sont plus pop, plus accessibles. Le public, qui semblait au départ être venu pour les minces du Bas-Canada, a facilement été mis dans la petite poche d’en arrière de l’entreprise familiale.
Après un petit coup de vadrouille sur la scène (parce que la pluie ne voulait pas s’en aller), c’est au tour des vedettes de la soirée : Alaclair Ensemble, qui avait préparé un set particulièrement festif. Pendant plus d’une heure, on a dansé non stop sur les beats et les raps d’un des meilleurs groupes du genre au Québec. Sur scène, pas de primadonna, juste une gang de gars qui ont autant de fun que le public bas-canadien.
Je vous avoue que je ne suis pas un super fan du genre. C’est pas grave, quand Alaclair Ensemble s’est lancé dans ses gros succès, j’ai dansé comme tout le monde. Pas le choix, une toune comme Mon cou, ça vient te chercher direct dans les hanches. Et c’est arrivé à plus d’une reprise!
Rien de plus fun que de danser avec quelques centaines d’imperméables sur du bon beat!
Limoilou en musique se poursuit samedi… soirée ROCK avec Les Deuxluxes et We Are Wolves. Dès 20 heures!
L’organisme Limoilou en vrac a dévoilé cette semaine la programmation de la neuvième édition de Limoilou en musique qui aura lieu cette année du 16 au 18 juin.
Trois belles soirées complètement gratuites qui devraient plaire aux mélomanes en tout genre.
Le 16 juin, les amateurs de rapqueb feront la fête sous les airs de Brown et Alaclair Ensemble. Le lendemain, ce sera au tour de Les Deuxluxes et We Are Wolves de mettre le feu aux poudres. Enfin, le 18 juin, Jérome Casabon et Pépé et sa guitare termineront cette belle fin de semaine avec leurs chansons colorées.
Les spectacles auront lieu dès 20 heures au coin du chemin de la Canardière et de la 3e avenue. Ensuite, différents bars de la 3e avenue (Bal du Lézard, Quartier de lune, Pub Limoilou) proposeront des spectacles de fin de soirée.
D’autres activités (Marché des artisans, activités familiales, prestations musicales) sont prévues toute la fin de semaine. Pour en savoir plus, consultez http://limoilouenvrac.com/limoilou-en-musique/.
Récemment le hip-hop a su capter l’attention sur la scène musicale québécoise. Plusieurs des artistes les plus en vue se réunissent d’ailleurs dans une superbe tournée qui se déplace dans plus d’une dizaine d’endroits à travers la belle province du 12 novembre 2016 au 4 février 2017 !
Effectivement, l’Osstidtour était de passage à Trois-Rivières le 24 Novembre dernier. Disques 7ième Ciel nous a concocté une belle brochette d’artistes et l’Université du Québec à Trois-Rivières accueillait à bras ouverts Brown, Koriass et Alaclair Ensemble. Je tiens à souligner et remercier la belle organisation de l’équipe de CFOU qui a permis cet arrêt de l’Osstidtour à l’UQTR. Nous avions même la chance de goûter à la délicieuse bière de la microbrasserie le Trou du Diable servie sur place… WOW !
La soirée débute avec un chaleureux accueil pour la formation Montréalaise Brown. Ils ont su bien réchauffer l’atmosphère du fameux 1012 du Pavillon Nérée-Beauchemin. Sur scène, les deux frères, Snail Kid (Dead Obies) et Jam (K6A) sont accompagnés de leur père Robin Kerr (Uprising) pour la performance. Le paternel emboîte le pas à la guitare acoustique puis fait vibrer le 1012 de sa voix chaleureuse. Le groupe se démarque actuellement sur la scène québécoise par leur touche personnelle et très fraternelle. Brown nous offre une douzaine de morceaux mélangeant le roots-reggae, le dancehall, le rap old school et celui de la nouvelle garde. Cette mixité réconcilie les extrêmes, célébrant les notions d’hybridité de la langue pour nous faire danser !
Le spectacle se poursuit avec l’énergie foudroyante de Koriass. « Êtes-vous prêts à TOUTE virer sul top ma gang de Trifluviens ? » nous demande le chanteur. Comme de fait, Trois-Rivières était prêt ! Koriass a un style un peu plus sauvage et brut ce qui est tout aussi agréable à vivre en spectacle. Sur scène, il est accompagné de ses musiciens et j’avoue que le batteur est assez impressionnant. On peut dire que Koriass est considéré comme l’une des stars montantes du hip-hop et un brillant rappeur québécois. Lors du Gala de l’industrie ainsi que du Premier Gala de l’ADISQ qui ont eu lieu le 27 octobre dernier, Koriass est fièrement reparti avec deux statuettes pour son plus récent album Love Suprême paru plus tôt en 2016. Toutes nos félicitations pour ces acquisitions, soit « Pochette de l’année » et « Album hip-hop de l’année » ! Spécifions qu’il s’agit du 5e album de Koriass depuis 2008. Vous pouvez vous procurer tous les albums via le site internet : http://www.koriass.com/
La cerise sur le sundae (ouais ouais); ce fût Alaclair Ensemble ! Originaire de Montréal et de Québec, le groupe est un collectif de hip-hop composé d’anciens membres d’Accrophone (Eman et Claude Bégin), Ogden (a.k.a. Robert Nelson), Maybe Watson, KenLo, Mash et Vlooper. La formation a fait paraître à ce jour quatre albums officiels en plus de quelques mixtapes. La foule du 1012 était ravie de les voir prendre place sur scène et scandait haut et fort les paroles ! L’ambiance était à la fête. Je vous conseille de prendre le temps d’aller voir leur tout nouveau clip (que je trouve extra soit dit en passant) ! Voici un extrait de Ça que c’tait tirée de leur quatrième album Les Frères cueilleurs, paru en septembre dernier.
C’est en effet l’album le plus rap d’Alaclair jusqu’à maintenant. Fait cocasse, Ogden s’identifie souvent comme étant Robert Nelson, président de la République libre du Bas-Canada. Ils sont bien connus pour leurs paroles plutôt satiriques, même absurdes. Également, ils mêlent l’anglais et le français, qui prédomine tout de même dans l’ensemble de leur musique. Chose intéressante; ils mettent de l’avant leur musique afin de la rendre la plus accessible possible, disponible gratuitement sur « les Internets », mais en nous proposant d’offrir une contribution volontaire. Des gars novateurs et brillants !
C’était une soirée epic et haute en couleurs qui représentait bien la scène hip-hop québécoise ! À ne pas manquer si vous êtes amateurs de rap également. L’Osstidtour n’a pas dit son dernier mot et voici les prochains arrêts de cette belle brochette d’artistes :
16 décembre // Val-d’Or // Billets
17 décembre // Rouyn-Noranda // Billets
14 janvier 2017 // Saguenay // Billets
25 janvier 2017 // St-Hyacinthe // Billets
27 janvier 2017 // Québec // Billets
28 janvier 2017 // Montréal // Billets
3 février 2017 // Victoriaville // Billets
4 février 2017// Montréal (supplémentaire) // Billets
Vendredi le 23 septembre dernier, on a pris la route pour se rendre au magnifique centre-ville de Saint-Hyacinthe, plus précisément au Zaricot. Pour la deuxième soirée du Festival Agrirock, c’était Bad Nylon, Brown et Dead Obies et ce sont principalement les deux derniers qui nous intéressaient.
Brown
Lorsqu’une soirée annonce une programmation comme Brown et Dead Obies, il n’y a aucun doute possible, ça va brasser. Ce groupe que l’on a pu voir quelques fois durant la dernière année se produisait dans le Zaricot pour le festival Agrirock. Snail Kid était encore une fois en chaise roulante, mais ça ne lui empêchait en rien de se démener sur scène comme les deux autres membres du groupe, soit son frère Jam et son père Robin Kerr.
J’aime particulièrement la touche reggae qui s’harmonise avec le rap qui fait beaucoup old school. C’est aussi étonnant de voir la sérénité du père sur scène. Il ne bouge pas beaucoup, mais il est d’une solidité et d’une écoute incroyable. Le groupe est une excellente prémisse à Dead Obies comme ça réchauffe très bien une foule de jeunes qui veulent bouger. Pour une première visite au festival, j’ai été agréablement surprise par le lieu de spectacle qui malgré la grandeur bénéficiait d’une ambiance chaleureuse.
J’ai pu découvrir le groupe pour la première fois sur scène, même si je connaissais une de leur pièce les plus connues, Brown Baby, et j’ai été grandement charmé. Leur prestation m’a même semblé trop courte compte tenu également du long entracte qu’il y a eu entre la première partie et Brown. (Caroline Filion)
Dead Obies
23 h 30 et, enfin, les gars arrivent sur scène, l’air un peu mêlé déjà, mais surtout l’air complice et avec l’ambition de foutre le bordel dans la place. C’est Waiting qui commence le spectacle et déjà ça chante fort dans le public. A ce moment-là, c’était encore une soirée douce et innocente… jusqu’à ce que les gars nous fassent sauter et crier sur Moi pis mes homies. C’est là que j’ai pensé pour la première fois que le plancher ne survivrait pas à la soirée. L’énergie du groupe sur scène est tellement intense que Yes McCan a enlevé son t-shirt en dessous de son « coat » de jeans et Jo RCA s’est accoudé sur le mur au fond pour reprendre son souffle et faire un petit régurgite (oui oui, sur scène). Il en a ri après en disant que ça allait beaucoup mieux « après ce genre de püke, you know« . C’était peut-être les doubles Gin ou les ailes de poulet commandées pendant le spectacle qui était de trop aussi…
Les Dead Obies nous on fait chanter bonne fête à Jo RCA, mais ce n’était pas pour vrai. C’était plutôt pour nous faire comprendre que la chanson qui s’en venait c’était Pour vrai ! Se sont enchaînées rondement pratiquement toutes les pièces de Gesamtkunstwerk au son de la voix du public qui enterraient presque le groupe.
Au tour de Aweille!, la foule s’est complètement déchaînée. C’était même très agressif, au point où plusieurs personnes sont tombées avec beaucoup de difficulté à se relever. Cette pièce, c’est comme la Tony Hawk du nouvel album. Je pense que les gars de Dead Obies aiment se la jouer agressif des fois, parce qu’on a eu droit à une nouvelle pièce, entre autres, où Jo RCA est la vedette et croyez-moi, c’est encore plus intense que Tony Hawk ou Aweille!
Le rappel était vraiment un cadeau avec plusieurs pièces tirées de Montréal $Ud. Et l’inévitable arriva, la foule criait de jouer Tony Hawk. Je pensais que les gars étaient tannés de la faire, mais il semblerait que non. C’est là où j’ai fait 10 pas en arrière pour laisser le plancher de danse à la trentaine de personnes déchaînées qui participaient au violent « mosh pit ».
C’est ainsi que notre premier rendez-vous avec le Festival Agrirock s’est terminé. Ça donne le goût de revenir l’an prochain ! (Karina Tardif)
Pour les plus vieux, vous allez sans doute reconnaître dans le titre de la tournée une référence à l’Osstidcho. Pour les plus jeunes, ce qu’il faut savoir c’est que, comme en 1968, ça va être la folie entre amis sur scène, et dans le public on pourra chanter haut et fort les textes de nos poètes d’aujourd’hui !
Voici un résumé en mots et en images de notre deuxième journée au FestiVoix de Trois-Rivières.
They Call me Rico
Frédéric Pellerin, ce trifluvien qui mène à bien son projet They call me Rico depuis quelques années, nous transporte dans son univers d’un surprenant mélange de blues/folk/ électrique. Seul sur scène en homme-orchestre, il nous présente quelques pièces de son dernier album This Time. J’adore le petit effet « buzzé » sur sa voix et sa guitare. C’est particulier, mais ça rend unique ses mélodies. S’amène sur scène son copain européen Charlie Glad muni de son violon électrique ainsi de Nicolas Grimard des Caïmen Fu à la slide guitare. L’énergie et la symbiose de ce trio nous diverti et nous passons une fabuleuse fin d’après midi ! (Nathalie Leblond)
Brassmob
Le groupe Brassmob, qui se donne comme mission de « libérer l’humanité du joug cruel de l’ennui », a joyeusement diverti les gens présents sur la scène des Voix Libres Rythme FM. Dans le décor enchanteur de la grande cour du Manoir Boucher de Niverville, la fanfare festive s’est adjointe de la renommée accordéoniste Carmen Guérard. Jazz et sonorités balkanes, celtiques et folkloriques se marient dans un répertoire qui se démarque de ce que fait le groupe habituellement. Les musiciens ont plutôt puisé dans le répertoire traditionnel québécois (Reel du Mont-Royal, Reel du Gaucher) ou contemporain en reprenant une pièce de la Bottine souriante et son Reel de Jos Cormier. La fête s’est poursuivie plus tard lorsque la troupe a paradé sur la rue des Forges, sous le regard initialement surpris des gens, pour ensuite conquérir de plus en plus des passants au fil de cette parade (des jeunes prenant même des égoportraits pendant que Brassmob jouait). Ce deuxième spectacle s’est terminé sur (et surtout à côté) de la deuxième scène des Voix Libres Rythme FM, située sur ladite rue. Il y a même Jacques Lemaire, plus connu comme le Cowboy de Trois-Rivières, qui a offert à l’improviste une danse pendant cette deuxième prestation ! (David Ferron)
Dumas
Je suis arrivée un peu d’avance pour le spectacle de Dumas, car j’appréhendais une foule de masse pour la 2e soirée du Festivoix qui s’annonçait très festive et bien remplie. Le chanteur, qui avait l’impression de se retrouver au «Stade olympique de Trois-Rivières» fait présentement le tour de plusieurs festivals. Il sera entre autres au Festival d’été de Québec, au Festif de Baie-St-Paul au Festival des bières du monde à Saguenay et au festival des Montgolfières de St-Jean-Sur-Richelieu (pour ne nommer que ceux-là). Comme il a plusieurs albums et EP à son actif, il a fait le tour de son répertoire tout en présentant plusieurs morceaux de son dernier album éponyme. Étant fan de ses albums moins récents comme Le cours des jours et Fixer le temps, je ne m’attendais pas à entendre un son autant électro-pop. Il a même remixé un de ses premiers grands succès, la chanson Je ne sais pas, dans un style électro-pop qui n’était vraiment pas désagréable à entendre. Somme toute, nous avons eu droit à un Dumas très énergique qui a bien réchauffé la foule, qui n’a cessé d’arriver tout au long du spectacle pour finalement bien remplir le site du FestiVoix. (Caroline Filion)
Les Cowboys Fringants
Mes attentes sont toujours énormes avant un spectacles des Cowboys. Ils ont tellement un répertoire énorme, non seulement de bonnes chansons, mais de chansons devenues des grands classiques québécois. On a eu droit à des veux classiques comme Marcel Galarneau, Le Shack à Hector, Joyeux calvaire, La manifestation, En berne et 8 secondes, entre autres. L’album Octobre sorti en octobre 2015 a déjà elle aussi ses grands classiques que leur public se fait un plaisir de crier tels que Marine Marchande, Pizza Galaxie et Octobre.
Toujours aussi engagés, toujours aussi jeunes (avec quelques poils gris en plus) et toujours aussi pertinents en spectacle, les Cowboys Fringants ont surpeuplé le site du FestiVoix hier soir. On ne change pas une formule gagnante avec, entre autres, des cercles d’inconnus qui chantent en chœur, des solos toujours aussi incroyables de violon de Marie-Annick, des « mushpit » intenses et un long rappel avec des chansons comme Toune d’automne et Tant qu’on aura de l’amour. Quand il est rendu 23 h 50 et que le public en redemande encore, même après 2 h 30 de spectacle, c’est que c’était une belle soirée. Il faut dire, aussi, que c’était une foule record pour le FestiVoix ! (Karina Tardif)
Un lendemain de St-Jean-Baptiste, quoi de mieux que les Cowboys Fringants pour nous faire chanter leurs hymnes au Québec comme La Manisfestation et En Berne, qu’ils ont joué au plus grand plaisir des nombreux spectateurs. En commençant par l’entrainante Bye bye Lou, ils ont fait plusieurs pièces de leur dernier album Octobre, mais nous avons également eu la chance d’entendre des classiques comme Le Shack à Hector et Toune d’automne. J’ai été surprise d’entendre Awikatchikën qui n’est pas dans leur plus connue, mais qui reste un incontournable. Ils ont même entrecoupé la chanson 8 secondes par un bout de la chanson Juste pour voir le monde de La Chicane, que la foule a chanté à l’unisson pendant quelques secondes. Les anciens comme les nouveaux fans du groupe qui est un habitué du FestiVoix (ils sont venus à plus de 2 reprises dans les 5 dernières) ont été servis. Nous ne sommes donc pas surpris de voir qu’autant de gens se déplacent pour eux, car ils donnent un spectacle à la hauteur de leurs années d’expérience. (Caroline Filion)
Bleu Jeans Bleu
Avec tous les excellents spectacles qui se déroulaient à la même heure dans plusieurs bars de la ville, le choix était difficile. La seule image que j’avais de Bleu Jeans Bleu était leurs uniformes de scène entièrement en denim, qui donne une touche country, mais également un peu ridicule. C’est certainement volontaire quand on entend les textes du groupe qui ont une saveur humoriste bien à eux. Plusieurs doivent déjà avoir entendu Vulnérable comme un bébé chat qui passait beaucoup à la radio (le vidéoclip est savoureux!) et plus récemment Fifth Wheel (le vidéoclip est sortie le 15 juin, allez y jeter un coup d’oeil ICI). Le Temps d’une pinte était bien rempli de gens qui connaissaient pratiquement toutes les chansons du quatuor dynamique. Affublés de leurs chapeaux de cowboys, ils ne se sont pas laissé influencer par la chaleur qui régnait dans la brasserie et ont donné une performance impeccable. J’ai été agréablement surprise par le groupe qui me rappelait un peu André (la fameuse chanson Yolande Wong) avec une touche plus country. (Caroline Filion)
Brown
Le trio familial rap Brown a rempli l’Embuscade. À minuit, la soirée n’était clairement pas finie encore. Greg « Snail » Beaudin-Kerr (Dead Obies), David « Jam » Beaudin-Kerr (K6A) et Robin Kerr (Uprising) ont joué les pièces Lonely, Brown, Brown baby et Me No Care. En mars dernier, ils ont sorti le simple Spring again, qu’ils nous ont fait l’honneur de jouer, « même si ce n’est plus le printemps », ont-ils dit. Tout au long de la prestation, le public était réceptif et les » hey oh » de la foule étaient très énergiques et sentis. On avait vraiment l’impression d’être en famille dans l’Embuscade, la maison du rap ! (Karina Tardif)
Voici les photos de Adrien Le Toux, Izabelle Dallaire, Yoan Beaudet et Martin Côté: