ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [TIRAGE] Une paire de billets pour les Lumineers, ça t’intéresse?

    [TIRAGE] Une paire de billets pour les Lumineers, ça t’intéresse?

    Allô! Dis donc, t’aimerais ça gagner une paire de billets pour aller voir les Lumineers (avec Kaleo & Susto) au Centre Vidéotron le 19 mars 2017? Mieux encore, t’aimerais ça gagner ta paire avant même que les billets soient mis en vente le 28 octobre prochain?

    On peut t’arranger ça! Nos amis de District 7 Production nous offrent une paire de billets à faire tirer parmi nos lecteurs. Pour participer, rien de plus simple : consulte notre page Facebook, aime la publication associée à cet article et dis-nous en commentaire (toujours sur Facebook) comment s’appelle le plus récent album des Lumineers.

    On fait tirer la paire de billets le mardi 25 octobre prochain à 17 heures.

    Jacques Boivin

    19 octobre 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    Centre Vidéotron, District 7 production, The Lumineers
  • [Spectacle] Philippe Brach, Le Cercle, 21 avril 2016

    [Spectacle] Philippe Brach, Le Cercle, 21 avril 2016

    Jeudi dernier, District 7 Production et Le Cercle – Lab vivant présentaient le spectacle de Philippe Brach, la révélation de l’année de l’ADISQ 2015. C’est dans une salle comble que Brach a livré une solide prestation.

    C’est sous les notes de Portraits de famine, éponyme de son dernier album paru en 2015, étant vêtu d’un kimono et portant un masque d’extraterrestre que Phillipe Brach est monté sur scène. Accompagné de ses trois musiciens, Brach a offert un spectacle touchant à saveur folk. C’est avec la chanson Si proche et si loin à la fois que la foule s’est laissée entrainer.

    Llamaryon/Marion Desjardins
    Llamaryon/Marion Desjardins

    Empreintes d’humour, ses interactions avec la foule étaient authentiques. Le chanteur a même commandé de l’alcool au bar directement sur la scène. C’est à coup de Gin tonic et de shooter de jagermeister que Brach et ses musiciens ont fait lever le party de cette soirée festive. Après tout, assister aux spectacles de Philippe Brach, c’est pour avoir du plaisir.

    Il cheers même avec la foule pendant C’est tout oublié.

    Conservant le thème des festivités tout au long de son spectacle, Brach s’est évidemment chargé d’honorer le fameux 420 qui avait lieu la veille. Pour l’occasion, les spectateurs ont eu droit à une chanson de Sophie Grégoire !

    Llamaryon/Marion Desjardins
    Llamaryon/Marion Desjardins

    La foule était très fébrile puisque les applaudissements et les cris étaient omniprésents tout au long de la soirée. C’est surtout en interprétant les chansons de son 1er album et ses classiques que le spectacle a littéralement levé. Brach a bien présenté la qualité de son répertoire musical.

    Il y a eu plusieurs autres moments forts dans son spectacle comme lorsqu’il a interprété de façon a capella sans instrument et en claquant des doigts sa chanson Bonne journée.

    C’est aussi avec une reprise de Ryan Shaw – We Got Love interprété dans le noir complet, qu’il a ajouté une touche de soul à son spectacle. Il a terminé la soirée avec des chansons dansantes et sous des airs de country avec Gaston !

    Philippe Brach a offert un spectacle de qualité. Un spectacle qui détend puisqu’on se laisse complètement envelopper par sa musique acoustique et sa voix extraordinaire.


     

    Llamaryon/Marion Desjardins
    Llamaryon/Marion Desjardins
    Llamaryon/Marion Desjardins
    Philippe Brach – Photo : Marion Desjardins
    Llamaryon/Marion Desjardins
    Llamaryon/Marion Desjardins
    Philippe Brach – Photo : Marion Desjardins
    Llamaryon/Marion Desjardins
    Llamaryon/Marion Desjardins
    Llamaryon/Marion Desjardins
    Llamaryon/Marion Desjardins
    Llamaryon/Marion Desjardins

    Jessica Audet-Delarosbil

    26 avril 2016
    Région : Québec, Spectacles
    District 7 production, folk, Le cercle – lab vivant, Philippe Brach, Soul
  • [Spectacle] Silverstein, Le Cercle, 25 février 2016

    [Spectacle] Silverstein, Le Cercle, 25 février 2016

    Le 25 février dernier, District 7 Production présentait le spectacle de Silverstein au Cercle. Existant depuis plus de 10 ans, le groupe a encore une fois offert une prestation à la hauteur des attentes.

    C’est devant une salle quasi comble que le groupe ontarien Silverstein est monté sur scène vers 22 h pour offrir tout un spectacle à leurs fidèles fans. Dès la première chanson, la foule était en délire. On pouvait ressentir l’immense nostalgie qui régnait au Cercle ce soir-là.

    Honnêtement, j’étais moi-même très nostalgique. J’ai connu le groupe il y a maintenant 11 ans, à l’âge de 15 ans. Eh oui, en pleine phase d’adolescence et d’émotions ; Silverstein, c’était mon band préféré.

    Pour l’avoir vu assez souvent en spectacle depuis ces dernières années, le groupe ne cesse de m’impressionner (encore). Je me suis même vue prise de frissons quand le groupe a interprété Your sword versus my Dagger. Parce que, même après 11 ans, je connais encore les paroles de cette chanson. Et les spectateurs aussi, visiblement, puisque c’est en chœur que nous avons chanté (plutôt crié dans mon cas) cette chanson.

    Les gars ont joué des chansons de tous leurs albums, des plus récents aux plus vieux. On peut d’ailleurs remarquer que leur expérience porte fruit, puisqu’ils sont des bêtes de scène et de très bons musiciens. Ce qui m’a le plus marquée, c’est sans doute la qualité du chant de Shane. Il va sans dire qu’en 2005, son chant n’était pas aussi clair que maintenant.

    Après près de deux ans d’absence dans la Vieille-Capitale, Shane a mentionné que le groupe s’était ennuyé (Moi aussi !). J’ai été contente d’apprendre qu’après même 10 ans, Silverstein reconnait ses fans. Shane a même remercié Jay Manek du EXOSHOP pour son constant support en lui dédiant une chanson.

    C’est donc sous les airs de Smile in your sleep, de Call it Karma de My Heroine et de Smashed into Pieces que Silverstein a éveillé en moi de vieux souvenirs.

    Emarosa

    C’est avec son nouveau chanteur que le groupe Emarosa est monté sur scène. Les gars se sont chargés de réchauffer la foule avant Silverstein. M’appropriant moins leur genre musical, ils ont tout de même réussi à attirer mon attention. Ils ont offert une belle prestation empreinte d’énergie, surtout avec les différentes prouesses du chanteur.

    Being As An Ocean

    Véritable bête de scène, le chanteur Joel Quartuccio est sans aucun doute le coup de coeur de la soirée avec son interprétation de Spoken Word (Talk Music). Sa prestation fut très théâtrale. En étant toujours près de son public dans chacu de ses spectacles, Quartuccio chantait directement dans la foule avec ses fans. Ayant à peine le temps de reprendre son souffle, il enchaînait les différentes chansons. Aussi pouvait-on ressentir toute l’émotion émises par ses paroles.

    Cardinals Prides & Rarity

    Je n’ai pu assister à la première partie de ce spectacle, assurée par des bands québécois, pour des raisons professionnelles. Je vous invite tout de même à visiter leur page Facebook pour les découvrir.

    Jessica Audet-Delarosbil

    7 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Being as an ocean, Canada, Cardinals Prides, District 7 production, Emarosa, Le Cercle, Rarity, Silverstein
  • [À VOIR] Marina Kaye (+ Liana Bureau)

    [À VOIR] Marina Kaye (+ Liana Bureau)

    Les amateurs de pop assumée seront bien servis ce jeudi 10 mars alors que la jeune sensation marseillaise Marina Kaye, âgée d’à peine 18 ans, viendra présenter son premier album Fearless.

    Vous avez probablement entendu son hit Homeless à la radio ou à M+. Ou sur YouTube. Sinon, vous vous demandez sûrement à quoi ça ressemble. Prenez l’univers étrange et tortueux de Lana Del Rey, accompagnez-le d’une voix puissante qui rappelle Adele, ajoutez çà et là les cordes de Lindsay Sterling et un brin de Sia, complétez d’un petit soupçon de personnalité propre et voilà, vous avez… un hit.

    En France, l’album a été encensé par la critique et il est déjà certifié Or double platine (de plus en plus un exploit, n’est-ce pas?).

    La jeune femme remplit déjà l’Olympia de Paris. Ici, on a la chance de la voir en toute intimité, soit à la Salle multi (complexe Méduse). Un spectacle prometteur.

    La talentueuse Liana Bureau assurera la première partie.

    Les billets sont en vente ici :

    Jacques Boivin

    6 mars 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    District 7 production, Liana Bureau, Marina Kaye, Salle Multi
  • [Spectacle] Mara Tremblay + Maude Audet au Cercle le 26 février 2016

    [Spectacle] Mara Tremblay + Maude Audet au Cercle le 26 février 2016

    Lors de la dernière visite de Mara Tremblay à Québec, la salle Octave Crémazie m’avait semblé un peu froide pour accueillir autant de chaleur humaine. Ça avait été un bon spectacle, mais j’étais fort heureux de pouvoir renouer avec sa musique dans une salle plus intime. Vendredi soir, en rentrant au Cercle, petite déception en constatant qu’on avait placé des chaises devant la scène. C’est toujours une surprise pour moi d’écouter Mara assis puisque pour chaque chanson comme Douce Lueur, il y a une chanson pas mal plus rock et dansante comme Tout nue avec toi ou Toutes les chances.

    Maude Audet
    Maude Audet

    Qu’à cela ne tienne, nous avons pris place pour écouter quelques ballades folk de Maude Audet. Si les premières notes ont réussi à capter l’attention des spectateurs assis au Cercle, c’est avec sa magnifique guitare électrique Gretsh qu’elle a interprété les pièces les plus convaincantes de son nouvel album Nous sommes le feu. Si elle regrettait l’absence de ses musiciens, elle a tout de même su imposer le silence et remplir sa mission à merveille. Son univers sied bien à celui de Mara Tremblay.

    Mara Tremblay
    Mara Tremblay

    Mara s’est présentée sur scène avec son fils Victor Tremblay-Desrosiers et son amoureux Sunny Duval. Dès les premières notes de Lumières et diamants le spectateur aguerri a compris qu’il découvrirait des chansons ré-imaginées. La basse était plus fuzzée, la guitare plus tranchante et la section rythmique (un hybride de batterie et de « drum machine » ) plus inventive. Après avoir enchainé quelques chansons, Mara nous a présenté son groupe avec toute sa candeur et sa joie habituelle. Avant de jouer la merveilleuse La Chinoisse, elle a mentionné que l’album dont cette pièce est issue (Papillons) fêtait cette année son quinzième anniversaire. Le début du spectacle s’est poursuivi alors que le trio a pigé principalement dans le répertoire des deux derniers albums, servant des versions particulièrement inventives de Sans toi (chanson écrite par son garçon) et Tu n’es pas libre. Puis, chose rare au Cercle, Mara a quitté la scène pour un entracte après une magnifique version solo de la pièce au violon Le Voyage. Je ne suis pas convaincu que ce choix a bien servi le spectacle. Le Cercle, une place qui semble favoriser le bavardage, a semblé perdre un peu de sa concentration et malgré une deuxième moitié de spectacle plus musclée et voyageant davantage dans sa riche discographie, j’ai eu l’impression qu’une (petite) partie de la foule avait plus envie de discuter que de se laisser transporter.

    Mara Tremblay
    Sunny Duval

    Mara a tout de même poursuivi dans la bonne humeur, livrant des versions tantôt salies volontairement, tantôt un peu brouillonnes de succès tels Elvis, Les Bois d’amours, Le teint de Linda ou Le Printemps des Amants. Cette formule trio en est encore à ses balbutiements, alors on comprend et on se laisse charmer par les petites imperfections de ce trio parfait. Mara a aussi abandonné son ingrate guitare-piano sur Aurait-il plu? livrant ainsi une version pas mal bonifiée. Malheureusement, un spectateur qui se croyait seul dans le Cercle a fini par faire perdre patience à Sunny Duval (avec raison!), jetant un timide malaise à la fin de cette généreuse deuxième partie. Le trio est tout de même revenu faire 3 chansons en rappel dont la rare J’aime Ton Bordel écrite alors que son talentueux fiston était encore bambin. Ils ont ensuite terminé la soirée en beauté avec Les aurores chantée à l’unisson avec la foule.

    La foule du Cercle aura donc été fidèle à sa réputation d’enfant bavard alors que Mara aura elle été encore cette fille imperturbable qui jouera pour la majorité silencieuse… et charmée.

    Maude Audet – Photo : Jacques Boivin
    Mara Tremblay – Photo : Jacques Boivin
    Mara Tremblay
    Mara Tremblay
    Mara Tremblay
    Mara Tremblay – Photos : Jacques Boivin

    Julien Baby-Cormier

    27 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    District 7 production, Le Cercle, Le cercle – lab vivant, Mara Tremblay, Maude Audet
  • [À VOIR] Gros lundi : PARQUET COURTS au Cercle, SAN FERMIN à L’Anti

    [À VOIR] Gros lundi : PARQUET COURTS au Cercle, SAN FERMIN à L’Anti

    District 7 Production et Le Cercle – Lab vivant nous ont programmé tout un lundi soir!

    sanferminD’un côté, à L’Anti, la formation brooklynoise San Fermin revient à Québec nous présenter son plus récent album Jackrabbit. Le groupe dirigé par Ellis Ludwig-Leone avait beaucoup impressionné en première partie de St. Vincent en juillet 2014. La première partie sera assurée par le Vermontois d’origine Sam Amidon. Les billets sont disponibles à L’Anti, chez EXO et sur lepointdevente.com.

    parquetDe l’autre, au Cercle, une formation brooklynoise, Parquet Courts, viendra brasser nos cages! Si vous aimez la musique pas très propre, un brin garage, vous allez être servis! Ils seront précédés de Pill, MOM Jeans et Running. Les billets sont disponibles au Cercle, au Knock-Out et sur lepointdevente.com.

    Quelle que soit votre saveur d’indie, ça va être une maudite belle soirée!

    Jacques Boivin

    7 décembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    District 7 production, L’Anti Bar et spectacles, Le Cercle, Le cercle – lab vivant, MOM Jeans, Parquet Courts, Pill, Sam Amidon, San Fermin
  • [ANNONCE] Monster Truck de retour au Cercle!

    [ANNONCE] Monster Truck de retour au Cercle!

    web_monstertruck@cercle_160308

    District 7 Production avait une belle annonce ce matin pour les amateurs de gros blues rock bien lourd : la formation ontarienne Monster Truck sera de retour à Québec, plus précisément au Cercle, le 8 mars prochain pour nous présenter son nouvel album Sitting Heavy (disponible le 19 février). Les billets seront mis en vente ce VENDREDI 27 NOVEMBRE

    Communiqué :

    District 7 Production présente

    MONSTER TRUCK
    THE TEMPERANCE MOVEMENT
    •-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•
    Mardi 8 mars 2016
    Le Cercle
    228 St-Joseph Est
    Portes 19h00 / Spectacle 20h00
    •-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•-•

    25$

    Billets en vente chez EXO, à la billetterie du Le Cercle et en ligne au www.lepointdevente.com

     Événement Facebook

    Jacques Boivin

    23 novembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    District 7 production, Le Cercle, Monster Truck, rock, The Temperance Movement
  • [YEAH!] Galaxie, Caravane et Gazoline dans un show gratuit au Grand salon de l’UL!

    [YEAH!] Galaxie, Caravane et Gazoline dans un show gratuit au Grand salon de l’UL!

    web_galaxie@ul-160211

    Oh toé, la grosse nouvelle! Au lendemain du spectacle grandiose de Galaxie à l’Impérial Bell, OPSMU, en collaboration avec District 7 Production et ROCK 100,9 présentent un autre show complètement fou : Galaxie, Caravane et Gazoline, le 11 février 2016, au Grand Salon de l’Université Laval.

    Le plus beau dans tout ça? C’est GRATUIT!

    Pour obtenir vos billets, tout ce que vous avez à faire, c’est récupérer vos billets chez Exo, à L’Anti Bar et spectacles, à la CADEUL ou en écoutant ROCK 100,9 à partir de… MAINTENANT!

    Ça va être… MALADE!

    Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/1639064176332536/

    https://www.facebook.com/district7prod/videos/731018613665709/

    Jacques Boivin

    20 novembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    CARAVANE, District 7 production, Galaxie, Gazoline, Université Laval
  • [SPECTACLE] Xavier Rudd & The United Nations, Le Capitole de Québec, 8 novembre 2015

    [SPECTACLE] Xavier Rudd & The United Nations, Le Capitole de Québec, 8 novembre 2015

    Photos : Ludvig Germain Auclair

    _MG_0942Pendant que la faune médiatique était à Montréal ou devant la télé pour célébrer #notremusique, vos fidèles reporters d’ecoutedonc.ca avaient la lourde tâche de couvrir le concert de Xavier Rudd & The United Nations. Eh qu’on était à plaindre, hein? 😉

    Rudd et ses complices sont venus présenter leur plus récent album, Nanna, qui marque une différence marquée par rapport aux albums précédents du troubadour australien. Au folk de feu de camp rassembleur qui le caractérisait si bien depuis le début de sa carrière, Rudd a fait place à un croisement entre le folk et le reggae qu’il a agrémenté de teintes de worldbeat. Pour ce faire, il a recruté une équipe de musiciens et de choristes talentueux qui lui donnent la réplique de belle façon. On avait donc bien hâte de voir ce que cette bande de joyeux drilles avait dans le ventre. Et comment les vieilles chansons de Rudd allaient être transposés dans cet univers bien coloré. Et métissé.

    _DSC1669C’est donc dans un Capitole bien rempli (un dimanche soir, de surcroît) que Xavier Rudd et ses United Nations sont arrivés après un long entracte. Je ne vous nommerai pas les chansons parce que je connais plus ou moins Rudd, mais je vous avoue que ça commençait plutôt bien. Rudd se promenait joyeusement pieds nus, chapeau bien vissé sur la tête, la guitare en bandoulière. Ses deux choristes l’accompagnaient avec leurs voix puissantes, pleines de soul. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    Arrive Follow the Sun, tiré de son album précédent Spirit Bird (2012), qui avait connu un grand succès au Canada. Tiens, me voilà en terrain connu. Je n’étais pas le seul : le public était heureux du virage reggae de Rudd, mais c’était visiblement pour le vieux matériel qu’il s’était déplacé. Follow the Sun a donc reçu un très bel accueil, digne de cette fort jolie chanson. Les arrangements des autres chansons plus anciennes étaient parfois un peu moins réussis : difficile d’intégrer et de réarranger de vieilles chansons qu’on avait l’habitude de jouer tout seul, en homme orchestre, maintenant qu’on a un band complet à sa disposition!

    _DSC1528Rudd et ses Nations unies se sont montrés fort généreux, se donnant entièrement pendant chacune des chansons. Le public, lui, était heureux, dansant aussitôt qu’il en avait l’occasion. Même le balcon, où je m’étais installé sagement pour écouter le show, était particulièrement dansant!

    Évidemment, les moments forts du spectacles ont été ceux où il est allé s’asseoir seul avec sa guitare pour chanter ses magnifiques chansons. De nombreux calumets se sont allumés un peu partout dans la salle, sous l’oeil circonspect des agents de la salle. L’harmonie était parfaite. La communion, totale.

    De quoi me faire oublier que j’ai manqué trois discours de remerciement de Leloup.

    Emmanuel Jal

    _DSC1105La première partie était assurée par Emmanuel Jal, un jeune artiste originaire du Sud Soudan et maintenant établi à Toronto. Ancien enfant soldat qui en a vu de toutes les couleurs, il a tenu à se présenter au public en slammant. Tout le monde était toute ouïe. Quant à la prestation, les pièces de Jal s’écoutent beaucoup plus pour les paroles, dans lesquelles il raconte sa vie, ses valeurs, ses rêves. Et il faut le voir danser d’un bout à l’autre de la grande scène avec une énergie immense. Impressionnant. Jal a terminé sa prestation en faisant monter quelques spectateurs, qui ont dansé avec lui. C’était joyeux et émouvant.

    Je vous laisse avec les photos prises par Ludvig.

    Jacques Boivin

    10 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    District 7 production, Emmanuel Jal, Evenko, Le Capitole de Québec, Nanna, The United Nations, Xavier Rudd
  • [ENTREVUE] Xavier Rudd

    [ENTREVUE] Xavier Rudd

    IMG_5317

    Cela fait déjà trois ans que Xavier Rudd a sorti son septième album « Spirit Bird » , qui a joui d’une forte popularité et a consolidé la notoriété de l’artiste Australien sur la scène internationale par un son engagé tant sur le plan social qu’environnemental. Sur son tout dernier album intitulé « Nanna », Rudd pousse la note encore plus loin, changeant d’ailleurs sa formule de « one-man band » pour former un groupe composé d’artistes issus des quatre coins de la planète appelé « the United Nations ». Xavier Rudd est présentement en tournée Nord-Américaine pour la promotion de « Nanna » et j’ai eu la chance de lui poser quelques questions par téléphone un peu plus tôt ce mois-ci.

    Bonjour ici Ludvig Germain Auclair pour le blog ecoutedonc.ca, ça va bien ?

    Bonjour, ça va bien oui, merci.

    Et puis, la tournée se déroule bien ? Je crois savoir que vous êtes près d’Austin au Texas en ce moment ?

    Oui, oui, on se déplace en bus vers Austin, un peu fatigués mais ça va.

    Bien ! comment te sens-tu par rapport à ta tournée au Canada? Tu as tout de même une belle relation avec le pays, surtout avec la Colombie-Britannique à ce que je sache.

    Tu sais, c’est toujours bien de revenir ici. Les gens sont accueillants, l’énergie est bonne, la nature est belle. On est très occupés par la tournée et ça fait du bien d’Avoir tout ça. J’ai passé du temps en Colombie-Britannique durant l’enregistrement de « Spirit Bird », surtout sur l’île de Vancouver avec des gens fort sympathiques, j’en garde un bon souvenir.

    Le Canada partage beaucoup de similarités avec l’Australie, notamment en ce qui a trait aux autochtones. Sachant que c’est un sujet prédominant dans ton oeuvre, est-ce quelque chose qui t’a influencé durant ton parcours ici ?

    Eh bien, ma musique touche tout un chacun qui y est ouvert. Le traitement des peuples Aborigènes d’Australie est quelque chose que je mets d’avant, mais c’est d’abord et avant tout de mes sentiments, de mon énergie par rapport au monde et à la terre que je m’inspire. Les questions sociales sont un élément parmi tant d’autres dans mon processus artistique.

    Parlant de processus artistique, comment s’est déroulé la transition d’artiste solo à un groupe de 11 artistes ? est-ce que ça a influencé le développement de la musique d’être plusieurs?

    Pas tant à vrai dire. À la base les chansons viennent de mon inspiration, je ne force rien. Je ne suis pas le genre à m’asseoir et à me casser la tête à écrire des paroles ou des partitions… Je suis tout simplement mon état d’être et lorsqu’une mélodie ou des paroles me viennent à l’esprit, je les récite. Si elles sont récurrentes je finis par les enregistrer. Le fait d’être maintenant onze apporte plus de diversité au processus créatif, mais nous allons tous dans le même sens et ce n’est pas très différent de quand j’étais seul. Le groupe durera le temps qu’il faudra, dans la mesure que l’énergie reste homogène entre nous tous. c’est la base de United Nations.

    En tant que fan, Je suis honnêtement impatient de voir votre performance à Québec le 8 novembre prochain au Capitole. Pensez vous jouer surtout le plus récent album ?

    Merci mon frère, c’est toujours sympa à entendre. J’aime beaucoup Québec. C’est une belle ville pleine de gens aimables, il y fait froid remarque, comme partout au Canada en hiver ! (rires). j’aimais bien le snowboard quand j’étais ici avant. Je n’aurai malheureusement pas le temps d’y rester vu mon horaire très chargé mais j’aurais bien aimé. Honnêtement nous suivons le rythme, on joue le nouvel album principalement pour en faire la promotion mais souvent on joue d’autres chansons antérieures, ce qui est intéressant à onze au lieu d’un.

    Eh bien ça faut chaud au coeur ça ! prochaine fois je vous suggère vivement vous ne le regretterez pas !

    Ça c’est sûr. nous allons avoir trois jours de repos autour de Montréal, on va sûrement en profiter pour se la couler douce un peu.

    Nous avons par la suite parlé de la nature au Canada et du surf sur l’île de Vancouver par nos expériences personnelles respectives avant de mettre un terme à l’entrevue. Force est d’admettre que c’est quelqu’un de vraiment sympathique et si vous ne le connaissez pas je vous suggère vivement d’aller voir ça de plus près. Xavier Rudd and the United Nations seront de passage à Québec au Capitole le 8 novembre.

    Ludvig Germain Auclair

    28 octobre 2015
    Entrevues, Région : Québec
    Capitole de Québec, District 7 production, Evenko, Nettwerk, Xavier Rudd
1 2 3
Page suivante

Proudly Powered by WordPress