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  • [ALBUMS] Paupière et Bronswick lancent leur EP électro-pop franco

    [ALBUMS] Paupière et Bronswick lancent leur EP électro-pop franco

    Deux parutions fraîches que l’on doit à Lisbon Lux Records seront lancées conjointement lors d’une soirée organisée à l’occasion du troisième anniversaire de l’étiquette électro montréalaise. Deux EPs sous la barre des vingt minutes, mais qui apportent tout de même de l’eau au moulin de la scène électro montréalaise et qui capitalisent sur des voix féminines et des textes en français.

    Il faut avouer que la bande de LLR semble toujours dénicher des trucs qui concordent avec leur esthétique solide et envoûtant, la plupart des artistes proposés par l’étiquette jouissant d’une sonorité hallucinante et d’éléments stylistiques fignolés avec soin. De Beat Market à Le Couleur en passant par Das Mortal, leur marque de commerce a toujours impliqué des sonorités électroniques inspirées tant des succès commerciaux européens qu’américains et par une esthétique léchée. Les deux formations dont il est question ici ne font pas exception à la règle fixée par l’étiquette lors de sa fondation.

    paupie-re-jeunes-instants-cover-1440

    On retrouve d’abord Paupière, une troupe menée par Pierre-Luc Bégin (We Are Wolves) et complétée par deux filles au doux timbre de voix et au joli minois, que l’on peut d’ailleurs admirer dans le vidéoclip qui sert de carte de visite à l’hypnotisante «Cinq heures», le premier extrait de «Jeunes instants». Ce n’est que sur le troisième titre qu’une voix masculine vient donner la réplique aux demoiselles, outre les sept petits mots dans la chanson mentionnée précédemment, et on se demande pourquoi ce nouvel élément vocal, bien stylé et juste assez sobre, n’est pas davantage exploité dans leurs compositions. Les paroles sont empreintes de symboles et assez énigmatiques. Les quatre pièces sont par ailleurs à la fois variées et cohérentes, mais elles constituent davantage une mise en bouche qu’un plat de résistance. L’album que laissent présager ces quatre morceaux, parfois downtempo et parfois plus dansant, devrait être fort intéressant.

    BronswickEPArt

    La seconde formation qui lance son premier EP, «Chassés-croisés», c’est Bronswick, un duo formé de Catherine Coutu et Bertrand Pouyet. Le projet est né sous l’initiative de Pouyet et Coutu est arrivée lorsqu’il cherchait un vocal féminin pour compléter ses compositions. Tout porte à croire qu’il a adoré le vocal de sa comparse car il lui a fait la part belle dans le mix, pêchant par l’excès à mon goût, car la proéminence des vocaux empêche de bien apprécier la musique à sa juste valeur. L’esthétique ici est plus commerciale, mais les synthétiseurs amènent un effet de nostalgie vraiment intéressant, surtout sur le premier titre, «Comme la mer». La production est vraiment réussie ici aussi, et on reconnaît encore l’esthétique Lisbon Lux. Leurs influences allant de Mylène Farmer à Depeche Mode en passant par The Knife, The XX et The Dø.  Le tout est assez posé et diversifié pour susciter l’intérêt, bien que ce soit parfois un peu trop sucré et fruité.

    La soirée de double lancement pour Bronswick et Paupière pour le troisième anniversaire de Lisbon Lux vient avec une performance des deux groupes et des DJ sets par Le Couleur et Fonkynson+Das Mortal, le vendredi 26 février au Théâtre Fairmount à Montréal.

    Plus d’info par là:
    https://www.facebook.com/events/840273516119265/
    http://lisbonluxrecords.com/

    François-Samuel Fortin

    12 février 2016
    Albums, Spectacles
    Bronswick, électro, franco, Indie, Lisbon Lux Record, Montréal, Paupière, pop
  • [ANNONCE] LA BRONZE ET BEAT MARKET AU CERCLE À LA FIN MARS

    [ANNONCE] LA BRONZE ET BEAT MARKET AU CERCLE À LA FIN MARS

    Les formations montréalaises LA BRONZE et BEAT MARKET prendront les planches du Cercle d’assaut le 31 mars prochain. Le mélange semble d’abord à moitié inusité, parce que le ton de chaque artiste se distingue assez nettement même si ils partagent une dimension électronique.

    La Bronze - Photo : Marion Desjardins
    La Bronze – Photo : Marion Desjardins

    LA BRONZE, c’est le projet indie-electro-pop mené de main de maître par la flamboyante Nadia Essadiqi, également commédienne à ses heures, qui allie dans ce projet danse, musique et voix dans ses aspects tant créatifs que scéniques. Ses textes ciselés avec délicatesse et force regorgent d’images poignantes et les vidéoclips qui présentent les extraits en font tout autant. Des émotions fortes et authentiques sont véhiculées autant par les textes que les images qui les prolongent pour en porter le sens.

    Beat Market Sun Machine (Lisbon Lux)
    Beat Market
    Sun Machine (Lisbon Lux)

    Quant à BEAT MARKET, ils font de l’électro instrumental dont l’efficacité repose davantage sur la répétition et la progression, que l’on pourrait qualifier de neo-disco comme celle que proposent les diverses incarnations de la french touch, avec une dimension tout de même assez américaine ajoutée à leur son pour donner quelque chose de très catchy et dansant. C’est pas le genre de musique que le cerveau apprécie autant que le corps, sans que cela signifie pour autant que ça s’adresse à des débiles. On porte une attention soignée aux détails et la production à elle seule vaut déjà le détour. Ils viendront présenter les pièces de l’excellent Sun Machine, paru l’an dernier sur l’étiquette Lisbon Lux.

    L’aspect créatif n’est peut-être pas aussi bien servi chez Beat Market que chez La Bronze, mais ils compensent par l’aspect festif. Gageons que la soirée sera plus dansante que celles que La Bronze a l’habitude de nous proposer et plus artistique que ce que Beat Market a l’habitude de faire.

    Si vous voulez avoir un avant-goût de ce que les artistes ont à offrir, rendez-vous sur la page de l’évènement par ici: https://www.facebook.com/events/917677101660748

    Quant aux billets, ils sont accessibles ci-dessous :

    François-Samuel Fortin

    4 février 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    Beat Market, électro, french touch, Indie, La Bronze, Le Cercle, pop
  • [SPECTACLE] Une soirée trap avec Ragers au Ti-Petac

    [SPECTACLE] Une soirée trap avec Ragers au Ti-Petac

    Le vendredi 22 janvier, le groupe Ragers s’est arrêté au Ti-Petac à Trois-Rivières le temps d’une soirée à saveur trap. Facilement identifiables par leur masque et leur logo représentant un démon, les Ragers mélangent sur scène à la fois synthétiseur et vrais instruments.

    Leur musique électronique est influencée en autre par une lourde sonorité d’industrial hip-hop à la Kanye West ou bien Death Grips de même que par le rock plus lourd pour nommer que ceux-là. Pour leur spectacle, le groupe était accompagné de leur grand collaborateur Billy Eff qui assure la plupart des prestations vocales du groupe.

    Après un petit retard dû à un problème technique, les Ragers ont finalement pu fouler les planches du Ti-Petac. La foule a mis une pièce ou deux avant de se réveiller et de vraiment se mettre marche à la hauteur de l’intensité du groupe.

    Les différents passages sur scène de Billy Eff apportaient une touche supplémentaire d’énergie au spectacle. La combinaison Eff et Ragers ont notamment joué leur plus récent morceau, Tribes. Ce dernier allait même bouncer avec le public à certaines occasions. Billy Eff est aussi capable de reprendre d’autres pièces phares du répertoire de Ragers avec d’autres artistes par exemple, Death Axe qui est normalement une collaboration avec The Celestics.

    Il parait que le groupe prépare la sortie de trois EP très prochainement à partir de février selon une discussion que j’ai eue avec un des membres à fin du spectacle. Certaines des pièces jouées lors de cette soirée vont s’y retrouver. Définitivement, Ragers est un groupe à surveiller pour l’année 2016 encore plus pour les amateurs de trap et d’électronique.

    Pour voir des photos, vidéos ou pour en savoir plus sur Ragers vous pouvez consulter leur site : https://lesragers.bandpage.com/.

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    Phillip Martin

    30 janvier 2016
    Spectacles
    électro, Mauricie, Ragers, Ti-Petac, trap
  • [ENTREVUE] Organ Mood et la version vinyle de « Comme si nous étions déjà libres »

    [ENTREVUE] Organ Mood et la version vinyle de « Comme si nous étions déjà libres »

    Après avoir publié la version numérique de son plus récent opus en juin 2015, le talentueux duo audio-video électro-psychédélique montréalais Organ Mood allait passer des mois à attendre la version vinyle et à tenter de régler le litige avec la compagnie responsable de sa production. Le groupe a finalement obtenu les copies physique cette semaine, alors qu’ils auraient pu les avoir aussi tôt qu’avril selon les engagements de la compagnie. C’est dans ce contexte résolument plus joyeux qu’Écoutedonc.ca s’est entretenu avec les membres du duo, Christophe et Mathieu, à propos, entre autres, de leur mésaventure. Entrevue.

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    COMMENT AVEZ VOUS DÉCIDÉ DE FAIRE DE LA MUSIQUE ENSEMBLE? AVEZ VOUS COLLABORÉ MUSICALEMENT AVANT ORGAN MOOD?

    Christophe: En réalité, on fait le projet ensemble, mais je suis exclusivement en charge de la Musique et Mathieu se charge de l’aspect arts visuels. On avait collaboré avant, mais ça remonte à avant 2007, sur des projets de posters pour des événements ou des festivals, mais finalement en s’est décidé à faire un projet ensemble pour explorer quelque chose qu’on avait pas facilement l’occasion de faire dans nos disciplines respectives.

    QUELLES SONT VOS INFLUENCES À LA FONDATION DU GROUPE ET QUELLES INFLUENCES SE SONT AJOUTÉES ENTRE TEMPS? 

    Christophe: Ce qui nous a réunis au départ c’est clairement la vague Krautrock des années fin 60 et 70, l’aspect transe et jam souvent accompagné d’une identité visuelle forte.  Entre temps il y a beaucoup de choses qui se sont passées, certains projets interdisciplinaires comme Lucky Dragons, ont captés notre attention.  J’ai commencé un bacc en Intermedia/Cyberarts à Concordia et ç’a beaucoup apporté de nouvelles sources d’inspirations conceptuelles, des nouvelles idées d’interfaces.   Musicalement, je peux pas dire qu’avec le temps on s’est rapproché d’une scène en particulier.

    L’EXPÉRIENCE EN CONCERT PERMET D’APPRÉCIER LA MUSIQUE SOUS UN NOUVEAU JOUR ET VOUS PERMET D’ÉLARGIR VOTRE PUBLIC, C’EST CERTAIN. EST-CE QUE C’EST POUR VOUS UN MAL NÉCESSAIRE PAR RAPPORT À LA RÉALISATION D’ALBUM? PRÉFÉREZ VOUS ENREGISTRER OU DONNER UN SPECTACLE?

    Mathieu: C’est vraiment en spectacle que le projet prend tout son sens et qu’on a réellement l’impression d’amener les gens dans notre univers. Le choix de faire un vinyle et d’inclure un livre à l’album est une façon de recréer cette expérience là.

    ALLEZ-VOUS FAIRE UNE TOURNÉE MAINTENANT QUE VOUS AVEZ FINALEMENT PU METTRE LA MAIN SUR LES COPIES PHYSIQUES DE VOTRE PLUS RÉCENT DISQUE, COMME SI NOUS ÉTIONS DÉJÀ LIBRES? 

    Christophe: Nous avons tourné cet automne sans copies physiques, je ne crois pas que ça nous a empêché de faire quoi que ce soit.    Ç’a surtout empêché de faire des ventes en concerts …  Pour un groupe DIY et autoproduit comme nous, ça peut-être un gros obstacle de ne pas vendre de disque c’est bien entendu, mais nous avons fais pas mal de performances et les fan de OM ont été vraiment supers à ce niveau.

    D’AILLEURS, D’OÙ VIENT LE TITRE? LES TITRES ONT SOUVENT UNE RÉSONANCE INTÉRESSANTE, COMME SUR GRANDS PROJETS, OÙ ILS ENTRE-ALIMENTENT AVEC LA MUSIQUE UNE ESPÈCE D’AMBIANCE DE MARCHE EN AVANT D’UNE HUMANITÉ RÉSILIANTE ET POSITIVE. 

    Christophe: Le titre vient d’un livre de David Graeber, en fait, c’est le nom qui voulait donner à son livre « the democraty project » mais l’éditeur n’aimait pas.  C’est l’éditeur Français qui a accepté que son livre se nomme ainsi.  nous avons écris à Graber pour avoir son autorisation et il était enchanté par l’idée.  Graeber, est l’un des instigateurs de Occupy Wall Street, ses ouvrages critiquent de façon très constructive l’aristocratie élective que l’on nomme démocratie.   Dans Comme si nous étions déjà libres, il explique entre autre l’origine du mouvement OWS et raconte comment les groupuscules de travail sont arrivé à s’organiser sans structures horizontales de hiérarchie.  Pour nous ça évoque un potentiel utopique immense, ça nous a beaucoup inspiré.

    LA MUSIQUE INSTRUMENTALE SEMBLE POUVOIR TRANSMETTRE DES MESSAGES POUR VOUS, D’UNE CERTAINE MANIÈRE (BON C’EST CERTAIN QUE LES TITRES AIDENT MAIS SOUVENT LES MUSIQUES PARLENT AUSSI D’ELLES-MÊMES.) AVEZ-VOUS UN AGENDA CACHÉ? DES PROJETS POLITIQUES? À CET EFFET, AVEZ VOUS EU UN BON TAUX DE RETOUR POUR LES CARTES DE SUGGESTIONS DE PROJETS ADRESSÉES AU PEUPLE? 

    Christophe: Les cartes de projet (cartes postales blank invitant les gens à nous envoyer leur « Grands Projets pour l’humanité » inclues avec le LP) ont révélées ce qu’elles devaient révélées je crois.   Très peu sont parvenues jusqu’à nous et la majorité étaient des dessins d’enfants, mais tout le monde adore l’idée.   C’est difficile à dire si c’est simplement parce que c’est par la poste et que la poste c’est « compliqué » comparé à internet, mais je crois surtout que les gens ont été intimidé au moment de passer à l’acte, de nous dessiner / expliquer leur projet.  Je pense que les gens ont des Grands Projets pour eux-mêmes et parfois pour leur communauté et ne pensent pas que ces projets sont valides pour l’ensemble de l’humanité.  Je crois qu’on a arrêté à un certain moment dans la transition vers l’âge adulte de penser aux mondes utopiques possibles et de s’investir dans ces projets / mondes.  Avec les temps qui courent c’est compréhensible mais c’est pour ça qu’on fait ce qu’on fait et qu’on insiste sur la nécessité de cultiver les utopies, les Grands Projets, et surtout de considérer que des modèles différents sont viables et séduisants.

    ON PARLAIT PLUS TÔT DU FAIT QUE VOUS AVIEZ « ENFIN » EU VOS DISQUES VINYLES, CE QUI RÉFÉRAIT À VOTRE MÉSAVENTURE AVEC LA COMPAGNIE EN CHARGE DE PRODUIRE LES DISQUES. ON SAIT QUE L’ALBUM DEVAIT SORTIR CET AUTOMNE ET FINALEMENT LES GENS ONT DÛ SE CONTENTER DE LA VERSION NUMÉRIQUE EN ATTENDANT QUE L’IMBROGLIO NE SE DÉNOUE. QU’EST-CE QUI S’EST PASSÉ FINALEMENT? 

    Christophe: Lorsque j’ai terminé l’album au mois de janvier 2015, je l’ai envoyé immédiatement en production à une usine qui nous avait promis un délai de douze semaines de production. À l’époque nous voulions sortir le disque au mois de mai, mais nous avons rapporté le tout afin d’être sûr et certains d’avoir nos vinyles. Nous avons fait le lancement le 11 juin, sans toutefois les avoir reçus.  Ensuite il y a eu beaucoup d’attente, les gens qui avaient acheté en pré-vente ont été vraiment patients, et voilà nous avons envoyé une mise en demeure cet automne pour forcer la situation.   Nous allons recevoir nos vinyles cette semaine, près de 12 mois après avoir envoyé les bandes maîtresses.
    Mathieu:  C’est vraiment le risque qu’on court quand on produit  soi-même un album aujourd’hui, mais bon ça nous a permis d’avoir un produit qui correspondait exactement à ce qu’on voulait.

    LE DISQUE VIENT D’AILLEURS AVEC UN LIVRE, POUVEZ VOUS NOUS EN DIRE PLUS SUR LA MANIÈRE DONT IL VIENT COMPLÉTER L’EXPÉRIENCE SONORE? LE PENDANT VISUEL A TOUJOURS ÉTÉ IMPORTANT POUR LE GROUPE. COMMENT LE LIVRE SE SITUE-T-IL PAR RAPPORT À VOS PROJECTIONS? C’EST LIÉ OU COMPLÈTEMENT DISTINCT?

    Mathieu: Comme on expliquait pour les spectacles plus haut, le livre permet de recréer le moment ou on peut vraiment entrer dans l’univers de l’album, s’y plonger et l’écouter d’un bout à l’autre et en faire une expérience. Le livre développe les images utilisées durant les projections et donne aussi une idée de ce qu’elles évoquent, des idées qui nous ont inspirées pendant qu’on composait l’album. Elles donnent une profondeur aux projections qu’en spectacle on peut se contenter de ressentir comme une ambiance. Comme on a pas de paroles on a aussi mis des extraits de discussions qu’on a eues ensemble sur la route ou entre nos pratiques: ça donne une autre idée de l’univers qui est à l’origine de notre projet.

    L’ESSENTIEL EST QUE LES DISQUES SONT MAINTENANT DISPONIBLES POUR LES AMATEURS DE VINYLES. PRÉVOYEZ VOUS QUELQUES DATES ET FESTIVALS POUR CÉLÉBRER SON ARRIVÉE? UNE VISITE EN EUROPE OU AUX USA ?

    Christophe: Pour l’instant nous avons quelques concerts au Québec / Ontario de prévus et on travaille sur une première tournée en Europe au mois de mai avec un booker européen.  J’adopte le mode de vie « snow bird » l’année prochaine et je m’en vais passer une bonne partie de l’hivers à Austin au Texas donc on verra pour les USA.

    COMMENCEZ-VOUS DÉJÀ À PENSER À LA SUITE DE  CET ALBUM OU À D’AUTRES PROJETS?

    Christophe: D’autres projets, toujours, mais aussi d’aller plus loin avec le concert. Nous avons une nouvelle joueuse dans l’équipe ( Estelle F.-Vallière ) qui s’occupe des éclairages et ça donne la possibilité de faire du grand déploiement, comme ce qu’on a fait à l’église St-Jean Baptiste pour Pop MTL en première partie de Giorgio Moroder.
    Mathieu: On aimerait trouver un musicien également pour compléter la performance musicale de la même manière… mais il n’y a rien de concret encore.

    SI VOUS POUVIEZ COLLABORER AVEC QUELQU’UN, VIVANT OU MORT, POUR UN ALBUM, CE SERAIT QUI? 

    Christophe: Grosse question… vivant, Colin Stetson, Andy Stott, Tim Hecker…  mort, John Coltrane, Syd Barrett, Franz Schubert.
    Mathieu: Comme on peut dire n’importe quoi je dirais les artistes de l’atelier Van Lieshout ou Buckminster Fuller, peut-être le réalisateur Adam Curtis, pourquoi pas!

    EST-CE QUE LA MUSIQUE INSTRUMENTALE VOUS VIENT NATURELLEMENT, PAR CHOIX, OU PAR UN MÉLANGE D’HASARD ET NÉCESSITÉ? AIMERIEZ-VOUS FAIRE DE LA PRODUCTION POUR DES CHANTEURS OU CHANTEUSES OU ÇA IMPLIQUERAIT TROP DE SACRIFICES POUR LA MUSIQUE?

    Christophe: la musique d’Organ Mood n’est pas exclusivement instrumentale, mais la raison pour laquelle elle l’est en majorité c’est que le but de notre travail est de soutenir  les pensées des gens qui assistent/écoutent.  C’est davantage une trame sonore/visuelle pour tes propres idées, on veut surtout mettre les gens dans un état d’esprit positif et optimiste, déterminé.
    Mathieu: Alors dans cet objectif, s’il y a trop de paroles ça devient plutôt comme si on imposait un message que comme si on voulait encourager les gens à la réflexion.

    —
    Les fans d’Organ Mood qui avaient commandé l’album le recevront dans les semaines qui viennent et pour les autres, Comme si nous étions déjà libres est disponible à Montréal au Phonopolis et à L’oblique.  Peut-être aux 33 tours aussi, et assurément enfin sur le bandcamp du groupe: https://organmood.bandcamp.com/

    [bandcamp width=100% height=120 album=3632330002 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

    François-Samuel Fortin

    13 janvier 2016
    Entrevues
    david graeber, électro, krautrock, Montréal, Organ Mood, Psychédélique
  • Une mise en bouche plus que prometteuse pour Popléon

    Une mise en bouche plus que prometteuse pour Popléon

    Ce qui devait être une simple bande sonore pour la pièce Baiseries est devenu un maxi qui possède sa propre personnalité. C’est comme ça qu’on pourrait annoncer la venue prochaine d’Insomniaq, le nouveau maxi de Popléon, qui sera disponible le 29 janvier prochain (le lancement aura lieu au Pantoum le 6 février).

    En attendant les autres pièces de cet album réalisé par Samuel Wagner (Harfang), nos amis de Popléon nous offrent L’abondance sans la dignité, une pièce groovy, mais éthérée à souhait. Ce qu’on en pense après une écoute? Ben… ON EN VEUT PLUS!

    On vous laisse juger par vous-mêmes!

    [bandcamp width=100% height=120 track=954338084 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Jacques Boivin

    12 janvier 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    Baiseries, électro, Indie, Insomniaq, pop, popléon, Samuel Wagner
  • [SPECTACLE] Harfang + Men I Trust, 11/12/2015, Café-Bar Zénob

    [SPECTACLE] Harfang + Men I Trust, 11/12/2015, Café-Bar Zénob

    Vendredi dernier sont débarqués, au mythique bar le Zénob, rue Bonneaventure à Trois-Rivières, Harfang et Men I Trust, du beau monde de Québec. 

    Le petit bar s’est rapidement réchauffé quand Dragos Chiriac et ses belles se sont installés sur scène. Le savant compositeur et producteur de musique s’est installé derrière sa machine à la pomme et ses claviers pour orchestrer une performance aux allures de fête. Les belles voix nébuleuses d’Emmanuelle Proulx et d’Odile Marmet-Rochefort se sont faites entendre sur des rythmes électro deephouse. Comment ne pas tomber en amour ?

    Les boys d’Harfang ont ensuite pris la relève, offrant une performance aux accents plus indie-folk que leurs compères de Men I Trust. Les cinq musiciens de la capitale ont ainsi présenté les chansons de leur opus Flood en plus de quelques autres titres dont la merveilleuse reprise de New York de Milk & Bone qu’ils ont fait à la toute fin du spectacle lors du rappel.

    Charles F. et Gabrièle Lavallée

    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
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    Charles Fontaine
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    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine
    Charles Fontaine

    Gabriele Lavallée

    18 décembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Café-Bar Zénob, deephouse, électro, electrohub, Émergente, Harfang, indiefolk, Mauricie, Men I Trust, quebec, scenelocale, Teammauricie, TroisRivières, Zénob
  • [SPECTACLE] Equse (+Jérome Casabon, Harfang, Anatole et X-Ray Zebras), 9/12/2015, Le Cercle

    [SPECTACLE] Equse (+Jérome Casabon, Harfang, Anatole et X-Ray Zebras), 9/12/2015, Le Cercle

    Photos : Marion Desjardins

    Grosse soirée sur St-Joseph mercredi soir dernier! Les deux étages du Cercle étaient bien occupés : en haut, la formation rimouskoise Equse lançait son troisième album « Like a Whisper » (précédé de nos chouchous Harfang et de Jérome Casabon), puis en bas, on allait danser ferme avec Anatole et X-Ray Zebras. Le genre de soirées où tu sais quand et comment ça commence, mais où la fin devient de plus en plus floue… l’alcool aidant.

    Jérome Casabon

    CasabonOn l’a vu à quelques reprises, le grand Jérome, mais c’était la première fois qu’on le voyait flanqué d’une équipe complète de musiciens! Le sympathique auteur-compositeur-interprète à l’humour chansonnier a fait appel à Cédric Martel (basse), à Shampouing (guitare) et à Bruno Lemieux (batterie) et ses chansons rigolotes ont pris beaucoup de lustre. Gagnant un public difficile (et méméreux) un membre à la fois à force d’humour et d’interactions amusantes, avouons-le, Casabon a un peu volé le show avec son énergie qui nous a aidés à passer à travers la soirée.

    Harfang

    HarfangNos cinq amis qui écrivent cet indie rock atmosphérique qu’on aime tant ont encore une fois été à la hauteur de leur talent. On apprécie encore un peu plus chaque fois leur jeu de guitare, les belles harmonies vocales entre Samuel et Antoine, ainsi que les quelques irruptions au clavier qu’on avait moins l’habitude d’entendre. Dans un genre sursaturé où pullulent les Half Moon Run et cie, Harfang tire son épingle du jeu en offrant un son bien à lui, plus près des mélodies planantes de Radiohead à l’époque d’OK Computer que de l’indie rock montréalais. Va falloir les surveiller de près, j’ai l’impression que 2016 sera une maudite belle année pour Harfang. En passant, jolie, cette reprise de Bon Iver!

    Equse

    EquseSi vous avez lu ma critique de l’album, vous savez que j’attendais le groupe rimouskois avec impatience, question de voir si les membres allaient être aussi prudents sur scène qu’ils ne l’ont été sur disque. Prudents ils ont été, en effet. Les chansons de Like a Whisper étaient rendues très fidèlement, mais elles s’écoutaient beaucoup mieux sur la scène du Cercle que dans mon salon. Beaucoup plus de punch, par contre, sur S.T.O.P., que j’aimais bien sur l’album. Et le vieux matériel ne souffrait pas de la même retenue que les dernières chansons. Equse a un talent fou, on ne peut que le reconnaître. Il ne manque que cette étincelle que la formation précédente (Harfang) possède en quantité industrielle. Chapeau en passant pour les projections qui ont ajouté du punch!

    Anatole

    AnatoleÀ peine le temps d’entendre les dernières notes d’Equse qu’il fallait descendre en bas pour entendre le très lascif squelette d’Alexandre Martel et ses acolytes nous faire danser de façon très osée. Alexandre a fait un énorme bout de chemin avec ce projet depuis le début de l’année et bien qu’il ne scandalise plus personne (vous auriez dû entendre les commentaires de certains aux Francouvertes, vous autres), Anatole demeure un des projets les plus intéressants sur la scène musicale québécoise. On a BEAUCOUP hâte de mettre la main sur l’album en 2016. Vous aussi, j’en suis certain.

    X-Ray Zebras

    X-ray ZebrasLes zèbres étaient de retour au sous-sol du Cercle et il nous a fallu puiser dans nos dernières réserves d’énergie pour suivre les rythmes endiablés et les grooves irrésistibles de la formation québéco-montréalaise. Heureusement, plusieurs personnes, qui avaient manqué le show d’en haut, sont venues nous rejoindre au sous-sol avec leur énergie toute neuve.

    De notre côté, nous n’avons pu rester jusqu’à la fin. La soirée a été  longue et le lendemain promettait d’être aussi reposant.

    Mais ce genre de soirées un brin festivalières, on en prendrait un peu plus à Québec, s’il vous plaît!

    Jérome Casabon – Photo : Marion Desjardins
    Jérôme Casabon – Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Anatole – Photo : Marion Desjardins

    Jacques Boivin

    15 décembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Alexandre Martel, Anatole, Cédric Martel, électro, Électro-pop, Equse, folk, funk, Harfang, Indie, Jérôme Casabon, Le Cercle, rock, Shampouing, X-Ray Zebras
  • [SPECTACLE] Ariane Moffatt, 14/11/2015, Théâtre du Cégep de Trois-Rivières

    [SPECTACLE] Ariane Moffatt, 14/11/2015, Théâtre du Cégep de Trois-Rivières
    Arian Moffat, Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Ariane Moffatt, Crédit photo: Izabelle Dallaire

    Ariane Moffatt était en spectacle le 14 novembre dernier au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, avec la jeune autodidacte Rosie Valland. Un spectacle qui a été fort en émotions puisque c’était le lendemain des attentats à Paris et qu’elle en a fait quelques références tout au long de la soirée.

    En arrivant dans la salle, je constate que le public d’Ariane Moffatt a bien changé depuis quelque temps, surtout depuis l’ère de La Voix. Bien qu’il y avait quelques jeunes de mon âge, je doutais que le « party » allait lever, mais j’ai laissé une chance aux coureurs, parce qu’Ariane a cette capacité de nous prendre par la main chaleureusement pour nous amener dans son univers. C’est ce dont je me suis rendu compte assez vite après quelques minutes de spectacle seulement.

    D’abord, elle a débuté la soirée avec la pièce titre de son album, 22h22, en version plus lente en s’accompagnant au piano à queue. C’était pur et magnifique ! Avec son chemisier noir aux manches brillantes, la magie a opéré rapidement et le public semblait complètement ravi.

    C’est lorsqu’elle a interprété sa chanson Tireurs fous que tout a pris son sens et que les poils se sont levés sur nos bras. Toutes ces émotions ont même été amplifiées lorsqu’elle s’est assise au piano pour chanter et jouer la pièce Imagine de John Lennon en soutien à ce qui s’est passé à Paris, elle qui a joué au Bataclan en 2009. Après quelques larmes sur scène et dans le public (je l’avoue, j’ai pleuré), Ariane est allée chercher sa coupe de vin rouge et s’est installé à la batterie pour jouer le mythique solo de la célèbre pièce de Phil Collins, In the Air Tonight.  À ce moment-là, je me suis demandé : quel talent musical elle n’a pas, cette Ariane? Réponse : aucun, elle est parfaite! On a fini la soirée en sifflant et en dansant. Quel beau moment privilégié le public et moi avons vécu ce soir-là avec Ariane Moffatt.

    Voici les photos de notre photographe Izabelle Dallaire :

    Karina Tardif

    24 novembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    22h22, amour, ariane moffatt, Bataclan, électro, Imagine, Mauricie, Paris, pop, Rosie Valland, Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, Trois-Rivières
  • [ALBUM] CHVRCHES – « Open your eyes»

    [ALBUM] CHVRCHES – « Open your eyes»

     

    CHVRCHES
    CHVRCHES

    CHVRCHES, qu’on prononce « Churches», est un groupe écossais d’électro pop qui s’est formé en 2011, composé de Lauren Mayberry (chant, synthétiseurs, et échantillonneurs), Iain Cook (synthétiseurs, guitare, basse, chant), et Martin Doherty (synthétiseurs, samplers, chant). Ces trois jeunes gaillards ont des influences variées dans le genre de Prince, Depeche Mode, Kate Bush, , Cyndi Lauper, Whitney Houston et Elliott Smith. On raconte que le groupe a écrit, enregistré et mixé ses chansons dans un studio en sous-sol à Glasgow. L’album, qui sort en magasin aujourd’hui, Open your eyes, est mon sujet d’étude de la semaine.

    Après quelques écoutes, j’en ai conclu que c’est un album qui s’écoute avec l’évolution de la journée, c’est-à-dire, qu’on commence notre matin avec la première pièce, Never ending circles, qui est très intense avec la voix forte et aiguë de la chanteuse et les rythmes accentués, et on termine avec The afterglow, une courte pièce tranquille qui réconforte après une grosse journée au boulot.

    Entre ces deux chansons, les neuf pièces ont un rythme assez rapide, dont plusieurs sont semblables. Leave a trace tire même des sonorités de Christine and the queen et ce n’est pas désagréable du tout. C’est une chanson assez linéaire dans les tempos et les intonations de voix, qui est très bien construite et qui s’écoute bien.

    L’album se poursuit jusqu’à la pièce Clearest blue, qui m’accroche l’oreille avec son histoire d’amour, pleine d’étincelles, d’eau et de vent. Un air mélancolique et un peu sombre qui nous amène bien vers la prochaine pièce, High enough to carry you over, chantée par l’un des deux gars du groupe. Il faut avouer que ça change complètement le style. Ça fait une coupure à l’album. Cette chanson est douce et sensuelle, choses qu’on ne retrouve nulle part ailleurs sur l’album. J’avoue que j’aurais aimé voir le mélange des voix avec la chanteuse sur cette pièce, mais on apprécie tout de même la diversité qu’elle apporte.

    Après deux pièces plus « cheesy » et à la sauce américaine, l’album termine tel que je l’avais prédit, sur une pièce douce, calme et réconfortante qui fait baisser nos battements de cœur.

     

     

    Karina Tardif

    25 septembre 2015
    Albums
    Chvrches, électro, Open your eyes, pop
  • [ENTREVUE] RAGERS

    [ENTREVUE] RAGERS
    Ragers – Photo: Byanca Desjardins

     

    Ragers, c’est un groupe qui « mix » de l’électro-rap-rock depuis deux ans. Avec leur EP Chapters, sorti récemment, ils ont fait des spectacles toute l’été et leurs performances ont été mémorables partout où ils sont passé. Ils seront au Cercle le 4 septembre prochain et je leur ai posé quelques questions par courriel:

     

    Expliquez le choix de ce nom et le concept du band

    Un représentation de notre état d’âme face à l’industrie et le monde d’aujourd’hui. Nos background punk nous fait voir le monde en méritocracie, et l’industrie musicale en est tout le contraire.

     

    Expliquer le dessin qui vous représente  

     

    L’intérieur caché de plusieurs jeunes d’aujourd’hui. Power to the youth.

     

    Comment est arrivée l’idée de porter des masques ?

    C’est une manière de dépersonaliser notre musique, en un sens. On s’est dit que si les gens voyait pas le visage des gars, il seraient forcés à porter attention à la musique plutôt qu’aux personnes qui la font. Ca a un peu backfire au début, avec beaucoup de gens qui portaient trop attention au branding. Mais maintenant que les gens nous connaissent et nous voient un peu partout avec les patchs et tout, ca c’est calmé et les gens ont compris ce qui est important (la musique elle-même).

    Votre dernier EP, Chapters, a connu un succès fou. Quel est le prochain chapitre de votre carrière?

    Le prochain chapitre s’écriera une fois de plus à Los Angeles. Nous partons pour 2 mois ce printemps pour produire le deuxième album. On vient de signer avec une nouvelle compagnie de booking, et on a les gens de la Royale Électrique qui font un travail absolument exceptionnel. Les pages du chapitre vont s’ouvrir plutôt vite, et que les gens pourront les lire en même temps que nous. Espérons que la Rage Cage (notre van Montana Pontiac 2001) n’explosera pas mi-chemin.

    Quelles sont vos inspirations musicales?

    Chaque instants se transforme en inspiration.

     

    Ce que vous avez appris à travers le temps dans le milieu c’est :

    Le milieu de l’industrie c’est comme l’océan, c’est rempli de requins.

     

    Vous faites souvent des collaborations, comme celle qui va sortir bientôt avec Manast et ZéFIRE. Depuis vos début, avez-vous un ou des collaborateur (s) coup de cœur?

    On a rencontré Manast à travers Asura, qui est le DJ de Joke (un rappeur Français très connu qui commence à faire du bruit ici aussi). Ca fait des mois qu’on planche sur la chanson, et c’est dur vu la distance Montréal-Paris et que tout doit se passer par courriel. Chaque collaboration est une expérience unique en soi. Du moment où ils entrent au Gold Labs (notre havre-studio) des choses historiques se produisent. Enfin nous sommes impatient de vous présenter les prochaines chansons avec Hussa du groupe The Posterz.

     

    Outre Loud Lary Ajust, quels sont les autres artistes que vous aimez ou aimeriez remixer leurs chansons?

     

    On respecte beaucoup l’univers musical de Robert Robert et CRi. Honnêtement, on se concentre sur du matériel original. De plus maintenant, il est de plus en plus difficile de publier des remix car Soundcloud resserre leurs réglementations face à l’utilisation de matériel sans droit d’auteur.

     

    Qu’est -que vous aimez que les gens fassent dans vos spectacles? (placez ici un anecdote, si applicable)

    On est toujours partant pour les “after-party” que les gens nous proposent… Il nous est même arrivé une fois de rester embarré hors de la maison, à plusieurs kilomètres de l’hôtel… sans que personne ne puisse nous ouvrir…. Très longue nuit…

    Le spectacle du 4 septembre au sous-sol du Cercle ça va être :

    Aussi mémorable et arrosé qu’un party de sous-sol au secondaire sans le mixtape de Big Shinny Tunes 6 en repeat. Pis après le show, tout le monde au Carole!

    https://www.youtube.com/watch?v=dUVy2-02MI0

     

     

     

     

     

    Karina Tardif

    3 septembre 2015
    Entrevues
    4 septembre, Chapters, électro, Le Cercle, Ragers, rap, rock
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