Ça a pris du temps (vous savez comment on travaille…), mais elles sont enfin prêtes : les photos de la deuxième journée du Festif! avec entre autres Milk & Bone, Mara Tremblay, Émile Bilodeau, The Planet Smashers, What Cheer? Brigade, Reel Big Fish et Galaxie.
C’est en cette deuxième journée de festivités que l’organisation du Festif! nous a montré de quel bois elle se chauffait. Avec un concert surprise de Fred Fortin dans un dépanneur, deux performance sur le pouce de Caltâr-Bateau et le What Cheer Brigade qui envahit Baie-St-Paul à de nombreuses reprises, nous ne pouvons que constater à quel point ce festival est magnifique.
13h00 : Milk & Bone
(Par Jacques Boivin) On avait peur qu’il pleuve sur nos têtes (et surtout sur les filles de Milk & Bone – et leurs instruments). On a donc déplacé le spectacle, qui devait avoir lieu au gîte Terre-Ciel, au cabaret du Café des artistes, une salle pouvant accueillir une centaine de personnes. Petit problème : on a été plus nombreux à répondre à l’appel et une très, très, très longue file de gens curieux d’entendre les magnifiques chansons de Camille et Laurence s’est formée. Dans la petite salle, il y avait du monde partout : debout, assis sur le plancher, même à l’arrière-scène! Malgré quelques pépins techniques dus à la rapidité avec laquelle on a dû effectuer les tests de son, les deux jeunes femmes ont offert une magnifique prestation où se mélangeaient émotions, harmonies et même un brin d’humour. Camille Poliquin, qui a l’air toute sage à côté de Laurence Lafond-Beaulne, est tellement drôle et spontanée, on ne peut qu’être charmé. De son côté, Laurence joue les straight woman efficacement. Bon, évidememment, on n’était pas là pour rire, mais plutôt pour entendre les magnifiques chansons de Little Mourning. Easy to Read me donne encore des frissons avec le ukelele et les parfaites harmonies. Les deux jeunes femmes ont même ajouté une magnifique reprise d’une pièce du dernier album de Sufjan Stevens! Malheureusement, la prestation a dû être écourtée lorsque le système de son a décidé de faire des siennes. On a quand même eu droit à une magnifique New York dénudée, à quatre mains, tout à fait adorable. Comme quoi c’est avec des citrons qu’on fait de la limonade…
Du pur bonheur.
15h30 : Mara Tremblay
(Par Jacques Boivin) Mara nous en avait parlé en entrevue : elle avait peur de jouer devant un parterre vide à cause de l’heure. Ses craintes ont très, très, très rapidement été mises au rancart : la foule était nombreuse, enthousiaste et familiale, d’un côté de la scène comme de l’autre. Cette tournée de Mara, c’est une affaire de famille. Fiston Victor joue de la batterie avec un entrain qui ne rivalise que celui de Samuel Joly, pendant que maman et son amoureux Sunny (Duval) s’échangent des regards remplis d’amour et des riffs tout aussi joyeux. La complicité est également palpable avec Victoria Lord (guitare) et Marie-Anne Arsenault (basse), qui complètent cette belle bande.
Comme promis, Mara a offert un spectacle beaucoup plus rock que ce qu’elle nous avait habitués par le passé. Ce qui veut dire beaucoup de pièces du Chihuahua et de Papillons, qui donnaient une couleur beaucoup plus pop aux chansons d’À la manière des anges. Pour une femme qui vient à peine de se lancer à la guitare électrique, Mara nous a montré une belle maîtrise de l’instrument, comme elle l’a fait bien sûr avec sa mandoline, son violon et sa keytar.
Ah, quelle joie que de chanter Tout nue avec toi avec ma copine à mes côtés. D’avoir le motton en entendant Les Aurores, une chanson qui nous avait bouleversé à la première écoute, devenir un moment de lumière… et de diamants. Devant nous, Mara était heureuse, voire radieuse, et cette énergie se rendait jusqu’à la rue St-Jean-Baptiste. La foule lui rendait bien cette énergie. Une communion remplie d’amour qui a comblé un grand nombre de fans.
Un de mes plus beaux moments du Festif. Au beau milieu de l’après-midi. Et dire que Mara n’avait même pas encore tout donné!
18h50 : Émile Bilodeau
(Par Matthieu Paquet-Chabot) Après les jeunes talents de Secondaire en Spectacle, c’est au tour d’Émile Bilodeau, grand gagnant du Cabaret de la relève du Festif! de s’amener sur la grande scène. Avant même que l’animatrice ait finit de le présenter, il est prêt à prendre le contrôle du micro pour impressionner la bonne foule qui était présente à cette heure. Avec un maxi à son actif, il a su prendre le contrôle de la scène avec une confiance inégalée. Déjà à 19 ans, il est très à l’aise et confortable sur une scène et il sait comment faire rire une foule. D’ailleurs, c’est le seul bémol de cette performance. Il y a trop d’humour un peu partout. Entre les chansons, pendant les chansons, après les chansons, un peu de sérieux, ça ne fait pas de tort. Malgré tout, notre impression du jeune Bilodeau, c’est qu’il va se rendre loin.
19h45 : The Planet Smashers
Ils étaient attendus, peut être même plus que la tête d’affiche! Les montréalais de The Planet Smashers sont débarqués sur la grande scène pour un concert d’une heure trente de musique intense. Certes, les paroles ne veulent pas dire grand chose, mais ce n’est pas le but. Le but, c’est de faire la fête! Après un départ plutôt lent, le groupe lance Life Of The Party qui vient réveiller la foule. C’est à partir de ce moment là que les moshpit et les hurlements ont commencé pour créer une super ambiance. Après ce super moment, on entend les premières notes de You Might Be, une chanson que le groupe ne joue jamais. C’était une demande spéciale d’un fan.
Les succès ska du groupe pleuvent. Too Much Attitude, Tear It Up, Wise Up et la reprise de Monkey Man du célèbre groupe du mouvement ska The Specials. Une petite escale en français pour la très dansante J’aime Ta Femme et on continue avec quelques pièces du répertoire du groupe. Peu bavards, les gars préfèrent enchainer les chansons au grand bonheur des fans.
Arrive le moment inattendu : Surfin In Tofino. Matt Collyer, le chanteur, demande à toute la foule de s’asseoir. La grande majorité s’exécute, mais il n’est pas satisfait. Il veut un 100% pour la première fois de l’histoire des Smashers. Il pointe les gens, il les décrit, il veut que tous soient assis. Le tout a fonctionné et un décompte de 10 secondes fut enclenché. À 10, la foule doit sauter. C’était magnifique de voir la foule s’exécuter tous ensemble. Même Collyer n’en revenait pas. Il a même ajouté un petit clin d’oeil au Rockfest de Montebello.
Montebello, c’était fou! Mais VOUS, c’est incroyable! – Matt Collyer
Le groupe ne veut pas quitter la scène. You Guys Are Assholes, My Obsession (avec un membre de Reel Big Fish), Raise Your Glass, Holiday, Super Orgy Porno Party sont toutes jouées. Le groupe ajoute du temps à sa prestation pour la très attendue Sk8 or Die où le chanteur s’est permis une escale dans la foule pour faire du crowd surfing. C’était un super concert avec une foule qui était tellement enthousiaste que le moment restera gravé longtemps dans ma mémoire.
Parenthèse : What Cheer? Brigade
(Par Jacques Boivin) On se le doit de le mentionner, on va en reparler encore souvent. Cette fanfare fantastique, qui a conquis les coeurs des festivaliers tout au long du week-end, a mis le feu au parterre de la scène Desjardins entre les deux prestations de ska. Une énergie incroyable qui a permis de maintenir l’enthousiasme des fans à un niveau maximum. Du rythme, des couleurs, une fête immense que la troupe du Rhode Island a su installer à coups de tuba, de trombone, de caisse claire et d’amour contagieux. Ils ont commencé à jouer avec majesté dans l’escalier de l’école puis sont descendus dans la foule sous les applaudissements nourris du public qui n’en revenait pas d’avoir la fête venir à eux ainsi.
On va le répéter souvent : c’est un des meilleurs coups du Festif cette année. Les grands festivals devraient prendre des notes.
21h45 : Reel Big Fish
(Par Matthieu Paquet-Chabot) Les vedettes américaines du mouvement ska ont pris le contrôle de la scène Desjardins devant une immense foule. Avec vingt minutes de retard (blâmons les Smashers qui ont dépassé leur temps de scène), les six membres du groupe se sont présentés avec comme introduction The Final Countdown du groupe Europe. Enchainant avec Everyone Else Is An Asshole, la bande d’Aaron Barrett est dangereusement en forme. Le look très californien du chanteur et sa guitare à damiers nous transporte à la racine du mouvement ska et le public danse sans arrêt. Les paroles étant plutôt simples, nous entendons les spectateurs chanter de toute leur force avec Barrett.
All I Want Is More enchaine et la foule commence à se dégourdir. Les moshpits se forment et le reste de la foule s’amuse à danser les simples pas de danse du mouvement ska. Les mélodies du groupes font sourire et nous apprécions énormément le moment. Le groupe revisite chaque albums de sa discographie et nous fait même quelques reprises, dont Take On me du groupe norvégien a-ha pour conclure leur performance. Ce fut un super moment et l’organisation semble avoir apprécier de voir que le public à répondu l’appel de la soirée SKA!
23h30 : Galaxie
(Par Matthieu Paquet-Chabot) Le sous-sol de l’Église était paqueté (dans tous les sens du terme), compressé et gonflé à bloc pour le rock de Galaxie. Dès les première notes de Zulu, le public est en délire. Fidèle à son habitude, Olivier Langevin joue de la guitare à demi-accroupi et Fred Fortin est heureux d’être devant une foule si accueillante. Le groupe est en grande forme et Langevin ne s’en cache pas au micro. Nous avons droit à de nombreux segments musicaux pour allonger les pièces et faire durer le plaisir. Des moshpits, du crowd surfing, de l’alcool et des décibels très élevés, c‘est ça, le rock’n’roll!
Galaxie l’a vite compris et enchaine avecDragon. Selon notre rédacteur en chef (photographe de la soirée), l’avant-scène ressemblait au Vietnam tellement c’était violent. (Note du rédacteur en chef : une chance que je pèse plus de 300 livres!) Rien de mieux pour faire plaisir aux membres du groupe. Pas le temps de jaser, on enchaine les pièces sans attendre. La plupart de la grille de chansons est composé de nouvelles pièces de leur dernier bébé Zulu, mais nous avons droit à quelques pièces de leur précédent opus dont Camouflar, la pièce suivante. La plupart des gens présent connaissait les paroles et mettait le point en l’air pour montré leur appréciation.
Langevin est une vrai rockstar. C’est n’est pas pour rien que le groupe a fait deux fois les plaines d’Abraham cette année. Robot Lynx, Piste 1, Diesel et plusieurs classiques ont été entendus aux grands plaisir du public. François Lafontaine à même participé au crowd surfing! Quel super moment nous avons passé dans un sous-sol d’église (Note du rédacteur en chef : existe-t-il un endroit plus approprié pour se faire donner le beat et des étoiles dans nos mains par le diable?). En prime, à la sortie du concert, nous avons eu droit au What Cheer? Brigade et à sa folie contagieuse!
23h30 : Odeur de Swing
(Par Marie-Laure Tremblay) J’ai tenté une incartade au Mouton Noir pour voir Odeur de Swing, le rythme était entrainant, mais le petit espace aménagé près de la porte d’entrée de la salle bondée avec des gens qui essayaient d’entrer et de sortir en bousculant le band… ici je crois qu’on a sous-estimé la foule. 😉
Vous avez terminé votre soirée autour du feu avec Karim Ouellet jusqu’aux petites heures du matin et vous êtes maintenant remis sur pied pour le jour 2 du Festif! de Baie-St-Paul. Voici notre itinéraire de cette magnifique journée qui s’annonce encore une fois forte en émotions.
13h00 : Milk & Bone
En raison du temps incertain, le concert prévu sur le toit du gîte est maintenant prévu au Cabaret des artistes. Ce n’est certainement pas un changement de salle qui va venir gâché notre magnifique moment avec mon coeur de coeur musical 2015. Ce duo féminin a lancé Little Mourning en début d’année et j’en suis encore ému. Les mélodies planantes électro-pop de Camille Poliquin et Laurence Lafond-Beaulne vont certainement rendre émotif certains spectateurs.
15h30 : Mara Tremblay
Mara Tremblay s’amène à Baie-St-Paul pour chanter les pièces de son dernier album À la manière des anges au public du Festif! Ce concert gratuit sur la scène Hydro-Québec, situé au coeur de la municipalité, s’aura bien doser le nouveau matériel plus folk pop et des pièces plus anciennes de son époque country. Nous avons parlé à Mara Tremblay en prévision du concert d’aujourd’hui, voici le compte-rendu de cette entrevue.
17h00 : Philippe B
Le chapiteau, situé dans le stationnement de l’Église, propose aujourd’hui son premier concert de 17h00 avec Philippe B. Ornithologie, la nuit, son quatrième album, est disponible depuis 2014 et la critique l’adore. Plusieurs qualifient l’artiste comme étant l’un des plus grand auteur-compositeur-interprète du Québec. Sur scène, ça donne quoi? Nous le verrons de nos propres yeux dès 17h00 au chapiteau.
18h30 à 23h00 : Scène Desjardins
Après une soirée d’ouverture avec une légende de la chanson québécoise hier soir, aujourd’hui, une soirée tout en ska nous attend sur la scène Desjardins. En ouverture, le gagnant du cabaret de la relève du Festif! Émile Bilodeau sera sur scène pour tenter de charmer à nouveau Baie-St-Paul. Il débutera dès 18h30 en amuse-bouche pour le groupe The Planet Smashers. Le groupe ska montréalais prendra d’assaut la scène principale pour une prestation énergique comme à leur habitude. Considéré comme une figure importante du mouvement ska des années 2000, les montréalais ont huit albums à leur actif et une interminable liste de concerts joués. Ils sont rodés, prêt à faire la fête, nous aurons un super moment ce soir.
Dès 21h30, ce sont des légendes du mouvement ska qui débarquent dans la municipalité. Je parle de Reel Big Fish! Malgré le fait qu’il ne reste que deux membres de la formation originale du groupe, la magie opère toujours. Formé en 1992, le groupe californien fait dans le ska punk depuis plus de 20 ans. Avec huit albums, de nombreux EP, démos et albums live, le style de musique de Reel Big Fish colle au Festif! Les deux ont le même but: divertir le public e leur faire passer un bon moment. C’est donc un rendez-vous.
23h30 : La fin de soirée
Quatre options post-Reel Big Fish s’offrent à vous. La plus populaire est sans aucun doute le concert de Galaxie au sous-sol de l’Église à 23h30. Le concert est complet depuis longtemps, mais les chanceux ayant des billets (nous y serons!) vont passer un très agréable moment avec ces dieux du rock québécois. Un groupe ayant deux plaines d’Abraham à son actif en moins d’un mois qui fait un sous-sol d’Église, ça ne peut qu’être bon.
Au mouton noir, dès 23h30, les cinq membres du groupe Odeur de Swing donneront une leçon de swing au festivalier. Au chapiteau, une soirée tout en rap s’annonce déjà très couru. Eman & Vlooper (23h30) et Loud Lary Ajust (00h30) prendront place sur scène à tour de rôle. Finalement, le célèbre personnage de Mononc Serge sera au Centre Communautaire dès 00h30 avec Louis-Philippe Gingras en ouverture.
Le Festif! de Baie-Saint-Paul débute demain, et l’équipe d’ecoutedonc.ca débarque en grand dans cette municipalité prête à vivre de magnifiques moments avec les artistes présents sur les quatre jours de festivités. Quelles sont les incontournables de cette incroyable programmation? Il est difficile de n’en choisir que dix, mais comme tout festival, il faut faire une sélection. Voici donc dix artistes à ne pas manquer lors de la sixième édition du Festif!
10. Émile Bilodeau
Grand gagnant de trois prix lors de la dernière édition du Cabaret Festif! de la relève, Émile Bilodeau offre une musique très mélodieuse. Nous sommes dans une sonorité folk intéressante qui est grandement tintée d’humour. Il décrit lui même sa musique comme étant «beaucoup influencée du maître Adamus, de l’éternelle énergie de Dédé et de la sagesse du grand Félix». Après un passage remarqué aux Francouvertes 2015, il a mérité sa place sur la scène du Festif!. Il faut maintenant aller encourager ce jeune musicien de la relève. Il ouvrira pour nul autre que Real Big Fish le vendredi 24 juillet à 18h30 sur la scène Desjardins.
9. Dany Placard
Il a été très médiatisé cet hiver grâce à son passage au festival de Cannes pour Bleu Tonnerre, notre saguenéen barbu préféré sera de passage dans la municipalité de Baie-St-Paul pour présenté son dernier album Santa Maria paru en 2104. Nous avons déjà vu Dany Placard à trois reprises depuis le début de notre Tournée des festivals 2015, mais jamais dans un concert complet. Ce sera intéressant de le revoir avec son groupe complet pour rocker la petite municipalité. Ce sera un rendez-vous sur la scène Hydro-Québec le samedi 25 juillet à 16h30. Vous avez encore besoin de vous convaincre que sa va être bon, c’est ici pour un retour sur son passage au Festivoix.
8. Antoine Corriveau
Ah Corriveau. Demandez à notre rédacteur en chef Jacques Boivin combien de fois il l’a vu en concert en un peu plus d’un an. Deux, trois fois? Non, je vous annonce que ce concert sera son sixième depuis le 3 juillet 2014! Vous vous demandez pourquoi autant d’amour envers cet homme. Tout simplement parce qu’il est très talentueux et qu’il a une prose d’enfer. Il est un des artistes à surveiller dans les prochaines années, car oui, il va prendre le rang des meilleurs auteur-compositeur-interprète du Québec. Dans la catégorie folk, il ne se fait pas mieux sur le marché actuellement. Nous avons assisté à son magnifique plateau double avec Julie Blanche au Petit Impérial, et nous n’avons pas été déçu. À Baie-St-Paul, ce sera sur la toute nouvelle scène du Quai de la municipalité le samedi 25 juillet à midi.
7. Dylan Perron et Élixir de Gumbo
Il roule sa bosse depuis un bon moment, mais tout a basculé après sa victoire au Francouvertes 2015. En effet, le multi-instrumentalisme Dylan Perron, originaire de l’Abitibi, a su charmer les juges du célèbres concours qui a couronné de grands noms de la chansons québécoises, tels que Bernard Adamus, Alex Nevsky ou encore Les Soeurs Boulay. Faisant dans le bluegrass, Dylan Perron se joint au groupe Élixir de Gumbo pour lancé un album conjoint intitulé Hamérricana. En plus de ses concerts avec Élixir De Gumbo, Perron a un projet solo et il est de la mouture 2015 de Quebec Redneck Bluegrass Project. Nous sommes très curieux de voir comment la victoire d’un si prestigieux concours a changé l’attitude scénique du groupe. Le concert aura lieu au mouton noir à 23h30 le samedi 25 juillet.
6. Mara Tremblay
Il y a un peu plus d’une semaine, nous l’avons vue au Pigeonnier dans le cadre du spectacle Légendes d’un peuple d’Alexandre Belliard. Ce vendredi, à Baie-St-Paul, elle viendra présenter son spectacle À la manière des anges aux habitants de la petite municipalité. Cet album figure dans la liste de nos 50 meilleurs albums de 2014. Délaissant un peu la sonorité country pour une ambiance pop, Mara Tremblay, se dévoile dans cet album très personnel. Nous lui en avons glissé un mot d’ailleurs lors de notre plus récente entrevue avec elle, qui sera publiée avant notre départ pour Charlevoix! C’est avec six albums à son actif que Mara Tremblay ouvrira la scène Hydro-Québec le 24 juillet à 15h30.
5. Fanny Bloom
Fanny Bloom a lancé un des meilleurs album pop de l’année 2014. Pan est, à mon sens, un album pop pratiquement parfait. Il a tous les bons éléments pour être un succès populaire et radiophonique, mais aussi toute la sensibilité et un souci de la qualité autant des paroles que de la mélodie. Sur scène, l’album est joué en formule trio de façon beaucoup plus rock. De magnifiques segments musicaux rock et électro sont insérés tout au long de la performance. Fanny, pour sa part, occupe les claviers d’une main de maitre et fait aller ses cordes vocales sans aucune faille. Nous avons vu ce spectacle, qui commence à être très bien rôdé, au Festivoix avant Pierre Lapointe. Le spectacle sera présenté le jeudi 23 juillet à 00h45 (techniquement, c’est le vendredi) dans le chapiteau. Claude Bégin ouvrira la soirée dès 23h30.
4. Marie-Pierre Arthur
Avec une superbe note de 88% pour son dernier album Si l’Aurore, Marie-Pierre s’est probablement taillé une place dans les meilleurs albums de 2015. C’est majoritairement les pièces de cet opus qui seront jouées à Baie-St-Paul. Étant beaucoup plus dansant, car oui les synthétiseurs sont très présents (la fameuse Frank Touch), le parterre de la scène principale du Festif! va se déhancher au son de la voix juste de Maire-Pierre Arthur. Avec son groupe composé de quatre musiciens et d’une choriste, vous ne serez pas déçu de faire un petit retour en arrière dans les sonorités des années 1980 avec cette magnifique chanteuse. Le rendez-vous est donc à l’horaire, ce sera sur la scène Desjardins le 23 juillet à 19h45.
3. Milk & Bone
Les nouvelles chouchous des Québécois, et de l’équipe d’ecoutedonc.ca, Milk & Bone se classe au troisième rang des performances è ne pas manquer. Après avoir ouvert pour Ariane Moffat, le duo se lance dans sa propre tournée. Les deux femmes sont peut-être dans tous les festivals de la province, mais leur performance au Festif! s’annonce unique. Dès 13h00, elles entameront les pièces de leur premier album Little Mourning sur le toit du gite TerreCiel! Quoi de mieux pour débuter sa journée que deux talentueuses artistes sur le toit d’une auberge qui donne sur une magnifique vue de la municipalité. Cherchez-nous pas le vendredi 24 juillet prochain à 13h00, nous serons en date avec Milk & Bone.
2. Groenland
Ça faisait longtemps que l’on a pas vu Groenland en spectacle. Ça nous manque! Le groupe a su faire parler, malgré lui, à cause de la controverse En Français! lancée par Pierre-Karl Péladeau au FME hivernal en début d’année, mais aussi lorsqu’une de ses chansons a été reprise par Apple pour une de ses magnifiques publicités (narrée par Martin Scorcese). Maintenant que tout le monde est au courant que Groenland chante dans la langue de Shakespeare, nous allons pouvoir écouter assidûment ce qui s’annonce comme étant les derniers concerts de l’album The Chase. Cet album est si magnifique, les voix, les mélodies, l’atmosphère, tout y est. Même après deux ans, cette oeuvre me donne encore une panoplie d’émotions tout au long de l’écoute. Je l’avoue, j’ai versé une larme à chacun de mes concerts du groupe. Je risque fort bien de récidivé à Baie-St-Paul, surtout que le groupe ouvrira le festival, ce qui devrait garantir la présence du soleil. Pour me voir pleurer, ou pour entendre de la bonne musique, en anglais (dites moi pas que je ne vous ai pas avertis!), c’est à 18h30 sur la scène Desjardins le 23 juillet.
1. Robert Charlebois
Cette légende de la chanson québécoise sera accueillie avec tout l’amour que Baie-St-Paul est capable de donner. Il célèbre ses cinquante (!) ans de carrière avec son public, et nous y serons! Après un passage éclair sur les plaines d’Abraham à Québec, nous verrons un concert entier de ce grand chanteur.
Mais le clou de la soirée, c’était l’arrivée de Robert Charlebois sur Je te laisserai des mots, une rare pièce en français de Watson. Bon, on l’avait appris la veille, mais la magie était quand même entière. Tout de suite après, sans transition, la troupe avait enchaîné avec Lindberg, avec Watson dans le rôle de Louise Forestier. Quelle belle folie se dégageait de la scène! Tout autour de moi, les gens souriaient, bien sûr! Comment faire autrement! Deux générations d’artistes de grand talent, qui ont marqué (et marquent encore) notre histoire musicale! Deux grands compléments sur tous les plans, même linguistique! – Jacques Boivin sur la présence de Robert Charlebois
Le public aura donc droit à un concert énergique de la part du chanteur et de ses musiciens. Les plus grands succès du chanteur seront interprétés un à la suite de l’autre, tout cela agrémenté des discours de Charlebois. Cet homme est un rassembleur. Il saura rallier plusieurs générations grâce à sa musique. C’est un concert à ne pas manquer, que vous soyez un grand fan du chanteur, ou même s’il vous est inconnu, car vous allez voir le grand talent derrière cet homme. C’est à 21h30 le jeudi 23 juillet sur la scène Desjardins.
Grosse journée aujourd’hui alors que Julien et Jacques arpentaient les scènes du FEQ et que les filles de l’équipe étaient presque toutes au OFF. Compte rendu :
Julien Sagot
(par Julien Baby-Cormier) C’était encore tranquille dans le théâtre Impérial à l’arrivée sur scène de Julien Sagot, ancien percussionniste de Karkwa. C’était aussi l’artiste que je ne voulais pas manquer hier soir. Le souvenir du concert qu’il avait présenté au festival Off en 2012 en était un excellent et son dernier disque Valse 333 est un coup de coeur franco de l’an dernier. C’est une percutante et impeccable version d’Avion qui nous a été offerte en entrée de scène; rythme électro, percussions enflammées, voix rauque, la table était mise. Par la suite, c’est devenu étrange. Déjà assez champ gauche musicalement, les interventions de Sagot étaient parfois empreintes de malaises; théâtralité ou maladresse? La performance vocale de sa claviériste laisse parfois perplexe, le style « opéra » ne se mariant pas toujours bien aux pièces sombres de Sagot. Puis il y a sa voix qui était enterrée dans le mix rendant difficile la compréhension des paroles. Par contre, il faut donner crédit aux deux percussionnistes qui ont offert une performance éclatante. Concert imparfait certes, mais force est d’admettre que la proposition de Sagot est différente et mérite le détour. Vous pourriez d’ailleurs vous en faire une tête alors qu’il reprend la scène ce soir au Petit Impérial à 18h. Parfait pour un étrange apéro.
♥♥♥
Jérôme Minière
(par Julien Baby-Cormier) C’est devant une salle se remplissant que Jérôme Minière a fait son entrée. Le changement de ton fut drastique tant sa musique est lumineuse par rapport à celle de Sagot. La foule a semblé apprécier (bravo pour l’écoute quasi exemplaire, fait assez rare à l’Impérial durant le FEQ) les pièces presque exclusivement issues de son dernier disque Une Île. Moment touchant avant d’interpréter Dans ton oreille lorsqu’il nous parle de Lhasa de Sela et du signe qu’elle lui a transmis dans un magasin La Baie par le biais d’une de ses chansons. Il a tôt fait de mentionner qu’il ne croyait pas aux fantômes! L’enthousiasme de Minière est contagieux et nous avons passé un bon moment. Cependant, sa musique plus récente manque parfois de nuances, autant au niveau des mélodies vocales que des arrangements. Il suffit de réécouter son sublime disque live au Grand Théâtre (concert qui lui avait d’ailleurs permis de remporter un prix miroir du FEQ il y a exactement 10 ans) pour s’en convaincre. Quelques anciennes compositions auraient pu diversifier le programme.
La foule était encore plus compacte pour l’arrivée en scène d’Arthur H, mais je n’ai vu que les premières chansons. Il avait l’air fort heureux d’y être et ses musiciens (essentiellement le band de Patrick Watson+François Lafontaine) ont sans aucun doute donné une performance haute en couleurs.
♥♥♥
Akawui
(par Jacques Boivin) Le Montréalais aux racines chiliennes Akawui, qui a remporté le Syli d’or de la musique du monde présenté par le festival Nuits d’Afrique de Montréal, a pu montrer son savoir-faire aux curieux venus luncher au soleil. Les rythmes d’Akawui, un savant mélange de rythmes latins, de sonorités amérindiennes et de hip-hop (avec quelques autres influences latines) ont tôt fait de faire danser de nombreuses (disons-le, c’était surtout des femmes) employées du secteur, trop heureuses d’avoir un nouvel ami très entraînant. Ce n’est certainement pas son dernier passage à la scène Hydro-Québec.
♥♥♥
#PopUpFEQ avec Family of the Year
(Par Jacques Boivin) Belle surprise de la part du Festival d’été que cette prestation impromptue à la fontaine de Tourny. Prestation 100 % acoustique que les cinq musiciens ont assurée à la bonne franquette malgré le soleil de plomb qui ne manquait pas de leur brûler le pauvre coco. La centaine de curieux a bien apprécié les quelques chansons données, comme ça, dans un des cadres les plus enchanteurs de Québec.
Julie Blanche
(Par Jacques Boivin) Retrouvailles avec la talentueuse Julie Blanche, qu’on avait vue au même endroit il y a trois mois aujourd’hui. Cette fois-ci, le public n’avait pas payé pour aller la voir, il y avait de nombreux curieux (bien qu’à la première rangée, il y avait également de nombreux fans), ce n’était pas dans la poche d’avance. Pourtant, c’est fou combien on peut gagner en assurance en trois mois! Faut dire que les chansons de l’album homonyme de Julie ont joliment évolué. Et faut l’admettre, Julie a beaucoup gagné en assurance! Sa douce voix en particulier. En plus de ses chansons, la chanteuse nous a offert une belle version d’une chanson de Philippe B, Petite leçon de ténèbres, une chanson qui lui va comme un gant et qu’elle a donc dû avoir du plaisir à réarranger! Une belle évolution.
♥♥♥♥
Émile Bilodeau
(Par Jacques Boivin) Le jeune auteur-compositeur-interprète avait remporté le prix FEQ au Festival de la chanson de Granby et il est absolument partout cet été. Comme tout le monde, nous étions curieux de comprendre le buzz qui entourait ce jeune homme. Bilodeau est rempli d’humour et n’a pas la langue dans sa poche. À un point où ça devient un brin agaçant. Chante, mon homme, chante! T’as 45 minutes pour nous séduire, c’est pas le temps de faire du cabotinage! Mettons ça sur le coup de la nervosité, parce que quand Bilodeau chante, oh là, ça devient plus qu’intéressant. Philippe Papineau du Devoir parle d’influences de Philippe Brach et d’Adamus et on ne peut qu’être d’accord avec lui.
♥♥♥
Last Train
(Par Jacques Boivin) Ils viennent de Mulhouse en France et ils ont pris tout le monde par surprise avec leur espèce de rock décapant sorti tout droit du milieu des années 1990. Si on avait vraiment su la claque au visage qu’on allait manger hier soir, on en aurait informé les rockeurs, qui auraient eu une méchante belle découverte à se mettre sous la dent. Les membres du groupe étaient déchaînés, le chanteur, visiblement ému, est allé partager sa guitare avec les fans massés sur le bord du rail de sécurité et les personnes qui n’ont pas eu peur du torrent de décibels laissé par le groupe en ont eu pour leur argent. Découverte incroyable. On comprend pourquoi ils ont remporté le prix FEQ au Printemps de Bourges!
♥♥♥♥
Salomé Leclerc
(Par Jacques Boivin) Au tour de l’Espoir FEQ 2014 de se présenter sur scène et ma foi, Salomé Leclerc était fort attendue si on se fie à l’accueil réservé par les fans! C’était quoi, la troisième fois que je voyais Salomé, la deuxième depuis le lancement de 27 fois l’aurore. Leclerc a encore tripoté ses chansons pour les adapter à un cadre festivalier. Tout était plus groovy, tout bougeait davantage, même ses chansons les plus aériennes donnaient envie de se déhancher. Salomé était plutôt avare de mots, mais elle n’avait pas besoin de se perdre en palabres, on était là pour ses magnifiques chansons et ma cinquième version différente de Tourne encore (elle pourrait probablement faire un disque complet – et intéressant – juste en réarrangeant cette chanson-là une dizaine de fois), pour sa magnifique reprise de Vingt ans, de Léo Ferré, et pour nous rappeler qu’il y a bel et bien de la graine de Yorke-Godrich chez Leclerc-Brault. Une charge émotive qui a achevé votre humble serviteur, qui est ensuite allé au lit.
♥♥♥♥♥
On vous revient un peu plus tard avec le programme de la journée! Encore plein de ♥ à distribuer à messieurs Bellavance et Cordier! 😉
Je ne sais pas où vous serez du 23 au 26 juillet prochains, mais pour ecoutedonc.ca, cette année, ça se passe au Festif de Baie-Saint-Paul (sorry Wayhome, maybe another year… particularly if you move your festival later in the summer!).
Pour sa sixième présentation, les organisateurs du Festif ont mis le paquet :
Vous pensiez qu’on niaisait, mercredi, avec notre petit teaser un brin agace? Ben non! Il y a tout ce qu’on avait dit qu’il y aurait!
Des vedettes établies? Les Trois accords, Alex Nevsky, Radio Radio, Bernard Adamus, Galaxie, Marie-Pierre Arthur, Mara Tremblay, ce sont des noms qu’on est content de voir sur l’affiche d’un tel festival.
Une légende? Au Québec, présentement, on ne fait pas plus légendaire que Robert Charlebois.
Une soirée qui fera danser Tout Baie-Saint-Paul? The Planet Smashers et Reel Big Fish vont nous faire danser, sauter, crier, nous énerver pendant toute une soirée. Oui Manon, viens danser le ska!
Un centre-ville super animé? Le samedi, la rue St-Jean-Baptiste sera piétonne et les amuseurs, dont le fameux Orchestre d’hommes-orchestres, se l’approprieront.
Plein de découvertes? Heat! Odeur de Swing! Dylan Perron et Elixir de Gumbo! Et plein d’autres, ça dépend juste de votre degré de connaissance de la scène musicale québécoise!
Des shows jusqu’à très tard dans la nuit? Fanny Bloom, The Franklin Electric, Loud Lary Ajust, We Are Wolves, Mononc’ Serge, Qualité Motel… ces crinqués jouent tous une fois les douze coups de minuit bien sonnés!
On ne vous a pas parlé des surprises, hein? Comme cette prestation surprise donnée par Louis-Jean Cormier l’an dernier devant une poignée de chanceux autour du feu à La ferme? Paraît qu’il y aurait quelques lieux secrets du genre cette année.
Vous voyez bien qu’on était sérieux!
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