Le week-end dernier, nous sommes sortis un brin de notre zone de confort pour assister à une nouvelle édition du festival Envol et Macadam, qui fait la part belle aux artistes émergents qui déménagent. Trois journées de rock, de punk, de metal, de ska et quoi encore!
Note : On n’a pas vu tous les shows… mais Jacques a pris des photos de la soirée de vendredi – vous les trouverez dans la méga galerie de photos en bas de l’article!
Jeudi 7 septembre
Scoundrel
Ce jeune quatuor masculin issu de la banlieue de London, UK, a poursuivi le bal avec une courte prestation donnant dans le punk-grunge-ish, n’ayant pour l’instant que quelques chansons à leur actif. Sur le plan musical, le rendu de leur EP de deux titres est intéressant dans le genre, voire prometteur. Toutefois, leur prestation manquait peut-être de maturité, notamment au plan de la justesse vocale. Le chanteur, doté d’une énergie un peu indomptée, tentait de connecter avec la foule entre les chansons avec un succès mitigé. Doit-on blâmer ses interventions ultra empressées, le stress, le bonheur d’être présent, un simple manque de maturité? « Just play! », a-t-on pu entendre pendant le spectacle. Plus de musique, moins de small talk, voilà qui serait bien! (Tatiana Picard)
NastyDudes
En voilà un drôle de nom pour décrire de jeunes gens aux bouilles aussi sympathiques! Ne sachant absolument pas à quoi m’attendre de ce quatuor hongkongais, je dois avouer que mon intérêt – et celui de la foule, je pense bien – n’a fait que s’accroître au fil de leur prestation, en anglais et en mandarin. Offrant des sonorités plutôt standard du rock et du heavy metal abondamment inspirées des légendes des années 70-80 (AC/DC, Aerosmith, Bon Jovi, Whitesnake, pour ne nommer que ceux-là), le band a trouvé rapidement les moyens de faire embarquer les festivaliers avec ses refrains accrocheurs et faciles à chanter. Le chanteur fort charismatique au mignon accent avait de l’énergie à revendre et occupait bien la scène. Rares sont les groupes prêts à jouer avant leur heure, mais NastyDudes avait carrément la broue dans le toupet. Aucune roue n’a été réinventée, mais c’était somme toute bien agréable et plutôt original. (Tatiana Picard)
Diamond Head
Encore une fois cette année, Envol et Macadam a été pour moi et pour bon nombre de festivaliers une suite de découvertes, et Diamond Head était également du lot en ce qui me concerne. Bien que je ne connaissais du groupe que le nom, j’avais quand même une petite idée du genre de musique auquel m’attendre. La délicieuse Shawi Beach aidant, j’ai pu savourer toute l’ampleur de ce phénomène musical britannique transcendant les décennies. Si j’oublie le long historique du groupe et que je me concentre sur ce que j’ai vu et entendu à l’Anti, j’ai été tout simplement éblouie par la prestance et le registre impressionnant du chanteur actuel (Rasmus Bom Andersen) et jetée par terre par le savoir-faire indiscutable du guitariste et cofondateur du groupe, Brian Tatler. D’ailleurs, le fait d’observer ces deux-là côte-à-côte sur scène est quand même évocateur des nombreuses transformations qu’a pu vivre le groupe au fil du temps (considérant leur différence d’âge et de style). Diamond Head nous a offert avec générosité ses plus grands succès dont certains ont façonné l’image du heavy metal, notamment It’s Electric, Am I Evil, In the Heat of the Night, et j’en passe. Nos oreilles furent régalées. (Tatiana Picard)
DJ Yella (N.W.A)
La soirée s’est terminée tardivement avec un DJ set hip hop bien rodé, gracieuseté DJ Yella. Il s’agit d’un rappeur, DJ et producteur straight outta Compton (en Californie) bien connu du milieu et roulant sa bosse depuis fort longtemps également, ayant travaillé en collaboration avec d’autres grands dans le genre tels que Dr Dre et Eazy-E. Mon état d’ébriété un peu pas mal avancé à cette étape ne me permet cependant pas de dire avec exactitude ce qu’il a joué, mais on peut affirmer qu’il porte bien son nom, et que ça groovait pas mal sur la piste de danse! (Tatiana Picard)
Voici quelques photos du vendredi 8 septembre (d’autres en bas)
Samedi 9 septembre
The Planet Smashers
La table était mise pour le groupe montréalais The Planet Smashers, qui fête ses vingt ans dans le paysage musical ska. Connu du public de Québec et ailleurs, ils ont fait leur bonheur en chantant leurs classiques comme Fabricated, Blind, J’aime ta femme et plusieurs autres. La foule a participé et a surpris le chanteur du groupe en s’assoyant et sautant en même temps pendant Surfing In Tofino. Autant les plus jeunes, car il y avait beaucoup de familles, que les plus vieux avaient du plaisir. À voir et à revoir, si vous en avez la chance! (Marie-Eve Duchesne)
Guttermouth
Puis, le ska a fait place au punk-rock de Guttermouth. Dès She’s Got the Look, l’énergique (et visiblement sur un autre planète que nous) Mark Adkins, a été dans la foule. Le rythme lourd et saccadé de la formation californienne ne semblait pas vouloir s’arrêter. Les moshpits et circle pits battaient leur plein. (Marie-Eve Duchesne)
Bodh’aktan
L’ambiance festive d’Envol et Macadam a continué avec Bodh’aktan. La formation trad-punk québécoise contrastait avec le groupe précédent. Les musiciens ont su rapidement nous embarquer avec eux avec leur grand énergie. Au son de divers instruments comme la cornemuse, le violon, l’accordéon et la mandoline, nous étions à la merci de la fête, pour notre plus grand bonheur. Des pièces comme Ici et Les Fantômes de L’Écoutille m’ont fait danser. Des refrains et couplets faciles à entonner ont rapidement rassemblé les festivaliers. Une belle découverte pour moi hier soir. (Marie-Eve Duchesne)
Streetlight Manifesto
Fort d’une quinzaine d’années d’histoire, ce fut au tour de cette bande de musiciens hors pair de nous en mettre plein la vue et les oreilles sous le légendaire viaduc basse-villois avec son punk-ska engagé et déjanté. Quelques minutes avant le début du spectacle, un jeune homme passablement éméché à nos côtés nous a expliqué avec beaucoup de ferveur qu’il les avait vu à de nombreuses reprises et qu’ils donnaient toujours un excellent show. Eh bien, je peux maintenant confirmer les dires de l’étranger! Comment ne pas tomber d’admiration pour les joueurs d’aérophones qui s’époumonent presque sans relâche pendant plus de 90 minutes? En outre, j’ai rarement vu une foule aussi participative sur le plan vocal dès la première chanson (Watch It Crash). La suite de la prestation : une ascension sur l’échelle de l’intensité autant sur scène que dans la foule, jambes au ciel se succédant à bonne vitesse sur les airs de We Will Fall Together, Receiving End of it All, What A Wicked Gang Are We, Forty Days, The Blonde Lead The Blind, pour ne nommer que celles-là. La chanson A Moment of Silence, entre autres, semble avoir résonné fort chez bon nombre de festivaliers présents, qu’on pouvait entendre crier à tue-tête :
A moment of silence, please, for those who never get the chance They show up to the party, but they’re never asked to dance The losers, the liars, the bastards, the thieves The cynicists, the pessimists, and those that don’t believe in nothing
Un spectacle bruyant, dansant, suintant, bref, à l’entière satisfaction des nombreux fans présents. Mention spéciale aux efforts du chanteur dans la langue de Molière : « Arrête! Vous êtes trop sympas! » Bien, vous aussi, chose! (Tatiana Picard)
— Petit interlude de Jacques, qui est arrivé au Cercle avant Tatiana et qui a pu voir la powerjpop très bien ficelée des trois filles de Mutant Monster —
Barry Paquin Roberge
Décidément mon coup de cœur du festival. Je ne sais trop comment le dire autrement : c’était juste parfait. J’ai dévoré ce spectacle d’un bout à l’autre et j’en aurais redemandé. De Montreal Beach, Barry Paquin Roberge (pour Étienne Barry – moitié des Deuxluxes –, Sébastien Paquin et Alexis Roberge) nous ont garroché avec tout plein de tendresse leur rock garage psychédélique rétro qui donne envie d’onduler avec tout son corps.
C’est peut-être rétro, mais ça a une petit touche hyper actuelle et rafraîchissante. Il y a quelque chose d’hypnotisant et de touchant dans les effets du clavier, les rendus vaporeux des voix et des harmonies, les audacieux aller-retour entre les gammes, les fuzz… Le titre de leur premier album, Voyage Massage, décrit à merveille leur spectacle qui fait du bien à l’âme. Maudite belle ambiance au Cercle! On a pu goûter notamment aux savamment travaillées Pawnshop Bargain, Hug or Kiss et Wonders & Cries. Les trois beaux velus, accompagnés de l’électrisante Anna Frances Meyer (autre moitié des Deuxluxes) à la flûte traversière (!), nous ont fait surfer sur une vague d’amour et de paix nous faisant oublier tous nos soucis. Je vous les recommande sans aucune réserve. (Tatiana Picard)
Les Deuxluxes
On croyait avoir eu droit à la cerise sur le sundae avec Barry Paquin Roberge, mais c’était juste une cerise, parce que sur le sundae, finalement, y’avait deux cerises. Mon corps fatigué a su combattre l’endormissement avec un grand verre de cidre bien froid en attendant l’entrée un peu tardive du sensuel duo Barry/Meyer qui, rappelons-le, étaient également du spectacle précédent. Ont-ils su reprendre leurs esprits afin de tout donner à nouveau, au plus grand plaisir d’une foule particulièrement hilare?
Oui. Oh que oui.
J’avais souvent entendu parler du fameux « traitement Deuxluxe », sans en comprendre vraiment la portée. Maintenant que j’y ai goûté, je peux achaler le monde avec ça à mon tour, youpi! Le traitement Deuxluxe, c’est un ticket VIP vers un rock ‘n’ roll épuré (deux guit qui tuent), performé sans complexes ni tabous par un Étienne Barry aussi talentueux qu’impassible et une Anna Frances Meyer au sommet de sa forme vocale, le tout, enrobé d’une bonne couche de sexy et de shiny. On a gueulé, on a fait nos devil horns, on s’est trémoussé autant que possible malgré nos verres à la main, certains se sont frottés; bref, on a aimé en maudit. Allez écouter leur petite nouvelle Tobacco Vanilla et dites vous qu’en live, c’est encore plus de la bombe. ENCORE PLUS! (Tatiana Picard)
Conclusion
Alors, comment on a aimé notre Envol et Macadam? Bruyant. Et enjoué. Et si on se fie aux mots de nos camarades rédactrices, dansant en maudit. Les organisateurs peuvent une fois de plus se péter les bretelles pendant une heure ou deux avant de reprendre le collier : on est prêts pour l’an prochain!
Le festival punk-rock de Québec Envol et Macadam a dévoilé sa programmation pour l’édition 2017. Du 7 au 9 septembre, les amateurs du genre musical pourront voir une multitude d’artistes se succéder sur scène.
Parmi les têtes d’affiche, les groupes Propagandhi, Streetlight Manifesto, H2O, Guttermouth, Bodh’aktan, Voodoo Glow Skulls et The Planet Smashers participeront à la 22e édition du festival.
Le volet du concours Planetrox aura lieu au Scanner et à l’Anti. Le vendredi 8 septembre, l’Îlot Fleurie sera accessible dès 17h pour les formations The Hunters et Portland. Mute, H20 et le groupe manitobain Propagandhi poursuivront la soirée avec leur punk rock hardcore.
Le samedi, les formations Irish Moutarde et Hitch & Go donneront le ton à la journée. Voodoo Glow Skulls, The Planet Smashers et Guttermouth feront vibrer la foule pour cette soirée. Le groupe de Québec Bodh’aktan sera aussi de la partie et nous fera bouger avant Streetlight Manifesto.
Le bar La Source de la Martinière et le disquaire le Knock-Out présenteront aussi des spectacles pour les amateurs qui veulent poursuivre la soirée. Des groupes comme Diamond Head, Gerbia, Behind The Revolver, Feels Like Home, Kung Fu Romeo et plusieurs autres seront sur scène.
Du 7 juin au 5 juillet, il sera possible d’acheter un passeport à prix spécial à la boutique Exo ou sur le site Web du festival.
Les groupes gagnants de Planetrox seront annoncés prochainement sur le site d’Envol et Macadam.
Vers 19 h, le groupe Naked Superhero originaire de Munich en Allemagne est monté sur scène avec leurs trompettes et trombones pour offrir une prestation de style brasspunk. Empreints d’énergie, les musiciens étaient très excités d’avoir la chance de jouer dans un festival au Québec. Dans quelques-unes de leurs chansons, le groupe a intégré quelques morceaux populaires tels que Macarena. Une petite touche de reggae est aussi venue se rajouter à leur spectacle. Avec leur musique festive et entrainante, Naked Superhero est un excellent choix de première partie pour le début d’un festival. (Jessica Audet-Delarosbil)
3 Headed Giant – Méduse
Gagnant des auditions PlanetRox, 3 Headed Giant est par la suite arrivé sur scène avec leur son un peu plus lourd à la hard rock. Le groupe a offert une superbe prestation malgré le manque de réception de la part de la foule. (JAD)
Antoine Gratton et le quatuor Orphée – Le Cercle
Pour ce beau jeudi soir, Le Cercle avait invité Antoine Gratton et le quatuor Orphée. Pendant près de deux heures, Gratton et les quatre musiciennes ont offert de nombreux moments riches en émotions, que ce soit avec les pièces de celui qu’on appelle aussi A*STAR, des compositions sur mesure pour un quatuor à cordes ou des reprises. Derrière son piano, à la guitare ou debout pour jouer les chefs d’orchestre, Gratton prenait visiblement son pied dans un cadre plus qu’intime. On aurait aimé un plus grand nombre de mélomanes, mais ceux qui étaient là faisaient partie de la crème de la crème, buvant silencieusement chacune des notes. Faut dire que le groupe était au beau milieu du parterre plutôt que sur scène : même les gens assis au bar étaient collés sur l’action! (Jacques Boivin)
Crackgate – SS Cercle
De retour au Sous-sol du Cercle. Crackgate, le nouveau projet des anciens membres de Mashamba, démarre la soirée avec leur lourde musique à la stoner core. Les trois musiciens maîtrisent très bien leurs instruments. Ils ont offert une bonne prestation malgré l’absence d’interaction avec la foule. (JAD)
Rising the Fall – SS Cercle
Les Indonésiens de Rising the Fall sont arrivés sur scène complètement en feu, et ce, même après plus de 20 heures de vol et d’environ 11 heures de décalage horaire. La puissance de leur musique était assez saisissante. Les interactions avec la foule étaient bien exécutées et démontraient amplement la fébrilité du groupe à jouer pour la première fois au Québec, et ce même si le public n’était pas au rendez-vous. (JAD)
Oneiric – SS Cercle
Avec leur Death Metal mélodique à saveur technique, les gars d’Oneiric ont très solidement rocké la baraque et ce, malgré l’absence sur « scène » de l’un de leurs guitaristes qui s’était blessé au bras. Avec des morceaux d’une grande qualité/complexité (l’un n’est pas toujours le gage de l’autre pourtant : mission accomplie ici), on aurait toutefois aimé un spectacle un peu moins timide, à la hauteur de la musique jouée ainsi que des interventions entre les morceaux qui entretiennent le spectacle. (Olivier P.-St-Pierre)
Castle – SS Cercle
Je connaissais pas Castle avant de voir l’annonce du spectacle de samedi soir dernier, mais j’ai passé la semaine juste avant à m’envoyer leur dernier album, Welcome to the graveyard, à répétition. Je dois dire que le p’tit cul fan de Heavy Metal des années 80 qui dormait en moi s’est enthousiasmé pas mal en retrouvant dans les morceaux de Castle les sonorités de Judas Priest, Black Sabbath, Mercyful Fate, Testament, Megadeth et même parfois le vieux (très vieux) Motley Crüe (je pense à « Black Widow » qui m’a immédiatement fait pensé à « Look that kills », avec raison ou non …). Bref, un mélange à vous réveiller le « mullet » ! Sérieusement, tout ce que j’apprécie dans le Heavy et le Thrash d’il y a trois décennies (ça vous rajeunit pas hein !), je parle du Metal bien sombre et agressif (désolé Maiden !), je le retrouve dans la musique de Castle. J’avais donc des attentes assez élevées quant à leur prestation et elles n’ont pas été déçues.
Je crois que la chose qui m’a le plus frappé fût la sonorité générale du groupe qui est quelque peu différente en spectacle que ce qu’on entend sur album. Bon, les murs de béton du sous-sol du Cercle y étaient peut-être pour quelque chose, mais la musique de Castle m’a semblé beaucoup plus pesante et proche du stoner que ce que donnent à entendre leurs pistes enregistrées. Celles-ci ne rendent pas non plus justice à la complexité des riffs de Mat Davis, ni à son tone assourdissant de gars qui a compris que le Heavy Metal se joue sur un JCM-800 qui sont clairement plus à leur avantage dans un concert. Bref, Castle c’était lourd, c’était loud et c’était juste assez evil. De quoi faire sourire les nostalgiques et hocher du sceau les plus chevelus. (OPSP)
Vendredi 9 septembre
The Home Team – Ilôt Fleurie
C’est sous un magnifique ciel bleu que la soirée a commencé à l’Ilot Fleurie, qui accueillait pour commencer une gang de gars de la place, soit The Home Team. Les musiciens ont offert une prestation énergique et rythmée, comme on est en droit de s’attendre d’un groupe de punk-rock. Visiblement heureux de fouler les mêmes planches que les mythiques Bad Religion, les gars ont tout donné. Même si ce n’est pas tout à fait mon genre de musique (hey, tous les goûts sont dans la nature!), j’ai bien apprécié. (JB)
The Sainte Catherines – Ilôt Fleurie
C’est un Hugo Mudie extrêmement heureux qui s’est pointé sur scène avec ses 5 acolytes des Sainte Catherines. Ils ont enchainé l’entièreté de leur plus grand classique Dancing for Decadance, qui fête cette année ses 10 ans. En plus de délivrer une performance fort énergique, nous avons aussi eu droit à un moment assez hilarant lorsque Mudie était certain de s’être fait complimenter d’une drôle de façon. C’est certain que « J’aime ta croupe » et « J’aime ton groupe » ça peut porter à confusion. Les spectateurs ont apprécié au point de réussir à faire revenir le groupe pour un court rappel. « On s’en fout si les premières parties s’est pas supposées faire des rappels! » On n’aurait pas pu mieux dire. (Julien Baby-Cormier)
En cette deuxième journée de festival, je me suis déplacée vers l’Îlot Fleurie en début de soirée pour assister à la prestation des Sainte Catherines, célébrant ainsi le 10e anniversaire de leur album Dancing For Decadence. L’ambiance était à son comble avec Mudie et sa bande. Étant en spectacle depuis le début de l’été un peu partout au Québec, leur arrêt à Envol et Macadam était l’avant-dernier avant la fin de leur tournée. Les musiciens étaient en feu, ils ont interprété plusieurs de leurs succès des dernières années. Mudie est même allé chanter directement dans la foule. Un sentiment de nostalgie m’a envahie en réalisant qu’il s’agissait peut-être de l’une des dernières prestations des Ste-4, du moins pour les prochaines années à venir. Le groupe originaire de Montréal a très bien su représenter la scène punk rock du Québec à travers les années, avant leur séparation en 2012. Longue vie à leur musique! (JAD)
Bad Religion – Ilôt Fleurie
Lorsque la tête d’affiche de la soirée, Bad Religion, est montée sur scène, la foule était en complètement en délire. Il s’agissait de la deuxième présence des vétérans du punk rock à Envol et Macadam. On pouvait entendre la foule chanter en choeur à plusieurs moments durant le spectacle. Ayant 17 albums et 2 EPs à leur actif, vous pouvez imaginer que le répertoire du groupe est immense. Étant seulement âgée de 26 ans, je ne connais malheureusement pas toute la discographie du band. (Le groupe existe depuis 1979 soit dit en passant !) Cela dit, je connaissais que quelques chansons. Par contre, j’ai complètement été charmé par la qualité de leur prestation. Eh oui, après plus de 35 ans de musique, les musiciens d’âges murs savent toujours autant rocker! (JAD)
C’était la première fois qu’on voyait Bad Religion à Québec avec leurs nouveaux membres. Force est de constater que le batteur Jamie Miller et le guitariste Mike Dimkich font un super travail et qui permet au groupe de garder la même force de frappe. Si la bande à Greg Graffin vieillie physiquement, elle fait encore un remarquable travail sur scène. Le chanteur est toujours bien en voix et on en vient à supposer qu’ils pourraient continuer comme ça encore longtemps. Ils ont joué une vaste sélection provenant d’à peu près tous les albums; performant à mi-parcours une grosse partie de l’album No Control, peut-être le meilleur disque de la formation californienne. Ils ont aussi enchainé leurs gros canons en fin de parcours. Le nuage de poussière à l’avant illustrait à merveille l’enthousiasme de la foule qui « slammait » au son des Infected, Generator, Fuck Armageddon et autres American Jesus. Toujours pertinent. (JBC)
Yuna Project – Le Knock-Out
C’est devant une vingtaine de spectateurs que le groupe hip-hop d’Antibes en France Yuna Project a présenté ces chansons entrainantes. Le trio a une présence très intéressante sur scène et ils n’auraient aucun trouble à faire lever une foule beaucoup plus grosse. Il faut dire que le batteur fait un fabuleux travail côté rythme et au vocal la dualité entre Dün et Melly est super dynamique. Les textes, en anglais, coulent à merveille. Ils sont d’ailleurs de retour ce soir au complexe Méduse. Belle découverte. (JBC)
Civil Villains – Le Knock-Out
Nous avons terminé notre soirée avec le math-punk-rock des Anglais de Civil Villains. Quelque part entre Polvo, Battles et Thrice, les trois jeunes musiciens nous balancent des morceaux complexes et extrêmement accrocheurs. Ils avaient l’air très reconnaissants d’avoir quelques irréductibles pour les écouter. Ils n’ont pas encore d’album complet, mais les quelques « simples » annoncent quelque chose de très prometteur. À suivre. (JBC)
Samedi 10 septembre
While Paris Sleeps – Ilôt Fleurie
En début de soirée, je me suis encore une fois rendue à l’Îlot Fleurie pour assister aux prestations des différents groupes émergents. Je suis arrivée juste à temps pour voir While Paris Sleeps, groupe originaire de la Vieille-Capitale. Quelques curieux se sont d’ailleurs déplacés pour découvrir leur pop-punk. Pour ma part, j’ai été impressionnée par leur aisance sur scène. Nickolas le chanteur a d’ailleurs très bien démontré sa présence à travers ses diverses interactions avec la foule. Il a d’ailleurs félicité leur batteur, pour avoir effectué plusieurs prestations dans différents groupes dans le cadre du festival (The Benchwarmers et Twice On Tuesday). Chapeau à ce dernier qui a joué dans deux groupes différents, un à la suite de l’autre, ce soir-là. La prestation de While Paris Sleeps m’a surtout fasciné par le talent des musiciens. (JAD)
Late Night Munchies – Ilôt Fleurie
De retour sur le site, Late Night Munchiesest déjà sur scène. Aussi originaire de la ville de Québec, ce groupe est un sans aucun doute un excellent choix de première partie pour les deux têtes d’affiche à venir, soit Mad Caddies et Me First and the Gimme Gimmes. Avec leur son de ska, punk et reggae, le band a bien effectué son mandat en réchauffant la foule pour la venue des plus grands. (JAD)
Mad Caddies – Ilôt Fleurie
La formation californienne Mad Caddies a littéralement fait lever le party dès ses premières notes. Avec sa musique ska plein d’entrain, le groupe a su livrer la marchandise à la hauteur de mes attentes, et j’ose imaginer celles des festivaliers. (JAD)
Les Hôtesses d’Hilaire – Le Cercle
Déjà à 21h, soit 30 minutes avant le début officiel du spectacle, une ambiance festive s’installe. Je fais la file dehors, un groupe du nom de Cold Folks gratte sa guitare et pousse deux ou trois chansons juste à côté. J’aperçois au loin un gars qui s’est même déguisé en clown! Ça promet. En salle, la foule commence à se former. On annonce que le spectacle est sold out: il va y avoir du monde tantôt! Quelques connaisseurs se demandent si Serge Brideau des Hôtesses d’Hilaire va porter une nouvelle robe. Ceux-ci ne seront pas déçus à son arrivée sur scène: le grand barbu débarque accoutré d’une toute nouvelle jupe blanche et du haut qui va avec. Il est accompagné de tous ses musiciens portant fièrement leurs chemises à motifs.
Mais ce n’est pas le look des Hôtesses d’Hilaire qui a volé la vedette lors de cette première partie. Ils ont su enthousiasmer le public avec leur présence sur scène et leur musique qui ne trouve pas son pareil : textes comiques sur un fond de sérieux chantés par la voix rugissante de Serge et accompagnés par une musique bien rock, elle-même exécutée avec beaucoup de précision. La variété des mélodies et des rythmes étonne, on y sent des relents de musique gipsy, de blues ainsi qu’une pointe d’étrange aux couleurs tantôt planantes, tantôt psychédéliques. Le groupe a beau provenir du Nouveau-Brunswick et avoir un charmant accent acadien, ils ne manquent pas de me rappeler parfois Les Colocs.
C’était la recette parfaite pour faire lever la foule, qui commence déjà à s’agiter et à slammer dès la moitié de la performance. (Marie-Ève Fortier)
Québec Redneck Bluegrass Project – Le Cercle
Après cette première partie bien festive, les spectateurs sont bien réchauffés pour Québec Redneck Bluegrass Project. On a déjà chaud, mais ce n’est que le début. La bière se renverse déjà un peu partout dans la salle, le plancher en est collant. Il faut bien le dire, le spectacle de samedi soir a été tout un party.
Pas besoin d’attendre 30 secondes après l’arrivée sur scène du groupe, un jeune homme se lance déjà sur la foule en bodysurfing et c’est loin d’être le dernier à pratiquer ce sport, qui se donnera jusqu’à la fin du spectacle. Si vous ne connaissez pas Québec Redneck Bluegrass Project, c’est facile, tout est dans le nom. C’est du bluegrass, mais avec une bonne teinte québécoise digne des meilleurs rigodons. C’est un méchant party, voire une grosse brosse, mais c’est aussi d’étonnantes prouesses techniques dans la rapidité et la précision de l’exécution (ce qu’ils ont en commun avec les Hôtesses d’Hilaire).
Les gens de samedi soir, eux, n’avaient pas besoin qu’on leur présente le groupe : ils étaient tellement enthousiasmés (voire ivres d’enthousiasme, ou ivres tout court) que ça dansait de l’avant jusqu’à la dernière rangée à l’arrière. J’ai rarement vu un public aussi participatif : la moitié des chansons étaient chantées en chœur par la foule. Une vraie frénésie. Le groupe a visiblement fait plaisir à ses admirateurs en jouant leurs pièces les plus connues. Ils ont aussi présenté au passage quelques titres de leur prochain album qui devrait sortir en décembre : La meute.
QRBP a poussé comme ça deux sets complets de chansons, de 23h30 à presque 2h du matin, jouant toujours avec plus d’entrain, répondant à celui de la foule. Il faisait chaud, vous pensez ? Il y avait tellement de sueur dans l’air qu’il s’est mis à pleuvoir, littéralement, de la sueur condensée. Les gens étaient sur le party, vous pensez ? Le spectacle s’est fini à coups de «Chuis ben plus cool sua brosse», avec les Hôtesses d’Hilaire en prime sur scène, Serge en bedaine, la foule en délire, quelques stage dives et beaucoup, beaucoup d’alcool. (MEV)
The Companies – Le Knock-Out
La formation indie/post-punk/alouette The Companies est débarquée tout droit de la Californie pour nous présenter leur indie rock lourd, mais mélodique, aux accents parfois latins. Si, de prime abord, la proposition du quatuor peut sembler parfois un brin répétitive et rappeler à votre pas très humble serviteur trois tonnes et demi de formations vues à Osheaga et à Bonnaroo ces dernières années, il faut souligner l’exécution solide, mais surtout la passion de ces jeunes hommes qui ont commencé à jouer avec dix minutes d’avance pour terminer avec quelques minutes… de retard. Ma première réaction (« C’est correct ») a changé un peu avec du recul. C’est cette passion qui m’a influencé. (JB)
Los – Le Knock-Out
Y a-t-il une meilleure façon de terminer un festival qu’avec un groupe de la place? Non, sérieux! Des gens qu’on voit évoluer depuis un certain temps, qui travaillent fort et qui commencent à peine à récolter ce qu’ils ont semé, c’est toujours agréable. Je parlais de passion avec The Companies, mais cette même passion envahit chacun des membres de Los, qui joue avec le même entrain devant un Cercle plein ou devant quelques curieux à une heure du matin au Knock-Out.
Ce qu’on a entendu donne hâte d’entendre Big Surf, qui sera lancé le 8 octobre prochain à L’Anti Bar et Spectacles. On aime beaucoup cet espèce de pop garage qui caractérise le groupe et qui, malgré ses influences parfois très évidentes (salut Elvis… non, pas toi, l’autre Elvis, celui qui est encore vivant), a une personnalité qui lui est propre (et ça, croyez-moi, c’est pas toujours évident). Los, c’est comme un gros hameçon auquel de nombreux mélomanes mordront bientôt. Sans aucun regret. (JB)
Bilan
La 21e présentation d’Envol et Macadam constituait, d’une certaine manière, un retour aux sources, aux artistes émergents et à la relève musicale. Si certains s’étaient plaints du manque de gros noms sur la programmation, il faut avouer que la qualité, elle, y était. Non seulement la qualité, mais on pouvait aussi compter sur une diversité qu’on avait un peu moins vue ces dernières années. Par exemple, nous avons été six personnes d’horizons et de goûts tous différents à couvrir le festival pour ecoutedonc.ca cette année. Chacun y a trouvé son compte!
On doit quand même souligner quelques petites déceptions (parce qu’on veut que le festival continue de s’améliorer) : On a pu constater une participation assez faible dans certaines salles le jeudi soir. Pourtant, la programmation était bonne et il y en avait pour tous les goûts. Tout le monde est allé à GrimSkunk? Godendard a tout raflé? Heureusement, tout est rentré dans l’ordre le vendredi.
Étrange que des groupes qui ont remporté les auditions PlanetRox se produisent au Sous-Sol du Cercle (Oneiric et Rising the Fall). Prenons ça positif : on a pu les voir de proche. Notre rédactrice présente le jeudi soir a eu un gros coup de coeur pour Rising the Fall.
Le son de la scène électro était beaucoup trop fort et venait parfois nuire aux groupes présents sur la scène principale. Entendre du gros boum-boum entre les chansons de Bad Religion pouvait être agressant. Heureusement, c’est un problème qui se corrige assez facilement avec quelques correctifs.
On l’oublie souvent (ou on le tient trop souvent pour acquis), des dizaines de personnes (dont d’innombrables) travaillent d’arrache-pied pour tenir ce festival. Même si tout se déroule à la bonne franquette sans le décorum qu’on peut parfois voir au FEQ, il y a une énergie particulière chez les gens d’Envol et Macadam. On les sent fiers. Fiers de nous balancer à la figure d’excellentes découvertes après nous avoir attirés avec quelques valeurs sûres.
On a déjà hâte à la 22e édition! Merci à l’équipe d’Envol et Macadam de nous avoir invités. À l’an prochain, on l’espère!
Pour la première annonce de sa programmation, le Festival mise sur des groupes surtout à saveur punk. En effet, les festivaliers auront droit au vétéran de la scène punk rock, nul autre que Bad Religion. Le groupe, existant depuis 1979 et ayant à son actif plus d’une quinzaine d’albums, est toujours d’actualité avec sa musique revendicatrice.
Le Cover band, Me First And The Gimme Gimmes, composé de membres de groupes connus (NOFX, Lagwagon, Foo Figthers) se joint aussi au festival pour présenter ses reprises de grands succès à la punk rock. Parmi les reprises, on retrouve par exemple I Believe I Can Fly, Strawberry Fields Forever et Rocket Man.
Pour sa part, le groupe Mad Caddies fera certainement danser les festivaliers avec sa musique mélangeant le ska, le reggae et le punk.
Le groupe montréalais The Saintes Catherines sera aussi présent au festival pour souligner le 10e anniversaire de leur album Dancing For Decadence.
Enfin, la musique électronique fera à nouveau partie de la programmation. Le DJ et producteur D-Unity est en tête d’affiche du festival pour le volet électro.
D’autres noms seront annoncés en juillet prochain !
Prévente spéciale des passeports
Les passeports trois jours sont offerts au coût de 40 $ (plus frais de service) jusqu’au 7 juillet prochain sur lepointdevente.com.
Les billets individuels et les passeports VIP seront disponibles lors de la vente régulière, le mois prochain.
À propos d’Envol et Macadam
« Depuis sa création, Envol et Macadam apporte son soutien aux groupes de musique émergents tout en continuant d’innover afin d’offrir à la relève d’ici et d’ailleurs l’opportunité de prendre part à un événement qui attire annuellement des milliers de mélomanes avertis et de nombreux professionnels de l’industrie dans un cadre urbain et distinctif ».
Le Festival de musiques alternatives Envol et Macadam est de retour à Québec à l’Îlot Fleurie en septembre 2016. Comme à chaque année, le festival tentera de trouver le meilleur groupe en collaboration avec Planetrox.
Pour le plaisir de 20 000 mélomanes avertis, c’est l’occasion de découvrir et d’apprécier des nouveaux talents.
Jusqu’au 18 mars, les groupes pourront s’inscrire pour participer au concours. Il n’est cependant pas réservé au Québec. En effet, des groupes du Japon, de l’Allemagne, du Mexique et d’un peu partout à travers le monde seront choisis dans leur finale respective.
Le 8 au 10 septembre, les groupes gagnants joueront dans le cadre du Festival pour la grande finale du concours.
C’est aujourd’hui qu’Envol et Macadam a dévoilé sa programmation complète. Le festival se déroule toujours dans le décor urbain de l’îlot fleurie et accueillera encore cette année une pléiade de groupes principalement punk / hardcore et métal. Des vétérans internationaux comme Rise Against, Millencolin et les nouvellement ajoutés Bigwig partageront la scène avec des groupes locaux comme Mute et Yesterday’s Ring. Cette édition marque le 20e anniversaire du festival qui s’est promené à plusieurs endroits avant de faire sa niche sous les échangeurs Dufferin en 2008.
Passeport 39$ pour l’ensemble des trois jours en vente sur lepointdevente.
Pour plus de détails vous pouvez consulter l’ensemble de la programmation ici.
Il y avait peu de monde vers 21 heures lorsque nous sommes arrivés sur les Plaines d’Abraham. La pluie venait de cesser, c’était venteux et, avouons-le franchement, un brin frisquet pour un 23 juin. Qu’à cela ne tienne, l’offre proposée par nos amis d’Envol et Macadam était plus qu’intéressante et si jamais ça ne marchait pas, le grand spectacle était tout près.
Cependant, les groupes qui se sont présentés devant nous (avant que notre corps ne nous rappelle que la vingtaine est passée depuis quelques temps) ne manquaient pas de charisme, ni de présence ou de bonnes chansons.
Tout d’abord, la formation limouloise Amor & Willie a parti le bal sur les chapeaux de roues avec son rock sale aux accents très country… du western spaghattrash, qu’il disent? On a profité d’un certain décalage imprévu entre les scènes pour tendre l’oreille au rap de Ty-Q, qui brassait la scène hip-hop à l’autre bout. Ensuite, on est allés voir en bas le grand show, où The Seasons chantaient la jolie Promenade sur Mars. Le fan de Gerry en moi était ravi.
Nous sommes repartis aussitôt pour voir Les trimpes à l’oeuvre. Le groupe avait de nombreux fans fort enthousiastes et on peut affirmer sans se tromper que le party était bien pris à la scène rock. Notons toutefois que le son était peut-être un peu trop fort pour nos tendres oreilles. Situation qui a été corrigée par la suite.
La suite, c’était Simon Kearney. Vous avez sûrement lu les compte-rendus de Marie-Ève à son sujet (ici et ici). Moi, je n’avais pas encore eu la chance de le voir aller. OK, non seulement il a la gueule de Jake Bugg, il déborde tout autant de talent, tout en créant un univers bien particulier dans lequel on prendra plaisir à plonger cet automne.
Puis ce fut au tour de Jimmy Hunt dans une rare prestation solo cette année. Hunt a eu beaucoup de mal avec sa guitare au début du spectacle, ce qui a causé un léger malaise, mais notre homme a tôt fait de nous faire oublier ce petit contretemps en nous offrant le meilleur de ses deux albums solo. Le rythme de ce programme avait été savamment dosé que la finale de Christian Bobin, pourtant interminable, nous a paru trop courte.
Les chiens de ruelle et Solids ont suivi, mais malheureusement, j’étais exténué. Allez, à la maison.
En tout, selon les organisateurs, plus de 30 000 personnes sont passés par le site du party hier soir. Certaines sont restées toute la soirée, d’autres ont écouté une prestation avant de changer de place. On revient l’an prochain. C’est tellement agréable de célébrer tout en faisant quelques bonnes découvertes!
Contrairement à ce que pense François Legault, la St-Jean, c’est pour tout le monde sans exception.
Cela dit, y’a plein de belles festivités ce soir et demain dans la région, et nous avons choisi les célébrations qui nous intéressaient le plus. Les voici :
23 JUIN
Tout d’abord, il est difficile à manquer, il s’agit du grand spectacle de la St-Jean sur les Plaines d’Abraham avec Alex Nevsky, Fanny Bloom, Galaxie, Louis-Jean Cormier, Nanette Workman, Patrick Norman, Salomé Leclerc, Stéphane Archambault et The Seasons. Il y a bien quelques vieux routiers (qui sont loin d’être déplaisants), mais il y a également quelques-uns des artistes les plus pertinents aujourd’hui! Et quelle belle chance pour The Seasons. On leur souhaite un bel accueil de la part de la foule. Le tout commence à 21 heures.
Toujours sur les Plaines dès 22 h 30, la fête se poursuit avec Misteur Valaire et leurs invités Alaclair Ensemble et Karim Ouellet. Une grande fête qui se poursuivra avec des DJ jusqu’aux petites heures.
Juste à côté, derrière le Concorde, nos amis d’Envol et Macadam présentent leur party de la Saint-Jean où les fêtards pourront assister aux prestations d’artistes et de groupes dits émergents sur trois scènes (rock, dance et hip-hop). Voici l’horaire de la soirée :SCÈNE ROCK
21h – Amor & Willie
22h – Les Trimpes
23h – Simon Kearney
00h – Jimmy Hunt
1h15 – Les Chiens de Ruelle
2h15 – SolidsSCÈNE HIP HOP
21h – Ty-Q
22h – Volkanik
23h – Vita Nova
00h – Les Ambassadeurs
1h – Sir Pathétik
2h – Manu Militari
SCÈNE ÉLECTRO
21 à 23h – Axrun
23h à 00h – Magnus (Vancouver, BC)
00h à 1h – Dopamyne
1h à 2h30 – Miss DJ Licious
2h30 à 4h – Dream Creator
24 JUIN
Au parc Saint-Louis-de-France de Sainte-Foy, vous pourrez voir Tous Azimuts dès 20 h 15.
De son côté, Pascal Pico Larouche et le Roche Bande seront au Parc de l’Anse-à-Cartier de Limoilou dès 19 heures.
Pour son vingtième anniversaire, nos amis d’Envol et Macadam se sont payé la traite avec de gros noms du punk, du hardcore et du rap comme Rise Against, Millencolin, Taktika, Despised Icon et Mute, entre autres. Même si le festival a longtemps mis l’accent sur la musique forte, il y a toujours un peu de place pour le folk et l’indé et cette année, on aura la chance de voir, entre autres, Yestrday’s Ring (l’alter ego calme et mollo des Sainte Catherines). D’autres noms seront annoncés en juillet. On va surveiller ça pour vous.
On vous rappelle qu’Envol et Macadam aura lieu du 10 au 12 septembre cette année.
En attendant, on ne peut que vous inviter à vous procurer votre laissez-passer le plus tôt possible. Jusqu’au 30 juin, ceux-ci ne sont que 35 $, soit le prix d’une seule des soirées du festival. Vous pouvez vous procurer vos laissez passer chez EXO, sur envoletmacadam.com et sur lepointdevente.com. Les billets réguliers et les laissez-passer VIP seront disponibles à partir du 30 juin.
Ce qui était au début une petite fête de quartier est devenu en une vingtaine d’années un festival d’envergure internationale qui soutient comme personne de nombreux artistes ou groupes dits émergents, et ce, dans de nombreux genres musicaux! Avec le temps, des concours de musique, un volet international et une fête « alternative » de la Saint-Jean se sont ajoutés à la programmation de base.
Envol et macadam, c’est un festival qui donne autant de place à la folie indie d’un Rich Aucoin qu’au son abrasif de Mute.
En attendant le dévoilement d’une partie de la programmation le 8 juin prochain, on vous invite à regarder ce petit documentaire fort intéressant qui montre l’effet qu’a Envol et macadam auprès des artistes qui y jouent.