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  • [SPECTACLE] Harry Manx à la Salle Anaïs-Allard-Rousseau, 2 mars 2016

    [SPECTACLE] Harry Manx à la Salle Anaïs-Allard-Rousseau, 2 mars 2016

         Mercredi soir dernier, à la salle Anaïs-Allard-Rousseau de Trois-Rivières, les 250 places disponibles étaient pratiquement toutes prises. Harry Manx, accompagné du claviériste ontarien Mark Lalama, a offert toute une messe à ses fidèles qui ont écouté ses chansons religieusement ! Dès son entrée, Manx a fait de la salle de spectacle son temple. Les lumières de la scène, bien que généreuses, ont servi à accentuer l’ambiance bien cérémoniale.

    Au-delà de ce contexte pouvant donner une impression d’austérité, le musicien né dans l’Île de Mans (situé entre l’Irlande et la Grande-Bretagne) s’est montré généreux, à l’aise et drôle. Entre les chansons, autodérision et boutades se sont succédé. Parler d’épreuves difficiles pour ensuite expliquer que c’est le style typique d’une chanson d’amour ; stimuler un « courrier du lecteur » dont la lettre concernait le niveau d’appréciation du chanteur par rapport à la bouffe québécoise ; expliquer que le blues, ça sert non pas à exprimer sa douleur, mais à faire souffrir les gens, etc. fait partie des moments cocasses permettant de consolider la complicité entre Manx, Lalama et le public.

    La présence de seulement deux musiciens sur scènes était suffisante. Manx avait apporté avec lui cinq guitares différentes, son portable pour les rythmes et un harmonica (ce qui lui a permis durant le spectacle de jouer trois instruments à la fois !). De son côté, Lalama avait apporté son accordéon, son clavier Moog et sa mélodica (style de clavier qui se prend pour un instrument à vent n’ayant été utilisé qu’une seule fois durant le spectacle). Bien que le mariage entre les éléments de cette artillerie aurait pu s’avérer houleux, il apporte plutôt une touche différente aux chansons d’abord entendues sur disque. Les pièces très blues aux accents indiens de Manx prennent alors une couleur tantôt psychédélique, tantôt évoquant la Louisiane.

    https://soundcloud.com/putumayo/putumayo-presents-acoustic-3

    Les pièces de Manx sont des trésors de sorcelleries sur scène. Autant les pièces sur disques sont envoutantes, autant le temps d’un spectacle elles sont devenues des professions de foi pour les tympans ! Les pièces « Bring Than Thing », « Make Way for the Living » et « Coat of Mail » n’en étaient que plus puissantes. Quant aux reprises, il faut plutôt parler de réinvention et non de brebis sacrifiées sur le bucher malmené des reprises. « Voodoo Child » (Jimmy Hendrix), « I’m On Fire » (Bruce Springsteen), « Summertime » (Gershwin) et « Baby Please Don’t Go » (Willie Dixon) sont devenues en une soirée des pièces de Harry Manx !

    L’appréciation du public envers Manx et son univers intégrant l’Inde, le blues sud-américain et le folk canadien était palpable avec trois ovations debout, justifiées par deux rappels. Certains fans nous ont avoué à moi et à Jean-François (notre photographe et fan de Manx) avoir été envoutés dès la première écoute, que ce soit chez l’esthéticienne ou à la télévision. Ils apprécient également sa capacité d’entretenir une belle relation avec son public et ses efforts pour lui plaire. Par exemple, une spectatrice a expliqué que la maîtrise du français de Manx s’est accrue depuis le dernier spectacle qu’elle a vu.

    Pour apprécier Harry Manx, il faut accepter d’adopter une attitude très attentive, voire contemplative. Si vous voulez participer à un « mushpit », vivre dans un éclairage vous provoquant une crise d’épilepsie et danser jusqu’à mourir, ce spectacle n’est pas pour vous ! Il est bon parfois d’être simplement spectateur et de se laisser submerger complètement par un monde étant particulier lorsque non initié, mais qui devient vite un second chez-soi.

    Photos : Jean-François Desputeaux

    David Ferron

    8 mars 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    blues, folk, Harry Manx, Inde, Mauricie, Salle Anaïs-Allard-Rousseau, Spectacle
  • [Spectacle] Peter Henry Phillips à Trois-Rivières

    [Spectacle] Peter Henry Phillips à Trois-Rivières

    (Photo : archives – ecoutedonc.ca)

    Jeudi soir dernier, Pierre-Philippe coté, mieux connu sous le nom de Pilou ou encore Peter Henry Phillips était en prestation à la maison de la culture de Trois-Rivières.

     L’artiste qui, depuis la sortie de son premier album en septembre dernier, connait une belle hausse de popularité; s’est présenté sur scène accompagné de trois musiciens. Ils étaient sur en prestation pour la première fois de l’année 2016 et en ont profité pour se faire plaisir. Les quatre complices ont enchaînés les chansons avec brio. On sentait la confiance du groupe, ainsi que le plaisir qu’ils avaient à être sur scène et à jouer. On pouvait également constater que Pilou a toujours son cœur d’enfant par les blagues qu’il lançait accompagné de son petit sourire charmeur. Le public s’est, entre autre, enflammé lorsque le chanteur a jeté quelques chocolats de loge qu’il s’était gardé en réserve dans la foule.

    Pour ce qui est de la prestation, le spectacle reflétait la même profondeur présente sur l’album : The origin dont on avait fait la critique ici. La voix solide et émotive de Pierre-Philipe Coté côtoyait les solos rassurants de guitare et de base ainsi qu’un jeu de lumière hypnotisant. On ne pouvait demander mieux, et autant le rock que le folk a su trouver sa place et résonner dans l’intime salle au plus grand bonheur des spectateurs présents. En plus de toutes les chansons de l’album, Peter Henry Philips a également joué une reprise de la pièce «Repartir à zéro», ainsi qu’une chanson inédite qui, on espère, apparaîtra sur son prochain album.

     Peter Henry Phillips sera, en autre, en prestation à Montréal en lumières cette fin de semaine. Pour la liste des autres spectacles, cliquez ici.

    Gabriele Lavallée

    26 février 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    chanson, folk, francophone, Maison de la culture de, Mauricie, Peter Henry Phillips, Pierre-Philippe Coté, Pilou, rock, Salle Louis-Philippe Poisson, Teammauricie
  • [SPECTACLE] Tintamarre et Orkestar Kriminal prennent l’Anti d’assaut

    [SPECTACLE] Tintamarre et Orkestar Kriminal prennent l’Anti d’assaut

    Deux formations montréalaises qui donnent dans l’instrumentation traditionnelle s’étaient réunies hier soir à l’Anti pour un concert qui s’annonçait festif, réunissant Orkestar Kriminal et Tintamare. C’est finalement un peu après 21h, après les habituels délais qui prennent des allures de guet-apens incitatifs à la consommation, que les premières notes se sont fait entendre.

    C’est Orkestar Kriminal qui avait la tâche parfois ingrate de casser la glace, ce qu’ils ont fait avec brio, armés qu’ils étaient de leur répertoir de chansons criminelles de toutes origines et chantées dans près d’une dizaine de langues par la prolifique Gisèle Webber. Les histoires varient entre des rivalités entre prostituées, des meurtres pour de l’argent, des révoltes d’ouvrier, etc. Leur arsenal: scie chantante, ce qui semblait être un sousaphone, une guitare, un violon, de l’accordéon et la batterie accompagnaient la chanteuse, qui était parfois jointe par Anna Frances Meyer des Deuxluxes qui venait doubler les vocaux. Ils ont majoritairement enchaîné les titres de leur excellent et poly-glotte album Tummel, paru l’an dernier. La chanteuse animait les interstices avec son charme habituel, alors que les musiciens prenaient parfois de petits moments pour ajuster leurs instruments ou changer de formation. Les gens réunis sur place semblent avoir apprécié leur expérience même s’ils donnaient l’impression de s’être déplacés surtout pour le groupe suivant, ce qui ne les a pas empêchés de réclamer un rappel lorsque le titre qui était annoncé comme le dernier, Der Shmayser, qui ouvre l’album, a pris fin.

    Tinta1

    À mesure que l’entracte progressait, une foule de plus en plus nombreuse se massait à l’avant de la salle, afin de pouvoir danser et skanker comme s’il n’y avait pas de lendemain sur la musique de Tintamare. Les jeunes musiciens ont interprété les titres Du sociobruitage, après avoir demandé à la foule si elle aimait l’album et avoué, suite à l’approbation de cette dernière, qu’eux s’en étaient lassés. On peut comprendre pourquoi, parce que la musique, bien qu’elle partageait plusieurs similitudes avec celle de la formation précédente, s’avérait plus simpliste en termes de sonorités et de genres abordés, mais aussi de textes, la particularité étant qu’ils étaient en général chantés dans la langue de Molière (ou Falardeau?) et parfois dans celle de Shakespeare, avec une bonne dose de la-la-lai. La foule conquise d’avance a slammé, dansé et skanké sur les chansons qui n’étaient pas sans rappeler celles de Molotov ou de Louise Attaque. La fatigue m’a incité à quitter d’avance, alors que le concert commençait à s’apparenter à une session de trop passée au cégep. Les interprètes étant pour la plupart excellents, on surveillera tout de même la prochaine parution du groupe, qui semble motivé à se renouveler. En attendant, le vinyle de Tummel d’Orkestar Kriminal saura étancher ma soif de cosmopolitisme musical et de musique aux accents balkans.

    François-Samuel Fortin

    26 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    balkans, fanfare, folk, L’anti, Montréal, orchestre, orkestar kriminal, tintamare
  • [À VOIR] Ariane Zita à L’Anti Bar et spectacles en mars

    [À VOIR] Ariane Zita à L’Anti Bar et spectacles en mars

    Après avoir lancé son excellent album Oui mais non l’automne dernier, l’auteure-compositrice-interprète Ariane Zita part sur la route (l’a-t-elle déjà vraiment quittée) pour présenter ses chansons indie folk au public.

    Vous pourrez la voir le 25 mars prochain, 20 heures (portes 19 heures), à L’Anti Bar et spectacles.

    Événement Facebook

    Écouter l’album :

    [bandcamp width=100% height=120 album=1129942643 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Acheter des billets :

    Jacques Boivin

    28 décembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Ariane Zita, folk, Indie, L’Anti Bar et spectacles, Oui mais non
  • [SPECTACLE] Equse (+Jérome Casabon, Harfang, Anatole et X-Ray Zebras), 9/12/2015, Le Cercle

    [SPECTACLE] Equse (+Jérome Casabon, Harfang, Anatole et X-Ray Zebras), 9/12/2015, Le Cercle

    Photos : Marion Desjardins

    Grosse soirée sur St-Joseph mercredi soir dernier! Les deux étages du Cercle étaient bien occupés : en haut, la formation rimouskoise Equse lançait son troisième album « Like a Whisper » (précédé de nos chouchous Harfang et de Jérome Casabon), puis en bas, on allait danser ferme avec Anatole et X-Ray Zebras. Le genre de soirées où tu sais quand et comment ça commence, mais où la fin devient de plus en plus floue… l’alcool aidant.

    Jérome Casabon

    CasabonOn l’a vu à quelques reprises, le grand Jérome, mais c’était la première fois qu’on le voyait flanqué d’une équipe complète de musiciens! Le sympathique auteur-compositeur-interprète à l’humour chansonnier a fait appel à Cédric Martel (basse), à Shampouing (guitare) et à Bruno Lemieux (batterie) et ses chansons rigolotes ont pris beaucoup de lustre. Gagnant un public difficile (et méméreux) un membre à la fois à force d’humour et d’interactions amusantes, avouons-le, Casabon a un peu volé le show avec son énergie qui nous a aidés à passer à travers la soirée.

    Harfang

    HarfangNos cinq amis qui écrivent cet indie rock atmosphérique qu’on aime tant ont encore une fois été à la hauteur de leur talent. On apprécie encore un peu plus chaque fois leur jeu de guitare, les belles harmonies vocales entre Samuel et Antoine, ainsi que les quelques irruptions au clavier qu’on avait moins l’habitude d’entendre. Dans un genre sursaturé où pullulent les Half Moon Run et cie, Harfang tire son épingle du jeu en offrant un son bien à lui, plus près des mélodies planantes de Radiohead à l’époque d’OK Computer que de l’indie rock montréalais. Va falloir les surveiller de près, j’ai l’impression que 2016 sera une maudite belle année pour Harfang. En passant, jolie, cette reprise de Bon Iver!

    Equse

    EquseSi vous avez lu ma critique de l’album, vous savez que j’attendais le groupe rimouskois avec impatience, question de voir si les membres allaient être aussi prudents sur scène qu’ils ne l’ont été sur disque. Prudents ils ont été, en effet. Les chansons de Like a Whisper étaient rendues très fidèlement, mais elles s’écoutaient beaucoup mieux sur la scène du Cercle que dans mon salon. Beaucoup plus de punch, par contre, sur S.T.O.P., que j’aimais bien sur l’album. Et le vieux matériel ne souffrait pas de la même retenue que les dernières chansons. Equse a un talent fou, on ne peut que le reconnaître. Il ne manque que cette étincelle que la formation précédente (Harfang) possède en quantité industrielle. Chapeau en passant pour les projections qui ont ajouté du punch!

    Anatole

    AnatoleÀ peine le temps d’entendre les dernières notes d’Equse qu’il fallait descendre en bas pour entendre le très lascif squelette d’Alexandre Martel et ses acolytes nous faire danser de façon très osée. Alexandre a fait un énorme bout de chemin avec ce projet depuis le début de l’année et bien qu’il ne scandalise plus personne (vous auriez dû entendre les commentaires de certains aux Francouvertes, vous autres), Anatole demeure un des projets les plus intéressants sur la scène musicale québécoise. On a BEAUCOUP hâte de mettre la main sur l’album en 2016. Vous aussi, j’en suis certain.

    X-Ray Zebras

    X-ray ZebrasLes zèbres étaient de retour au sous-sol du Cercle et il nous a fallu puiser dans nos dernières réserves d’énergie pour suivre les rythmes endiablés et les grooves irrésistibles de la formation québéco-montréalaise. Heureusement, plusieurs personnes, qui avaient manqué le show d’en haut, sont venues nous rejoindre au sous-sol avec leur énergie toute neuve.

    De notre côté, nous n’avons pu rester jusqu’à la fin. La soirée a été  longue et le lendemain promettait d’être aussi reposant.

    Mais ce genre de soirées un brin festivalières, on en prendrait un peu plus à Québec, s’il vous plaît!

    Jérome Casabon – Photo : Marion Desjardins
    Jérôme Casabon – Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Anatole – Photo : Marion Desjardins

    Jacques Boivin

    15 décembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Alexandre Martel, Anatole, Cédric Martel, électro, Électro-pop, Equse, folk, funk, Harfang, Indie, Jérôme Casabon, Le Cercle, rock, Shampouing, X-Ray Zebras
  • [SPECTACLE] Tire le coyote, 5/12/2015, Grand théâtre de Québec

    [SPECTACLE] Tire le coyote, 5/12/2015, Grand théâtre de Québec

    05122015-210840-08-Tire le coyote

    J’avais mes billets pour ce spectacle depuis la mi-février. Ça vous donne idée à quel point j’avais hâte de voir Benoit Pinette, mieux connu sous son nom de plume Tire le coyote, et ses acolytes. Surtout que pour ce retour à la maison, dans la salle Octave-Crémazie du Grand théâtre de Québec, le gagnant de deux Lucien au GAMIQ 2015 (album folk et vidéoclip de l’année) a mis le paquet : un invité spécial de taille, Luc De Larochellière, et une belle brochette de musiciens invités (une violoniste – Marie-Christine Roy – et une violoncelliste – Marie-Pier Gagné, Sylvia aux choeurs, ainsi que l’excellent Vincent Gagnon au piano) qui s’ajoutaient à la formation de base (Shampouing, Cédric Martel, Jean-Philippe Simard et Jean-Daniel Lessard).

    Bien sûr, le menu de la soirée était composé principalement des pièces de l’excellent Panorama, sorti au début de l’année sous une pluie de critiques positives, mais Pinette s’est aussi gâté en jouant quelques morceaux plus anciens qui ont plu aux nombreux fans de la première heure. Les frissons n’ont pas tardé à s’installer avec cette version bonifiée de Jésus. En fait, toutes les chansons au programme avaient juste un peu plus de punch que d’ordinaire, parfait pour un fan fini comme votre pas très humble serviteur qui avait l’impression de voir un tout nouveau spectacle.

    05122015-211312-15-Tire le coyoteLes cordes de Mmes Roy et Gagné ajoutaient une couche d’émotions à des chansons qui en ont déjà leur lot, mais Pinette s’est montré sage en ne beurrant pas trop épais. Les musiciens ne jouaient pas sur les chansons où on aurait pu les sentir de trop. Il y a eu même quelques moments à trois (Pinette, Shampouing et Lessard), de petits bijoux d’intimité qui n’ont pas manqué de donner la chair de poule aux spectateurs des premières rangées. D’un autre côté, Confetti, une chanson déjà riche et complexe, a pris son envol avec l’ajout des cordes et du piano. Ça coulait salé sur de nombreuses joues, dont les miennes. C’est tellement beau!

    Lorsque Blowin’ in the Wind (avec le piano, le Dylan de 2015 aurait été fier en maudit) a suivi Chanson d’amour en sol standard, j’ai eu cette pensée : si les Texans parlaient français, cette soirée aurait constitué un maudit bel enregistrement d’Austin City Limits. Oui, la foule avait du plaisir, mais devant nous, les dix personnes sur la scène prenaient visiblement leur pied. Ça se souriait, Martel et Simard se taquinaient tout en fredonnant joyeusement les paroles à l’arrière, même Vincent Gagnon, d’ordinaire sérieux et concentré, avait du fun!

    J’ai eu quelques doutes quand on nous a annoncé que Luc De Larochellière serait l’invité spécial de la soirée. Je ne sais pas pourquoi, l’intérêt ne me sautait pas aux yeux. Les deux artistes ont de méchantes belles plumes, j’en conviens, mais j’avais du mal à concevoir comment leurs univers réussiraient à se mélanger. Pinette, lui, savait ce qu’il faisait en l’invitant. Une chanson comme J’ai vu, tiré de son plus récent (*hum*) album solo, s’intégrait parfaitement à l’univers proposé pour la soirée, surtout avec les cordes ajoutées! Luc De est venu faire quelques tours tout au long de la soirée, dont au rappel (qui a été généreux, quand on y pense!). Un bel ajout, surtout de la façon dont on l’a intégré au spectacle!

    Dans l’ensemble, nous avons passé une soirée magnifique. Un répertoire généreux, un auteur-compositeur-interprète génial qui a su s’entourer de complices talentueux, plusieurs générations de fans dans la salle. Si 2015 a été une belle année pour Tire le coyote, ce spectacle montre une chose : ça ne fait que commencer.

    Merci pour la belle année, Benoit.

    Jacques Boivin

    7 décembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    folk, Grand Théâtre de Québec, Luc De Larochellière, Panorama, Sylvia, Tire le coyote
  • [À VOIR] Marie-Pierre Arthur à Trois-Rivières

    [À VOIR] Marie-Pierre Arthur à Trois-Rivières

     

     

    Marie-Pierre Arthur est une jeune auteure-compositrice-interprête gaspésienne. Elle a fait ses débuts sur scène en tant que basiste et choriste pour plusieurs artistes dont Nanette Workman, Ariane Moffatt, Louis-Jean Cormier et Patrick Watson. En 2009, son première album, Marie-Pierre Arthur, est édité, puis son deuxième, Aux alentours, en 2012 et son troisième, Si l’aurore, en 2015. Les deux premiers albums de la jeune artiste trempent dans un folk-rock entrainant tandis que le troisième nous ramène tout droit dans les années 80 avec ses synthétiseurs et ses claviers. Elle a fait sa place dans le milieu artistique québecois et est reconnue pour son art. Elle a d’ailleurs reçu plusieurs prix tels que le prix André « Dédé » Fortin de la SPACQ pour l’auteur-compositeur émergent de l’année, celui de la chanson populaire de la SOCAN pour le titre «Pourquoi », le prix Félix Leclerc en 2012 et bien d’autres. Le public apprécie son énergie sur scène et le plaisir contagieux qu’elle projette.

    Marie-Pierre Arthur sera en spectacle le 2 décembre prochain a la salle Anaïs-Allard Rousseau de Trois-Rivières. Les billets sont en vente ici.

     

    Gabriele Lavallée

    29 novembre 2015
    Nouvelles, Région : Mauricie
    à voir, album, folk, marie-pierre arthur, Mauricie, rock, Spectacle, Team Mauricie
  • [À VOIR] Les sœurs Boulay, la douceur de l’harmonie

    [À VOIR] Les sœurs Boulay, la douceur de l’harmonie

     

     

     

    Stéphanie et Mélanie Boulay, mieux connues sous le nom des sœurs Boulay, sont un parfait duo musicale qui charment tout sur leur chemin. Les deux jeunes femmes, originaires de Gaspésie, ont grandi avec la musique, encouragées à développer leurs talents dès leur plus jeune âge. Découvertes lorsqu’elles remportent le concours des Francouvertes du Club Soda en 2012, elles n’ont depuis jamais arrêté. Suite à la sortie de leur premier album, le poids de confettis, les filles n’ont cessé de gagner en popularité. Leur musique sait charmer par ses accents folks, sa mélodie toute en douceur ainsi que par ses paroles nues et poétiques. Leur charisme sur scène ainsi que leur coté humain donnent à leurs spectacles une touche de magie. Leur deuxième album : 4488 de l’amour, sorti il y a quelque mois, est encore une fois une ode à la douceur et à la joie où les émotions sont à fleur de peau.

    Si vous n’avez pas encore eu la chance de les voir en spectacle, il n’est pas trop tard. Pour ce qui est de Québec, elles seront à l’Anglicane le jeudi 26 novembre et au Grand Théâtre le 13 avril. En Mauricie, c’est le vendredi 27 novembre à la Taverne de St-Casimir, le 5 décembre au magasin général Lebrun de Maskinongé ainsi que le 26 février à Trois-Rivières que le duo se produira.

    Gabriele Lavallée

    25 novembre 2015
    Nouvelles
    Albums, folk, Les Soeurs Boulay, Mauricie, quebec, Spectacle, Team Mauricie
  • [SPECTACLE] Michael Sea (+ Pomme), 21/11/2015, Vieux Bureau de poste (Lévis)

    [SPECTACLE] Michael Sea (+ Pomme), 21/11/2015, Vieux Bureau de poste (Lévis)

    Photos : Jacques Boivin / Texte : Jacques Boivin et Marie-Laure Tremblay

    Ça n’arrive pas souvent, mais samedi dernier, je suis sorti avec madame et je l’ai emmenée voir Michael Sea et Pomme  au Vieux Bureau de poste situé dans le très chic coeur de Saint-Romuald, sur la rive sud de Québec.

    21112015-211729-05-PommeLa première partie était assurée par la jeune Pomme, qui terminait sa tournée promotionnelle sur le nouveau continent en vue de promouvoir la sortie prochaine de son premier maxi intitulé En cavale. De belles chansons folk assumées, tout en douceur. Facile de faire des parallèles avec Julia Stone. Ma copine : « Seule avec sa guitare elle nous a proposé ses textes légers tirés du quotidien. Assez à l’aise sur scène pour interagir avec le public visiblement conquis, elle les a mis dans sa petite poche avec sa reprise de Dolly Parton. » Mets-en, chérie. Le coup de grâce, c’est avec Adieu d’une certaine Coeur de Pirate qu’elle l’a donné. C’était tellement cute de la voir nous dire, pleine de fierté, qu’elle avait fait sa première partie! On l’oublie parfois, mais madame Martin n’est pas populaire qu’au Québec! Après J’suis pas dupe, son premier extrait, Pomme a quitté la scène avec la satisfaction du devoir accompli. Espérons que cette première prestation dans le 83 aura une suite… très bientôt!

    21112015-222232-24-Michael SeaAprès un court entracte, Michael Sea a pris la relève avec une prestation spécialement concoctée pour l’occasion. Accompagné de son fidèle complice Martin Aubin et d’une petite nouvelle, Jessica Pruneau, Sea a offert un numéro acoustique où on aurait pu croire que le fan de Taylor Swift croisé avec celui d’Ed Sheeran s’est retrouvé sur la scène d’un bar chansonnier. Ma copine : « De l’énergie à revendre, des paroles joyeuses, de la bonhomie, Michael est sympathique même si un peu brouillon entre les chansons. » Ah, come on, c’était un spectacle spécial! Mais bon, c’est vrai qu’avec Michael, on s’amuse, on ne se prend surtout pas au sérieux, et on ne s’attend surtout pas à un spectacle prévisible! « On a même eu droit à un classique tout en rouge, vert et… blanc. » (Ben oui, pour White Christmas un mois à l’avance!) « Ses succès se sont enchaînés avec quelques reprises au travers, mais on sentait qu’il aurait eu besoin d’un peu plus d’espace et de faire valser les chaises pour communiquer son énergie à la foule qui était déjà prête à le suivre dans ses nouvelles péripéties. » (La première fois que j’ai vu Michael, on était tous debout pis on dansait. Pis c’était le fun!) « Sea a cédé sa place à son accompagnatrice Jessica Pruneau pour lui permettre d’interpréter quelques-unes de ses compositions toutes douces, avant de revenir tourmenter sa guitare pour le plus grand plaisir des spectateurs. » Tu vois Michael? Ma blonde, qui est difficile à l’os, a bien aimé sa soirée! 🙂

    Jacques Boivin

    25 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Country, folk, Groupe Artifice, Le Vieux Bureau de poste, Michael Sea, Pomme, pop
  • [Spectacle] Safia Nolin, 19/11/2015, Salle Louis-Philippe Poisson

    [Spectacle] Safia Nolin, 19/11/2015, Salle Louis-Philippe Poisson

    Jeudi soir dernier, à l’intime salle Louis-Philippe Poisson de Trois-Rivières, Safia Nolin rencontrait son public trifluvien pour la première fois depuis le lancement de son premier album. L’équipe d’écoutedonc Mauricie était au rendez-vous afin de rencontrer la jeune artiste en ascension.  

     

    On peut dire avec certitude que le vent souffle dans les voiles de la charmante jeune femme originaire de Québec. Son premier opus, Limoilou, dont nous avons fait la critique ici, l’amène, depuis le début de l’automne, dans toutes les petites salles du Québec. Safia sillonne la province pour charmer les cœurs accompagnée de son guitariste, Joseph Marchand. À deux, ils envahissent l’espace scénique le temps d’un album et offrent un moment unique et coloré.

     

    C’est entre deux gorgées de tisane aux Halls que la tendre Safia Nolin s’est présentée. Elle a joué quelques titres accompagnée de son Joseph, puis ce dernier s’est éclipsé en coulisses le temps de quatre chansons acoustiques, dont une nouvelle pièce inédite. Dès les premiers accords et  les quelques gags, la cinquantaine de personnes présentes sont tombées en amour avec cette artiste singulière. 

     

    Première tournée et petite salle obligent un jeu de lumière tout en simplicité, bien qu’efficace. Par exemple, lors de sa toune de Noël, pas si joyeuse, Noël Partout, la lumière virait tout doucement du rouge au vert. Ceci dit, petite salle ne signifie pas nécessairement show cheap. Au contraire, la grande voix de Safia Nolin nous est parvenue et est « entrée en nous comme une arme », avec ou sans micro. Sa partie acoustique est probablement le moment le plus marquant de la soirée. La simplicité et la puissance de cette mise en scène n’était pas sans rappeler l’ambiance des musiciens de rue ou encore la Môme à ses débuts. 

     

    Attrapez-la quand vous pourrez, faites-en votre nouvelle meilleure amie, ou likez simplement ses photos Instagram, mais de grâce, allez découvrir cette jeune artiste qui n’est qu’au début de la grande carrière qui l’attend. 

     

    Safia Nolin sera en tournée au Québec jusqu’à la fin décembre et en Europe dès le début décembre, entre autre, en première partie de Lou Doillon. 

     

     

    Charles F. et Gabrièle Lavallée 

    Gabriele Lavallée

    21 novembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    chanson, Critique, folk, Limoilou, Maison de la Culture de Trois-Rivières, Mauricie, Novembre, quebec, Safia Nolin, Salle Louis-Philippe Poisson, Spectacle, Team Mauricie, Trois-Rivières
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