Le pari était énorme pour Gabrielle Shonk et Lou-Adriane Cassidy : Faire le Grand Théâtre de Québec, avec un album ou un single à son actif. Il a été payant pour les deux artistes, car la salle était presque pleine. Voici un résumé d’une soirée haute en émotions.
Lou-Adriane Cassidy est une de mes découvertes de 2017. Son single Ça va, ça va, m’a profondément touchée et j’avais hâte de la voir sur scène. Qu’est-ce qui la distingue de toutes les voix que l’on peut entendre à la radio? À mon avis, c’est la sensibilité à fleur de peau que l’on retrouve dans ses paroles. C’est aussi cette voix chaude et soul qui la caractérisent. Elle en a même profité pour nous faire une nouvelle chanson.
J’ai eu un coup de coeur pour la chanson que les Soeurs Boulay lui ont composé, qui est inspirée de sa vie. Elle était aussi accompagnée du talentueux Simon Pedneault. Le musicien, qui n’a pas besoin de présentation, n’a pas hésité à ajouter sa couleur aux compositions de Lou-Adriane. C’est la pièce Ça va, ça va qui a clôt le spectacle.
Accueillie d’une salve d’applaudissements, Gabrielle Shonk est entrée sur scène en territoire conquis. L’auteure-compositeur-interprète était aussi à la maison. Jessy Caron (basse et guitare), Simon Pedneault (guitare acoustique et électrique), Gabriel Desjardins (claviers) et Pierre-Emmanuel Beaudoin (batterie) l’accompagnent. Une réelle chimie opère entre les musiciens et Gabrielle Shonk. L’auteure-compositrice-interprète, qui est aussi une de mes découvertes de 2017, m’a fait vivre plusieurs émotions.
Gabrielle Shonk a agrémenté son spectacle de plusieurs reprises en plus de jouer son album en totalité. Autour d’un micro, la reprise de Joni Mitchell de Both Sides Now et la réédition de la chanson Pars plus sans moi m’ont donné des frissons. Peter Shonk a aussi partagé la scène avec sa fille pour jouer de l’harmonica sur la pièce The Cliff. La reprise que Gabrielle Shonk a faite de la pièce Fast Car a gagné en profondeur depuis la dernière fois que je l’ai vue sur scène. Gabrielle Shonk et Lou-Adriane Cassidy se sont partagé un micro pour reprendre avec brio Je suis venu te dire (que je m’en vais) de Serge Gainsbourg. Pour finir son spectacle avec brio, Gabrielle Shonk et son groupe ont fait Sidewalks, qui m’a émue profondément.
Les talents de tous ceux et celles sur scène m’ont réchauffé le coeur. Autant Lou-Adriane Cassidy que Gabrielle Shonk et ses musiciens ont gagné le pari de remplir le Grand Théâtre. Si jamais Gabrielle Shonk ou Lou-Adriane passe par chez vous, c’est vraiment à voir. Ces deux femmes ont du talent brut combiné.
EXTRA :
On a pris de belles photos du lancement de Gabrielle cet automne, mais on n’avait pas eu l’occasion de les publier. Comme on n’avait pas de photographe au Grand Théâtre le 14 décembre dernier, on s’est dit que ça serait le bon moment pour les sortir!
L’année 2017 tire à sa fin, mais il reste encore quelques beaux pestacles à nous mettre sous la dent! Nos diffuseurs vont d’ailleurs être fort occupés pendant le temps des Fêtes, aucune raison de vous ennuyer, donc, entre deux partys!
Voici notre sélection de spectacles à voir pendant cette période plus que festive :
Gab Paquet (+ Miss Sassoeur et les Sassys) – Le Cercle, 14 décembre
On vient de le nommer artiste de l’année à ecoutedonc.ca, c’est pas pour rien! Gab Paquet, c’est du bonbon pour les yeux et les oreilles. Le flamboyant chanteur de charme vous convaincra par sa fougue, ses déhanchements et son regard craquant. Préparez-vous à voir un shag divin sous les paillettes de Gab Paquet!
Quant à la première partie, Miss Sassoeur et les Sassys, vous serez séduits par le gospel de ruelle proposé par la formation qui a mérité le prix du jury (ainsi que le prix ecoutedonc.ca) du dernier Cabaret Festif! de la relève!
Gabrielle Shonk – Grand Théâtre de Québec, 14 décembre
L’auteure-compositrice-interprète Gabrielle Shonk a lancé cet automne un premier album qui a été très bien reçu par la critique. Ses chansons folk-pop bourrées de soul sauront en attendrir plus d’un. Pour sa rentrée québécoise, Shonk se paie le Grand Théâtre! Pari risqué? En fait, au moment d’écrire ces lignes, il ne restait plus que quelques billets qu’on vous invite à saisir sans tarder!
Anthony Roussel – Librairie St-Jean-Baptiste, 14 décembre
Juste pour nous compliquer la tâche davantage, un autre beau petit show qu’on aimerait bien voir (et vous proposer), c’est celui que présentera Anthony Roussel dans l’intimité de la Librairie Saint-Jean-Baptiste. Son plus récent album, La gymnastique de l’amour, a fait tourner quelques têtes avec ses mélodies accrocheuses et pas mal atmosphériques. À surveiller!
Koriass X KNLO – La Source de La Martinière, 16 décembre
Pour conclure le cycle Love Suprême en beauté, Koriass présentera un concert à La Source de La Martinière. Dernière occasion de voir le rap théâtral du jeune homme avant un petit bout! De son côté, le Bas-Canadien KNLO devrait nous faire groover en masse! Si vous connaissez la petite salle limouloise, vous savez que le plafond risque de se retrouver dans le parc voisin!
Solids (+ Los et Mundy’s Bay) – L’Anti Bar et Spectacles, 26 décembre
Vous avez besoin de quelque chose qui rocke pour faire passer le ragoût de patte de votre grande-tante Louise (ou le cari au tofu de votre oncle Bastien-Olivier)? Le Boxing Day a été difficile? La solution à tous vos maux : la formation rock Solids qui investira L’Anti pour nous inviter à hocher joyeusement la tête!
La Caravane des fêtes IV : La messe de minuit – La Nef, 27 décembre
Y’avait des restants de ragoût de patte ou de cari au tofu dans le frigo? Vous avez encore besoin d’énergie? Eh ben les gars de Caravane vous ont monté un autre show juste pour célébrer le temps des Fêtes (ou Noël, pour ne pas déplaire à certains). Et pour qu’on se sente encore plus à la messe de minuit, ça va se passer à La Nef! On nous promet tout un party! Et les deux groupes invités, Harfang et Mort Rose, ne sont pas à dénigrer non plus, oh que non! D’un côté, une pop atmosphérique accrocheuse, de l’autre un petit rock and roll sympathique qui donne le goût de danser. Plus le temps passe, plus on a hâte!
Orloge Simard (+ Pass) – Impérial Bell, 29 décembre
Un autre truc qui commence à devenir une tradition, c’est la beuverie le show de fin d’année d’Orloge Simard. Ne me demandez pas pourquoi, le monde vire fou en la présence du philosophe baieriverain et de son band de musiciens déchaînés. Mais cette folie provoquée par l’aucuncadrisme (la philosophie d’Orloge) est contagieuse et il y a fort à parier que ça ne sera pas une soirée facile à l’Impérial pour les plus doux!
Mais c’est parfait pour se préparer à monter au Lac Saint-Jean fêter le Jour de l’An!
Pour sa deuxième édition, l’équipe de 3 E, qui organise Saint-Roch Expérience, a fait de nombreuses modifications à sa formule, qui se voudra beaucoup plus accessible (gratuité, diversité des lieux).
Et si, comme nous, vous aimez nos artistes de Québec, vous serez servis!
Le festival se déroulera les 16 et 17 septembre, mais le gros du volet musical nous sera servi le samedi 16, et ce, dès 15 heures!
La formule : en même temps, toutes les demi-heures, trois artistes nous offriront des prestations d’une trentaine de minutes. Et les lieux peuvent parfois être surprenants!
Par exemple, des prestations auront lieu à l’Intermarché, à l’Exoshop, chez Coyote Records, à la place publique Fresk, sur la terrasse du Deux 22 et à l’édifice CSQ en plus de lieux plus conventionnels comme le District Saint-Joseph, le sous-sol du Cercle et la Korrigane.
Les artistes à l’affiche dans le cadre de ces prestations? Anatole, Laurence Castera, Medora, Gab Paquet, Laura Lefebvre, The Seasons, Caravane, Ego Death, Harfang et Val Thomas.
En plus, St-Roch Expérience nous convie à un grand spectacle gratuit à l’Impérial Bell (21 h), dirigé par Simon Pedneault. On pourra y voir Gabrielle Shonk, Koriass, Pascale Picard, Tire le Coyote, The Seasons et plusieurs autres!
Le dimanche 17, on pourra également voir un concert du rappeur MHD à l’Impérial Bell. Les billets pour ce spectacle sont en vente ici.
Pour en savoir plus sur la programmation de Saint-Roch Expérience (notamment sur le volet bouffe et arts), consultez le site Web!
Si les Plaines étaient un peu moins garnies que les premiers jours, on peut vous dire qu’à L’Anti et à l’Impérial, il faisait chaud sur un moyen temps! Faut dire qu’avec les groupes qu’on nous présentait…
Compte rendu de la soirée :
Sugaray Rayford – Scène Hydro-Québec
Celui qui est surnommé The Heavyweight Champion of Blues a asséné tout un uppercut aux festivaliers réunis à Place D’Youville. Bien qu’il ait le physique d’un poids lourd, c’est avec sa puissante voix qu’il s’impose avec beaucoup d’aisance et d’autorité. Supporté par un ensemble blues complet, brass, guitare, batterie, basse et orgue B3 (!!!), le Texan livre un son pur, fidèle aux traditions, rappelant BB King dans sa voix et Stevie Ray Vaughan dans son approche sonore. Imposant mais très agile sur scène, il dirige fort bien son band, tout comme il chauffe le publique avec son attitude jovial et son accent texan ronflant. Bref, ce que l’Amérique peut offrir de meilleur. (Christian St-Pierre)
Gabrielle Shonk – Scène Bell
C’est une Gabrielle Shonk radieuse qui s’est présentée sur l’immense scène Bell sur les coups de 19 heures. Même si la foule était encore éparse sur les Plaines, il y avait BEAUCOUP de monde pour une jeune femme habituée aux petites salles (n’oublions pas que l’an dernier, elle jouait au District St-Joseph). « J’en reconnais plusieurs parmi vous! Oh! Ma première pancarte! »
Évidemment, on était curieux de voir comment la jeune femme allait se débrouiller sur une scène qui, à elle seule, est plus grande que la plupart des bars dans lesquels elle est habituée de jouer. Eh bien, sur ce plan, c’était parfaitement réussi : elle a réussi à transformer les immenses Plaines en un genre de gros Pape Georges, habitant la scène comme une grande. On dirait même qu’on la sentait encore plus près de nous qu’à l’habitude. Elle s’est permis un petit moment en famille, avec papa Peter à l’harmonica, pour une chanson ma foi fort explosive.
Gabrielle a présenté à un public réceptif ses jolies chansons folk pop axées sur les guitares (solides Jessy Caron et Simon Pedneault). Il y en a même eu quelques-unes en français (dont la magnifique Trop tard), ainsi que sa reprise mordante de Fast Car (de Tracy Chapman). Ça annonce bien pour l’album prévu en septembre (enfin une date!).
Le défi est relevé avec brio et il ne reste plus qu’à regarder la fusée s’envoler. Bravo, Gabrielle! (Jacques Boivin)
BROS – Scène Hydro-Québec
Quand on va voir sur scène le matériel de deux musiciens qui œuvrent aussi dans un autre projet plus connu, on s’attend à ce que le son ressemble légèrement à ce que nous connaissons déjà. Mais, à entendre Bros, réunissant les frères Currie des Sheepdogs, ce n’est pas des influences convergentes auxquelles on a eu droit, mais carrément à une version allégée des Sheepdogs. Oui, certaines pièces volent plus vers la pop, ou même le funk, mais c’était trop semblable, le tout sans le côté plus « poussiéreux » du son « vintage rock », qui laissait la place à quelque chose de plus « léché ». Qui plus est, le groupe n’a pas fait la durée habituelle pour les performances de 19h30, ce qui peut en avoir laissé quelques-uns sur leur appétit, bien que la foule semblait très réceptive. (Christian St-Pierre)
Ben Caplan & The Casual Smokers – Impérial Bell
Ben Caplan est originaire d’Halifax et il ouvrait cette soirée « Canadian Rock (dixit le programme du FEQ) » avec un folk aux racines très imbriquées dans le passé. Il a deux albums à son actif et a entre autres collaboré sur son dernier album avec Socalled et Joe Grass, deux musiciens bien connus ici. Le chanteur à la voix rauque et puissante en a assurément convaincu quelques-uns hier soir grâce à sa hargne et à la qualité de la musique. Petit bémol: faudra un jour m’expliquer la pertinence d’une flûte traversière ailleurs que dans un orchestre symphonique. Quel moment de grâce lorsque la musicienne Taryn Kawaja a sorti le mélodica et rangé sa damnée flûte. Qu’à cela ne tienne, les compositions de Caplan sont solides allant jusqu’à évoquer Tom Waits. De plus, entretenir le lien avec un public est déjà un art, ce l’est encore plus avec un public qui n’est pas familier avec sa musique. Ce fut dont une mission accomplie pour le jeune homme à la vieille âme. (Julien Baby-Cormier)
NEFE – Scène Fibe
La jeune auteure-compositrice-interprète NEFE manque peut-être encore un peu d’expérience, mais côté talent, c’est déjà pas mal bien parti. Si on pouvait parfois trouver ses interventions un peu longuettes entre les chansons, force est d’admettre que lorsque la musique était lancée, ça y allait bien. Un mélange de folk et de soul qui colle à la peau de la jeune femme, bien appuyée par ses deux musiciens. Ça ne peut qu’être mieux la prochaine fois! (Jacques Boivin)
Fred Fortin – Impérial Bell
Impossible de savoir ce qu’on sert aux artistes qui jouent à l’Impérial, mais après Death From Above la veille, Fred Fortin et ses acolytes nous ont balancé le set le plus rock de tous les shows de Fortin auxquels j’ai assisté. Un spectacle de Fred Fortin s’éloigne invariablement de l’esprit souvent plus feutré des albums, mais hier soir le band au complet avait le pied au plancher. Plusieurs chansons ont d’ailleurs été longuement allongées par des jams qui devenaient même à l’occasion un peu hermétiques. Cependant, rien à redire au niveau de l’exécution. Que ce soit le superbe solo de piano de François Lafontaine avant Tapis Noir, ou le travail de guitare de Langevin pendant la finale de Scotch ou bien la lapsteel de Joss Tellier pendant la maintenant incontournable Tête Perdue, les musiciens ne manquent pas d’occasions de briller grâce aux arrangements complexes et aux compositions riches de Fred Fortin.
Le programme principal semblait déjà avoir satisfait la salle comble et survoltée de l’Impérial; Fred avait concocté un solide rappel pour rendre ce concert mémorable. Il a d’abord puisé dans les archives avec la superbe Portrait d’un ovni, pièce rarement jouée en concert. Puis, il a enchainé avec la toujours incroyable Châteaubriand, qui sans être fédératrice, permet au groupe de s’éclater. La paire de brûlots issue du dernier Gros Mené est venue asséner le coup de grâce à cette foule en extase. On nous a servi en guise de digestif les pièces Le cinéma des vieux garçons et finalement Ultramarr, un morceau parfait à proposer comme épilogue d’un concert hautement satisfaisant. (Julien Baby-Cormier)
Fred Fortin a annoncé un nouveau spectacle qui aura lieu le 27 janvier au Cercle. Les billets sont déjà en vente :
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Los Lonely Boys – Scène Hydro-Québec
Le blues rock texan à ses saveurs bien particulières. L’ambassadeur le plus célèbre demeure Stevie Ray Vaughan, mais les frères Garza de Los Lonely Boys y sont fidèles et le show en vaut la peine. Certes, leur rock tejano (qui se dit descendent dès communautés hispaniques du Texas et du nord du Mexique) possède ses propres nuances. Ici, le trio n’a pas de meneur, la basse et la batterie prenant autant de place dans l’équilibre du son. Bien sûr, la guitare est bien affirmée, mais on assiste beaucoup plus à une prestation d’ensemble qu’à une section rythmique en simple support. Le son est lourd mais clean et les trois frangins enchaînent sans perdre la cadence, y allant de brefs mais efficaces solos.
Aut’ Chose – L’Anti Bar et spectacles
Voir Lucien Francoeur et ses acolytes, c’est toujours un plaisir renouvelé, et ce, depuis très longtemps. La mouture actuelle d’Aut’ Chose existe depuis le milieu des années 2000 et elle déménage! Difficile de faire autrement quand t’as Jacques Racine, Michel Langevin, Vincent Peake, Joe Evil et Alex Crow pour te backer! Malgré son âge vénérable, Francoeur tient encore debout et « chante » ses chansons sur une trame psychédélique des plus efficaces. Tout y passe… Le Freak de Montréal, Ch’t’aime pis ch’t’en veux, Nancy Beaudoin, Chanson d’épouvante, BBQ Lady, Hey You Woman, même le Rap à Billy a son petit moment de gloire devant une foule beaucoup plus âgée (et compacte) que d’ordinaire à L’Anti (qui était plein au bouchon… cette idée de traîner mon sac à dos, aussi). En sortant de la petite salle de spectacles de la rue Dorchester, je ne pouvais pas m’empêcher de faire des liens entre Aut’ Chose et Les Hôtesses d’Hilaire que j’avais vu la veille. C’t’aussi bon, tabarnak! (Jacques Boivin)
Les Dales Hawerchuk – Impérial Bell
On a fini la soirée de la meilleure manière qui soit : un gros show des Dales Hawerchuk! Les frères Séguin n’ont pas perdu de temps et ont rocké un programme énergique du début à la fin. Avec quatre albums à leur actif, ils n’ont pas eu trop de mal à trouver un rythme d’enfer, sans temps mort. Les gars avaient visiblement du plaisir, en arrière-scène, la gang de Fred Fortin en avait aussi (fallait les voir venir taquiner Pierre Fortin à quelques reprises). Un show de feu qui a fait la part belle à leur excellent Désavantage numérique, leur plus récent album, sans oublier les chansons qui les ont lancés, comme la toujours savoureuse Dale Hawerchuk et la décapante Mais où est donc Carnior?. Le rock est plus vivant que jamais. (Jacques Boivin)
Oh que Le Cercle – Lab vivant était content d’annoncer cette belle nouvelle ce matin, surtout au lendemain de cette belle sélection comme finaliste de la catégorie Salle de spectacles de l’année au GAMIQ (on sait à qui téter un lift)! Voyez-vous, la salle de la rue Saint-Joseph annonce en ce moment même un nouveau partenariat fort important avec Première Ovation (de la Ville de Québec). Une belle contribution financière de l’organisme permet au Cercle de présenter une nouvelle plateforme musicale qui laisse toute la place à la relève.
Ça s’appelle Le grand Boum. Qu’est-ce que c’est? Il s’agit d’une toute nouvelle série de concerts mettant en vedette des artistes de la scène dite émergente et ce, dans de nombreux styles : rock, pop, jazz, électropop et folk. Vous allez me dire « mais le Cercle fait déjà plus que sa part, non? », ce à quoi nos amis du Cercle semblent répondre NON de façon assez retentissante.
Donc, pour l’automne, Steve Guimond, infatigable directeur de la programmation du Cercle, ainsi que son équipe, ont concocté tout un menu. En plus de tout ce qu’on vous a déjà annoncé!
Le Grand Boum sera inauguré ce vendredi 2 octobre par la jeune chanteuse Liana Bureau, de Québec. L’ancienne participante à La Voix (ils sont partout, ces jours-ci!) nous promet un spectacle pop et Rn’B comme on en voit trop rarement à Québec. Ça devrait être assez rafraîchissant.
On pourra également voir, entre autres, Raton Lover, Peter Henry Philips, le Winston Band (à voir!), Jérôme Casabon, nos amis de BEAT SEXÜ, X-Ray Zebras et Popléon. Ajoutez à cela du jazz de qualité et des ateliers de formation.
Les billets du Grand Boum sont disponibles sur lepointdevente.com. Vous pourrez également vous procurer des forfaits-découverte (2 spectacles dans le même style pour 19,99 $ + taxes et frais de service) à partir de vendredi matin.