Depuis quelques années déjà, la saison des festivals se termine pour plusieurs dans un petit village du Lac Saint-Jean situé entre St-Félicien et Mashteuiatsh où quelques centaines de personnes se rassemblent dans une grange pour célébrer une dernière fois la grande messe du rock avant l’arrivée de la neige. Fondé par le promoteur Pierre Thibault et Noël Fortin (le père de Fred), le Coup de grâce musical revient cette année du 9 au 11 octobre pour une septième édition. La programmation a été annoncée il y a déjà quelques semaines, mais on va s’y attarder parce qu’elle en vaut la peine, surtout si vous n’avez pas couru tous les festivals de l’été.
Le vendredi, La Grange célèbrera le stoner rock en accueillant Prieur & Landry, Sandveiss et Galaxie. Une soirée qui va brasser. En fin de soirée, c’est le garage psychédélique de Ponctuation qui sera à l’honneur à l’hôtel Saint-Prime.
Samedi, le vague de rock continue avec Les Fuses, Poni et Duchess Says dans La Grange. Au Vieux Couvent, on pourra voir Les Revenants et Mara Tremblay. Pour finir la soirée, on aura droit à un traitement spécial à l’hôtel St-Prime : un traitement Deuxluxes.
Le dimanche, on pourra voir Francis Faubert et Betty Bonifassi, qui achèvera le public de la grange avec son énergie unique.
Fait à noter, il n’y a pas de laissez-passer cette année, misant plutôt sur la vente de billets pour chacun des spectacles.
Pour en savoir plus sur Le Coup de grâce, visitez le site Web et la page Facebook de l’événement.
Ce mercredi 9 septembre, j’ai assisté à un spectacle à grand déploiement à l’Université du Québec à Trois-Rivières, là d’où j’ai diplômé il y a près de trois ans. Une université avec une dizaine de milliers d’étudiants qui offre un spectacle de cette envergure, j’avoue que je suis jalouse du temps où moi j’y étudiais. Les choses ont bien évolué depuis, car, en effet, c’était seulement la deuxième édition du spectacle à l’extérieur des murs de l’université. Je ne sais pas si les étudiants, et même la population qui a accès à un spectacle comme ça pour 30$, sont conscients de la chance qu’ils ont d’avoir Galaxie, Koriass et ses invités (Karim Ouellet, Loud Lary Ajust et Misteur Valaire) et Loco Locass pour la rentrée universitaire. Bien qu’il y avait le groupe Lendemain de veille à la Chasse-Galerie, le bar universitaire, et Toast Dawg au 1012, la discothèque, j’étais plus intéressé par la programmation extérieure.
Ça commençait fort avec Galaxie. Olivier Langevin et sa gang sont des êtres très sympathiques et charismatiques. S’amusant avec la mascotte, et la foule aussi bien sûr, ils ont fait lever, vers la fin, les derniers spectateurs qui étaient restés assis sur l’herbe. Le rock intense de Galaxie, c’est indéclassable et c’était assurément une idée géniale de débuter la soirée ainsi. Surtout avec le ciel qui s’est dégagé pour laisser place à un beau rose orangé. C’était magnifique comme moment.
Quand Koriass est arrivé, tout le monde s’est mis à s’avancer près de la clôture et à chanter
les paroles. Il a le don de rassembler les gens et de créer un lien avec la foule. Il ne faut pas passer sous silence la qualité de ses musiciens, donc deux gars de Misteur Valaire faisaient partie, et surtout de Bobby One, son acolyte qui est d’une justesse et d’une intensité parfaite. Cela vient vraiment ajouter à la qualité des textes et des beats de Koriass. Quand Karim Ouellet est arrivé sur scène, c’était ce qu’on pensait être le point culminant du spectacle, mais c’est quand les gars de Loud Lary Ajust sont entrés sur la chanson Automne que la foule s’est réellement mise à sauter et à « virer su’l top », pour reprendre les paroles d’Alaclair Ensemble. Quand tu penses avoir tout vu, il y a les gars de Misteur Valaire qui viennent faire leur chanson Ave Mucho. Et ce n’est pas tout; Loud Lary Ajust sont revenu juste pour faire leur chanson XOXO tirée de l’album Blue Volvo. Tu sais que tu as passé une belle soirée quand Koriass fait son show, quand Loud Lary Ajust, Karim Ouellet et Misteur Valaire s’y joignent pour trois chansons chacun. J’avoue que ce 1 h 30 de spectacle a été un moment très fort de ma soirée.
Après tout cela, c’est facile de faire lever la foule quand Loco Locass embarque sur scène. Les gars ont été solides et l’UQTR leur rappelait des bons souvenirs, surtout à Biz, qui a étudié ici à la maîtrise en Loisir, culture et tourisme. D’ailleurs, les étudiants de ce programme, qui semblaient très nombreux, ont été bien heureux d’entendre cela, pour ceux qui ne le savaient pas déjà. L’un de mes moments préférés a été de regarder les étudiants qui ont été invités à monter sur scène pour danser avec Loco Locass, chose que j’ai fais il y a quelques années au Festivoix de Trois-Rivières. Cela me rappelait de bons souvenirs. Juste avant la fameuse chanson Libérez-nous des libéraux, je suis allé me chercher une poutine Général Tao du food-truck du Buck Traiteur. Assez pour me remplir et pour continuer la soirée au 1012 avec Toast Dawg le temps d’entendre quelques pièces et de me promener dans le corridor pour entendre le groupe Lendemain de veille au bar universitaire, puisqu’il était impossible d’y entrer, vu la quantité de gens présents.
Après avoir reçu Debbie Tebbs, Dead Obies, Radio Radio et Misteur Valaire l’an dernier et Galaxie, Koriass, Loud Lary Ajust, Karim Ouellet, Misteur Valaire, Loco Locass, Toast Dawg et Lendemain de veille cette année, à quoi on peut s’attendre pour l’an prochain?
J’angoissais juste à regarder la programmation, je ne savais pas quoi choisir, il y avait trop d’options ! Depuis le début du festival j’avais plutôt décidé de rester pour le spectacle en entier. Cette fois-ci, puisque je voulais tout voir de cette 3e journée, j’ai tenté le tout !
Le défi à débuté à 11h du matin après une courte nuit, lors de l’annonce d’une mini performance secrète de Safia Nolin. Mon coeur était déchiré en deux, Safia Nolin ou Rosie Valland ? Pourquoi pas faire l’extrême en essayant d’y aller pour un doublé ? Malheureusement, c’est là qu’on se rend compte que Rouyn est un peu trop grand pour ce genre de discipline, je me reprendrai ce soir au Show de la rentrée pour Mme Valland !
Entre deux prises, Safia Nolin a vanté le mérite de Jesse Mac Cormack en matinée. Je m’y suis rendue et effectivement, c’était excellent ! François-Samuel vous en parle justement juste ici ! Ensuite je n’avais pas trop le choix d’aller à Prieur&Landry: sérieusement la bouche m’était tombée à terre lors de leur prestation à Québec en plein après-midi cet été. Encore une fois, c’était vraiment solide, à ne pas manquer ! Une autre petite course après, le temps de voir quelques pièces de Jeanne Added. Ensuite on change complètement de registre, pour se rendre à Sandveiss. N’étant pas une fan de ce style de musique normalement, je dois avouer que c’est mon deuxième concert de ce groupe.
Deux derniers sprints pour cette soirée: de retour à l’Agora pour The dodos. Un peu déçue de la qualité du son: j’avais de la difficulté à entendre la voix malheureusement. Dernière entrée au Petit Théâtre du Vieux Noranda, les bras pleins d’estampes pour mon premier spectacle de Galaxie. Une énergie complètement en contraste avec l’indie rock du duo de San Francisco. C’était juste assez pour me donner l’énergie nécessaire pour me rendre au tant attendu Fleshtones ! Inutile de dire que je n’ai pas été déçue, j’ai n’ai aucunement les mots pour exprimer ce qui s’est passé au Diable Rond. Mon collègue les avait vus la veille; cette formation qui existe depuis 1976 n’a pas fini de nous faire danser ! Mon seul regret: ne pas avoir pu assister aux deux concerts !
Pour terminer, j’ai réussi a me rendre à la performance surprise de Totorro (FS les avait aussi vus jeudi). Retour à la maison, je croise un mini jam-spectacle improvisé, ça termine bien la journée ! Ce samedi aura été comparable à un cocktail dinatoire, à picorer dans toutes les assiettes pour goûter à tout, merci FME pour la belle diversité !
Consultez aussi le compte-rendu de Karina qui est allée à la scène Paramount, c’est par ici !
Photos: Marion Desjardins/Llamaryon pour ecoutedonc.ca
Ils ont joué à guichets fermés en mars dernier. Ils ont joué devant près de 100 000 personnes en première partie des Rolling Stones. C’est le groupe de l’heure et il est de retour à l’Impérial Bell le 19 novembre prochain, 20 heures.
De qui il s’agit?
Galaxie.
Les billets (25 $) sont en vente dès midi sur imperialbell.com
Ça a pris du temps (vous savez comment on travaille…), mais elles sont enfin prêtes : les photos de la deuxième journée du Festif! avec entre autres Milk & Bone, Mara Tremblay, Émile Bilodeau, The Planet Smashers, What Cheer? Brigade, Reel Big Fish et Galaxie.
C’est en cette deuxième journée de festivités que l’organisation du Festif! nous a montré de quel bois elle se chauffait. Avec un concert surprise de Fred Fortin dans un dépanneur, deux performance sur le pouce de Caltâr-Bateau et le What Cheer Brigade qui envahit Baie-St-Paul à de nombreuses reprises, nous ne pouvons que constater à quel point ce festival est magnifique.
13h00 : Milk & Bone
(Par Jacques Boivin) On avait peur qu’il pleuve sur nos têtes (et surtout sur les filles de Milk & Bone – et leurs instruments). On a donc déplacé le spectacle, qui devait avoir lieu au gîte Terre-Ciel, au cabaret du Café des artistes, une salle pouvant accueillir une centaine de personnes. Petit problème : on a été plus nombreux à répondre à l’appel et une très, très, très longue file de gens curieux d’entendre les magnifiques chansons de Camille et Laurence s’est formée. Dans la petite salle, il y avait du monde partout : debout, assis sur le plancher, même à l’arrière-scène! Malgré quelques pépins techniques dus à la rapidité avec laquelle on a dû effectuer les tests de son, les deux jeunes femmes ont offert une magnifique prestation où se mélangeaient émotions, harmonies et même un brin d’humour. Camille Poliquin, qui a l’air toute sage à côté de Laurence Lafond-Beaulne, est tellement drôle et spontanée, on ne peut qu’être charmé. De son côté, Laurence joue les straight woman efficacement. Bon, évidememment, on n’était pas là pour rire, mais plutôt pour entendre les magnifiques chansons de Little Mourning. Easy to Read me donne encore des frissons avec le ukelele et les parfaites harmonies. Les deux jeunes femmes ont même ajouté une magnifique reprise d’une pièce du dernier album de Sufjan Stevens! Malheureusement, la prestation a dû être écourtée lorsque le système de son a décidé de faire des siennes. On a quand même eu droit à une magnifique New York dénudée, à quatre mains, tout à fait adorable. Comme quoi c’est avec des citrons qu’on fait de la limonade…
Du pur bonheur.
15h30 : Mara Tremblay
(Par Jacques Boivin) Mara nous en avait parlé en entrevue : elle avait peur de jouer devant un parterre vide à cause de l’heure. Ses craintes ont très, très, très rapidement été mises au rancart : la foule était nombreuse, enthousiaste et familiale, d’un côté de la scène comme de l’autre. Cette tournée de Mara, c’est une affaire de famille. Fiston Victor joue de la batterie avec un entrain qui ne rivalise que celui de Samuel Joly, pendant que maman et son amoureux Sunny (Duval) s’échangent des regards remplis d’amour et des riffs tout aussi joyeux. La complicité est également palpable avec Victoria Lord (guitare) et Marie-Anne Arsenault (basse), qui complètent cette belle bande.
Comme promis, Mara a offert un spectacle beaucoup plus rock que ce qu’elle nous avait habitués par le passé. Ce qui veut dire beaucoup de pièces du Chihuahua et de Papillons, qui donnaient une couleur beaucoup plus pop aux chansons d’À la manière des anges. Pour une femme qui vient à peine de se lancer à la guitare électrique, Mara nous a montré une belle maîtrise de l’instrument, comme elle l’a fait bien sûr avec sa mandoline, son violon et sa keytar.
Ah, quelle joie que de chanter Tout nue avec toi avec ma copine à mes côtés. D’avoir le motton en entendant Les Aurores, une chanson qui nous avait bouleversé à la première écoute, devenir un moment de lumière… et de diamants. Devant nous, Mara était heureuse, voire radieuse, et cette énergie se rendait jusqu’à la rue St-Jean-Baptiste. La foule lui rendait bien cette énergie. Une communion remplie d’amour qui a comblé un grand nombre de fans.
Un de mes plus beaux moments du Festif. Au beau milieu de l’après-midi. Et dire que Mara n’avait même pas encore tout donné!
18h50 : Émile Bilodeau
(Par Matthieu Paquet-Chabot) Après les jeunes talents de Secondaire en Spectacle, c’est au tour d’Émile Bilodeau, grand gagnant du Cabaret de la relève du Festif! de s’amener sur la grande scène. Avant même que l’animatrice ait finit de le présenter, il est prêt à prendre le contrôle du micro pour impressionner la bonne foule qui était présente à cette heure. Avec un maxi à son actif, il a su prendre le contrôle de la scène avec une confiance inégalée. Déjà à 19 ans, il est très à l’aise et confortable sur une scène et il sait comment faire rire une foule. D’ailleurs, c’est le seul bémol de cette performance. Il y a trop d’humour un peu partout. Entre les chansons, pendant les chansons, après les chansons, un peu de sérieux, ça ne fait pas de tort. Malgré tout, notre impression du jeune Bilodeau, c’est qu’il va se rendre loin.
19h45 : The Planet Smashers
Ils étaient attendus, peut être même plus que la tête d’affiche! Les montréalais de The Planet Smashers sont débarqués sur la grande scène pour un concert d’une heure trente de musique intense. Certes, les paroles ne veulent pas dire grand chose, mais ce n’est pas le but. Le but, c’est de faire la fête! Après un départ plutôt lent, le groupe lance Life Of The Party qui vient réveiller la foule. C’est à partir de ce moment là que les moshpit et les hurlements ont commencé pour créer une super ambiance. Après ce super moment, on entend les premières notes de You Might Be, une chanson que le groupe ne joue jamais. C’était une demande spéciale d’un fan.
Les succès ska du groupe pleuvent. Too Much Attitude, Tear It Up, Wise Up et la reprise de Monkey Man du célèbre groupe du mouvement ska The Specials. Une petite escale en français pour la très dansante J’aime Ta Femme et on continue avec quelques pièces du répertoire du groupe. Peu bavards, les gars préfèrent enchainer les chansons au grand bonheur des fans.
Arrive le moment inattendu : Surfin In Tofino. Matt Collyer, le chanteur, demande à toute la foule de s’asseoir. La grande majorité s’exécute, mais il n’est pas satisfait. Il veut un 100% pour la première fois de l’histoire des Smashers. Il pointe les gens, il les décrit, il veut que tous soient assis. Le tout a fonctionné et un décompte de 10 secondes fut enclenché. À 10, la foule doit sauter. C’était magnifique de voir la foule s’exécuter tous ensemble. Même Collyer n’en revenait pas. Il a même ajouté un petit clin d’oeil au Rockfest de Montebello.
Montebello, c’était fou! Mais VOUS, c’est incroyable! – Matt Collyer
Le groupe ne veut pas quitter la scène. You Guys Are Assholes, My Obsession (avec un membre de Reel Big Fish), Raise Your Glass, Holiday, Super Orgy Porno Party sont toutes jouées. Le groupe ajoute du temps à sa prestation pour la très attendue Sk8 or Die où le chanteur s’est permis une escale dans la foule pour faire du crowd surfing. C’était un super concert avec une foule qui était tellement enthousiaste que le moment restera gravé longtemps dans ma mémoire.
Parenthèse : What Cheer? Brigade
(Par Jacques Boivin) On se le doit de le mentionner, on va en reparler encore souvent. Cette fanfare fantastique, qui a conquis les coeurs des festivaliers tout au long du week-end, a mis le feu au parterre de la scène Desjardins entre les deux prestations de ska. Une énergie incroyable qui a permis de maintenir l’enthousiasme des fans à un niveau maximum. Du rythme, des couleurs, une fête immense que la troupe du Rhode Island a su installer à coups de tuba, de trombone, de caisse claire et d’amour contagieux. Ils ont commencé à jouer avec majesté dans l’escalier de l’école puis sont descendus dans la foule sous les applaudissements nourris du public qui n’en revenait pas d’avoir la fête venir à eux ainsi.
On va le répéter souvent : c’est un des meilleurs coups du Festif cette année. Les grands festivals devraient prendre des notes.
21h45 : Reel Big Fish
(Par Matthieu Paquet-Chabot) Les vedettes américaines du mouvement ska ont pris le contrôle de la scène Desjardins devant une immense foule. Avec vingt minutes de retard (blâmons les Smashers qui ont dépassé leur temps de scène), les six membres du groupe se sont présentés avec comme introduction The Final Countdown du groupe Europe. Enchainant avec Everyone Else Is An Asshole, la bande d’Aaron Barrett est dangereusement en forme. Le look très californien du chanteur et sa guitare à damiers nous transporte à la racine du mouvement ska et le public danse sans arrêt. Les paroles étant plutôt simples, nous entendons les spectateurs chanter de toute leur force avec Barrett.
All I Want Is More enchaine et la foule commence à se dégourdir. Les moshpits se forment et le reste de la foule s’amuse à danser les simples pas de danse du mouvement ska. Les mélodies du groupes font sourire et nous apprécions énormément le moment. Le groupe revisite chaque albums de sa discographie et nous fait même quelques reprises, dont Take On me du groupe norvégien a-ha pour conclure leur performance. Ce fut un super moment et l’organisation semble avoir apprécier de voir que le public à répondu l’appel de la soirée SKA!
23h30 : Galaxie
(Par Matthieu Paquet-Chabot) Le sous-sol de l’Église était paqueté (dans tous les sens du terme), compressé et gonflé à bloc pour le rock de Galaxie. Dès les première notes de Zulu, le public est en délire. Fidèle à son habitude, Olivier Langevin joue de la guitare à demi-accroupi et Fred Fortin est heureux d’être devant une foule si accueillante. Le groupe est en grande forme et Langevin ne s’en cache pas au micro. Nous avons droit à de nombreux segments musicaux pour allonger les pièces et faire durer le plaisir. Des moshpits, du crowd surfing, de l’alcool et des décibels très élevés, c‘est ça, le rock’n’roll!
Galaxie l’a vite compris et enchaine avecDragon. Selon notre rédacteur en chef (photographe de la soirée), l’avant-scène ressemblait au Vietnam tellement c’était violent. (Note du rédacteur en chef : une chance que je pèse plus de 300 livres!) Rien de mieux pour faire plaisir aux membres du groupe. Pas le temps de jaser, on enchaine les pièces sans attendre. La plupart de la grille de chansons est composé de nouvelles pièces de leur dernier bébé Zulu, mais nous avons droit à quelques pièces de leur précédent opus dont Camouflar, la pièce suivante. La plupart des gens présent connaissait les paroles et mettait le point en l’air pour montré leur appréciation.
Langevin est une vrai rockstar. C’est n’est pas pour rien que le groupe a fait deux fois les plaines d’Abraham cette année. Robot Lynx, Piste 1, Diesel et plusieurs classiques ont été entendus aux grands plaisir du public. François Lafontaine à même participé au crowd surfing! Quel super moment nous avons passé dans un sous-sol d’église (Note du rédacteur en chef : existe-t-il un endroit plus approprié pour se faire donner le beat et des étoiles dans nos mains par le diable?). En prime, à la sortie du concert, nous avons eu droit au What Cheer? Brigade et à sa folie contagieuse!
23h30 : Odeur de Swing
(Par Marie-Laure Tremblay) J’ai tenté une incartade au Mouton Noir pour voir Odeur de Swing, le rythme était entrainant, mais le petit espace aménagé près de la porte d’entrée de la salle bondée avec des gens qui essayaient d’entrer et de sortir en bousculant le band… ici je crois qu’on a sous-estimé la foule. 😉
Vous avez terminé votre soirée autour du feu avec Karim Ouellet jusqu’aux petites heures du matin et vous êtes maintenant remis sur pied pour le jour 2 du Festif! de Baie-St-Paul. Voici notre itinéraire de cette magnifique journée qui s’annonce encore une fois forte en émotions.
13h00 : Milk & Bone
En raison du temps incertain, le concert prévu sur le toit du gîte est maintenant prévu au Cabaret des artistes. Ce n’est certainement pas un changement de salle qui va venir gâché notre magnifique moment avec mon coeur de coeur musical 2015. Ce duo féminin a lancé Little Mourning en début d’année et j’en suis encore ému. Les mélodies planantes électro-pop de Camille Poliquin et Laurence Lafond-Beaulne vont certainement rendre émotif certains spectateurs.
15h30 : Mara Tremblay
Mara Tremblay s’amène à Baie-St-Paul pour chanter les pièces de son dernier album À la manière des anges au public du Festif! Ce concert gratuit sur la scène Hydro-Québec, situé au coeur de la municipalité, s’aura bien doser le nouveau matériel plus folk pop et des pièces plus anciennes de son époque country. Nous avons parlé à Mara Tremblay en prévision du concert d’aujourd’hui, voici le compte-rendu de cette entrevue.
17h00 : Philippe B
Le chapiteau, situé dans le stationnement de l’Église, propose aujourd’hui son premier concert de 17h00 avec Philippe B. Ornithologie, la nuit, son quatrième album, est disponible depuis 2014 et la critique l’adore. Plusieurs qualifient l’artiste comme étant l’un des plus grand auteur-compositeur-interprète du Québec. Sur scène, ça donne quoi? Nous le verrons de nos propres yeux dès 17h00 au chapiteau.
18h30 à 23h00 : Scène Desjardins
Après une soirée d’ouverture avec une légende de la chanson québécoise hier soir, aujourd’hui, une soirée tout en ska nous attend sur la scène Desjardins. En ouverture, le gagnant du cabaret de la relève du Festif! Émile Bilodeau sera sur scène pour tenter de charmer à nouveau Baie-St-Paul. Il débutera dès 18h30 en amuse-bouche pour le groupe The Planet Smashers. Le groupe ska montréalais prendra d’assaut la scène principale pour une prestation énergique comme à leur habitude. Considéré comme une figure importante du mouvement ska des années 2000, les montréalais ont huit albums à leur actif et une interminable liste de concerts joués. Ils sont rodés, prêt à faire la fête, nous aurons un super moment ce soir.
Dès 21h30, ce sont des légendes du mouvement ska qui débarquent dans la municipalité. Je parle de Reel Big Fish! Malgré le fait qu’il ne reste que deux membres de la formation originale du groupe, la magie opère toujours. Formé en 1992, le groupe californien fait dans le ska punk depuis plus de 20 ans. Avec huit albums, de nombreux EP, démos et albums live, le style de musique de Reel Big Fish colle au Festif! Les deux ont le même but: divertir le public e leur faire passer un bon moment. C’est donc un rendez-vous.
23h30 : La fin de soirée
Quatre options post-Reel Big Fish s’offrent à vous. La plus populaire est sans aucun doute le concert de Galaxie au sous-sol de l’Église à 23h30. Le concert est complet depuis longtemps, mais les chanceux ayant des billets (nous y serons!) vont passer un très agréable moment avec ces dieux du rock québécois. Un groupe ayant deux plaines d’Abraham à son actif en moins d’un mois qui fait un sous-sol d’Église, ça ne peut qu’être bon.
Au mouton noir, dès 23h30, les cinq membres du groupe Odeur de Swing donneront une leçon de swing au festivalier. Au chapiteau, une soirée tout en rap s’annonce déjà très couru. Eman & Vlooper (23h30) et Loud Lary Ajust (00h30) prendront place sur scène à tour de rôle. Finalement, le célèbre personnage de Mononc Serge sera au Centre Communautaire dès 00h30 avec Louis-Philippe Gingras en ouverture.
À un peu plus d’un mois avant le plus grand festival de musique émergente du Québec, l’organisation du Festival de Musique Émergente de l’abitibi-témiscamingue a levé le voile sur sa programmation 2015. Du 3 au 6 septembre, Rouyn-Noranda vibrera au son des meilleurs artistes québécois, qu’ils soient émergents ou bien établis.
Dès le 3 septembre, les festivités débutent avec le concert d’Ariane Moffat sur la scène extérieure Desjardins. Elle sera accompagnée de Doldrums (21h00) et de Syzzors, un groupe de Québec, dès 20h00. Si vous n’êtes pas fan, le rock alternatif du groupe américain Deerhoof fera raisonner les amplis de l’Agora des Arts en doublé avec Totorro.
Le FME, ça se vit à toute heure du jour et de la nuit. Pour bien finir la première soirée, le Petit Théâtre du vieux Noranda présentera nul autre que Les Marinellis!
Dès le deuxième jour, soit le 4 septembre, un mélange complet de styles sera présenté sur les différents sites du festival. Il y a 15 scènes différentes qui seront utilisées tout au long du week-end. Votre 5 à 7 n’aura jamais été aussi occupé car le festival vous donne six choix de concerts tous totalement différents. Guillaume Beauregard, Philippe Brach, Li’L Andy, Nanochrome, Peter Henry Phillips et Geneviève & Matthieu seront là pour charmer vos oreilles.
En soirée, la folk de Moon King, Fire/Works et Bears of Legend envahira l’Agora des arts tandis que Poni et les frères Chiasson de Ponctuation donneront une bonne leçon de rock au Petit Théâtre du Vieux Noranda.
Pour les gens qui vivent de nuit, il y a la résidence du mythique groupe punk The Fleshtones qui débute pour deux nuits au Bar au Diable Rond. Quelle magnifique prise de la part du FME. Sinon, Heat, Navet Confit, Ropoporose et Peregrin Falls seront tous présents pour finir votre vendredi.
Le samedi, votre 5 à 7 sera encore chargé avec Joseph Edgar, Saratoga ou Corridor.
En soirée, la formation indie The Dodos sera à l’Agora des arts pour présenter les pièces de leur dernier album Individ! En prime, dès 20h00, Jesse Mac Cormack ouvrira la soirée. Il sera, par contre, difficile de prendre une décision, car Galaxie sera aussi sur scène avec Sandveiss et Prieur & Landry pour une énorme soirée de rock lourd au Théâtre du Vieux-Noranda. Quel magnifique trio! Finalement, pour déchirer encore plus votre coeur, une soirée de musique rap avec Toast Dawg et Loud Lary Ajust sera présenté sur la scène Paramount.
Pour terminer votre soirée, Marie-Pierre Arthur présente Si L’aurore au Cabaret de la Dernière Chance, Lubik retourne à la maison pour un super concert de rock garage, et Face-T fera danser le public avec sa musique électro-reggae.
Pour conclure le festival, le FME a mit le paquet! En amuse-bouche, Fanny Bloom, Francis Faubert, Elliot Maginot, Tomas Furey et Le Chapelier Fou seront tous à des endroits différents sur les coups de 17h00.
Une soirée metal est proposée au Théâtre du Vieux-Noranda. L’Abitibi étant une ville connue pour être friand de ce style de musique, le festival ne pouvait pas passer à côté. Les Italiens de Fleshgod Apocalypse seront en tête d’affiche des 23h00 avec Abitabyss et Barricade juste avant.
La soirée de clôture la plus courue sera sans aucun doute celle proposée par L’Agora des arts. Dès 20h00, Safia Nolin présentera la magnifique prose de son album Limoilou. Suivra dès 21h00 le groupe Seoul qui offre une musique à mi-chemien entre la dream pop et le R&B. En tête d’affiche, le seul et unique Louis-Jean Cormier sera présent. Il s’est fait discret dans les festivals cette année, il présentera son dernier album Les Grandes Artères au public. Acclamé par le public et la critique, Louis-Jean Cormier est un incontournable de la scène musicale québécoise, autant sur disque que sur scène. Pour ceux qui en voudraient encore, dès minuit, Kid Koala, DJ montréalais connu pour avoir travaillé avec Arcade Fire et membre de Deltron 3030, fera tourner des vinyles sur la scène de l’Agora. Si vous êtes plus rock, le groupe Galaxie récidive, mais cette fois, c’est du côté du Cabaret de la Dernière Chance.
Cette programmation 2015 du FME est tout simplement à faire rêver. Ajoutons à cela quelques concerts impromptus, des paysages magnifiques et des lieux remplis d’histoire et d’émotions, cette édition s’annonce déjà comme un succès. Les passeports seront en vente bientôt au www.fmeat.org et le festival aura lieu du 3 au 6 septembre prochain!
Devinez qui va voir les Rolling Stones sur les Plaines! Près de 100 000 personnes, mais pas votre valeureuse équipe d’ecoutedonc.ca, qui sera de son côté au Parc de la Francophonie pour le triple plateau The Wilderness of Manitoba, The Franklin Electric et Edward Sharpe and the Magnetic Zeros. On a quand même quelques suggestions à vous faire!
18 h – Alfa Rococo ou Blood and Glass
Petit choix déchirant, n’est-ce pas? La pop sucrée et vitaminée d’Alfa Rococo ou le folk-pop vaporeux de Blood and Glass? Dans les deux cas, vous faites un excellent choix.
19 h – Galaxie ou The Wilderness of Manitoba
Si ce n’était pas du fait qu’il faut presque être déjà dans la file d’attente pour entrer sur les Plaines, je dirais Galaxie sans hésiter. La bande à Olivier Langevin va réaliser quelques rêves ce soir en jouant Dragon sur les Plaines quelques heures avant que Jagger, Richards et autres légendes ne foulent les mêmes planches. De leur côté, The Wilderness of Manitoba propose une folk-pop qui devrait être un match parfait avec les deux groupes qui vont suivre au Parc de la Francophonie.
20 h – The Franklin Electric
On vient tout juste de les voir au Festivoix et on en veux encore. On joue dans les mêmes atmosphères que le groupe qui précède, ainsi que Half Moon Run, Elliott Maginot et cie. Si vous aimez votre indie très doux, vous allez être servis.
21 h 30 – Edward Sharpe and the Magnetic Zeros
Oui, le groupe à géométrie variable a rétréci quelque peu au cours de la dernière année, mais ce n’est pas grave : une heure et demie des meilleures compositions d’Alex Ebert (qui est capable du pire sur disque, mais qui se concentre sur le meilleur sur scène), ça se prend bien. Folk messianique avec un des personnages les plus charismatiques de l’univers indé. Complètement à l’opposé de Sam Herring, qu’on a vu lundi. J’ai tellement hâte de chanter Man on Fire, moi là!
Ça y est, dans quelques heures, Québec sera Festival d’été jusqu’en fin de soirée le 19 juillet. Vos itinéraires sont planifiés depuis longtemps, vous allez voir les gros shows des gros groupes sur les grosses Plaines ou, au contraire, vous allez profiter du tout-gratuit de la Place d’Youville.
Cependant, ce n’est pas tout le monde qui a envie d’aller se perdre dans les foules immenses et de jouer du coude pour avoir un meilleur point de vue, et ce n’est pas tout le monde qui a envie de danser sur de l’électro jusqu’à minuit (n’oubliez pas la règle numéro un, les amis : HYDRATATION). Peut-être êtes-vous rendus comme moi, très curieux, mais un peu pépères (et vous n’avez pas la chance de vous asseoir dans la zone médias, vous!), et vous regardez la programmation en ne sachant pas trop où vous garrocher.
On a une solution pour vous. Il s’agit de notre itinéraire facultatif.
Vous avez sûrement vu ces panneaux à proximité des chantiers routiers, notamment près de la 73. On propose léger détour qui risque de faire gagner beaucoup de temps aux automobilistes (comme aller prendre Robert-Bourassa plutôt qu’Henri IV!). Ici, on va faire de même. Vous proposer des choix que vous apprécierez sans étouffer.
On commence!
9 juillet
À 18 heures, le duo Navert (composé d’Annie-Claude Navert et Guillaume Chartrain) sera au Petit Impérial pour proposer ses chansons pop teintées de bonnes couches de synthés.
Comme vous êtes déjà en basse-ville et que vous avez déjà les oreilles habituées à la pop électro, pourquoi ne pas faire quelques pas vers l’est pour vous rendre ensuite à l’Impérial Bell où se produiront tour à tour les magnifiques Milk & Bone, Foxtrott et Yelle. Bon, vous avez sûrement entendu parler de Milk & Bone, ce duo formé de Laurence Lafond-Beaulne et de Camille Poliquin jouit d’un buzz incroyable depuis la parution de son premier album, Little Mourning, et ce buzz dépasse nos petites frontières. Si Milk & Bone propose une électropop éthérée, la Montréalaise Foxtrott, de son côté, est beaucoup plus dansante et rythmée. Quant à Yelle, on a déjà pu voir ce qu’elle avait dans le ventre il y a quelques années, alors qu’elle avait presque volé la vedette à Marie-Mai. Cette fois, ce sera en tant qu’une des têtes d’affiche de la soirée qu’elle va nous faire danser!
S’il vous reste un peu d’énergie après cette soirée dansante, la formation Chocolat, menée par un certain Jimmy Hunt, vous épuisera avec son rock un brin psychédélique et plutôt malpropre. À 23 h 30, au Cercle. On vous recommande d’arriver tôt parce que les gens se sont pas mal passé le mot.
10 juillet
On ne peut pas ne pas vous recommander d’aller voir Julie Blanche au Petit Impérial à 18 heures. Tout d’abord, vous allez pouvoir écouter le spectacle assis confortablement en sirotant une petite bière. Ensuite, la voix tendre de Julie fait du bien. Ses chansons, qu’a écrites Antoine Corriveau et que Julie a arrangées à son goût, sont magnifiques. Et le timbre du cor de Pietro Amato se marie tellement bien à tout ça… Z’allez me remercier!
Connaissez-vous Julien Sagot? Oui, oui, le membre de Karkwa! Saviez-vous qu’il avait déjà deux albums derrière la cravate et que le dernier, Valse 333, est un petit bijou? Vous aimeriez vous en convaincre? Voilà votre chance. Il est à l’Impérial Bell à 19 h 40. Il sera suivi de Jérôme Minière, qui interprètera ses plus récentes pièces (Une île, son nouvel album, est un grower qui demande quelques écoutes, mais qui est ô combien satisfaisant), ainsi que d’Arthur H, qui est depuis longtemps sorti de l’ombre de son Higelin de papa et qui fera résonner sa voix grave sur les murs du temple du téléphone.
Pour finir la soirée, pourquoi pas un peu de rock garage par des filles originaires d’Atlanta? C’est ce que proposera The Coathangers au Cercle en fin de soirée.
11 juillet
Le 11 juillet est une bonne journée pour les agoraphobes : tout le monde et son voisin sera sur les Plaines pour voir les Foo Fighters et le Trône de Grohl. 😉
Mais bon, si, comme moi, le rock des Foo ne vous branche pas, c’est une maudite bonne nouvelle. On devrait pouvoir respirer sur les autres scènes! Tout d’abord, à midi sur la scène Hydro-Québec, vous aurez le plaisir de voir le Mehdi Cayenne Club et son rock juste assez piquant et déjanté. Ça bouge, c’est sympathique et ça va amener le soleil dans votre coeur toute la journée!
Ensuite, si vous êtes curieux de voir le genre de foule qu’attireront les Foo sans trop vous aventurer sur les Plaines, vous aurez la chance de sentir un peu en allant voir Caravane sur la scène NRJ à 17 h 45. Non seulement vous aurez un excellent spectacle d’un des meilleurs groupes rock au Québec à l’heure actuelle, mais en plus, vous serez juste à côté pour…
… Antoine Corriveau, qui sera à la scène Loto-Québec du Parc de la Francophonie dès 19 heures. OK, Corriveau n’est pas une découverte pour les lecteurs assidus d’ecoutedonc.ca, mais voilà l’occasion d’emmener votre mère entendre le folk-rock d’Antoine juste pour la convaincre qu’on fait encore de la maudite bonne musique ici. Maintenant, tout ce qu’on lui souhaite, c’est de succéder à Salomé Leclerc comme prix Espoir FEQ. On vous dit ça vendredi. 😉
Corriveau sera suivi de Luc De Larochellière, qui viendra présenter ses vieilles comme ses nouvelles chansons. Pour plein de monde né dans les années 1990, Luc, c’est le gars qui a sorti un album avec Andrea Lindsay. Mais ce grand gaillard a composé quelques hymnes de la fin des années 1980 et du début des années 1990 comme Amère América, Chinatown Blues, La route est longue, Sauvez mon âme et plusieurs autres. Bien hâte de voir.
Tant qu’à être là, pourquoi pas ne profiter de l’occasion pour voir le spectacle Légendes d’un peuple? Alexandre Belliard et ses amis Patrice Michaud, Vincent Vallières, Mara Tremblay, Yann Perreau, Jorane, Stéphane Archambault, Marie-Hélène Fortin, Alexandre Désilets, Eric Goulet et Salomé Leclerc vont vous faire passer un moment inoubliable (entrecoupé des riffs de Grohl, au loin). Toujours au parc de la Francophonie, à 21 h 30.
Pour finir la soirée, pourquoi pas l’indie pop de Weaves au Cercle, à 23 h 30? Écouter Weaves, c’est un peu comme écouter Alabama Shakes sur l’acide. C’est-tu assez déjanté, ça?
12 juillet
Vous ne pouvez pas manquer la prestation d’Héra Ménard à midi à la scène Hydro-Québec. Sa pop teintée de country-folk devrait tenir les nuages loin de Québec une journée de plus.
À 18 h, on retourne à la scène Hydro-Québec pour une autre prestation enflammée de nos amis Les Deuxluxes. Étienne Barry et Anna Frances Meyer ne font pas dans la dentelle, non monsieur. Ça va rocker avec une bonne dose de vintage, des cheveux au vent, pis du gros rouge à lèvres qui tache le linge. En somme, la patinoire de la Place d’Youville va devenir le plus grand dancefloor à Québec!
Vite, on descend à toute vitesse pour attraper un autre groupe qu’on aime bien, Ponctuation, qui sera à l’Impérial Bell à 19 h 45. Les frères Chiasson vous feront voyager avec leur psychédélisme assumé et mauditement bien construit. Un des shows à voir absolument cette année (si vous les manquez, vous pourrez vous reprendre un peu plus tard).
À 20 h 30, on change complètement de rythme et on va juste à côté, au Petit Impérial, pour y entendre la très talentueuse Ariel Pocock, qu’on a eu la chance de voir au Festivoix de Trois-Rivières la semaine dernière. Du jazz très bien fait, fort intéressant, des compositions solides et des standards aux arrangements soignés. Dépaysement total!
Enfin, à 23 h 30, The Feather, du Belge Thomas Medard, devrait plaire à tous ces fans de pop indé qui adorent Patrick Watson, Folly and The Hunter et autres groupes aux mélodies rêveuses. Une façon de terminer la première fin de semaine en beauté.
13 juillet
Si vous travaillez en haute-ville ou dans le Vieux, apportez votre lunch et allez voir Kensico à la scène Hydro-Québec dès midi. Du folk-rock solide pour amateurs de guitare.
À 17 h 45, les amateurs de folk-pop sympathique et authentique accompagné d’une petite touche d’atmosphérique ont rendez-vous avec Pierre-Luc Lessard. Lessard, ce sont des chansons simples, d’une efficacité redoutable, dont quelques vers d’oreille très difficiles à déloger. Et ce jeune homme est fort solide sur les planches!
Ensuite, je vous suggèrerais le trio Operators, Owen Pallett et Future Islands, mais bon, vu qu’il y aura foule, allons voir… Ah, pis non. Écoutez. Vous m’aurez écouté, vous serez juste à côté pour voir Pierre-Luc Lessard et le parc de la Francophonie ne sera pas surchargé à 18 h 30. C’est une des meilleures soirées du Festival, maudit! Operators, c’est Dan Boeckner (Wolf Parade) dans une orgie d’électropop qui donne une irrésistible envie de danser. De son côté, Owen Pallett risque de ralentir un brin le rythme, mais ses belles chansons sauront sûrement vous attendrir. Enfin, Future Islands, c’est une formation pop indé de Baltimore menée par Sam Herring, une bête de scène qui devrait en jeter plus d’un à terre avec sa voix soul hardcore qui n’a pas son pareil nulle part ailleurs. Le groupe existe depuis près de 10 ans, on les aime depuis quelques années déjà et y’a beaucoup de monde dans le train depuis qu’on a vu Future Islands chanter Seasons (Waiting on You) à Letterman. Si c’est tout ce que vous avez entendu d’eux, vous allez adorer la suite!
Vous êtes fatigué? On va aller se reposer en écoutant du bon folk-blues teinté de rock. Celui de Hamish Anderson, un Australien qui promet beaucoup, beaucoup. Allez, il vous reste un peu d’énergie pour taper du pied et hocher la tête pendant les solos endiablés!
14 juillet
Si vous voulez allez fêter la France avec Patrick Bruel, allez-y fort, mais on a aussi un autre belle proposition pour vous à la scène Hydro-Québec!
Tout d’abord, à midi, Sousou & Maher Cissoko ont attiré notre attention avec leurs airs dépaysants sur un tapis de guitare et de kora. Voyage unique entre la Suède et le Sénégal. À 18 heures, c’est au tour de Pierre Kwenders de nous emmener en Afrique avec ses airs festifs. On sait que Kwenders a enregistré son album avec de nombreux collaborateurs. Y aura-t-il des invités spéciaux? On ne fait que poser la question. C’est ensuite au tour des Belges de La Chiva Gantiva de nous faire danser comme des fous sur des rythmes latins. On annonce très chaud mardi prochain à place d’Youville!
Vous voudrez ensuite rester pour voir Dakhabraka, mon coup de coeur de Bonnaroo l’année dernière :
Man. Ces quatre Ukrainiens (un gars, trois filles) ont fait exploser la tente dans laquelle ils ont offert leur prestation. Je ne crois pas qu’ils s’attendaient à un tel accueil, mais leur musique, mélange de traditionnel et de rythmes dansants, a eu raison des pieds des milliers de (nouveaux) fans présents. Ils ont beau jouer assis, ils occupent l’espace à la perfection.
Je les aurais bien vus dans un contexte aussi festif au FEQ, mais bon, leur passage à Québec n’aura lieu qu’en novembre.
Ma prestation préférée du festival jusqu’à maintenant.
Je vous ai avertis!
Vous en voulez plus encore? Allez, destination le Cercle (23 h 30) pour le rock vitaminé de The OBGM’s. Ces joyeux drilles définissent leur musique comme du Garage Party Rock et lorsqu’on écoute leurs chansons, on n’a aucun mal à les croire. S’il vous reste de quoi suer après ça, ben coudonc, j’abandonne.
15 juillet
On va aller voir ce que l’auteur-compositeur-interprète Couturier a dans les tripes à midi à la scène Hydro-Québec. On retourne sur la même scène à 18 heures pour la pop lumineuse d’Alfa Rococo, qui va nous interpréter de nombreuses pièces de son dernier album Nos coeurs ensemble. Ensuite, c’est peut-être le moment le plus difficile du festival : on veut se faufiler à travers la foule de festivaliers qui vont voir les Stones (ou Galaxie, c’est selon) sur les Plaines, parce que nous, on veut aller voir la belle soirée indie au parc de la Francophonie, qui ne devrait pas déborder. Tant mieux, on va pouvoir prendre nos aises et peut-être même nous étendre quelques minutes avant de planer avec The Wilderness of Manitoba, The Franklin Electric et Edward Sharpe and Magnetic Zeros. On a bien hâte de voir le premier, on va pouvoir mieux savourer les deuxièmes et on est bien curieux de voir de quoi a l’air la version 2015 de la troupe d’Alex Ebert.
Pour terminer la soirée, pourquoi pas du gros blues au Petit Impérial avec The Harpoonist and The Axe Murderer? C’est groovy à souhait pis nous autres, on aime ça les voix soul pis les solos d’harmonica!
16 juillet
Si vous passez par la scène NRJ à 17 heures 45, allez voir SimonKearney, qu’on aime bien ici à ecoutedonc.ca. Du rock solide, à la limite du psychédélique, offert par un gars qui a à peine le droit d’entrer dans les bars, en plus! Il est étonnant.
Vous vous souvenez de cette petite soirée électropop du jeudi précédent? Les programmateurs remettent ça avec cette fois-ci les talentueux Le Couleur (groovy et vachement sexy en même temps), La Bronze (sexy, groovy et ne te prend pas pour un imbécile!) et Lights (qui va sûrement vouloir se faire pardonner son absence en première partie de One Republic ce printemps). Une soirée parfaite pour danser et vous éclater avec quelques artistes qu’on aimerait voir exploser (de popularité, bien sûr) au cours des prochaines années.
En fin de soirée, profitez-en donc pour aller voir The Lemon Bucket Orchestra qui vous illuminera de sa folie dès 18 heures à la scène Hydro-Québec!
17 juillet
À midi, Evelyne Lavoie et Pierre-Hervé Goulet mériteront une oreille attentive de la part des mangeurs de sandwiches qui se masseront à place d’Youville pour les entendre chanter. Les deux offriront leurs (fort jolies) compositions.
On ne se pilera malheureusement pas sur les pieds pour The Barr Brothers et Patrick Watson. D’un côté, c’est triste parce que Patrick mérite vraiment d’être aimé par le plus grand nombre. De l’autre, il va avoir eu tout le budget nécessaire pour se payer une grande fête avec des invités, des effets spéciaux pis toutte! Et vous savez quoi? On va être confortables sur les Plaines. Aussi bien en profiter pour y aller… pourquoi pas en famille? Difficile de faire plus multigénérationnel que cette soirée-là!
En fin de soirée, si vous avez manqué Ponctuation, voilà votre chance de vous reprendre au Cercle!
18 juillet
À midi, les formations 5 for Trio et Harfang seront à surveiller à place d’Youville. Avec juste assez de soleil, on va planer en titi avec le rock à mi-chemin entre Patrick Watson et Radiohead de la formation de Québec.
À 18 heures, on va au Petit Impérial pour découvrir Equse, une formation rimouskoise qui navigue dans les mêmes eaux. Au même endroit, mais à 20 heures 30, ce sera au tour de l’Americana de The Bros Landreth. On finit encore la soirée avec le blues de Daddy Long Legs.
19 juillet
On reviendra sur la journée du 19 juillet. L’arrivée d’Alan Parsons Live Project change un peu nos plans et les mouvements de foule vont être étranges. On s’en reparle.
Comme vous le voyez, avec une telle programmation de feu, on a l’embarras du choix. Certaines soirées sont plus évidentes que d’autres, mais on espère avoir trouvé l’équilibre promis.
On fera un rappel de cet itinéraire dans nos coups d’oeil quotidiens, que nous publierons un peu avant midi tous les jours.