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  • [ALBUMS] Paupière et Bronswick lancent leur EP électro-pop franco

    [ALBUMS] Paupière et Bronswick lancent leur EP électro-pop franco

    Deux parutions fraîches que l’on doit à Lisbon Lux Records seront lancées conjointement lors d’une soirée organisée à l’occasion du troisième anniversaire de l’étiquette électro montréalaise. Deux EPs sous la barre des vingt minutes, mais qui apportent tout de même de l’eau au moulin de la scène électro montréalaise et qui capitalisent sur des voix féminines et des textes en français.

    Il faut avouer que la bande de LLR semble toujours dénicher des trucs qui concordent avec leur esthétique solide et envoûtant, la plupart des artistes proposés par l’étiquette jouissant d’une sonorité hallucinante et d’éléments stylistiques fignolés avec soin. De Beat Market à Le Couleur en passant par Das Mortal, leur marque de commerce a toujours impliqué des sonorités électroniques inspirées tant des succès commerciaux européens qu’américains et par une esthétique léchée. Les deux formations dont il est question ici ne font pas exception à la règle fixée par l’étiquette lors de sa fondation.

    paupie-re-jeunes-instants-cover-1440

    On retrouve d’abord Paupière, une troupe menée par Pierre-Luc Bégin (We Are Wolves) et complétée par deux filles au doux timbre de voix et au joli minois, que l’on peut d’ailleurs admirer dans le vidéoclip qui sert de carte de visite à l’hypnotisante «Cinq heures», le premier extrait de «Jeunes instants». Ce n’est que sur le troisième titre qu’une voix masculine vient donner la réplique aux demoiselles, outre les sept petits mots dans la chanson mentionnée précédemment, et on se demande pourquoi ce nouvel élément vocal, bien stylé et juste assez sobre, n’est pas davantage exploité dans leurs compositions. Les paroles sont empreintes de symboles et assez énigmatiques. Les quatre pièces sont par ailleurs à la fois variées et cohérentes, mais elles constituent davantage une mise en bouche qu’un plat de résistance. L’album que laissent présager ces quatre morceaux, parfois downtempo et parfois plus dansant, devrait être fort intéressant.

    BronswickEPArt

    La seconde formation qui lance son premier EP, «Chassés-croisés», c’est Bronswick, un duo formé de Catherine Coutu et Bertrand Pouyet. Le projet est né sous l’initiative de Pouyet et Coutu est arrivée lorsqu’il cherchait un vocal féminin pour compléter ses compositions. Tout porte à croire qu’il a adoré le vocal de sa comparse car il lui a fait la part belle dans le mix, pêchant par l’excès à mon goût, car la proéminence des vocaux empêche de bien apprécier la musique à sa juste valeur. L’esthétique ici est plus commerciale, mais les synthétiseurs amènent un effet de nostalgie vraiment intéressant, surtout sur le premier titre, «Comme la mer». La production est vraiment réussie ici aussi, et on reconnaît encore l’esthétique Lisbon Lux. Leurs influences allant de Mylène Farmer à Depeche Mode en passant par The Knife, The XX et The Dø.  Le tout est assez posé et diversifié pour susciter l’intérêt, bien que ce soit parfois un peu trop sucré et fruité.

    La soirée de double lancement pour Bronswick et Paupière pour le troisième anniversaire de Lisbon Lux vient avec une performance des deux groupes et des DJ sets par Le Couleur et Fonkynson+Das Mortal, le vendredi 26 février au Théâtre Fairmount à Montréal.

    Plus d’info par là:
    https://www.facebook.com/events/840273516119265/
    http://lisbonluxrecords.com/

    François-Samuel Fortin

    12 février 2016
    Albums, Spectacles
    Bronswick, électro, franco, Indie, Lisbon Lux Record, Montréal, Paupière, pop
  • [ANNONCE] LA BRONZE ET BEAT MARKET AU CERCLE À LA FIN MARS

    [ANNONCE] LA BRONZE ET BEAT MARKET AU CERCLE À LA FIN MARS

    Les formations montréalaises LA BRONZE et BEAT MARKET prendront les planches du Cercle d’assaut le 31 mars prochain. Le mélange semble d’abord à moitié inusité, parce que le ton de chaque artiste se distingue assez nettement même si ils partagent une dimension électronique.

    La Bronze - Photo : Marion Desjardins
    La Bronze – Photo : Marion Desjardins

    LA BRONZE, c’est le projet indie-electro-pop mené de main de maître par la flamboyante Nadia Essadiqi, également commédienne à ses heures, qui allie dans ce projet danse, musique et voix dans ses aspects tant créatifs que scéniques. Ses textes ciselés avec délicatesse et force regorgent d’images poignantes et les vidéoclips qui présentent les extraits en font tout autant. Des émotions fortes et authentiques sont véhiculées autant par les textes que les images qui les prolongent pour en porter le sens.

    Beat Market Sun Machine (Lisbon Lux)
    Beat Market
    Sun Machine (Lisbon Lux)

    Quant à BEAT MARKET, ils font de l’électro instrumental dont l’efficacité repose davantage sur la répétition et la progression, que l’on pourrait qualifier de neo-disco comme celle que proposent les diverses incarnations de la french touch, avec une dimension tout de même assez américaine ajoutée à leur son pour donner quelque chose de très catchy et dansant. C’est pas le genre de musique que le cerveau apprécie autant que le corps, sans que cela signifie pour autant que ça s’adresse à des débiles. On porte une attention soignée aux détails et la production à elle seule vaut déjà le détour. Ils viendront présenter les pièces de l’excellent Sun Machine, paru l’an dernier sur l’étiquette Lisbon Lux.

    L’aspect créatif n’est peut-être pas aussi bien servi chez Beat Market que chez La Bronze, mais ils compensent par l’aspect festif. Gageons que la soirée sera plus dansante que celles que La Bronze a l’habitude de nous proposer et plus artistique que ce que Beat Market a l’habitude de faire.

    Si vous voulez avoir un avant-goût de ce que les artistes ont à offrir, rendez-vous sur la page de l’évènement par ici: https://www.facebook.com/events/917677101660748

    Quant aux billets, ils sont accessibles ci-dessous :

    François-Samuel Fortin

    4 février 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    Beat Market, électro, french touch, Indie, La Bronze, Le Cercle, pop
  • Une mise en bouche plus que prometteuse pour Popléon

    Une mise en bouche plus que prometteuse pour Popléon

    Ce qui devait être une simple bande sonore pour la pièce Baiseries est devenu un maxi qui possède sa propre personnalité. C’est comme ça qu’on pourrait annoncer la venue prochaine d’Insomniaq, le nouveau maxi de Popléon, qui sera disponible le 29 janvier prochain (le lancement aura lieu au Pantoum le 6 février).

    En attendant les autres pièces de cet album réalisé par Samuel Wagner (Harfang), nos amis de Popléon nous offrent L’abondance sans la dignité, une pièce groovy, mais éthérée à souhait. Ce qu’on en pense après une écoute? Ben… ON EN VEUT PLUS!

    On vous laisse juger par vous-mêmes!

    [bandcamp width=100% height=120 track=954338084 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Jacques Boivin

    12 janvier 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    Baiseries, électro, Indie, Insomniaq, pop, popléon, Samuel Wagner
  • [À VOIR] Ariane Zita à L’Anti Bar et spectacles en mars

    [À VOIR] Ariane Zita à L’Anti Bar et spectacles en mars

    Après avoir lancé son excellent album Oui mais non l’automne dernier, l’auteure-compositrice-interprète Ariane Zita part sur la route (l’a-t-elle déjà vraiment quittée) pour présenter ses chansons indie folk au public.

    Vous pourrez la voir le 25 mars prochain, 20 heures (portes 19 heures), à L’Anti Bar et spectacles.

    Événement Facebook

    Écouter l’album :

    [bandcamp width=100% height=120 album=1129942643 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Acheter des billets :

    Jacques Boivin

    28 décembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Ariane Zita, folk, Indie, L’Anti Bar et spectacles, Oui mais non
  • [SPECTACLE] Equse (+Jérome Casabon, Harfang, Anatole et X-Ray Zebras), 9/12/2015, Le Cercle

    [SPECTACLE] Equse (+Jérome Casabon, Harfang, Anatole et X-Ray Zebras), 9/12/2015, Le Cercle

    Photos : Marion Desjardins

    Grosse soirée sur St-Joseph mercredi soir dernier! Les deux étages du Cercle étaient bien occupés : en haut, la formation rimouskoise Equse lançait son troisième album « Like a Whisper » (précédé de nos chouchous Harfang et de Jérome Casabon), puis en bas, on allait danser ferme avec Anatole et X-Ray Zebras. Le genre de soirées où tu sais quand et comment ça commence, mais où la fin devient de plus en plus floue… l’alcool aidant.

    Jérome Casabon

    CasabonOn l’a vu à quelques reprises, le grand Jérome, mais c’était la première fois qu’on le voyait flanqué d’une équipe complète de musiciens! Le sympathique auteur-compositeur-interprète à l’humour chansonnier a fait appel à Cédric Martel (basse), à Shampouing (guitare) et à Bruno Lemieux (batterie) et ses chansons rigolotes ont pris beaucoup de lustre. Gagnant un public difficile (et méméreux) un membre à la fois à force d’humour et d’interactions amusantes, avouons-le, Casabon a un peu volé le show avec son énergie qui nous a aidés à passer à travers la soirée.

    Harfang

    HarfangNos cinq amis qui écrivent cet indie rock atmosphérique qu’on aime tant ont encore une fois été à la hauteur de leur talent. On apprécie encore un peu plus chaque fois leur jeu de guitare, les belles harmonies vocales entre Samuel et Antoine, ainsi que les quelques irruptions au clavier qu’on avait moins l’habitude d’entendre. Dans un genre sursaturé où pullulent les Half Moon Run et cie, Harfang tire son épingle du jeu en offrant un son bien à lui, plus près des mélodies planantes de Radiohead à l’époque d’OK Computer que de l’indie rock montréalais. Va falloir les surveiller de près, j’ai l’impression que 2016 sera une maudite belle année pour Harfang. En passant, jolie, cette reprise de Bon Iver!

    Equse

    EquseSi vous avez lu ma critique de l’album, vous savez que j’attendais le groupe rimouskois avec impatience, question de voir si les membres allaient être aussi prudents sur scène qu’ils ne l’ont été sur disque. Prudents ils ont été, en effet. Les chansons de Like a Whisper étaient rendues très fidèlement, mais elles s’écoutaient beaucoup mieux sur la scène du Cercle que dans mon salon. Beaucoup plus de punch, par contre, sur S.T.O.P., que j’aimais bien sur l’album. Et le vieux matériel ne souffrait pas de la même retenue que les dernières chansons. Equse a un talent fou, on ne peut que le reconnaître. Il ne manque que cette étincelle que la formation précédente (Harfang) possède en quantité industrielle. Chapeau en passant pour les projections qui ont ajouté du punch!

    Anatole

    AnatoleÀ peine le temps d’entendre les dernières notes d’Equse qu’il fallait descendre en bas pour entendre le très lascif squelette d’Alexandre Martel et ses acolytes nous faire danser de façon très osée. Alexandre a fait un énorme bout de chemin avec ce projet depuis le début de l’année et bien qu’il ne scandalise plus personne (vous auriez dû entendre les commentaires de certains aux Francouvertes, vous autres), Anatole demeure un des projets les plus intéressants sur la scène musicale québécoise. On a BEAUCOUP hâte de mettre la main sur l’album en 2016. Vous aussi, j’en suis certain.

    X-Ray Zebras

    X-ray ZebrasLes zèbres étaient de retour au sous-sol du Cercle et il nous a fallu puiser dans nos dernières réserves d’énergie pour suivre les rythmes endiablés et les grooves irrésistibles de la formation québéco-montréalaise. Heureusement, plusieurs personnes, qui avaient manqué le show d’en haut, sont venues nous rejoindre au sous-sol avec leur énergie toute neuve.

    De notre côté, nous n’avons pu rester jusqu’à la fin. La soirée a été  longue et le lendemain promettait d’être aussi reposant.

    Mais ce genre de soirées un brin festivalières, on en prendrait un peu plus à Québec, s’il vous plaît!

    Jérome Casabon – Photo : Marion Desjardins
    Jérôme Casabon – Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Anatole – Photo : Marion Desjardins

    Jacques Boivin

    15 décembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Alexandre Martel, Anatole, Cédric Martel, électro, Électro-pop, Equse, folk, funk, Harfang, Indie, Jérôme Casabon, Le Cercle, rock, Shampouing, X-Ray Zebras
  • [ALBUM] Summer twins – «Limbo»

    [ALBUM] Summer twins – «Limbo»

    Les sœurs Chelsea Brown (guitare et voix) et Justine Brown (batterie et voix) forment le duo indie -pop -rock Summer twins depuis 2008. Les sœurs, nées et élevées en Californie, sont inspirées par le son des années 50 et 60 pour leur musique.

    La sortie de l’album Limbo, le 2 octobre dernier, est une nouvelle qui fait prolonger l’été. Non seulement leur nom nous ramène à la saison estivale, mais leur style rock’n’roll vintage nous rappelle la chaleur du soleil d’été. Le genre d’album qui nous rend plus léger et qui nous fait pousser un « aahhhhh » de soulagement et de détente.

    La première pièce, Blinds, est un bijou. C’est une perle de pièce, qui contente mon excitation de pouvoir enfin écouter l’album tant attendu. Demons embarque et se fait remarquer par son côté plus « edgy » que la précédente, ce qui met la table pour le reste de l’album. La suivante, Florence, est ma pièce favorite de l’album. On dirait que ça me rappelle une série télé de jeunesse; c’est peut-être juste un truc de fille, désolé les gars. La mélodie de la guitare électrique vient apporter une sonorité plus pesante sur les voix douces avec une batterie peu percutante, mais bien importante tout de même. À une minute de la fin, il y a un petit solo de guitare qui fait que la chanson termine sur une montée incroyable. Ouija est une pièce plus lourde musicalement avec un son plus sec, mais avec une petite voix aigüe, qui grimpe encore plus par moment, tout cela ajouté aux voix en arrière fond. L’harmonie de tous ces éléments est remarquable. C’est un travail de précision que les filles ont fait et ça donne un résultat à la hauteur. Our world aborde davantage le style de la musique blues, d’un ton plus sensuel, qui donne chaud et qui ralenti les mouvements de danse. Ne faites rien qui vous presse en écoutant cela…J’ai envie d’être dans Grease en train de danser un slow avec John Travolta (ou avec Olivia Newton-John pour les gars). Après le « slow » sensuel de fin de soirée, on se remet dedans avec l’énergie de la pièce Love within. Bien que les sœurs nous parlent encore d’amour, cette pièce s’insère bien dans le parcours auditif de l’oreille. Dans la chanson Juju, l’air me donne une impression de déjà vu. On ne réinvente rien, mais c’est tout de même très efficace du côté de la guitare. Dreamin’ n’est pas la pièce qui fait le plus rêver, malgré son nom, mais elle coule bien avec la lignée de l’album. Helpless, c’est la chanson, ou plutôt la mélodie, qui reste en tête. On répète l’air en faisant des « nan nan nan nan nah nah », sans savoir les paroles du refrain. C’est signe que les filles ont pris soin de peaufiner leur art. Cette pièce est vraiment plus ancrée dans l’album. Elle ressort des autres chansons par son ambiance enveloppante plutôt que de style garage comme plusieurs autres chansons de l’album. Stop & go, en mon sens, c’est la chanson qu’on écoute en « road trip » et qu’on laisse la main sortir du toit ouvrant, si tu as un toit ouvrant… la fenêtre, ça fait aussi. Le côté rock est plus accentué, ce qui donne envie de rouler toute la nuit vers un « no where ». Fire, c’est LA pièce qui te fait lever et taper des mains, par tant que ça pour la vitesse de son rythme, mais plutôt par le côté festif de la mélodie et l’intensité du texte. So funny, c’est un morceau typique d’une fin d’album. Le son est plus brut, plus acoustique et les paroles se répètent et donnent envie de lever les bras pour les brasser de gauche à droite au-dessus de notre tête. C’est aussi une chanson qui fait réfléchir sur le jugement des gens dans notre société, avec un ton léger pour faire bien passer le tout.

    Bien que parfois on peut entendre le même genre de sonorité et de rythme au fur et à mesure que l’album avance, on apprécie le style et la démarche. C’est léger et mélodiquement agréable. On ne pense à rien quand on écoute Summer twins et c’est une belle carte de visite pour aller les voir en spectacle, si elles peuvent bien venir au Québec un jour.

    Informations:

    Album réalisé par Chris Woodhouse (Ty Segall, !!!, The Oh Seas)

    Sorti le 2 octobre sur Bruger Records

    Karina Tardif

    7 octobre 2015
    Albums
    années 50, années 60, folk, Indie, rock, summer twins
  • [ENTREVUE] THE NEW ROME – DES INFLUENCES QUÉTAINES AVEC UN CÔTÉ RAGERS

    [ENTREVUE] THE NEW ROME –  DES INFLUENCES QUÉTAINES AVEC UN CÔTÉ RAGERS
    The new rome - Photo: Courtoisie
    The new rome – Photo: Courtoisie

    Les quatre garçons de The New Rome ont levé la salle vendredi 26 juin au Pantoum pour leur lancement de leur album intitulé Enfant roi. Leur son ressemble à s’y méprendre à celui de Chromeo ou de Phoenix, ils se démarquent en intégrant des influences multiples comme le hip-hop – avec la collaboration enthousiaste de Lary Kidd (Loud Lary) – ou du disco qui donne un tout très dansant.

    Après un show du guitariste américain John Mayer, Alexandre Pomerleau et Samuel Bonneau Varfalvy décident de former un band. Martin Teasdale se joint à eux, puis Jonathan remplacera le batteur. Les goûts des garçons de Québec divergent : l’un écoute du punk rock, l’autre de la country, du rap, etc., mais tous se rejoignent autour de la musique des années 80 ou de l’indie actuel.

    Le côté quétaine de leur pop-rock est assumé « on aime ça les trucs quétaines que ça soit en musique ou dans un autre domaine.» admet Martin « Parce-que y’a du quétaine qui est tellement bien fait, intelligent. » renchérit Samuel. Max martin, le (co-)producteur suédois des Backstreet Boys, Britney Spears, P!nk, Katy Perry ou récemment Taylor Swift est nommé en référence de génie par Jonathan Girard.

    Des gentils bad ass

    Cependant l’auteur-interprète, Samuel Bonneau Varfalvy, souligne que «la plupart des chansons cachent quand même une certaine rage, on écœure» de manière plus profonde que d’autre groupe actuel selon lui. On parlerait donc d’une certaine arrogance de la jeunesse, à l’image de la pochette de l’album et de leur pièce titre: un enfant roi.

    Cette dualité méchant-gentil se perçoit d’ailleurs le vidéo-clip « on s’est payé un trip : on est vraiment des bums avec des fusils, on kidnappe des gens pis on essaye d’avoir l’air méchant (…), mais  il y a la scène où on enveloppe de plastique un gars sur une chaise et entre les prises de vues on était comme : scuse-moi, je voulais pas te faire mal.» lâche Martin.

    Le trou de 2012 – 2015

    En 2012, ils font un premier album, sur leur chaîne Youtube on peut voir encore deux vidéoclips acoustiques, qu’ils ont décidé de faire disparaître pour qu’on apprécie seulement leur musique plus peaufinée et mature de 2015.

    À part le 8 juillet au Petit Campus (Montréal), pas de prochaine pour le moment, seulement un délire ambitieux au musée national des Beaux-arts, avis aux propositions.

    The New Rome – Bandcamp

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    Le concert du 26 juin 2015 au Pantoum

    Dans la salle presque étouffante avec les chaleurs de l’été, le charismatique Samuel Bonneau Varfalvy et ses musiciens assurés n’ont pas eu de mal à faire danser et à interagir avec leur public, à coup de clappements de main, de passage dans la foule et de refrains accrocheurs. On a eu le droit un petit moment intime où tout le public s’est assis avec le chanteur sinon ça se déhanchait. Un petit effort au niveau de l’articulation des paroles serait apprécié par contre pour les prochaines fois.

    La première partie, Sean McVerry, un ami du groupe qui a fait le voyage de Brooklyn était une très agréable surprise. Seul sur son synthétiseur il a su capter l’attention avec sa musique indie. Dommage qu’il n’y ait pas plus de contenu de sa musique sur Internet (seulement un clip et une chanson sur soundcloud).

    Alice Beaubien

    29 juin 2015
    Entrevues
    Indie, pantoum, pop-rock, show, The new rome
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