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    [SPECTACLE] jazz – Lancement de «Égoportrait», La Troupe des Flâneurs Romantiques

    Hier soir, le Cercle s’est vêti de son ambiance la plus feutrée pour accueillir La Troupe des Flâneurs Romantiques et leur tout nouveau maxi. Tables et chandelles étaient au rendez-vous, tout comme un public assez nombreux et éclectique.

    Vers 20h20, la formation – composée d’une guitare, un saxophone, une batterie, une contrebasse et d’un plutôt rare trombone à pistons – est montée sur scène. Gabriel Côté, le guitariste et compositeur de la Troupe, a introduit leur performance en expliquant, sans doute avec une pointe d’ironie, l’origine du titre de leur maxi : Égoportrait. Pour ceux qui ne le sauraient pas, «Égoportrait» est le terme français utilisé pour Selfie. Inspiré, disait-il, de Kim Kardashian, le guitariste a voulu faire le parallèle entre l’égoportrait et le jazz enregistré, qui lui aussi tente de capturer en une prise les multiples facettes d’une chose… et y échoue !

    Sans plus tarder, le groupe est passé à la pièce de résistance, soit la présentation des sept titres composant le disque. À leur écoute, on a pu tout d’abord remarquer la variété intéressante d’ambiances que la Troupe est allée chercher en présentant différents éléments du jazz, que ce soit la bossa-nova dans L’Odeur de l’encre, le style cool jazz dans La Paresse ou encore le groove dans Égoportrait, qui me rappelle personnellement Herbie Hancock. Dans chacune de ces pièces, les improvisations humbles, mais efficaces prenaient juste assez de place pour permettre aussi de se concentrer sur les compositions en elles-mêmes. Celles-ci évoquaient différents univers, que ce soit celui de l’amour selon Cioran sur La schizophrénie d’un parfum ou encore celui de Shakespeare, pour rester dans les livres, sur Conte d’hiver, personnellement ma pièce préférée de la soirée pour son expressivité et son solo de saxophone.

    Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le jazz, il faut savoir qu’une composition dans ce style se concentre surtout sur le thème musical qui devra être exposé par les musiciens. Ensuite, pendant les solos et certains autres morceaux de la pièce, les musiciens improvisent dans le cadre musical que leur donne cette composition. L’instrumentation, la façon d’amener le thème musical sont, elles, élaborées par celui qui décide des arrangements musicaux du groupe. Dans le cas présent, Gabriel Côté et Olivier Sirois (qui n’était pas sur scène) se sont partagé les arrangements.

    Le spectacle, ponctué des descriptions et des anecdotes toujours un peu déstabilisantes (mais drôles) de Gabriel Côté, s’est donc somme toute bien déroulé. Le public, très attentif et visiblement connaisseur (on en a entendu plusieurs applaudir après les solos), en a redemandé après la présentation des pièces. Ne sachant laquelle rejouer, la Troupe s’est lancée dans un jam sur Blue Monk, une classique du jazz. On pouvait y sentir le plaisir que les membres avaient à jouer et plus de liberté dans les solos, notamment dans celui de la contrebasse.

    Si vous êtes intéressés à entendre la Troupe des Flâneurs Romantiques et leur jazz, leur disque sera disponible à plusieurs endroits qui seront annoncés sur leur page Facebook. Ils jouent aussi les mardis au Jos Dion une semaine sur deux.

    Crédit Photo: Julien St-Pierre Fortin

     

     

    Marie-Ève Fortier

    26 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    La Troupe des Flâneurs Romantiques, Le Cercle
  • [SPECTACLE] Alvvays au Cercle, une ellipse estivale

    [SPECTACLE] Alvvays au Cercle, une ellipse estivale

    La venue du groupe Torontois nommé au prix Polaris 2015, qui a fait la couverture du magazine Exclaim l’hiver passé (décembre-janvier) était bien attendu à Québec. Pour un mercredi soir, la salle était remplie au trois quarts, le sympathique indie-rock surf d’Alvvays, nous a rappelé le temps nos bons moments estivaux.

    Tranquillement le groupe s’installe et entonne une chanson inédite à leur album, Your type, avec un rythme accrocheur et dynamique qui nous emporte rapidement. Les sourires se dressent quand se suivent ensuite l’une après l’autre Adult Diversion et Next of Kin, des pièces fortes de leur album éponyme. La jolie Molly Rankin nous raconte entre les chansons quelques drôles anecdotes de leur voyage ou encore questionne le public « Qu’est-il arrivé à la place avec les dinosaures (Le Madrid)? ». Leur sympathie nous touche, leur coolitude est impressionnante, c’est ce qui fait la symbiose du groupe on dirait. Ils ne sont pas stressés, ils sont contents d’être là, leur musique est solide dans leurs harmonies, sans bémol. On danse, on sourit de façon béate, on est si bien, on partirait bien avec eux sur leur voilier ou dans leur Westfalia.

    À titre personnel, c’est ce genre de show que j’aime au Cercle: un groupe en pleine émergence avec de bonnes critiques, pas prétentieux; une salle pleine, mais pas trop, attentive et en liesse. #LècheCul

    ————-

    MARDEENMardeen - Credit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault

    Bandcamp

    Le groupe pop-rock d’Halifax a assuré une bonne prestation. Les rythmes étaient entrainants, avec une bonne mélodie. Note spéciale pour la batterie qui donnait vraiment le ton. Le groupe était dynamique notamment avec les petits sautillements du chanteur. Ce dernier avec sa chevelure rousse remarquable assurait le charisme du groupe.

    De ce fait, à partir d’aujourd’hui j’instaure le concept du hair-label, c’est-à-dire que si t’as la coupe, t’as le groupe. La fatigue de mi-session universitaire ça fait dire des drôleries.

    ————–

    LOS

    Bandcamp

    Los - Credit photo: Catherine Bélanger-FiliatraultLe sexy groupe de Québec, comme le qualifiait mon collègue Sébastien Cheveux-Doux a vraiment du potentiel. Leur musique est solide avec de multiples influences de rock britannique, surf, garage, rock. C’est une belle équipe qui veut réussir, ils ont du soutien (on à hâte de vous montrer les photos backstages en fin de semaine! réalisées par Catherine Bélanger). Bref, ils ont tout… sauf l’enthousiasme / dynamisme sur scène. Du coup, le public est mou pis c’est moyen. Sautez, faites des blagues, lancer des trucs en plastiques dans le public, quelque chose quoi!

    On espère qu’ils nous démontreront le contraire 10 décembre au même endroit et on est curieux d’entendre leur premier album au début de l’année 2016, selon leurs annonces de la veille.

    Los – Photo : Catherine B Photographie
    Mardeen – Photo : Catherine B Photographie
    Alvvays – Photo : Catherine B Photographie

     

    Alice Beaubien

    23 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Alvvays, hair-label, indie-rock, Le Cercle, LOS, mardeen, quebec, surf
  • Spectacles à surveiller ce week-end

    Spectacles à surveiller ce week-end

    On peut difficilement faire plus chargé comme fin de semaine de musique. Les mélomanes devront faire des choix difficiles. Pour vous aider, voici ce que nous vous suggérons :

    Jeudi 22 octobre

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    Bears of Legend – Photo : Yannick D’Amours

    Tout d’abord, il faut parler de la formation trifluvienne Bears of Legend qui fait un retour au Théâtre Petit-Champlain après avoir rempli la salle le printemps dernier. Porté par l’excellent Ghostwritten Chronicles, le populaire septuor nous livre une parfaite symbiose de valses, de rythmes amérindiens, de modulations progressives, de chœurs, de folklore et d’envolées vocales. Inspiré d’un mystérieux journal de bord retrouvé en mer, Bears of Legend nous raconte la vie d’un équipage aux histoires métaphoriques vivement inspirantes. Billets : 30 $ à 35 $. Le spectacle est à 20 heures. INFOS

    Pendant ce temps, District 7 Production et Le Cercle – Lab vivant présentent The Posterz (+ Hashed Out). Après avoir transformé le sous-sol du Cercle en sauna plus tôt cette année, les jeunes rappeurs récidivent, cette fois dans la grande salle. Il reste encore de la place, alors n’hésitez pas à acheter votre billet (15 $). Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle est à 20 heures. INFOS

    Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS

    Ariane Moffatt
    Ariane Moffatt – Photo : Marion Desjardins

    Sur la rive sud, Ariane Moffatt sera à L’Anglicane de Lévis pour y présenter son spectacle 22h22, un spectacle qui groove en beauté. La première partie sera assurée par la non moins excellente Rosie Valland. Il ne reste que quelques billets, alors on vous suggère de ne pas tarder. Le spectacle est… à 20 heures. INFOS

    À L’Anti Bar et spectacles, le rock sera à l’honneur avec la formation EL DIVER (+ Repartee). 20 heures. 7 $. INFOS

    Il a peut-être été candidat à l’émission La Voix, mais Mathieu Holubowski s’est aussi mérité de belles accolades depuis, notamment au festival ARTEFACT de Valleyfield, où il jouait son folk bien à lui à la maison. Il sera au Centre d’art La Chapelle ce soir, dès 20 heures. 32 $. INFOS

    Vendredi 23 octobre

    Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente une deuxième fois son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS

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    Canailles – Photo : Marie-Laure Tremblay

    On les a vus à plusieurs reprises ces dernières années et chaque fois, ils ont livré la marchandise. Canailles est de retour au Cercle pour nous présenter un spectacle plus que rodé. En première partie, l’excellent Timothy Luke Dawson. Le party va pogner, c’est évident. Présenté dans le cadre du Grand Boum. Les billets sont 15 $ et les portes ouvrent à 19 heures. Un incontournable. INFOS

    Évidemment, à Québec, les spectacles incontournables ne viennent jamais seuls. C’est pour ça qu’en plus de Plume et de Canailles, on aura la chance de voir (ou de manquer, c’est selon) l’archi-talentueuse auteure-compositrice-interprète Basia Bulat au Palais Montcalm, qui nous chantera des pièces de Tall Tall Shadow et bien d’autres chansons envoûtantes de son répertoire. La première partie sera assurée par la vibraphoniste Joëlle Saint-Pierre, qui nous a fait rêver tout récemment avec son album Et toi, tu fais quoi?. Les billets sont 38 $. 20 heures. INFOS

    Les amateurs de punk rock seront bien servis à L’Anti avec le spectacle de Fullcount, Jeffrey Lost Control et Hate It Too. Seulement 5 $. 21 heures. INFOS

    Samedi 24 octobre

    Ce samedi, ça se passe sur la rive sud avec un doublé Cégeps en spectacle au Vieux bureau de poste avec Émilie et les Why Five et Alicia Deschênes. On vous a déjà brièvement parlé d’Alicia, c’était la courageuse jeune femme qui s’était portée volontaire pour faire la voix féminine sur Chanson d’amour en sol standard avec Tire le coyote en avril dernier. Eh bien, c’est pas juste une courageuse, elle est aussi une auteure-compositrice-interprète prometteuse qu’on surveille de près. Les billets sont 17 $ et le spectacle commence à 20 heures. INFOS

    Comme toujours, il ne s’agit que d’une sélection. Pour en savoir plus, visitez Quoi faire à Québec.

    Jacques Boivin

    22 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Alicia Deschênes, ariane moffatt, Basia Bulat, Bears of Legend, Canailles, Centre d’art La Chapelle, EL DIVER, Emilie et les Why Five, Fullcount, Grand Théâtre de Québec, Hashed Out, Hate it Too, Jeffrey Lost Control, Joëlle Saint-Pierre, L’Anglicane, L’Anti Bar & Spectacles, Le Cercle, Mathieu Holubowski, palais montcalm, Plume Latraverse, Repartee, Rosie Valland, The Posterz, Théâtre Petit-Champlain, Timothy Luke Dawson, Vieux Bureau de poste
  • [A voir] Alvvays + Mardeen + LOS, Le Cercle, 21 Octobre

    [A voir] Alvvays + Mardeen + LOS, Le Cercle, 21 Octobre

    Les fans de indie pop de la ville de Québec attendent impatiemment le 21 octobre depuis quelques mois déjà. Cette date marquera la première visite de Alvvays dans la vielle capitale au bar Le Cercle. Son premier album éponyme, ayant connu un succès commercial très modeste à ses débuts, a été accueilli dans le cœur de plusieurs canadiens lorsqu’il a été nommé aux prix Polaris. Son secret ? Des rifts très accrocheurs, un son qui se balance confortablement entre le indie rock des années 90 ( Pavement ou The Replacements ) et ce qui se fait de mieux dans le pays en ce moment. Pour rendre justice à cette énergie pop contagieuse, plusieurs réalisateurs chevronnés ont mis leur touche à l’album, entre autre Chad VanGaalen (  musiciens multi-disciplinaire assez étrange )  et Graham Walsh de Holy Fuck ( responsable pour le sublime album de Hannah Georgas ).

    Alvvays sera accompagné de Mardeen ( Halifax ) et LOS ( band très sexy de la ville de Québec ).

    Pour plus d’information, va visiter la page facebook de l’événement.

    Sébastien Ouellet

    20 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Alvvays, Le Cercle, LOS, mardeen
  • [SPECTACLE] Milk & Bone (+CRi), Le Cercle, 16 octobre 2015

    [SPECTACLE] Milk & Bone (+CRi), Le Cercle, 16 octobre 2015

    20151016-220928-19-Milk&BoneVendredi dernier, le Cercle était rempli à craquer. Qu’est-ce qui attirait autant les foules? Un groupe de légendes du punk? Des joueurs de bluegrass déjantés? NON! Ce qui a fait courir près de 400 personnes, c’est le duo montréalais Milk & Bone, qui en était déjà à sa troisième visite. Pas mal du tout pour Camille Poliquin et Laurence Lafond-Beaulne, qui n’ont à leur actif qu’un (excellent) EP et quelques collaborations et reprises.

    Cadre minimaliste pour les deux jeunes femmes debout derrière leurs claviers au milieu de la scène, Camille à gauche, Laurence à droite. Seuls de savants éclairages changeront la donne à l’occasion. De toute façon, on ne vient pas pour regarder, on vient plutôt pour entendre Milk & Bone et vivre l’expérience Little Mourning (même si certains semblent être venus pour raconter leur semaine à leurs amis…).

    20151016-220730-16-Milk&BoneLa courte prestation (près d’une heure) était principalement composée des pièces du maxi du duo, auxquelles Camille et Laurence ont ajouté quelques reprises et pièces qui n’ont pas (encore) été endisquées. Bien sûr, on a pu entendre les (déjà!) gros canons de Little Mourning, dont Easy To Read (la basse dans le tapis, le ukelele dans les mains de Laurence). La grande majorité du public écoute religieusement ou fredonne les chansons avec Camille et Laurence. Évidemment, la chair de poule nous prend aussitôt que les deux jeunes femmes chantent ensemble en harmonie parfaite.

    Malgré la petite taille de son répertoire, Milk & Bone a su ajouter quelques morceaux intéressants à l’ensemble : Poison, tirée d’une collaboration avec le Torontois Deebs, ainsi qu’une maudite bonne reprise de Death With Dignity de Sufjan Stevens, que les filles ont parfaitement adapté à leur univers électropop feutré.

    Lorsqu’elles ont lancé New York au rappel, Camille et Laurence avaient déjà mis le public du Cercle dans leur petite poche d’en arrière. Personne n’est surpris. On croit bien que la salle sera de nouveau bien remplie pour la supplémentaire annoncée le 22 avril 2016. À votre place, je ne tarderais pas trop pour acheter mes billets.

    CRi

    20151016-210826-05-CRiLa première partie était assurée par CRi, projet électro de Christophe Dubé, un petit gars de Québec qui vit maintenant à Montréal. Accompagné d’une autre claviériste, Dubé a proposé une bonne demi-heure d’électro dansante aux grooves accrocheurs. Les gens ont pris un peu de temps à se dégourdir, probablement en raison de l’heure tardive à laquelle la prestation a commencé. À Québec, les gens arrivent pas mal à la dernière minute…

    Milk and Bone – Photo : Jacques Boivin
    Milk and Bone – Photo : Jacques Boivin

     

     

    Jacques Boivin

    18 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Bonsound, CRi, District 7 production, Le Cercle, Milk&Bone
  • Lancement de Sur ma terrasse en ville 2015 ce mercredi!

    Lancement de Sur ma terrasse en ville 2015 ce mercredi!

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    On n’a malheureusement pas eu le temps de parler de Sur ma terrasse en ville 2015​ jusqu’à maintenant, un album-bénéfice qui sera lancé ce mercredi au Cercle au profit de La bataille de Charlotte​ pour venir en aide à une famille qui doit faire des tonnes de sacrifices pour que leur petite Charlotte puisse remporter son combat contre la leucémie.

    L’album regroupe une belle liste d’artistes de la région :

    • Bernard Roy
    • André Tanguay et Marek Bourgeois
    • 3 ième avenue
    • Marie-a-une-légende
    • L’Octopus​/Claudia Gagné
    • Bertrand Lemoine
    • Jef Tremblay
    • Jane Ehrhardt​
    • Catherine LeBlanc​
    • Valérianne et les Fines Herbes​
    • Bob Wonder (Byron Maiden Mikaloff des Lost Fingers)
    • Baril-Bourque​
    • Luis Alberto Sanchez
    • Bernard Lemay

    Votre appui est important!

    Voici le communiqué :

    « Votre participation à ce projet peut avoir un impact important. Nous vous remercions de l’attention que vous y porterez.
    Sur ma terrasse en ville est un album regroupant 14 auteurs-compositeurs de la région de Québec au bénéfice de «La bataille de Charlotte». Les ventes en ligne seront intégralement et directement versées à la famille. Cette production ne bénéficie d’aucun soutien extérieur. Toute la production est réalisée à titre bénévole et tous les artistes sont venus y enregistrer avec grande joie tout aussi bénévolement.

    Une initiative citoyenne d’entraide :

    Initialement, ce projet d’album, qui est le deuxième de cette série, allait être réalisé par pur plaisir et distribué gratuitement. Voyant l’actif potentiel qu’il représentait, nous avons décidé d’en offrir les ventes à une famille dans le besoin afin qu’elle puisse avoir un outil en main dans le cadre de sa levée de fonds. Les ventes en ligne de l’album Sur ma terrasse en ville seront donc remises intégralement à «La bataille de Charlotte» qui est une initiative citoyenne visant à aider cette famille de la région dont la bambine est atteinte d’une leucémie sévère. Cette famille se retrouve en mauvaise situation financière, devant s’occuper à plein temps de leur petite qui doit suivre des traitements lourds quotidiennement.

    Nous pensons que chacun peut aider à sa façon dans sa collectivité et espérons que notre geste encourage d’autres personnes à agir localement auprès de gens ayant besoin d’aide.

    Alchimie solution, producteur de patrimoine :

    Sur ma terrasse en ville est une série d’enregistrements musicaux acoustiques qui prennent racines dans la tradition des soirées passées à l’extérieur, entre amis, réunis pour le plaisir. Le but premier de ces sessions est de rendre compte du patrimoine vivant, de prendre un polaroïd de la chanson, et ce, librement. Ces sessions provoquent d’heureuses rencontres et des occasions pour les artistes de sortir de leur ligne de production régulière, soit en revisitant des œuvres ou en osant enregistrer un «hors série».

    Enregistrement Old School :

    Le concept de ces sessions est venu de soi après avoir vécu nombre de soirées musicales entre amis sur la terrasse de la rue Arago. Le son des instruments est diffusé par le feuillage et cela permet une belle captation sonore digne des meilleurs studios. Quelques pré-productions auront confirmé que le site possède une ambiance sonore de ville parfaite, juste assez présente pour donner à l’auditeur l’immersion urbaine voulue à l’écoute ainsi qu’une empreinte acoustique magnifique qu’il ne fallait pas laisser passer sous silence.

    De petits ensembles de musiciens prennaient place sur la terrasse et le positionnement des microphones se faisait de façon à restituer l’image sonore la plus juste de la performance. Les enregistrements se font de façon traditionnelle; c’est-à-dire que tous jouent ensemble et aucune voix ou instrument n’est ajouté à l’enregistrement initial. La voix doit se retrouver au centre de l’œuvre et les instruments seront positionnés afin d’obtenir un ensemble naturel et agréable.

    Les enregistrements ont été effectués de juillet à septembre. »

    Chapeau à Alchimie Solution et René Talbot pour cette initiative.

    Jacques Boivin

    13 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Alchimie Solution, Le Cercle, René Talbot, Sur ma terrasse en ville
  • [Entrevue] La Gypsy Kumbia Orchestra : la danse pour changer le monde !

    [Entrevue] La Gypsy Kumbia Orchestra : la danse pour changer le monde !

    Lors de leur passage au Cercle, j’ai pu m’entretenir avec Anit, violoniste et directeur musical de Gypsy Kumbia Orchestra. Mon petit calepin de notes n’était cependant pas assez efficace comme moyen de prise de note, j’ai donc décidé de rejoindre Anit par téléphone afin qu’il me raconte un peu son groupe. Voici ce que ça a donné:

    Salut Anit,

    J’aimerais en premier lieu que tu me dises c’est quoi au juste l’histoire de Gypsy Kumbia.

    Tout a commencé avec la Salsa descalza, un collectif de danseurs et de musiciens qui se sont donné pour objectif de faire connaître et partager la danse. Carmen et Sebastian du collectif avaient le rêve de créer le groupe afin de mélanger la musique des Balkans avec la musique Afro-colombienne. Et c’est Sébastien qui m’a demandé de faire la direction musicale du groupe. Avec un aussi gros groupe, c’est pratique d’avoir quelqu’un qui arrange les partitions et qui s’occupe de tout l’aspect musical. Ça fait maintenant trois ans depuis le premier concert. On a fait le tour de la Gaspésie, du Nouveau Brunswick et de l’Ontario. On est aussi allé un mois en Colombie en hiver 2014 ainsi qu’en France dans la vallée de la Loire ce printemps.


    Parle-moi un peu plus des influences musicales du groupe.

    C’est à part égale la musique afro-colombienne qui est très présente dans les percussions, particulièrement dans la tambora, l’alegre, le llamador et les maracas. Puis la musique des orchestres et fanfares de l’Europe de l’est. Normalement, dans les ensembles de l’Europe de l’est, on retrouve soit des cordes, soit des cuivres, mais avec la GKO on mélange les deux. Il y a bien quelques groupes qui font un peu dans cette veine, notamment Mahala Rai Banda, qui mélange violons, chants, cuivres, etc., mais ça demeure quand même hors du commun.


    C’est quoi la musique Afro-Colombienne?

    C’est un mélange de trois influences : les musiques autochtones avec la flute gaita et percussions, des musiques africaines noires et influences européennes. Il y a une cumbia plus traditionnelle avec percussions, flute, chants, et certains artistes reprennent ça aujourd’hui : Petrona Martinez, Toto La Momposina, puis los Gaiteros de San Jacinto, qui jouent la cumbia « ancienne », mais à une époque, dans les années 50 et 60, les gens faisaient des fanfares de big band pour faire danser les gens. Ça a donné une cumbia beaucoup plus arrangée avec la basse électrique et les cuivres. Puis la cumbia a eu une grande influence en Amérique latine. Plusieurs pays ont adopté leur propre version de cumbia comme, par exemple la chicha péruvienne. Le Mexique, la Bolivie, l’Argentine, le Chili et d’autres pays latino-américains ont tous aussi développé leur version de la cumbia. Des fois le rythme ressemble au reggae, son rythme polyvalent peut être repris tout en gardant la nature de base de la cumbia. La musique afro-colombienne englobe aussi une famille de plusieurs autres rythmes: porro, mapale, fandango, etc… On s’inspire de tout ce qui relève de ce genre de musique, autant du point de vue des mélodies que de l’instrumentation, mais aussi des rythmes et mélodies de l’Europe de l’est, notamment des rythmes impairs 9/8, 7/8, 9/4, qui sont des rythmes appartenant aux danses populaires de ces pays.

    Quels sont les défis à surmonter quand on a un projet de cette envergure ?

    Il ne manque pas de défis, tant au niveau de la gestion qu’au travail de création souvent collectif.
    Booking des spectacles et des tournées, demandes de subventions, gestion des finances, graphisme et publicité sans oublier bien sûr tout le travail au niveau de la danse, de la mise en scène et de la musique ! Beaucoup de membres du groupe sont proactifs dans la gestion et dans l’accomplissement des différentes tâches à faire, alors on y arrive!


    Comment ça se passe de ton côté pour la musique ?

    J’essaie d’être à l’écoute de ce qui nous inspire, et de ce qui inspire les musiciens. Puis je vise un juste milieu. Je ne fais pas des arrangements inutilement complexes, mais plutôt efficaces. Notre objectif premier demeure danser et faire danser. D’ailleurs les musiciens dansent lorsqu’on joue les arrangements. On cherche à faire une musique dansante et ressentie, qui donne des émotions fortes. Il y a aussi eu 4-5 autres membres du groupe qui ont contribué à l’album en tant que compositeurs. Le directeur artistique, Juan Perditi, a l’idée de base derrière le spectacle. Il a une vision pour la mise en scène et le déroulement du spectacle et je m’organise pour que la musique soit fidèle à cela !


    Est-ce que la réaction est la même partout ? Les gens dansent-ils toujours ?

    Oui ! J’ai trouvé que non seulement ils dansent, mais le spectacle plaît à un auditoire très divers, jeune, vieux, québécois, latino, gens de l’Europe de l’est, même les hipsters! Tout le monde y trouve son compte. On reçoit aussi beaucoup d’appréciation des amis musiciens qui ont des oreilles critiques, qui ont vu le chemin qu’on a fait ensemble et qui expriment des bonnes choses. Il faut dire que le groupe est très jeune – trois ans seulement – c’est donc toujours en croissance, en apprentissage musical, scénique, et notre capacité à rejoindre le public est toujours plus forte. Depuis nos débuts on remplit une fois par mois la Sala Rossa, qui est une salle de plus de 300 personnes, et récemment on a rempli le Club Soda pour le lancement juste après celui de Québec.


    Quand vous avez joué au Cercle en septembre, vous parliez de revenir jouer le mois prochain. Est-ce que ce sera le cas et à chaque mois? C’est quoi l’objectif pour les spectacles ?

    Depuis quelques années on souhaite pouvoir avoir une journée mensuelle à Québec comme celle que nous avons à Montréal. À Montréal on n’a pas de trop de problème à avoir notre public. On va voir pour ce qui est de Québec, si le public est capable de remplir la salle. Il faut dire qu’il y a aussi une grande diaspora colombienne à Québec donc il y a certainement un bon potentiel.

    Comment l’album a-t-il été produit ?

    Autant que possible, on a enregistré tous en même temps. Les solos ont été enregistrés en même temps aussi, il n’y a donc pas d’overdub sauf pour des questions de logistique. Lorsqu’un musicien ne pouvait pas être là par exemple. Donc, pour la plupart des instruments, on a tout fait en même temps, mais chaque groupe d’instruments dans une pièce différente pour se garder un certain contrôle dans la sonorité. L’album a été enregistré au studio Tone Bender avec Olivier St-Pierre [N.d.r. : pas moi!]. Je ne sais pas ce que toi tu retires comme émotion en écoutant l’album, mais c’est voulu dans le spectacle et dans le disque que chacun puisse en tirer son propre message. Il reste libre à l’interprétation. C’est notre approche artistique. Je suis satisfait que l’on exprime avec cet album un certain besoin de changement du système de valeurs qui domine dans la société. On sent partout ce besoin de renouveler notre société, notre être, nos actions et d’y arriver en se responsabilisant soi-même, en se donnant le droit d’être artiste, d’être un héros, d’être un vecteur de changement et ne pas s’attendre à ce qu’un élément extérieur amène ce changement. C’est un message constant dans ce qu’on fait.

    Est-ce que ça se reflète plus fortement dans une chanson particulière ?

    C’est présent partout dans l’album et dans le texte. Mais il y a bien une série de quatre chansons qui commencent avec Gaïa Bolo. Ces quatre chansons symbolisent la mère terre qui exprime sa déception envers ses enfants. Est figurée ensuite une époque de cataclysme écologique qui dévasterait la surface de la terre et qui apporterait du nouveau. S’ensuit la renaissance de la vie et des prochains chapitres de la belle époque de la planète. Il y aussi Alta Cima, où le texte dénonce l’accumulation de plus d’argent que ce dont on a réellement besoin. Il y a Maxicumbia où on utilise cette phrase qui dit qu’on n’est pas tous des artistes, mais qu’en tant qu’êtres, on a besoin d’être artistes. On a tous le droit de s’exprimer artistiquement, sans forcément être de grands artistes chevronnés. Tout le monde a le droit de s’approprier ce qu’il y a de beau dans les arts et de l’appliquer dans sa vie.


    Est-ce que tu veux dire quelques mots de l’album de ton autre groupe Ayrad ?

    Oui ! Il s’agit d’un tout autre type de production, très studio, très raffiné. Et le projet connaît un bon succès. On a été nommés aux Juno pour l’album de musique du monde de l’année ainsi qu’au Canadian music awards et à l’ADISQ. On est allés jouer pour l’ambassade Canadienne au Qatar, puis en Écosse au « Mela » d’Édimbourg. C’est un projet très intéressant où on s’inspire des racines de musiques marocaines avec des chansons très vieilles qui sont reprises ou des styles de musique qui viennent des villages ou des confréries soufies. On mélange ça avec un ensemble urbanisé : drum, guitare et basse électrique, percussion, hautbois, violon. C’est une formation peut-être un peu plus rock mais qui reflète aussi des côtés « roots » marocaine.

    Merci beaucoup pour ton temps Anit !

    Olivier P. St-Pierre

    6 octobre 2015
    Entrevues
    ADISQ, Ayrad, gypsy kumbia orchestra, Le Cercle
  • En spectacle ce week-end

    En spectacle ce week-end
    Festivoix 20150705-3
    Emilie & Ogden – Photo : Jacques Boivin

    La première fin de semaine d’octobre. Toujours une des plus chargées du calendrier culturel. On dirait que c’est encore plus vrai cette année alors que des choix déchirants s’offrent à nous tous les jours.

    1er octobre

    • Photo : Étienne St-Denis
      Photo : Étienne St-Denis

      Commençons par le choix que plusieurs d’entre vous n’avez pas : Coeur de pirate est à l’Impérial Bell pour nous chanter les chansons de son plus récent album Roses. Comme pour toutes les Nuits FEQ, on n’a pas lésiné sur les premières parties : Félix Dyotte et KROY (le projet solo de Camille Poliquin). Ça commence à 20 heures, les portes ouvrent à 19 heures, et les plus impatients d’entre nous peuvent aller prendre un petit drink au Petit Impérial afin d’entrer 10 minutes avant tout le monde. Si vous me cherchez entre 16 et 19 heures…

    • Par le plus curieux des hasards, l’ancien partenaire de Béatrice Martin dans Armistice, Jay Malinowski, sera avec son Deadcoast à L’Anti Bar et spectacles dès 20 heures (portes 19 heures). Il reste quelques billets (15 $ + frais) disponibles au EXO et sur lepointdevente.com. Son plus récent album, Martel, est magnifique. Comme il date déjà d’un an et demi, on ne serait pas surpris d’entendre du nouveau matériel.
    • Au sous-sol du Cercle, on pourra voir The Nursery (Toronto), Das Blankout (Montréal), Sweet Caporals et Woodwolf. Soirée complètement rock (indé). Dès 20 h 30 (portes 19 h 30). Un gros 8 $ à la porte vous sera demandé.

    2 octobre

    • Stéphane Robitaille - Photo : Jacques Boivin
      Stéphane Robitaille – Photo : Jacques Boivin

      Pour ouvrir LE GRAND BOUM, les responsables du Cercle et de Première Ovation ont fait confiance à la jeune Liana Bureau, qui va nous présenter les chansons qu’on devrait retrouver sur son premier album ainsi que quelques reprises soul et Rn’B. À 20 heures (portes 19 heures). Les billets sont 17 $ + frais. Au Cercle, bien entendu.

    • Au sous-sol du Cercle, la compositrice, interprète et réalisatrice Debbie Tebbs fera danser ses fans avec son électropop aux accents New Wave. La première partie sera assurée par Devil Dandy. Dès 21 heures (portes 20 h), les billets sont 13 $ en prévente, 15 $ à la porte.
    • Y’a pas qu’au Cercle où ça va danser, le Pantoum offre aussi une soirée remplie de beats alors que Beat Market s’amène pour lancer son disque Sun Machine. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec Beat Market, l’entrevue est ici. La première partie sera assurée par un DJ set de Louis-Étienne Santais, de Fjord. Ouverture des portes à 20 heures, le show devrait commencer à 21 heures, 10 $ pour l’entrée, 15 $ pour l’entrée et un CD, BYOB.
    • Tremblay, qui n’est pas qu’un comédien persécuté, s’amène au Petit Impérial pour présenter les chansons de son album Porcelaine. Le spectacle débute à 20 heures. Portes : 19 h. Les billets sont 20 $. Il risque d’y avoir beaucoup de monde.
    • La haute-ville n’est pas en reste : à la Librairie Saint-Jean-Baptiste, la tournée Route d’artistes, version automne 2015, présente Joëlle Saint-Pierre et Stéphane Robitaille. Saint-Pierre nous envoûtera avec son vibraphone et sa douce voix pendant que Robitaille détendra l’atmosphère avec ses chansons aussi loufoques que lucides. Contribution volontaire que nous, à ecoutedonc.ca, espérons proportionnelle au plaisir que vous aurez. C’est à 20 heures.
    • Au Fou-Bar, l’auteur-compositeur-interprète montréalais Mike Evin vient lancer son album Life is a Lover. Si vous aimez la pop avec un peu de oumf et une touche de piano, vous serez charmés. Contribution volontaire. 21 heures.

    3 octobre

    • Pierre-Luc Lessard - Photo : Jacques Boivin
      Pierre-Luc Lessard – Photo : Jacques Boivin

      Pierre-Luc Lessard présente son excellent spectacle dans une de ses salles préférées, Le vieux bureau de poste de Saint-Romuald. Folk-pop bien ficelée par un gars qui a un plaisir évident. Le spectacle est à 20 heures. 17 $

    • Babylones et Medora seront au sous-sol du Cercle avec leurs compositions indie pop-rock. 21 heures (portes 20 h). 8 $ en prévente, 10 $ à la porte.
    • On a bien hâte de voir Emilie & Ogden à L’Anti. Parce que ce qu’on a vu d’elle cet été (notamment au Festivoix) nous a mis l’eau à la bouche. Mais aussi parce qu’Emilie Khan a enregistré un album jouissif, unique, qui convainc avant même d’avoir terminé la première écoute. 10 000 est bon de même! La première partie sera assurée par Tora. 20 heures, portes à 19 heures. Vous n’aurez plus l’occasion de la revoir dans un cadre aussi intime, je vous en passe un papier. Aussi bien en profiter tout de suite.

    Il y a bien sûr d’autres spectacles à Québec, qui bouge comme jamais ces temps-ci. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l’excellent site Quoi faire à Québec.

    Jacques Boivin

    1 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Babylones, Beat Market, Coeur de pirate, Das Blankout, Debbie Tebbs, Devil Dandy, Emilie & Ogden, Félix Dyott, Impérial Bell, Jay Malinowski & The Deadcoast, Joëlle Saint-Pierre, KROY, L’Anti Bar & Spectacles, Le Cercle, Le Grand Boum, Le Pantoum, Liana Bureau, Medora, Petit Impérial, Pierre-Luc Lessard, Route d’artistes, Stéphane Robitaille, Sweet Caporals, The Nursery, Tora, Tremblay, Vieux Bureau de poste, Woodwolf
  • Le Grand Boum – La relève dans tous ses états au Cercle!

    Le Grand Boum – La relève dans tous ses états au Cercle!
    Liana Bureau
    Liana Bureau

    Oh que Le Cercle – Lab vivant était content d’annoncer cette belle nouvelle ce matin, surtout au lendemain de cette belle sélection comme finaliste de la catégorie Salle de spectacles de l’année au GAMIQ (on sait à qui téter un lift)! Voyez-vous, la salle de la rue Saint-Joseph annonce en ce moment même un nouveau partenariat fort important avec Première Ovation (de la Ville de Québec). Une belle contribution financière de l’organisme permet au Cercle de présenter une nouvelle plateforme musicale qui laisse toute la place à la relève.

    Anatole - Photo : Marion Desjardins
    Anatole – Photo : Marion Desjardins

    Ça s’appelle Le grand Boum. Qu’est-ce que c’est? Il s’agit d’une toute nouvelle série de concerts mettant en vedette des artistes de la scène dite émergente et ce, dans de nombreux styles : rock, pop, jazz, électropop et folk. Vous allez me dire « mais le Cercle fait déjà plus que sa part, non? », ce à quoi nos amis du Cercle semblent répondre NON de façon assez retentissante.

     

    Harfang - Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins

    Donc, pour l’automne, Steve Guimond, infatigable directeur de la programmation du Cercle, ainsi que son équipe, ont concocté tout un menu. En plus de tout ce qu’on vous a déjà annoncé!

    Le Grand Boum sera inauguré ce vendredi 2 octobre par la jeune chanteuse Liana Bureau, de Québec. L’ancienne participante à La Voix (ils sont partout, ces jours-ci!) nous promet un spectacle pop et Rn’B comme on en voit trop rarement à Québec. Ça devrait être assez rafraîchissant.

    Raton Lover - photos : Jacques Boivin
    Raton Lover – photos : Jacques Boivin

    On pourra également voir, entre autres, Raton Lover, Peter Henry Philips, le Winston Band (à voir!), Jérôme Casabon, nos amis de BEAT SEXÜ, X-Ray Zebras et Popléon. Ajoutez à cela du jazz de qualité et des ateliers de formation.

    Les billets du Grand Boum sont disponibles sur lepointdevente.com. Vous pourrez également vous procurer des forfaits-découverte (2 spectacles dans le même style pour 19,99 $ + taxes et frais de service) à partir de vendredi matin.

     

    Programmation complète

    • Liana Bureau (pop) – 2 octobre
    • Universe Effects / Fractal Cypher (rock/metal progressif) – 3 octobre
    • Parc X Trio (jazz – en première partie d’Ariel Pocock) – 7 octobre
    • Guillaume Martel-Simard Quartet (jazz) – 15 octobre
    • Timothy Luke Dawson (folk – en première partie de Canailles) – 23 octobre
    • Peter Henry Philipps (folk) – 3 novembre
    • Dominique Plante Quartet (jazz – en première partie de Pilc + Doxas + Hollins Trio) – 10 novembre
    • 5 for Trio + Nicolas Grynzspan (jazz) – 14 novembre
    • Raton Lover + Mauves (rock – pop + Gael Faure) – 19 novembre
    • Syzzors + Men I Trust (électropop) – 20 novembre
    • Le Winston Band + Damn The Luck (folk) – 26 novembre
    • BEAT SEXÜ (électropop) – 26 novembre
    • X-Ray Zebras + Anatole (électropop) – 3 décembre
    • Jérôme Casabon + Harfang (folk) – 9 décembre
    • LOS + The Babyface Nelsons + Simon Kearney (rock) – 10 décembre
    • Pascal Pico Larouche et le Roche Band (rock) + Popléon (pop) – 12 décembre
    • Gabrielle Shonk chante Billie Holiday (jazz) – 13 décembre
    • Catherine Leblanc (jazz) – 16 décembre
    • Ghostly Kisses + Fjord + Helena Deland (electropop) – 19 décembre

    Jacques Boivin

    30 septembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    5 for Trio, Anatole, BEAT SEXÜ, Catherine Leblanc, Damn The Luck, Dominique Plante Quartet, Fjord, Fractal Cypher, Gabrielle Shonk, Ghostly Kisses, Grand Boum, Guillaume Martel-Simard Quartet, Harfang, Helena Deland, Jérôme Casabon, Le Cercle, Le Winston Band, Liana Bureau, LOS, Mauves, Men I Trust, Nicolas Grynzspan, Parc X Trio, Pascal Pico Larouche et le Roche Band, Peter Henry Philipps, popléon, Première Ovation, Raton Lover, Simon Kearney, SYZZORS, The Babyface Nelsons, Timothy Luke Dawson, Universe Effects, X-Ray Zebras
  • [SPECTACLE] Bernard Adamus, Le Cercle, 26 septembre 2015

    [SPECTACLE] Bernard Adamus, Le Cercle, 26 septembre 2015

    TEXTE ET PHOTOS : ANNE-CHRISTINE GUY (collaboration spéciale)

    12076900_10153220691170773_501003824_nSamedi, Bernard Adamus était à Québec pour le lancement de son album Sorel Soviet So What. Le Cercle était bondé, chaud et gommant bien avant l’arrivée du chanteur. Vers 9h30 Adamus, est arrivé traversant la foule impatiente, et c’est rapidement dirigé sur scène.

    L’attente en valait la peine, Adamus et son orchestre ont joué des pièces du nouvel album, mais aussi plusieurs succès des précédents. Pour cette nouvelle série de spectacles, Bernard Adamus et ses acolytes ont revisité les anciennes chansons, leur donnant quelque   sonorité jazz, parfois même une petite touche classique. Le chanteur plus calme qu’avant à livrer ses chansons avec beaucoup de sincérité, et le public a entonné avec plaisir ses airs les plus connus.

    12048996_10153220691150773_397440484_nMême si le chanteur semble un peu plus sage maintenant il n’a rien perdu de son charisme eta su garder l’attention du public du début à la fin. Plusieurs beaux moments ont marqué le spectacle comme lorsqu’Adamus a fait sa chanson Jolie blonde écrite pour sa fille, ou sa reprise de la chanson Faire des enfants de Jean Leloup. Le spectacle de Québec était un premier de la tournée Sorel Soviet So What et on peut dire que c’est un bon départ.

    Équipe ecoutedonc.ca

    29 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Bernard Adamus, Le Cercle
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