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    [Le Festif!] Notre bilan
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin

    C’est la même chose après chaque édition. On revient à la maison, on se demande comment les organisateurs du Festif vont réussir à surpasser ce qu’ils nous ont fait vivre au cours de la fin de semaine. Comment vont-ils évoluer, grossir sans perdre leur personnalité, conserver leur belle créativité qui génère de si beaux moments pendant 72 heures?

    Chaque année, on se dit que Le Festif! vient d’atteindre le sommet et qu’il ne peut plus que redescendre.

    Et pourtant, chaque année, dès notre arrivée le jeudi après-midi, on ressent une grande euphorie qui ne nous quittera que le lundi matin, quand on se rend compte que le rêve est fini et qu’il faut retourner travailler.

    Comment ont-ils fait?

    La réponse est simple : passion et créativité. Le Festif, c’est pas une entreprise qui est là pour faire un maximum de profit en mettant le moins d’argent possible. C’est un groupe de personnes fières, créatives et passionnées qui ont leur région tatouée sur le coeur. C’est une locomotive dont Charlevoix a bien besoin pour maintenir les jeunes dans la région et renouveler son tourisme (qui serait un brin grisonnant, avouons-le). C’est une petite ville qui vit au rythme de son festival, où toute la population est mobilisée. Faut aller dans les nombreux restaurants et autres commerces de Baie-Saint-Paul pour bien comprendre l’ampleur de l’événement. Tout le monde, déjà dans le gros jus en pleine saison estivale, redouble d’ardeur tout en gardant le sourire.

    La créativité du Festif passe par l’évolution de son offre musicale. On ne pourra pas emplir davantage la grande scène, c’est maintenant impossible (deux des trois soirées étaient présentées à guichets fermés). Le sous-sol de l’église et les chapiteaux étaient tous passablement remplis eux aussi! Alors, qu’est-ce qu’on fait?

    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin

    On ajoute un nouveau lieu (qui a été mis à l’essai cette année), soit la chapelle des Petites Franciscaines de Marie. Un lieu où ceux qui avaient envie de se faire brasser le coeur plutôt que de se faire brasser tout court avaient rendez-vous avec un Antoine Corriveau qui était parfaitement à sa place dans ce décor majestueux. On s’en était glissé un petit mot en mai dernier, Antoine et moi, et on avait quelques craintes sur la sonorisation. Oubliez ça, le son était tout simplement parfait, où qu’on soit installé dans la grande chapelle. Visuellement, c’était beau, les éclairages simples, mais efficaces, étaient un match parfait pour la musique. Je vous avoue être allé me cacher à l’arrière pendant Les trous à rats, cette chanson qui me bouleverse tant sans que je comprenne encore tout à fait pourquoi. Et cette finale, à l’orgue, sur le jubé, pour Les hydravions de trop. Je vais m’en rappeler encore très, très, très longtemps. Ce lieu doit rester dans la programmation du Festif, ne serait-ce que pour ceux, quand même très nombreux, qui ne sont pas encore imbibés d’alcool en fin de soirée et qui auraient envie de voir quelque chose de plus tranquille.

    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin

    On équilibre bien la programmation de la grande scène, par exemple en offrant Bernard Adamus, Lisa LeBlanc et Daniel Bélanger le même soir, ce qui permet un certain renouvellement de foule tout en rassasiant tout le monde. On offre aux festivaliers des artistes en demande depuis toujours (Xavier Rudd). On fouille partout dans le monde et on trouve une petite perle qui frappe les cymbales avec les cornes de son masque tout en jouant, seul, un rock and roll complètement dément qui ferait pâlir d’envie Jerry Lee Lewis (Vurro).

    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin

    On présente des maudites belles surprises comme ces DJ Sets dans un autobus (Valaire, Karim Ouellet, Paupière) ou ce spectacle de Placard à côté d’une shed à bois, où tout le monde avait la gorge nouée par l’émotion, y compris le grand gaillard avec la guitare en avant de nous. On s’associe avec Le Pantoum et La Bête pour présenter ce qu’il y a de mieux du côté des artistes émergents (allô Lydia!). On casse la baraque au sous-sol en présentant un spectacle de Chocolat qui n’avait rien à voir avec la timide prestation qu’on avait vue au FEQ (pauvre Jésus en croix) ou en invitant Voivod à nous défoncer les tympans une semaine après que le groupe ait joué sur la plus grande scène au Québec. On réalise des fantasmes en invitant Leif Vollebekk et Martha Wainright nous chavirer avec leurs belles chansons. On invite L’Ampli de Québec à nous présenter ses quatre finissants dans un décor enchanteur. On programme Yonatan Gat à jouer son rock psychédélique dans un garage parfait pour l’occasion. On occupe une fois de plus le quai de la meilleure manière qui soit, avec la douce musique de Philippe B et le rock tendre de Timber Timbre qui donne le goût d’embrasser son partenaire ou son voisin.

    On reste soi-même en multipliant des partenariats avec des acteurs locaux plutôt que des multinationales. C’est pour ça qu’on boit l’excellente bière de la Microbrasserie de Charlevoix plutôt qu’une insipide Canadian ou Coors Light. Ça rapporte moins financièrement, mais ça rend les consommateurs bien plus heureux (qui se reprennent sur le volume). On respecte ses valeurs environnementales en vendant des gourdes et en servant la bière dans des ecocup réutilisables. Cette année, on invite même les gens à jeter leurs mégots aux endroits appropriés plutôt qu’à terre (et les gens ont généralement répondu à l’appel). On invite les gens à prendre la navette pour se rendre au quai (le message s’est rendu, les navettes étaient bondées, à notre plus grand bonheur). On invite les gens à faire du covoiturage, à prendre la navette Québec-Baie-Saint-Paul ou à tout simplement prendre le train (c’est ce qu’on a fait… ET C’ÉTAIT BEAU).

    Vurro – Photo : Jacques Boivin

    On trouve des solutions pour répondre à une demande d’hébergement qui ressemble à celle de Bethléem en plein recensement en faisant ouvrir l’Auberge des Balcons un peu plus tôt que prévu et en demandant aux citoyens d’accueillir un nombre grandissant de festivaliers-campeurs. Et ça, c’est en plus du camping officiel et de l’offre hôtelière généreuse (mais saturée)! On vous avertit, si vous comptez aller au Festif, RÉSERVEZ TÔT!

    On compte sur une magnifique équipe, que ce soit à la technique, à l’accueil, aux communications, et de nombreux bénévoles fiers de leur t-shirt rouge! On demeure plutôt permissif (la bière dans la rue), on fait appel à un service de sécurité qui en a vu d’autres et qui est pas mal relax (sans être laxiste).

    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin

    On a la chance d’avoir les meilleurs festivaliers. Festifs à fond tout en étant généralement respectueux des autres, prêts à se coucher à 5 heures du matin et à se relever deux heures plus tard, les yeux encore petits, mais tout sourire. Des gens de tous âges et de toutes les régions du Québec (on a même entendu pas mal d’anglais en fin de semaine, et ce n’étaient pas Lemon Bucket Orchestra qui prenait un break entre ses 18 prestations). Une foule qui répond à l’appel partout, qui sait brasser comme il faut, mais qui sait aussi (généralement) se taire quand vient le temps d’écouter.

    On fait tout ça, pis on garde le sourire quand ça va moins bien, quand l’orage s’invite, quand y’a des pépins techniques, quand un groupe brasse un peu trop ou arrive avec des restrictions surprises.

    Des premières notes de Richard Séguin aux dernières de Timber Timbre, de notre côté de la clôture, tout était parfait. Juste parfait.

    Le cousin sympa du Rockfest, que me disait un ami. On est bien d’accord.

    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin

    Maintenant, Clément, Charles, Anne-Marie et tous les autres, LA question : comment allez-vous réussir à surpasser ce que vous nous avez fait vivre au cours de la fin de semaine? Comment allez-vous évoluer, grossir sans perdre votre personnalité, conserver votre belle créativité qui génère de si beaux moments pendant 72 heures?

    Cette année encore, Le Festif! vient d’atteindre le sommet et il ne peut plus que redescendre.

    Naaaaaaah. Si y’a du monde qui peut nous faire mentir une fois de plus, c’est vous autres. Allez, on se revoit en juillet prochain, les amis. On peut pas manquer le plus beau party de famille de l’année!

    Merci pour tout.

    J’aimerais profiter de l’occasion pour remercier l’équipe d’ecoutedonc.ca qui a, une fois de plus, été particulièrement active cette année. Nous avons couvert 40 prestations, pris plus de 5 000 photos (et publié près de 500 d’entre elles), arpenté presque toutes les scènes avec un professionnalisme qui me rend fier de notre travail. N’oublions pas que nous sommes tous bénévoles et que tout ce travail, nous le faisons par pure passion. Alors merci à Julien Baby-Cormier, Louis-Solem Perot, Valérie Vinet, Tatiana Picard, Émile Brassard-Gourdeau, Jean-Philippe Grenier et Marie-Laure Tremblay pour votre travail acharné.

    Jacques Boivin

    24 juillet 2017
    Festivals, Le Festif, Région : Québec
    Le Festif!
  • [LE FESTIF] Compte rendu, 22 et 23 juillet 2017

    [LE FESTIF] Compte rendu, 22 et 23 juillet 2017

    Après à peine quelques heures de sommeil, la ville de Baie-Saint-Paul était prête pour une troisième journée dense et éreintante qui allait remplir nos coeurs d’un grand bonheur. On a manqué les imprévisibles de la journée, mais hey, ce n’est pas grave, on en a eu pour notre argent en ti-péché pareil!

    Cohorte L’Ampli de Québec

    Pendant que mes collègues allaient pleurer de joie en écoutant les jolies chansons de Philippe B, je suis allé au gîte Terre-Ciel pour entendre les propositions de la cohorte 2017 de L’Ampli de Québec. Au menu, quatre artistes/groupes de Québec dans quatre styles différents. Un vrai brunch du samedi matin dans un décor enchanteur.

    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin

    Le tout a commencé avec Lou-Adriane Cassidy, accompagnée de Simon Pedneault. Celle qui a participé à La Voix et à Destination Chanson Fleuve a montré que malgré son jeune âge, la musique coule dans ses veines. De jolies compositions, de belles envolées, la jeune femme rappelle parfois Klô Pelgag dans son exécution (même si les voix sont bien différentes). En plus de chanter ses propres chansons, Cassidy a interprété une pièce écrite juste pour elle par Les Soeurs Boulay. D’une simplicité désarmante, la prestation n’en a pas moins été accrocheuse. Comme le petit verre de mimosa qui commence tout bon brunch.

    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin

    Le trio Gilles a suivi. Du bon rock en français, un son qui rappelle parfois une version épurée de Karkwa. Des interventions remplies d’humour. Gilles a montré une fois de plus (je les avais vus au FEQ) qu’il avait un sens de la mélodie assez marqué, ainsi qu’une présence scénique pas piquée des vers du tout. Un groupe qui a déjà toute une chimie (les membres jouent ensemble depuis leur enfance). Un bel avenir!

    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin

    Nous avons ensuite retrouvé nos amis d’Émeraude. Eux, on les connaît bien. Si Marie-Renée, Philippe-Emmanuel, Simon et Jean-François nous avaient déjà conquis, il leur restait à conquérir le coeur de la cour arrière du gîte. Ce qu’ils ont fait aisément avec leurs chansons pop électro lumineuses qui ont même convaincu quelques spectateurs d’envahir l’espace à l’avant pour danser un brin! Si on se fie à ce qu’on a entendu, le successeur du premier EP du groupe devrait être de la bombe!

    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin

    La vitrine s’est terminée par une prestation de l’ancienne I.No, Amélie No. Changement total de registre : Amélie roule sa bosse depuis un certain temps, on sait de quoi elle est capable elle aussi, mais on a quand même été agréablement surpris par la puissance de l’organe vocal de la jeune femme. Des chansons tout en soul, pleines d’émotions, une attitude pleine d’énergie, un excellent groupe de musiciens chevronnés pour la soutenir, on avait le sourire aux lèvres lorsqu’on a quitté Terre-Ciel! (Jacques Boivin)

    Sarah Toussaint-Léveillé

    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Ce n’est pas un, mais plutôt deux concerts qui nous attendaient au quai en ce samedi matin plutôt frais, mais ensoleillé. C’est d’abord Sarah Toussaint-Léveillé qui a foulé les planches de la petite scène avec un superbe trio de cordes (Jérémie Roy, Fany Fresard et Marianne Houle). Ses chansons intimistes ont tôt fait de conquérir la foule hautement attentive. Si les premières chansons semblaient légèrement moins inventives, le spectacle a gagné en efficacité, entre autre avec les pièces J’ai perdu un ami et Wake up Without a Passion. Sympathique moment aussi lorsqu’elle a blagué en disant avoir des références à Jean Leloup partout sur son album après avoir incorporé un segment de Je joue de la guitare dans une de ses pièces. On va entendre parler d’elle à nouveau. (Julien Baby-Cormier)

    Philippe B

    Philippe B – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Philippe B a suivi avec Guido del Fabro et Laurence Lafond-Beaulne pour nous présenter en quasi primeur les pièces de son excellent dernier disque La grande nuit vidéo. Quel plaisir de retrouver l’artiste dans ce décor bucolique. Lui-même disait être intimidé de voir tous les visages, mais il n’en a rien laissé paraître. Il était toujours aussi sympathique, expliquant ses chansons, y allant d’anecdotes, tout ça avec spontanéité. Côté musical, nous avons eu droit à un généreux concert puisant généralement sur le nouvel album, mais aussi quelques anciennes comme Archipel, Calorifère, Hypnagogie et « la chanson la plus lente de son répertoire ce qui n’est pas peu dire », dixit Philippe B, La nuit est un fantôme. Au rayon des coups de cœur, chaque duo avec Laurence Lafond-Beaulne (Rouge-Gorge, Sortie_exit et Anywhere) m’a fait parcourir des frissons… quelle voix! Ce fut donc une autre grande réussite pour le Festif! au quai. (Julien Baby-Cormier)

    Tiens, pour vous permettre de souffler, petite pause à la rue festive :

    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Peter Peter

    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin

    C’est un Peter Peter en très grande forme qui est débarqué sur la scène Hydro-Québec. Sous un soleil plombant, son groupe et lui nous ont livré un spectacle rythmé, explosif, alliant des pièces de Noir éden et quelques succès de ses précédents albums. Bien qu’une majorité du public ne semblait pas connaître cet artiste en arrivant, on s’est vite mis à danser sur l’électro-pop de Peter Peter. De riches empilades de synthétiseurs et un jeu de guitare bien dosé soutenaient une voix très juste, et le chanteur Québécois a dansé, crié et tout donné pour le public de Baie-Saint-Paul.

    Peter Peter a livré une version particulièrement percutante de Venus, et est plus tard descendu dans la foule chanter Bien réel à un public charmé par cette proximité. L’ambiance était telle que le groupe est resté un peu plus longtemps que prévu, juste assez pour nous laisser repartir avec le refrain accrocheur de Beauté baroque en tête. (Émile Brassard-Gourdeau)

    Lydia Képinski

    Lydia Képinski – Photo : Marie-Laure Tremblay

    C’est devant une foule compacte que Lydia vient récolter le prix qu’elle a reçu aux Francouvertes avec sa verbe légendaire (oui oui, déjà). Départ en force avec sa reprise personnalisée du thème des Cités d’Or, avant d’enchaîner avec M’attends-tu suivie d’une reprise de Daniel Bélanger et de son émotif Brise-glace. Malgré un tout petit EP à son actif, elle déborde d’assurance et n’hésite pas à mélanger voix claire à des extraits de discours ou des solos un brin pesants. Le voyage de Lydia ne fait que commencer. Bravo à la scène Pantoum/La Bête pour sa superbe vitrine qui prouve que lorsqu’on se donne de la peine de présenter de la musique d’artistes dits émergents, les gens embraquent et en redemandent. (Marie-Laure Tremblay)

    Leif Vollebekk

    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin

    L’artiste en lice pour le prix musical Polaris était de passage sur la scène de Radio-Canada pour présenter ses pièces planantes et aérées. Derrière ses Rhodes, il est entré dans la matière avec l’excellente Into the Ether de son album Twin Solitude sorti en février sur l’étiquette Secret City Records. Une timidité charmante semblait habiter Leif qui a enchaîné quelques chansons telles que All Night Sedans, Big Sky Country et Elegy avant de s’adresser à la foule venue assister à son concert. Or, Leif n’a pas besoin d’avoir recours au small talk pour conquérir son public : on a juste à l’observer livrer ses chansons avec tant d’émotions pour être captivé. Les grimaces et les contorsions du corps derrière les claviers sont loin de nous rebuter, au contraire. C’est absolument rafraîchissant de voir un musicien interpréter ses chansons plutôt que de les jouer de la même manière qu’elles ont été enregistrées sur l’album. Une belle anecdote de Prince avec le cover de sa chanson How Come U Don’t Call Me Anymore et une improvisation grunge sur Heart-Shaped Box de Nirvana ont ponctué la performance de Leif qui a été, somme toute, sans faille et rassurante. (Valérie Vinet)

    Vincent Vallières

    Vincent Vallières – Photo : Jean-Philippe Grenier

    Le Festif, c’est aussi être au bon endroit, au bon moment. C’est par hasard qu’un festivalier m’a demandé où se déroulait le spectacle de Vincent Vallières. Après l’avoir renseigné (grâce à l’application du Festif), j’ai moi-même mis le cap sur la rue Breton! C’est installé sur le muret délimitant la propriété de Kim que j’ai assisté à ma première prestation surprise. Totalement à l’aise devant la cour bondée, Vallières a livré une solide performance devant un public déjà conquis. Le répertoire de l’auteur-compositeur-interprète convient parfaitement à ce type de spectacle intimiste. Entre deux classiques, l’artiste nous a raconté quelques anecdotes remontant au début de sa carrière. Avant de conclure avec On va s’aimer encore, Vallières a souligné le plaisir qu’il avait de voir grandir le Festif en harmonie avec la communauté de Baie-St-Paul. L’émotion était palpable lorsque Kim, notre hôte, a remercié la foule pour cet instant mémorable. Je crois qu’il s’agira pour tous d’un souvenir inoubliable. (Jean-Philippe Grenier)

    Bernard Adamus

    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin

    Au rayon des premières parties de luxe, le Festif! pouvait compter sur Adamus. Une foule déjà massive est venue constater que, peu importe l’heure de la journée, Adamus et ses très capables et fidèles complices vont être et mettre le party dans la place. Comme toujours, les morceaux issus de Brun ont mis particulièrement le feu à la place. La table était mise. (Julien Baby-Cormier)

    Lisa LeBlanc

    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin

    Pour une deuxième soirée consécutive, la place Desjardins affichait complet, et avant même l’arrivée sur scène de Lisa LeBlanc, on sentait dans la foule compacte une vague d’excitation sans précédent. On aura pratiquement tout vu : des enfants faisant du bodysurfing, des personnes dans la cinquantaine dans un moshpit ou de nombreuses brassières tirées sur la scène pendant Kraft Dinner, déconcentrant au passage la principale intéressée qui a décroché de façon tout à fait hilarante. Lisa avait l’air de tripper solide et la foule ultra participative (surtout pendant les chansons en français) le lui rendait à merveille. Bon moment aussi lorsqu’elle a réfléchi à voix haute : « T’en rappelles-tu Bernard quand c’est moi qui faisais tes premières parties? » On n’a pas entendu la réponse d’Adamus, mais à voir Lisa LeBlanc rire à gorge déployée, on peut supposer qu’il existe une véritable camaraderie entre les deux. Comme d’habitude, Ma vie c’est de la marde, aujourd’hui élevée au statut de véritable hymne, a mis le feu aux poudres. Ce fut d’ailleurs une splendide idée de la jouer en milieu de programme, parce qu’après ça, rien n’aurait pu mettre fin à l’immense party qui sévissait sur le parterre de la cour d’école. (Julien Baby-Cormier)

    Daniel Bélanger

    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin

    Comment suivre un tel début de soirée? Comment tous ces jeunes gens qui se garochaient dans tous les sens quelques minutes plus tôt réagiront à la proposition somme toute plus sage de Daniel Bélanger? Les craintes se sont évanouies dès le départ. Au son de Tout viendra s’effacer, une pièce vieille d’à peine quelques mois, la foule s’est mise à chanter en cœur sans jamais s’arrêter. Tout au long du concert, le monument Bélanger a pu compter sur cette immense chorale qu’était le public du Festif! déjà bien réchauffé. Quel honneur de voir Bélanger et son groupe puiser dans ce qui semble être une discographie sans fond. Impossible de choisir des faits saillants, tant chaque pièce ou presque transportait la foule visiblement heureuse. Les temps fous, Fous n’importe où, Opium, Le parapluie, Rêver mieux, Intouchable et immortel avec son solo d’ondes Martenot et surtout Dans un spoutnik, furent autant de magnifiques moments où on ne voudrait en aucun cas être ailleurs. Les nouvelles pièces issues de Paloma furent également systématiquement bien accueillies, ce qui démontre bien que cette légende est loin d’avoir atteint son épilogue. (Julien Baby-Cormier)

    Klô Pelgag

    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay

    L’artiste s’est présentée sur scène avec cinq musiciens (dont Marianne Houle qui a donné l’impression de performer avec la moitié des artistes présents au Festif!) pour présenter les pièces de L’étoile thoracique, son dernier album adulé par la critique et ses fans. Malheureusement, malgré une performance quasi irréprochable, Klô Pelgag s’est butée à deux problèmes hors de son contrôle. D’abord le son ordinaire dans la tente Radio-Canada était souvent enterré par des spectacles aux alentours. Ensuite, plusieurs personnes avaient visiblement envie de discuter de leur incroyable journée à Baie-Saint-Paul. Rarement aura-t-on vu une foule aussi irrespectueuse. Les inconditionnels à l’avant (somme toute la majorité des gens présents) auront toutefois pu profiter des merveilleuses pièces offertes par Klô Pelgag. Que ce soit les nouvelles Samedi soir à la violence, Insomnie et Le sexe des étoiles ou les anciennes Nicaragua et La fièvre des fleurs, la talentueuse musicienne donne une performance impeccable appuyée par de solides arrangements musicaux. La prochaine fois, une scène extérieure lui permettra sans doute de laisser sa marque dans l’historique des meilleurs concerts du Festif. (Julien Baby-Cormier)

    Yonatan Gat

    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin

    Hier soir… ce matin très tôt, dis-je, les irréductibles qui ont su braver le sommeil, la fatigue et l’état d’ébriété issus d’une longue journée de promenade et de spectacles en ont eu pour leur argent – façon de parler puisque c’était gratuit – au garage du curé. Il fallait être là pour comprendre l’ambiance qui régnait, puisqu’il est bien difficile de la décrire en quelques mots. Même s’il s’agit d’un trio d’instruments des plus classiques (guitare-basse-batterie), il n’en est rien du style musical de Yonatan Gat, lequel sera tentativement qualifié d’exploration improvisatoire post-punk. Même si c’est difficile à croire, malgré l’heure tardive, la foule ne cessait de grandir (ou de se densifier) plus le spectacle avançait. C’est peut-être en raison d’un son complètement déjanté et d’une foule carpe diem qui s’en donnait à cœur joie dans des mouvements parfois louches de rock’n’roll aux accents psychédéliques. Tels des papillons de nuit attirés par la lumière et la chaleur, les festivaliers étaient happés par l’antre du garage, endroit parfaitement indiqué pour cette prestation délicieusement singulière. L’une de mes belles découvertes du Festif!. (Tatiana Picard)

    Timber Timbre

    Timber Timbre – Photo : Jacques Boivin

    Le tout dernier spectacle du Festif! de Baie-Saint-Paul, sous la tente de la Fabrique culturelle au quai, est toujours un moment fort du festival. Cette année, la formidable équipe des organisateurs a eu la brillantissime idée d’y produire Timber Timbre. Le trio folk-rock ontarien a offert sa prestation en toute simplicité sous un ciel fabuleux, devant une foule attentive mais qu’on devinait très enthousiaste. Pour capter autant que possible l’attention de son public pour ce qu’il s’apprêtait à vivre, le groupe a d’ailleurs demandé de s’abstenir de prendre de photos. D’ailleurs, les photographes officiels n’ont pu en prendre que pendant la première chanson, et c’était parfait ainsi!
    Les trois musiciens, généralement peu bavards mais visiblement contents d’être là, ont offert les pièces savamment orchestrées de leur tout dernier opus acclamé par la critique, Sincerely, Future Pollution. La voix quasi onirique du chanteur mêlée aux rythmes hypnotisants, envoûtants de la guitare appuyée par des effets de distorsion vraiment uniques a tôt fait de nous faire plonger dans un état réflexif paisible et de nous faire tanguer doucement vers notre douce moitié. Bref, un spectacle tout en beauté, tout en finesse, réconfortant. Mention spéciale à la fluidité exemplaire des déplacements pour se rendre et revenir du quai, qui a rendu l’expérience encore plus sur la coche! (Tatiana Picard)

    Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Philippe B – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Philippe B – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Philippe B – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Philippe B – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Philippe B – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
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    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lydia Képinski – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lydia Képinski – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lydia Képinski – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Renard Blanc – Photo : Jacques Boivin
    Renard Blanc – Photo : Jacques Boivin
    Renard Blanc – Photo : Jacques Boivin
    Renard Blanc – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lisa LeBlanc – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lisa LeBlanc – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Daniel Bélanger – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Timber Timbre – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    24 juillet 2017
    Festivals, Le Festif, Région : Québec
    Le Festif!
  • [LE FESTIF] Compte rendu, 21 juillet 2017

    [LE FESTIF] Compte rendu, 21 juillet 2017

    Si la météo s’est faite un brin bipolaire en cette deuxième journée de Festif, le public, lui, était sur la même longueur d’ondes!

    Plein de beaux shows (prévus et imprévisibles). On vous raconte ce que vous avez manqué.

    Miss Sassoeur et les Sassys

    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Le Motown est pas mort!

    C’est dans le cour arrière du gîte Terre-Ciel que Miss Sasseur & les Sassys, récipiendaires du prix ecoutedonc.ca lors du dernier Cabaret Festif!, ont parti le bal de la deuxième journée du festival. Entre le framboisier pis l’shed, les quatre artistes, visiblement dans un mood champêtre, étaient heureux de performer devant un public hétérogène. Pieds nus dans l’herbe, ben chill, Miss Sasseur a réussi à charmer la foule avec ses pièces intelligentes chargées de soul. Soutenue par ses backvocals de feu, Féline Dion, Rose Royce et Tiny Turner, la chanteuse nous a offert une prestation solide qui a mis en valeur son grain de voix de la trempe de Billie Holliday ou d’Etta James. Le band nous a présenté onze chansons au total dont les excellentes Rengaine, le Rythmitou et l’émouvante En même temps. Le public a pu découvrir également une nouvelle chanson dont le titre n’est pas encore canné et une reprise de Niagara adaptée à l’univers charmant de Miss Sassoeur & Les Sassys. (Valérie Vinet)

    Louis-Jean Cormier

    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin

    L’ancien leader de Karkwa avait l’heureux honneur d’ouvrir la série de concerts sur le quai. Ce concert en formule solo permet spécialement aux spectateurs d’apprécier le talent de guitariste de Cormier. Les chansons prennent des allures différentes : Tout le monde en même temps est présenté avec une nouvelle rythmique soutenue par le public alors que Si tu reviens a pour sa part un enrobage plus rock fort intéressant. Nous avons aussi eu droit à deux chansons de Karkwa, un aparté visiblement fort apprécié par les festivaliers. Il a aussi profité de l’occasion pour essayer une nouvelle pièce solo, tâche facile lorsque la foule est sous le charme dès les premiers accords de L’ascenseur jusqu’à la finale de la superbe Fanfare, jouée avant le rappel. Seul bémol, on sent rapidement (encore plus si on déjà vu Louis-Jean Cormier lors de cette tournée solo) que le show est scénographié au quart de tour. Une plus véritable spontanéité, autant dans l’ordre des chansons que de les « lignes qui font rire » serait un atout non négligeable. (Julien Baby-Cormier)

    Peter Henry Philips

    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin

    Damn. Le bout du quai, c’est vraiment l’endroit parfait pour nous faire verser quelques larmes! Le bon vieux Pilou, qu’on connaît mieux maintenant sous le nom de Peter Henry Philips, était seul à la guitare et au piano devant un des paysages les plus majestueux qu’un festivalier peut voir. Le fleuve, les montagnes, les gens tout sourire, la fille du chanteur qui vient spontanément voir papa, les magnifiques chansons du non moins magnifique The Origin, tout était parfait. Même mes coups de soleil ont le sourire! (Jacques Boivin)

    Beyries

    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Sous le nom de Beyries, la programmation indiquait simplement rue St-Adolphe; aucun indice sur l’allure de cette nouvelle scène avant d’y arriver. En entrant sur ladite rue, racoin de Baie-Saint-Paul rarement visité mais extrêmement charmant, on découvrait un piano et quelques percussions juchées sur la galerie d’une citoyenne, la foule assise sur l’herbe d’un joli jardin minutieusement aménagé.

    Amélie Beyries et Judith Little-Daudelin nous ont livré une performance sincère et solide, leur évidente complicité contribuant à la bonne humeur générale qui régnait sur la rue St-Adolphe. Quelques interruptions, de l’envol d’un setlist à une courte pause pour réunir un enfant esseulé et son parent, n’ont en rien nui au spectacle, renforçant simplement l’ambiance intime et décontractée qui y régnait.

    Enrichie du passage de Louis-Jean Cormier sur J’aurai cent ans et de la performance fougueuse d’un très jeune danseur à quelques pas d’Amélie Beyries, cette première expérience sur la rue Saint-Adolphe fut un immense succès; musique et décor s’alliaient à merveille et personne ne se serait plaint si Beyries avait continué de nous y bercer tout l’après-midi. (Émile Brassard-Gourdeau)

    Lemon Bucket Orchestra

    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin

    Qualifié comme étant le meilleur band de Toronto par Now Magazine, Lemon Bucket Orchestra a envoûté l’auditoire présent à la scène Hydro-Québec. Le soleil nous dardait de ses rayons, la bière coulait à flots et une belle ivresse semblait gagner les gens sur place. Tous dansaient au rythme de la musique balkan-klezmer-gypsy-party-punk que les onze musiciens jouaient avec beaucoup d’entrain. Le groupe nous a livré des pièces de ses trois albums précédents et nous a offert une exclusivité qui paraîtra sur son prochain opus. Descendus dans la foule vers la fin du spectacle, les musiciens nous ont permis de vivre un moment fort et rassembleur. LBO se dirigera vers le Royaume-Unis après le Festif! pour une tournée estivale. Parions qu’ils gagneront certainement plusieurs nouveaux fans. (Valérie Vinet)

    De la Reine

    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Vous le savez. Écoutedonc et le Pantoum ont une relation d’amour depuis leur rencontre. Il est donc normal qu’on vienne dire coucou à la famille musicale de la basse-ville. La petite scène organisée en collaboration avec Le Pantoum/La Bête, derriere le légendaire Tony et Charlo, était parfaite pour accueillir une bonne foule. Le premier groupe, De la Reine, a ouvert le bal avec un style bien particulier. Manquant le fidèle Marco Noël à la basse, Jean-Étienne joua, en plus de son jeu de batterie impeccable, des basses sur un clavier. Odile, la magnifique chanteuse, n’avait pas ses séquences électroniques et chantait dans un micro sans reverb. C’est très rafraîchissant de pouvoir entendre très bien le grain de la voix et constater à quel point De la Reine a une chanteuse incroyable, c’était tout à son avantage. C’est donc dans cette formule « acoustique » qu’on a passé un très beau moment en compagnie de la formation pantoumesque. (Louis-Solem Pérot)

    VioleTT Pi

    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin

    Ah ben, regarde donc, Karl Gagnon qui troque sa chaise pour un balcon! Le fougueux VioleTT Pi est venu présenter une petite prestation surprise sur le balcon du presbytère. Et quelle prestation! Toujours aussi énergique que lorsqu’on le voit full band, le jeune homme a montré que ses chansons ne faisaient pas que rocker : elles vous arrachent le coeur, surtout quand l’interprète se montre un peu plus vulnérable (et nerveux) que d’ordinaire. Entre les chansons (pas toujours jojo, mais toujours fichtrement bien écrites), on a eu droit à quelques moments d’humour (la crème solaire, c’est essentiel pour un roux… et quand Gagnon boit au pichet, c’est pas le verre qui est gros, ce sont les mains qui sont petites). Un maudit beau moment, full sympa. (Jacques Boivin)

    Martha Wainwright

    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Martha Wainwright s’est présentée seule à la scène Radio-Canada avec sa guitare acoustique, sans même avoir de costume de scène. Elle nous a expliqué qu’elle avait traîné une robe mais qu’elle avait finalement conservé son look « Gerry Boulet » par paresse, et pourquoi pas. Visiblement très confortable devant un public conquis d’avance, elle nous a offert une prestation sans faute, envoûtant le chapiteau de sa voix si bien maîtrisée.

    Après une entrée en matière assez douce, l’artiste Montréalaise a redoublé d’énergie sur This Life, dansant sans retenue et arrachant de sa guitare tout le mordant qui pouvait s’y cacher. Tirant des pièces de l’ensemble de son répertoire, elle nous a aussi livré quelques reprises en français, dont une vibrante Le cœur est un oiseau qui a grandement plu à la foule. Elle a aussi tenu à nous parler en français tout au long du spectacle, et ce même si elle devait parfois chercher ses mots, nous présentant ses chansons avec quelques histoires cocasses et merveilleusement bien tournées. Nous nous sommes finalement quittés sur Bloody Mother Fucking Asshole, avec un sentiment beaucoup plus positif que celui que l’on semble déceler dans ce dernier titre, soyez-en assurés. (Émile Brassard-Gourdeau)

    Dany Placard

    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin

    Le bonheur du Festif c’est aussi d’assister à des concerts d’artistes que l’on n’attendait pas. À vingt minutes d’avis, les incroyables organisateurs nous on convié devant la shed de la rue de la Tannerie pour une performance intime avec Placard. C’est un type vrai et vulnérable qui est venu nous présenter ses chansons, vieilles et nouvelles, devant une foule totalement à l’écoute. Des spectateurs étaient littéralement émus devant cette performance tant il y avait de l’émotion dans l’air. Quelle solide façon de meubler cette fin d’après-midi. Au rayon des bonnes nouvelles, il y a d’ailleurs ce 11e album qui sera présenté cet automne. On a hâte! (Julien Baby-Cormier)

    Chassepareil

    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay

    C’est toujours un immense plaisir de voir Chassepareil en spectacle. Ils sont rayonnants, leurs douces voix sont réconfortantes et très agréables à entendre. La jeune formation du Saguenay se solidifie vraiment à chaque fois qu’on va les voir. Ils ont désormais une justesse incroyable pour leurs harmonies vocales bien recherchées qui nous rappellent Beau Dommage. À la grande surprise du groupe, plusieurs (on est aussi coupable) chantaient leurs paroles en chœur et plusieurs se risquaient même à faire les harmonies vocales. On a même eu droit à une apparition surprise du très sympathique Mathieu Bérubé pour leur Kyrie (magnifique d’ailleurs, chapeau à la chorale). Un spectacle de Chassepareil c’est une communion folk/trad où le public peut puiser du bien être et du bonheur pur dans ce moment magique…. (Louis-Solem Pérot)

    Tintamare

    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay

    La foule était maintenant impressionnante dans la cour arrière du Tony et Charlo. Devant la scène, une bonne population de hippies semblait prête pour le moshpit qui s’en venait. Nous sommes allés les rejoindre très vite naturellement pour profiter de l’expérience folk sale à fond! La musique part et le public ne se fait pas prier pour danser et chanter en chœur « Dooowwwntooowwnn ». La fanfare était en forme et voulait faire la fête avec nous! C’est alors qu’il s’est mis à tomber quelques gouttes de pluie sur les musiciens et la foule qui voulaient clairement que le spectacle continue. Un élan d’entraide s’est propagé dans la foule pour installer une grande bâche blanche au dessus des musiciens. Je lève mon toupet à tout ceux qui ont tenu l’abri à bout de bras durant tout le reste de leur prestation. On m’a dit que le Festif est rempli de petits moments magiques. Chanter l’importance de la communauté dans un moshpit, sous la pluie, à Baie-Saint-Paul quand des arc-en-ciels appairassent derrière le public, je pense que ça se qualifie pour un  de ces moments uniques et incroyables propres au Festif. (Louis-Solem Pérot)

    Laura Sauvage

    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin

    C’est à Laura Sauvage qu’incombait la tâche d’ouvrir le gros concert du vendredi. Accompagnée de trois musiciens, dont Dany Placard à la basse, Laura a présenté ses petits brûlots rock à une foule de plus en plus trempée par l’averse de fin de journée qui sévissait pendant son moment sur scène. Si on se fie à ce qu’on a entendu, le prochain disque (aussi sur les tablettes cet automne) sera encore plus rock, avec même un soupçon de psychédélisme. Certaines nouvelles pièces étaient d’ailleurs encore en rodage. Laura nous a expliqué que ce n’était pas grave, nous aurons les paroles dans le livret avec le nouvel album! Le reste des pièces était issu de son premier disque Extraordinormal, dont la puissante Rubberskin offerte en début de concert. La jeune femme a une attitude très rock, malgré sa tenue diseuse de bonne aventure, ce qui prouve qu’être « badass » ça ne s’improvise pas. La finale un peu scato, sous un immense arc-en-ciel, en aura laissé certains perplexes, mais dans l’ensemble c’était un moment d’une belle intensité. (Julien Baby-Cormier)

    Plants and Animals

    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin

    La nuit n’était pas encore tombée quand Plants and Animals est entré en scène. Profitant d’un hiatus d’enregistrement de son prochain album pour performer au Festif!, le groupe a ouvert le bal avec la chanson No worries tirée de leur dernier album Waltzed in from the Rumbling sorti l’année dernière. Se sont enchaînés ensuite plusieurs tubes tels que Good Friends, Stay, Flowers, All the time et la magnifique pièce Je voulais te dire. L’amour était in the air dans la salle à ciel ouvert, les gens dansaient et chantaient en choeur. C’est dans ces moments qu’on réalise que le festival porte bien son nom. Avant de quitter, le groupe nous a offert la toujours très populaire Faerie Dance de Park Avenue paru en 2008. Solide performance, on sent que le show est rodé au quart de tour. (Valérie Vinet)

    Xavier Rudd

    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin

    À entendre les cris qui ont accueilli cet artiste australien sur scène, les attentes étaient hautes. Elles ne semblent pas avoir été déçues; même selon les standards considérablement élevés du Festif, la foule a conservé une énergie débordante tout au long du spectacle, chantant, sautant et criant sans répit. Xavier Rudd et ses deux acolytes avaient du jus eux aussi. Encadré d’un batteur implacable et de synthétiseurs conviant une nouvelle couleur à plusieurs titres, ce maître du didgeridoo arrivait avec un spectacle dansant et explosif. Nous avons eu droit à un très beau moment dans Breeze, alors que la foule reprenait deux lignes de voix simultanément, et cette soirée aux couleurs reggae s’est terminée sur une excellent interprétation de Spirit Bird avec Xavier Rudd seul à la guitare devant son public. (Émile Brassard-Gourdeau)

     

    Vurro

    Vurro – Photo : Jacques Boivin

    On ne s’attendait à rien, devant un garage. Il faisait froid, on s’est collé. La porte du s’est ouverte et une lumière jaune nous a aveuglé, mais un crâne bovin est apparu. Maigrichon derriere une batterie, véritable homme orchestre, l’homme de Barcelone cognait fort sur les cymbales avec… ses cornes. Rock N’ Roll à souhait, la musique nous faisait danser une fois qu’on avait réussi à se remettre de la scène qui était devant nous. (Valérie Vinet)

    Les Dales Hawerchuk

    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Des rockeurs du Lac dans un sous-sol d’église de Charlevoix, qu’est-ce que ça donne? Ça donne de la bière qui coule à flots, un moshpit, du body surfing pis un mur de décibels comme on les aime. Les frères Séguin ont beau être en Désavantage numérique, ils scorent à tout coup avec leurs gros rock bien gras et vitaminé. Prestation des plus généreuses, rappel copieux, tout ça s’est terminé avec un des Séguin qui s’est laissé transporter par la foule à travers la salle.

    On n’en demandait pas mieux! (Jacques Boivin)

    Le Couleur

    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin

    De retour à la scène Radio-Canada, on avait monté le volume pour Le Couleur. Avec leur musique aux fortes inspirations disco, ces quatre musiciens ont fait bouger une foule assez nombreuse. La chanteuse Laurence Giroux-Do était toute en danse, et son énergie a fait passer le spectacle en un clin d’œil; malgré l’heure tardive, tout le monde sautait dans le chapiteau quand le groupe montréalais a clos avec une solide Voyage Amoureux. (Émile Brassard-Gourdeau)

    Karim Ouellet

    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Karim Ouellet et ses musiciens sont donc arrivés devant une foule bien réchauffée, qui les appelait d’ailleurs en criant depuis un bon moment. Ils ont livré la marchandise, offrant une performance électrisante aux courageux qui étaient encore debout. Olivier Beaulieu, à la batterie, ancrait solidement une formation où trompette et saxophone apportaient une belle richesse. La version de « Cœur Gros » à laquelle nous avons eu droit fut pour moi un gros coup de cœur, et quand la dernière note de « Karim et le loup » a résonné, Karim lui-même étant couché dos au sol, pieds en l’air, cela semblait presque trop tôt, malgré les jambes et l’horloge qui affirmaient le contraire. (Émile Brassard-Gourdeau)

    Xavier Caféïne

    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin

    Elle est loin l’époque où j’assistais au lancement de Gisèle, au Petit Campus! C’est dans le sous-sol de l’église de Baie-St-Paul que Xavier Caféine nous interprétait hier l’entièreté de cet album punk rock qui a marqué les années 2000. Accompagné pour l’occasion du batteur de Voivod, l’artiste nous a démontré que Gisèle a très bien vieilli. C’est depuis un mosh pit continuel que j’ai assisté à la représentation. Quelle énergie! Le public était survolté et en redemandait. Le chanteur, très heureux de faire passer par le Festif la tournée 10e anniversaire de Gisèle, n’a pas eu à se faire prier (haha) pour livrer tous les classiques de cet album phare. Épuisée mais contente, la foule à eu droit à un rappel de deux chansons qui ont su satisfaire les plus nostalgiques : Oh! Chérie et Tu ne peux pas partir. (Jean-Philippe Grenier)

    Avant d’oublier…

    On a aussi vu un duel de fanfares entre Lemon Bucket Orchestra et Tintamare. C’est d’ailleurs un peu pour cette raison que notre article est un brin en retard aujourd’hui. Tsé, quand le boss fait la fête au lieu de traiter ses photos…

    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    22 juillet 2017
    Festivals, Le Festif
    Le Festif!
  • [LE FESTIF] Compte rendu, 20 juillet 2017

    [LE FESTIF] Compte rendu, 20 juillet 2017

    Oh que oui! Le Festif! est commencé! Baie-Saint-Paul s’est mis sur son 31, les festifs sont nombreux, les organisateurs sont souriants, les bénévoles adorables, la musique est bonne, la bière goûte de quoi, tout va bien!

    Sauf peut-être un peu de pluie. Mais bon, ça a juste fait tomber l’humidité!

    Émile Gruff

    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin

    Le public était prêt pour débuter les festivités. L’excitation était palpable à la scène Desjardins. Émile Gruff semblait bien content de monter sur scène pour ouvrir cette 8e édition du Festif. Il n’est pas étranger à Baie-Saint-Paul, en plus d’avoir gagné le prix du public cette année au Cabaret Festif de la Relève, il vient d’emménager en ville. Ouvrant la scène Desjardins, Émile présenta ses chansons un brin folk. Il nous chanta des chansons aux textes qui nous raconte ses histoires. L’auteur-compositeur-interprète a quitté Montreal pour aller à Baie-Saint-Paul il y a peu de temps. Père de quatre enfants, il a une approche très rationnelle des textes, s’inspirant de ses faits vécus. Il semble bien à l’aise avec le public et celui-ci semble bien l’apprécier en retour.

    Belle vitrine pour lui. Nous souhaitons tout le meilleur pour la suite de son parcours. (Louis-Solem Perot)

    Miss Sassoeur et les Sassys

    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin

    Venu d’un autre univers, Miss Sassoeur et les Sassys se pointe, resplendissant, prêt à livrer son numéro très bien préparé. Leurs harmonies vocales ambitieuses et complexes nous accrochent à leurs voix ainsi que leurs textes. Leur style nous rappelle le temps glorieux des cabarets des années 30, mais avec une touche franchement éclatée. C’est justement grâce à cette singularité qui les a fait gagner le prix du jury au Cabaret du Festif (et le prix ecoutedonc.ca 2017 – on a bien hâte de les inviter à Québec). Ils ont réussi à faire pousser des cris d’animaux à la foule de plus en plus grandissante de la scène Desjardins. Bêtes de scènes, ne les manquez pas lorsqu’ils passeront près de chez vous. (Louis-Solem Perot)

    Valaire

    Valaire – Photo : Jacques Boivin

    Après une brève interruption du spectacle par l’averse, Valaire est venu réchauffer la foule comme il se doit. Avec leur musique tantôt électro, tantôt plus funk, la formation nous en a fait voir de toutes les couleurs. Ils ont des costumes, des chorégraphies, des cuivres, tous les éléments sont réunis pour que la fête commence. Après quelques chansons, on a même eu droit à une apparition surprise de notre Karim Ouellet national qui est monté sur scène pour quelques chansons. Plus leur spectacle avançait, plus l’ambiance était à la fête et le public sautait de partout. C’est à ce moment que j’ai saisis l’énergie du Festif: une foule de jeunes mordus de spectacles et de musique qui n’attendent qu’à passer un moment extraordinaire. Et ça pour de l’extraordinaire, vous êtes à la bonne place. (Louis-Solem Perot)

    Caravan Palace

    Loco Locass – Photo : Jacques Boivin

    Quand il n’y a qu’une scène sur un site et que tu ne veux pas faire attendre trop longtemps la foule entre deux spectacles tu fais quoi? Tu places Loco Locass dans un escalier extérieur surplombant la foule, je te jure que ton problème est réglé. Et c’est exactement ce que le Festif a décidé de faire juste avant Caravane Palace et c’était très bien joué.

     

    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin

    C’est avec les sens un peu amoindris (merci merci de ne pas choisir Coors comme bière officielle), que la foule, munie d’un enthousiasme débordant, accueillie la formation Française Caravane Palace. Leur spectacle est bien préparé, les musiciens sont virtuoses et la chanteuse n’a pas de difficulté à nous transmettre son énergie. L’électro-swing, ça rejoint tout le monde. C’est rythmé, original, impressionnant et ça fait danser. Et pour ça, Baie-Saint-Paul sait danser. Colotis Zoé, la chanteuse, a même lâché: « Je comprends mieux pourquoi on appelle ce festival ainsi ». Le public en redemandait encore et encore, c’était enivrant. C’était leur dernière date d’une tournée Nord-Américaine avant de préparer leur prochain album. Un excellent spectacle qui posa très bien le ton des prochains jours. (Louis-Solem Perot)

    Antoine Corriveau

    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin

    Le Festif nous conviait en primeur dans la chapelle des petites Franciscaines pour un concert de fin de soirée avec Antoine Corriveau. Dans ce décor à la fois majestueux et un brin inquiétant; deux qualificatifs qui s’appliquent également à l’artiste, la foule a eut droit à tout qu’un moment. Corriveau, dans son accoutrement habituel, s’est d’abord présenté seul avec sa guitare classique pour nous servir une version dépouillée de la merveilleuse pièce Rendez-vous, profitant au passage de la réverbération naturelle, un bonus fort appréciable tout au long du concert. Son trio de musiciens est ensuite apparu pour l’intense interprétation de Juste un peu. Ce fut la première preuve du travail remarquable du batteur Stéphane Bergeron, anciennement de Karkwa, dont le jeu est constamment en nuances et en inventivité rythmique. Le groupe a principalement puisé dans son dernier album Cette chose qui cognait au fond de ta poitrine sans pouvoir s’arrêter, soulignant au passage que la présentatrice de CHYZ (Émilie Rioux) est l’une des rares à avoir pu annoncer le groupe sans altérer le nom de son album. Il a ajouté que sa maison de disques n’aimait pas trop l’idée de ce long titre, mais après avoir eu la maturité de les questionner sur le pourquoi de cette hésitation, il est allé de l’avant avec ce titre casse-gueule.

    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin

    La foule à aussi pu profiter d’une nouvelle composition, un rare « downer » selon son auteur, une pièce sombre sur la rupture amoureuse; sujet de chanson populaire, mais ici exploité avec un angle prometteur. Il n’aura pigé qu’une paire de chansons sur son album précédent: une version quasiment psychédélique de Tu es comme la nuit ainsi qu’une magnifique version du Nouveau vocabulaire. Pour le rappel, Antoine Corriveau s’est armé d’un micro sans fil pour retrouver son groupe à l’arrière de la chapelle pour nous offrir une version ultimement inquiétante des Hydravions de trop à l’orgue. Cette première soirée fut une grande réussite, et on peut sans conteste supposer que le festival voudra réitérer l’expérience avec d’autres artistes. La barre sera cependant haute pour trouver un aussi bon « fit » que le divin Corriveau!… (Julien Baby-Cormier)

    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Photo : Marie-Laure Tremblay
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Loco Locass – Photo : Jacques Boivin
    Loco Locass – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Loco Locass – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    21 juillet 2017
    Festivals, Le Festif
    Antoine Corriveau, Caravan Palace, emile gruff, Le Festif!, Loco Locass, Miss Sassoeur et les Sassys, Valaire
  • ENTREVUE ANTOINE CORRIVEAU

    ENTREVUE ANTOINE CORRIVEAU
    Antoine Corriveau – Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter (Coyote Records)

    L’automne passé, Antoine Corriveau nous livrait l’album Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter, qui du reste s’est hissé dans plusieurs palmarès des meilleurs albums de 2016. Malgré la saison estivale des pintes sur les terrasses, ce disque mélancolique reste efficace et plonge encore son auditeur dans un état de recueillement. Intense sur scène, Antoine Corriveau foulera plusieurs planches cet été, notamment celles de la Chapelle des petites Franciscaines de Marie le 20 juillet prochain lors du Festif! de Baie-Saint-Paul. Le set up annonce un moment intime et profond à l’intérieur d’une ambiance survoltée. Les habitués du Festif! savent de quoi je parle.

    En lice pour le Music Polaris Prize, L’auteur-compositeur-interprète m’a lancé un coup de fil pendant lequel nous avons épluché quelques aspects de son dernier opus. Antoine s’est également prêté au jeu du quiz musical avec générosité, ce qui risque de plaire aux curieux.

    La musique

    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin

    C’est dans l’idée de faire les choses autrement qu’Antoine Corriveau s’est engagé dans un processus créatif qui l’aura mené vers ce qui deviendra son troisième album en carrière. En collaboration avec Nicolas Grou à la réalisation, Stéphane Bergeron à la batterie, Marianne Houle aux arrangements de cordes et Rose Normandin aux arrangements de cuivres, Corriveau a réalisé son désir de se libérer du carcan musical folk où la guitare prime pour laisser la chance aux autres instruments d’asseoir leurs lignes mélodiques sur les chansons. C’est à partir d’ébauches de pièces composées à la guitare que les 5 musiciens ont plaqué des mélodies qu’ils ont cherché à développer le plus possible : « Au niveau de la musique, on l’a fait beaucoup à cinq. On est parti des versions de mes maquettes de chanson. Une fois qu’on avait enregistré les progressions d’accords, les voix pis le groove, ben on enlevait , si tu veux, les instruments rythmiques comme la guitare et le piano pour voir un peu quel autre genre de mood on pouvait donner. Tout le monde tirait un peu la couverte de son bord. Quand c’était pas les brass, c’était les cordes, c’était le piano, c’était la guitare. Tout le monde a de grosses parts mélodiques dans chaque chanson. On a vraiment construit l’album de façon à ce que tout ça puisse cohabiter. Ça fait en sorte que chaque part a sa place dans le mix et que personne ne se pile dessus et que ça sonne aéré. Au final, c’est un résultat quand même chargé avec les cordes, les brass, mais ça demeure simple».

    La période qui précède l’enregistrement a également eu son rôle à jouer dans l’aboutissement des mélodies imposantes de l’album. C’est d’ailleurs lors de la semaine de pré-production que la magie a opéré entre les musiciens: « Ce qui a peut être influencé les arrangements et la production c’est la semaine de pré-prod au début du processus. Pendant 6 jours, on a juste défriché les chansons, fait le tour pour voir comment on pouvait les arranger, vers quelle direction on les apporte. C’est là que la synergie de groupe a comme buildé la base des chansons ». Afin de recréer cet espace temps créatif, Corriveau et ses acolytes se sont réunis quelques jours au studio à la fin du processus d’enregistrement : « Quand on a enregistré l’ensemble à corde, on a dû le faire dans un plus grand studio. On s’est pris, vers la fin de la production, un trois jours de plus comme pour boucler la boucle. On voulait finir l’album comme on l’avait commencé avec la pré-prod avec Stéphane, Marianne et Nicolas. On se disait que tout était là dans les chansons et on se demandait comment on pouvait les fucker up! Qu’est-ce qu’on pouvait ajouter? On voulait s’amuser et essayer des affaires. C’est ce qui explique aussi l’esprit collaboratif derrière le disque».

    Les textes

    Antoine Corriveau / Photos: Marion Desjardins

    Dans les Ombres longues, son album précédent,  Antoine Corriveau jonglait entre les thèmes de la rupture et du Printemps érable de manière à laisser à l’auditeur le loisir d’interpréter le sens des textes comme il le voulait. Or, les propos du dernier album seraient plus explicites selon l’artiste puisqu’ils sont tirés de sa réalité. Corriveau s’explique : « J’ai l’impression que l’écriture de ce disque-là est plus claire et plus limpide de ce que j’aurais pu écrire dans le passé parce que c’est très collé quand même sur moi. Mais à la base, je suis parti du thème – en fait j’avais lu des articles sur le tourisme macabre. C’est des gens qui vont visiter Tchernobyl, Auschwitz. Cette fascination pour la mort, les trucs un peu dark… On a tous un peu une partie de nous un peu voyeur. C’est présent dans le psyché humain, l’intérêt de toujours un peu pousser les limites, voir à quoi ça se ressemble un peu plus loin. Mais tsé, jusqu’où tu vas avant que ce soit trop loin?»

    Antoine Corriveau / Photos: Marion Desjardins

    Antoine raconte également qu’il devait s’approprier ces imageries macabres afin de pouvoir écrire ces chansons et leur insuffler un aspect plus personnel. Ainsi, l’histoire derrière la 8e chanson de l’album, Musique pour la danse, est tirée d’une véritable expérience vécue à Cuba avec un ami où des femmes issues d’un contexte social défavorable courtisaient les voyageurs pour un peu d’argent: « C’est un voyage que j’ai fait à Santiago de Cuba. J’étais avec un ami, on était deux gars dans la trentaine et on se faisait constamment harceler par les filles pour du sexe. Pis chaque soir, quand on se couchait, on entendait la musique live des bars jusqu’aux petites heures. Je trouvais le contraste frappant entre les situations vraiment tristes qu’on avait vécues avec des filles qui sont un peu désespérées et la musique cubaine super joyeuse. C’est ce que j’essayais d’illustrer dans cette chanson».

    Entre l’ombre et la lumière

    Antoine Corriveau / Photos: Marion Desjardins

    Une fois l’album terminé, Antoine Corriveau avoue qu’il s’est écoulé quelque temps avant de pouvoir assimiler ce qu’il venait de produire : « Ça m’a pris quelques écoutes avant de catcher ce qui se dégage comme feeling d’ensemble. J’ai le sentiment que c’est peut être un disque qui est quand même chargé, qui ne se digère pas facilement. Mais en même temps, c’est un disque qu’on a fait sans trop se poser de questions, en suivant notre instinct». Par ailleurs, Antoine Corriveau se questionne sur la nécessité de souligner systématiquement les côtés sombre et mélancolique de son oeuvre: « Le trois quart de la musique anglo-saxonne est comme ça. Tout le monde trippe justement sur Nick Cave, Radiohead, PJ Harvey. Ces bands là vont venir à Montréal et remplir de grosses salles et personne ne se pose de question. J’ai l’impression que c’est un peu à cause que les textes sont en français et qu’au Québec on accorde peut-être une plus grande importance à ça que quand on écoute de la musique d’ailleurs». L’artiste souhaiterait qu’on ne lui appose pas l’étiquette du «prince des ténèbres», car bien que les textes soient plus sombres que l’album précédent, il demeure que la musique est davantage touffue et éclatée: «Dans le choix de l’orchestre à corde et des brass un peu flamboyants, c’est sur qu’il y a un côté tragique grec, c’est intense! En même temps, on écoute ça pis on trippe. C’est justement un trip de faire ça après le disque précédent qui était plus dans le folk pis dans le rock. Je sens que je fais autre chose et c’est ça qui fait que je suis excité ». Pour Antoine Corriveau, l’intérêt de faire de la musique est justement d’évoluer et de mélanger des références musicales différentes pour aboutir à un résultat qu’il n’a jamais entendu auparavant : «C’est une ambition que j’ai pour tous mes disques; d’essayer de nouvelles affaires. Je pense qu’un jour je ferais un disque dansant pis pour moi, ça va être normal».

    Le quiz musical

    Vinyle, CD ou Streaming?

    Vinyle. Parce que je suis attaché à l’objet, mais surtout au principe d’album. J’aime les albums qui sont des touts et tant qu’à rester stické sur un support physique, je préfère celui qui a la meilleure qualité audio. J’aime aussi que le Artwork soit gros. J’aime le côté tangible du vinyle qui vient avec l’obligation de tourner le disque de bord. T’as pas le choix d’être dans le moment présent et te concentrer sur la musique, sur l’album.

    Tes trois albums cultes?

    Attends un peu, je vais aller devant mes vinyles, ça va m’aider un peu! Déjà je te dirais Bringin It All Back Home de Bob Dylan. Ça c’est pas mal mon album d’île déserte. Je pense que je dirais Le Dôme de Jean Leloup. Je vais te dire aussi Roots de Curtis Mayfield.

    Qu’est-ce que tu écoutes quand tu te déplaces, que t’es en mouvement?

    Honnêtement, j’aime écouter de tout parce que j’écoute beaucoup de musique quand je suis en mouvement justement. J’aime beaucoup écouter la musique avec des headphones. Donc quand je marche, j’écoute beaucoup de musique. Je suis beaucoup le mood et c’est vraiment trippant pour moi de mettre de la musique dans le char, parce que j’aime choisir la musique qui va fitter avec la route sur laquelle on est et le moment dans lequel on est. Par exemple, quand on est en tournée et qu’on a dormi deux heures, que tout le monde est poqué, je sais que c’est la toune The Greatest de Cat Power qui doit jouer. Ensuite j’enchaîne avec d’autre pièces. J’aime le concept de playlist que je choisis. Je suis pas du genre à me mettre sur random et accepter ce qu’on me donne.

    Qu’est-ce que tu écoutes quand t’es dans le mood for love?

    Le mood for love… J’aime ben la musique instrumentale. Sinon, un de mes classiques lover c’est Blue Hawaii Elvis.

    Quelle musique te fait grincer des dents?

    Ben des affaires, honnêtement! Je trouve quand même qu’il y a beaucoup de marde qui sort. J’ai de la misère avec Nicolas Ciccone. J’ai ben de la misère. La surenchère vocale quand l’émotion passe pas et que t’essaies juste d’éblouir avec tes capacités vocales. Je décroche dans ce temps là.

    Quelle serait ta musique de prédilection pour tes funérailles?

    Bob Dylan. C’est pas mal celui qui revient tout le temps.

    Valérie Vinet

    4 juillet 2017
    Entrevues
    Antoine Corriveau, Coyote Records, Le Festif!
  • Cinq artistes incontournables au Festif! de Baie-Saint-Paul

    Cinq artistes incontournables au Festif! de Baie-Saint-Paul

    Dans deux semaines, quelques jours à peine après avoir sillonné les rues de Québec dans tous les sens, nous nous dirigerons à Baie-Saint-Paul pour vivre Le Festif, le petit festival qui est devenu grand et qui propose à ses milliers de visiteurs une tonne d’artistes et de groupes de tous les horizons.

    Aujourd’hui, même si on aurait envie de vous dire qu’ils sont tous incontournables, on vous présente cinq de ces artistes que vous ne devez absolument pas rater :

    Miss Sassoeur et les Sassys

    Miss Sassoeur et les Sassys – Photo : Yoan Beaudet

    Ce petit groupe fort sympathique a impressionné de nombreuses personnes, dont l’auteur de ces lignes, lors de son passage au Cabaret Festif! de la relève, cet hiver. Les airs minimalistes, les choeurs accrocheurs des Sassys et la voix full soul de Miss Sassoeur ont permis à la formation de partir avec de nombreux prix, dont le prix du jury et le prix ecoutedonc.ca! Le slogan du groupe, lancé comme un gros « Punk’s Not Dead »? Le motown n’est pas mort! Avec ces charmants personnages, il est plus vivant que jamais!

    Place Desjardins, 20 juillet, 19 h
    Gîte Terre-Ciel, 21 juillet, 11 h

    [bandcamp width=100% height=120 album=3754576545 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

    Antoine Corriveau

    Antoine Corriveau / Photos: Marion Desjardins

    En seulement trois albums, Antoine Corriveau a réussi à se tailler une place importante dans le coeur des mélomanes québécois. Son plus récent album, Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter est un chef-d’oeuvre applaudi à l’unisson par la critique d’ici. Un album riche, complexe, qui suscite des émotions qu’on ne pouvait pas ressentir en écoutant de la musique. Sur scène, Corriveau réussit, avec ses complices, à nous faire vivre une expérience tout aussi riche que sur l’album. Le spectacle présenté au Festif! sera unique en son genre. Antoine, dans une chapelle. On a déjà les poils à la verticale juste à y penser. Ça ne peut qu’être grandiose.

    Chapelle des Petites Franciscaines de Marie, 20 juillet, 23 h 59

    [bandcamp width=100% height=120 album=3186267304 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

    Voivod

    Ces légendes du Metal originaires du Saguenay auront, à peine une semaine plus tôt, assuré la première partie de Metallica devant 100 000 personnes. Imaginez la chance que nous aurons de pouvoir voir Voivod, qui a trente ans de carrière au compteur, dans le mythique sous-sol de l’église de Baie-Saint-Paul. On s’attend à une grand-messe. Un peu noire, mais bon… Apportez vos bouchons, attendez-vous à vous faire brasser, et surtout ne vous habillez pas trop chic. Ça va être un méchant beau party!

    Sous-sol de l’église, 22 juillet, 20 heures

     

    Philippe B

    Ah, les spectacles au Quai! On y a vu Corriveau, Avec pas d’casque, Safia Nolin et Fred Fortin. Autant de moment magiques. Imaginez maintenant le grand Philippe et les magnifiques chansons de son plus récent album La grande nuit vidéo avec une vue magnifique sur le fleuve, une brise saline et quelques goélands qui s’exclament eux aussi! Une des premières occasions de voir ce nouveau spectacle. Dans un décor des plus enchanteurs!

    Quai de Baie-Saint-Paul, 22 juillet, midi 30

    [bandcamp width=100% height=120 album=3489763978 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

    Lydia Képinski

    Lydia Képinski – Photo : Adrien Le Toux

    Finaliste à Granby et au Cabaret Festif! 2016, gagnante des Francouvertes, récipiendaire de nombreux prix, on se dit une chance que Lydia ne trippe pas sur les concours! Jeune femme de qui on dit que le talent lui sort par les oreilles, une personnalité unique qui lui permet d’être attachante même lorsqu’elle est cinglante, des chansons qui semblent parfois concoctées par un savant fou, un mélange incroyable des genres et un EP qui ne semble être que la pointe de l’iceberg. Préparez-vous à tomber sur le derrière.

    Scène Pantoum/La Bête (cour arrière du Tony et Charlo), 22 juillet, 16 h 30

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    We Are Wolves

    We Are Wolves – Photo : Jacques Boivin

    Damn. La dernière fois que nous avons vu We Are Wolves, nous en avons pris la gueule! Seuls survivants de la vague art/dance/punk/électro du début des années 2000, ils poursuivent avec WRONG le tournant new-wave qu’ils avaient déjà amorcé. We Are Wolves, ce sont trois bêtes de scène qui déploient une énergie foudroyante. On va danser jusqu’à épuisement. Et cela est juste et bon.

    Scène Sirius XM, 21 juillet, 23 h 30

    [bandcamp width=100% height=120 album=4278945673 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

    Allez donc voir la liste complète des artistes sur http://lefestif.ca/! Vous verrez, vous comprendrez pourquoi n’en choisir que cinq a été un exercice des plus cruels! Grouillez-vous, y’a déjà quelques shows sur le point d’afficher complet.

    Jacques Boivin

    4 juillet 2017
    Festivals, Le Festif
    Le Festif!
  • Festivals à surveiller en 2017 – Deuxième partie

    Festivals à surveiller en 2017 – Deuxième partie

    Depuis la publication de la première partie de notre dossier sur les festivals à surveiller, il s’en est passé des choses! Un festival a annoncé que c’était sa dernière année (le Festival de l’Outaouais émergent), un autre a annoncé la fin de ses activités (RIP Coup de grâce) et un autre a surgi au beau milieu de nulle part, sous un viaduc de Montréal (Mile Ex End). Comme quoi la saison des festivals est plus que jamais en pleine mouvance!

    Regardons ça de plus près et planifions nos vacances!

    Festival OFF de Québec – 5 au 8 juillet – Québec

    Le Festival OFF, qui chevauche la première fin de semaine du FEQ, se veut une solution de rechange pour tous les explorateurs qui veulent vivre des expériences hors-normes et des soirées déjantées. Festival chouchou de nombreux collaborateurs d’ecoutedonc.ca (le boss couvre le FEQ pas mal en solo pendant le OFF, ça vous donne une idée du pouvoir d’attraction de ce festival chez ceux qui se tiennent dans le champ gauche), le OFF est l’endroit idéal pour découvrir des artistes… avant de les découvrir un peu plus tard dans les grands festivals.

    Le thème de cette nouvelle édition? Change de sauce! Et quels sont les ingrédients? Un peu de Badminton, de Gramofaune et de Beat Sexü, une pincée de Fria Moeras, de FET.NAT, de Notre Père et d’Hologramme, un soupçon de Bottleneck Jay, de Chassepareil, de Winston Band, de Victime, de Vulvets et de Yonatan Gat (Dvoràk : Quatuor américain), de la lutte avec Gouroux, et quelques tasses d’Isabelle Cormier, de Val Thomas, de Natation, de Martyrs de marde, ainsi que quelques autres que vous découvrirez en même temps que la programmation.

    Une belle façon de sortir des sentiers battus et de vous rappeler que même si les Plaines sont le fun, y’a rien de mieux pour vos sens que de découvrir un band de feu en même temps qu’une centaine de personnes tout aussi crinquées que vous!

    Pour en savoir plus : http://quebecoff.org

    Sherblues & Folk – 5 au 8 juillet – Sherbrooke

    Ce sera au tour de nos collaborateurs de l’Estrie de courir partout! Sherblues & Folk, c’est un festival urbain qui se déroule au coeur de Sherbrooke. Grands spectacles sur la King et dans les bars et salles de la ville.

    En plus de gros noms du blues et de la pop, on pourra y voir Samuele, Simon Kearney, Leyla McCalla, Sara Dufour, Matt Andersen, Les Deuxluxes et plusieurs autres.

    Pour plus de détails : http://sherblues.ca

    Festival Diapason – 6 au 9 juillet – Laval

    Le festival indépendant de Laval sera de retour cette année! « Pour le festivalier, l’événement promet une expérience d’écoute différente où il pourra découvrir un nouvel artiste tout comme son artiste favori sous un nouvel angle. Le Festival Diapason est un événement rassembleur à la fois par la diversité de ses publics que par sa capacité de mobiliser des partenaires et des intervenants du milieu culturel d’ici et d’ailleurs. »

    Pour sa neuvième édition, Diapason fesse fort avec plein d’artistes émergents et plutôt établis que les lecteurs d’ecoutedonc.ca risquent fort d’apprécier : Mat Vezio, The Sadies, Noé Talbot, Louis-Philippe Gingras, Peter Peter, Fire/Works, Chocolat, Émile Bilodeau, SUUNS, Lesbo Vrouven, Organ Mood, Blood and Glass, The Great Novel, Fred Fortin, Bernard Adamus, Lydia Képinski, Mon Doux Saigneur, San James, Avec pas d’casque et plusieurs autres.

    Pour en savoir plus : http://www.festivaldiapason.com/

    Festival d’été de Québec – 6 au 16 juillet – Québec

    LE gros festival de musique à l’est de Montréal! Et le FEQ célèbre cette année sa cinquantième édition! Si vous lisez déjà notre blogue, vous avez déjà une excellente idée de la programmation du FEQ. Et même si vous ne le lisez pas, vous êtes probablement au courant que les festivaliers pourront voir, sur les Plaines, des grosses pointures comme P!nk, Metallica, Gorillaz et Muse.

    Mais le FEQ a toujours été un lieu propice pour les découvertes et les artistes locaux, indépendants et/ou émergents, et cette année ne fait pas exception : ça va d’A Tribe Called Red à Zagata, en passant par Amadou et Mariam, Andy Shauf, Atsuko Chiba, Badbadnotgood, Ben Caplan & The Casual Smokers, Ben L’Oncle Soul, Bixiga 70, Brisa Roché, BROS, Common Deer, DakhaBrakha, DJ Shadow, Jacques Jacobus, Leyla McCalla, Lisa LeBlanc, Los Lonely Boys, Men Without Hats, Mydy Rabycad, Nefe, Nicolas Michaux, Ria Mae, The Barr Brothers (avec Bassekou Kouyate et Amy Sacko), The Beaches, The New Pornographers, The Wooden Sky, The Zombies, Wolf Parade, Yonatan Gat, et un nombre fou d’autres artistes dans tous les styles et toutes les langues.

    On le sait, on le sait, vous avez tous hâte de voir Gorillaz, P!nk et Metallica, voire les Backstreet Boys, mais nous, ce qui nous fait vibrer présentement, c’est la possibilité d’avoir un duo Gab Paquet/Michel Louvain. Imaginez Louvain qui chante le refrain de Relations sexuelles 2, pour le fun…

    La scène musicale du Québec (et de Québec) sera une fois de plus mise en valeur : Amélie No, Avec pas d’casque, Aut’ Chose, Bernard Adamus, Beyries, Caravane, Chocolat, Damn The Luck, De la Reine, Dead Obies, Di Astronauts, Émeraude, Émile Bilodeau, Floes, Francis Faubert, Fred Fortin, Gab Paquet, Gabrielle Shonk, Gazoline, Geoffroy, Gilles, Groenland, Harfang, HEAT, IDALG, Jérôme St-Kant, Lary Kidd, Laura Lefebvre, Le Couleur, Leif Vollebekk, Les Cowboys Fringants, Les Dales Hawerchuk, Les Goules, Les Soeurs Boulay, Les Trimpes, Les Trois Accords, Lesbo Vrouven, Liana, Manu Militari, Matt Holubowski, Mauves, Orloge Simard, Peter Peter, Pierre-Hervé Goulet, Plants and Animals, Prieur & Landry, Raton Lover, RYMZ, Samuele, Sara Dufour, Sarah Toussaint-Léveillé, The Damn Truth, Tze Texas Redmecs, Velvet Vice, Yann Perreau seront entre autres de la partie!

    Tout ça pour un prix unique de 95 $. Plusieurs spectacles sont gratuits!

    Que ce soit sur la grande (et magnifique) grande scène des Plaines d’Abraham ou en toute intimité dans un Anti Bar et spectacles plein à capacité, toutes les raisons sont bonnes pour venir à Québec (ou y rester) en juillet!

    Pour en savoir plus : http://infofestival.com

    La noce – 8 juillet – Saguenay

    Dites, un samedi musical complètement fou à Saguenay, ça vous intéresse? C’est ce que vous propose La noce, dont le volet musical a été concocté par Philippe Brach. En plus de Brach, on pourra y voir Klô Pelgag, Les Goules, Les Hôtesses d’Hilaire, Gazoline, Violett Pi, Mordicus et Le Gros Groupe.

    Avec de la bonne bouffe et quelques petites frettes sur le bord du Saguenay… ça donne le goût!

    Pour en savoir plus : http://lanoce.net

    Shazamfest – 13 au 16 juillet – Barnston Ouest

    Un des festivals les plus déjantés au Québec, le Shazamfest mélange la musique, la lutte, le burlesque, le cirque et quoi encore pour faire un énorme party où tout le monde est invité à venir costumé. En musique, on pourra y entendre Men Without Hats, Clay and Friends, We Are Wolves, Duchess Says, ainsi que plusieurs autres. Profitez-en pour participer au concours de barbes et moustaches!

    À vivre!

    Pour en savoir plus : http://shazamfest.com

    FRIMAT – 19 au 22 juillet – Val-d’Or

    Qu’est-ce que ça prend pour vous convaincre de traverser le Parc de la Vérendrye? Un festival musical qui en fait voir de toutes les couleurs aux mélomanes! C’est ce que le FRIMAT propose pour sa 13e édition avec Les Soeurs Boulay, La Bronze, Fred Fortin, Vulvets, Francis Faubert, Lubik, Caravane, Émile Bilodeau, Louis-Philippe Gingras et plusieurs autres!

    Pour en savoir plus : http://frimat.qc.ca/2017/

    Le Festif! – 20 au 23 juillet – Baie-Saint-Paul

    Est-ce en raison de ses paysages enchanteurs? De son ambiance unique? De sa programmation toutes étoiles? Un fait demeure : on aime Le Festif! à un point tel que l’équipe d’ecoutedonc.ca débarque à Baie-Saint-Paul en gang! Mené par un groupe de mélomanes qui n’ont pas peur de rassembler valeurs sûres et artistes à découvrir, l’équipe du Festif s’est donnée à fond pour présenter une neuvième édition à ne pas manquer. Que ce soit sur sa scène principale, au mythique sous-sol de l’église, au centre-ville, au quai ou à la chapelle des Petites Franciscaines de Marie, nos quatre journées consacrées au Festif! nous combleront de joie, nous en sommes certains.

    Antoine Corriveau. Son band. Une chapelle. On fait juste y penser pis on fond déjà en larmes tellement ça va être beau. Pis ça, c’est juste UN show du Festif!

    Comment en serait-il autrement avec Caravan Palace, Miss Sassoeur et les Sassys, Émile Gruff, Antoine Corriveau, Xavier Rudd, Daniel Bélanger, Lisa LeBlanc, Klô Pelgag, Louis-Jean Cormier, Alaclair Ensemble, Groovy Aardvark, Xavier Caféine, Bernard Adamus, Voivod, Timber Timbre, Philippe B, Plants and Animals, Martha Wainwright, Valaire, Karim Ouellet, Le Couleur, Les Dales Hawerchuk, Chocolat, Weaves, Peter Peter, Rednext Level, KNLO, Leif Vollebekk, Laura Sauvage, Paupière, Beyries, Lemon Bucket Orchestra, Yonatan Gat, Sarah Toussaint-Léveillé, De la Reine, Lydia Képinski, ainsi que de nombreux autres artistes? Et les arts de la rue!

    Vraiment, #jaihateaufestif!

    Pour en savoir plus : http://lefestif.ca

    La grosse lanterne – 28 et 29 juillet – Béthanie

    La Grosse Lanterne, c’est un joli festival qui se déroule dans le bois et où tout le monde festoie calmement (ou pas, c’est à votre goût). Si la dernière édition a été un peu gâchée par la pluie (gâchée? come on, Jacques, tu vas t’en rappeler toute ta vie de LGL 2016, avec Saratoga qui chante dans une auberge pis Dead Obies qui brave la pluie diluvienne!), il reste que la programmation de ce petit festival a toujours été extrêmement solide. Vous serez bien reçus! Et pour ceux qui n’aiment pas le camping, il y a des navettes qui font l’aller-retour à partir de Montréal!

    Les organisateurs pouvaient difficilement proposer mieux comme programmation : Andy Shauf, Charlotte Cardin, The Franklin Electric, Dead Obies, Tire le coyote, Duchess Says, Les Deuxluxes, Beyries, Geoffroy, Busty and the Bass, Gabrielle Shonk et plusieurs autres seront de la partie!

    Pour en savoir plus : http://lagrosselanterne.com

    Innu Nikamu – 3 au 6 août – Mani-Utenam

    La communauté innue de Mani-Utenam, près de Sept-Îles, est gâtée pendant cette fin de semaine de musique et de partage où Autochtones et non-Autochtones célèbrent ensemble la musique sous toutes ses formes. Espace de dialogue essentiel qui nous permet de constater que modernité et tradition peuvent faire bon ménage. Un festival unique en son genre qui nous permet de fraterniser avec les membres des Premières Nations et de nous rendre compte que leur culture est plus vivante que jamais.

    La programmation complète sera dévoilée le 3 juillet.

    Pour en savoir plus : http://innunikamu.ca

    Osheaga – 4 au 6 août – Montréal

    Le festival montréalais est devenu un incontournable de la scène mondiale. Ça ne vient plus juste de l’Ontario pour boire de la bière à 18 ans, ça vient d’un peu partout dans le monde pour passer trois journées à voir les plus grands noms de la scène musicale et à découvrir de nombreux artistes d’ici et d’ailleurs!

    Cette année, le haut de l’affiche peut en laisser quelques-uns sur leur appétit, mais ce qu’on a perdu en lustre, on l’a gagné en profondeur! Il y a moyen de se faire un itinéraire complet pour toute la durée de la fin de semaine. À voir, entre autres : Justice, The Shins, Belle and Sebastian, De La Soul, Angel Olsen, Badbadnotgood, Andy Shauf, Solange, Cage the Elephant, Father John Misty, Broken Social Scene, Danny Brown, Dawes, Plants and Animals, Pup, Heat, CRi, KROY, Men I Trust, The Weeknd, Alabama Shakes, Die Antwoord, Foxygen, Bernardino Femminelli et plusieurs autres!

    Pour en savoir plus : http://osheaga.com

    Festival Musique du bout du monde – 9 au 13 août – Gaspé

    Le festival gaspésien en a pour tous les goûts. Pop, rock, musiques du monde, animation de rue, la mer, les paysages enchanteurs, tout est là pour plaire aux festivaliers! Avec Caravane, Yann Perreau, Valaire, La Chiva Gantiva, Tiken Jah Fakoly, Qualité Motel, Fred Fortin et plusieurs autres. Surtout, Chloé Sainte-Marie, à l’aube, au majestueux Cap Bon-Ami. Juste ce spectacle vaut les 10 heures d’auto à partir de Québec.

    Pour en savoir davantage : https://musiqueduboutdumonde.com/

    Festival de l’Outaouais émergent – 17 au 20 août – Gatineau

    Triste nouvelle : le FOÉ a annoncé que l’édition 2017, sa dixième, serait sa dernière. Pour leur chant du cygne, les Gatinois proposent un menu fort varié : Beyries, The Agonist, Nomadic Massive, Vulvets et La Bronze, de même que plusieurs autres artistes, ont été annoncés. C’est votre dernière chance!

    Pour en savoir plus : http://festfoe.ca/

    Festival Artefact – 24 au 26 août – Valleyfield

    Le festival Artefact, ce sont des spectacles en plein air, des petits concerts intimes, des artisans, de la maudite bonne bouffe et une ambiance festive, mais relax, sur le bord du fleuve. Cette année, plein de beaux noms d’ici sont au programme : l’omniprésente Lydia Képinski, les gentils Choses sauvages, nos amis de Harfang, le rockeur Vincent Appelby, la douce Beyries, l’envoûtant Elliot Maginot, les brutes de Double Date With Death, les sympathiques Babins, le bestial Yann Perreau, la fougueuse La Bronze, les trippants Les Louanges, les solides Caravane, le charmant Geoffroy, les géniaux The Franklin Electric et plusieurs autres!

    Plus d’informations : https://festivalartefact.com/

    Bivouak’alooza – 26 août – Saint-Jean-Port-Joli

    À Saint-Jean-Port-Joli, on ne fait pas que gosser du bois! On rocke aussi! Et cette nouvelle édition du Bivouak’alooza promet de rocker solide! Avec Reel Big Fish, Mononc’ Serge, Koriass, Les Dales Hawerchuk, Irish Moutarde, Les Hôtesses d’Hilaire, King Abid, Émile Bilodeau, Joe Robicho et Orloge Simard, ça risque de veiller tard et de prendre un coup solide! Mais avec tout ce beau monde, pas besoin de boire pour avoir du fun!

    Pour plus d’informations : https://www.bivouakalooza.com/

    FME – 31 août au 3 septembre – Rouyn-Noranda

    Le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue est un incontournable pour tout festivalier québécois qui se respecte. En pleine fin de semaine de la Fête du travail, le FME accueille, au coeur de Rouyn-Noranda, une pléthore d’artistes émergents et plus établis d’ici et d’ailleurs. En plus de toute la belle programmation, les organisateurs du FME savent nous tenir sur nos gardes avec des spectacles surprise annoncés quelques minutes à l’avance. Ça commence tôt, ça finit tard et les mélomanes retraversent le parc de la Vérendrye comblés!

    Tous les artistes n’ont pas encore été annoncés, mais on sait déjà que A Tribe Called Red, Andy Shauf, Atsuko Chiba, Canailles, Desjardins on l’aime-tu, Emily Wells, Fuudge, Geoffroy, La Bronze, Ludovic Alarie, Pierre Kwenders, Philippe B, Sarah Toussaint-Léveillé et plusieurs autres seront de la partie.

    Les laissez-passer sont déjà tous vendus, mais il reste encore des billets individuels!

    Pour en savoir plus : http://www.fmeat.org/

    Mile Ex End Musique – 2 et 3 septembre – Montréal

    Oh, un nouveau venu! Le Mile Ex End Musique s’installe sous le viaduc Van Horne à Montréal et, comme on l’a déjà dit, on capote un peu sur la belle programmation : City and Colour, Patrick Watson, Cat Power, Suzanne Vega, Godspeed You! Black Emperor, Busty and the Bass, Tire le Coyote, Charlotte Cardin, Basia Bulat, Megative, Busty and the Bass, Lydia Képinski, Partner, Adam Strangler, Helena Deland, Dizzy et Maude Audet ont déjà été confirmés, et on nous promet d’autres artistes. Ajoutez à ça plein de bouffe de rue, une ambiance familiale et un lieu urbain, ça fait une belle solution de rechange pour ceux qui fuient les grosses mouches!

    Pour plus de détails : http://mileexend.com/fr

    Restez des nôtres, une troisième (et dernière) partie s’en vient, parce que le mois de septembre sera aussi chargé que le reste de l’été!

     

    Jacques Boivin

    2 juillet 2017
    Festivals, Nouvelles
    BivouaK’alooza, Festival Artefact, Festival d’été de Québec, Festival de l’Outaouais émergent, Festival Diapason, Festival musique du bout du monde, Festival OFF de Québec, festivals, FME, frimat, Innu Nikamu, La grosse lanterne, La Noce, Le Festif!, Mile Ex End Musique, Osheaga, Shazamfest, Sherblues
  • Le Festif! poursuit sur sa lancée avec une programmation folle pour sa 8e édition

    Le Festif! poursuit sur sa lancée avec une programmation folle pour sa 8e édition

    #jaihateaufestif : un mot-clic qui résume l’état d’esprit de pas mal toute l’équipe aujourd’hui pendant que nos amis du Festif! de Baie-Saint-Paul dévoilaient la programmation de la 8e édition, qui aura lieu du 20 au 23 juillet prochain.

    On vous avoue que personne dans notre équipe n’était inquiet, la preuve, c’est que la chambre de plusieurs était réservée depuis le lendemain du 7e Festif. Les organisateurs du petit festival devenu grand, Clément Turgeon en tête, sont avant tout des passionnés de musique et des trippeux de première. Ils savent concocter une programmation qui plaira à un peu tout le monde, comme en témoigne le nombre grandissant de festivaliers chaque été, même si le Festif est pris en sandwich entre le Festival d’été de Québec et Osheaga.

    Caravan Palace – Photo : Jérémie Bouillon

    Pour 2017, Turgeon et ses complices sont restés fidèles à leurs racines tout en offrant beaucoup de punch : en plus de la venue de grosses pointures d’ici comme Daniel Bélanger, Lisa LeBlanc, Klô Pelgag, Karim Ouellet, Richard Séguin et Bernard Adamus, le Festif! recevra le groupe français très dansant Caravan Palace, l’Australien Xavier Rudd et les légendes du metal Voivod (qui aura joué sur les Plaines à peine quelques jours plus tôt en première partie de Metallica avant d’enflammer le mythique sous-sol de l’église). Cela sans compter le retour des toujours festifs Bran Van 3000!

    Et si on analysait ça plus en profondeur?

    Tout d’abord, au moment d’écrire ces lignes, on ne connaît l’horaire quotidien des spectacles que pour la grande scène (on corrigera l’article en conséquence plus tard ce soir). Cela dit :

    Valaire – Photo : Jacques Boivin

    La Scène Desjardins (la scène principale), qui a toujours été grand public, devrait être bien remplie une fois de plus cette année. Le jeudi 20 juillet, la soirée commencera avec les gagnants du Cabaret Festif! de la Relève, Émile Gruff (prix du Public) et Miss Sassoeur et les Sassys (prix du Jury et… prix ecoutedonc.ca), puis se poursuivra avec un party dansant mettant en vedette Valaire et Caravan Palace. Le vendredi, on nous a promis une autre magnifique soirée avec Laura Sauvage et Plants and Animals qui ouvriront pour Xavier Rudd. Enfin, le samedi, les amateurs de musique d’ici s’en mettront plein les oreilles avec Bernard Adamus, Lisa LeBlanc et Daniel Bélanger (qui revient en force avec l’excellent Paloma).

    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins

    On serait déjà heureux si c’était tout ce que le Festif! nous offrait, mais voyez-vous, il y a plus : pendant qu’au chapiteau Sirius XM, on va danser et rapper avec Alaclair Ensemble, Loco Locass, Rednext Level, KNLO, Le Couleur et Bran Van 3000, le petit Jésus sur le crucifix du sous-sol de l’église aura envie de faire des devil horns avec la venue de Xavier Caféine, Les Dales Hawerchuck, Voïvod, Groovy Aardvark, Chocolat et Weaves (un groupe de Toronto fort apprécié par notre Marion à nous).

    Antoine Corriveau / Photos: Marion Desjardins

    Et pour faire pleurer le rédac-chef, quoi de mieux qu’un concert d’Antoine Corriveau à la chapelle des Petites Franciscaines de Marie? La voix rauque de Corriveau, le violoncelle de Marianne Houle, c’est un moment magique assuré. L’écho entourant la perfection d’une chanson comme Deux animaux…

    D’autres moments forts, ce sont les spectacles de midi au Quai et cette année ne fera pas exception : Louis-Jean Cormier (en solo, comme dans ses passages secrets), Philippe B (avec plein de nouveau matériel) et Timber Timbre (on a apprécié leur nouvel album) titilleront nos oreilles pendant que nos narines se feront chatouiller par une brise un brin saline.

    Klô Pelgag – Photo : Marion Desjardins

    Ajoutez à cela les shows au chapiteau Radio-Canada (Klô Pelgag, Karim Ouellet, Martha Wainwright et Leif Vollebekk), les shows gratuits à la scène Hydro-Québec (Peter Peter, Le Vent du Nord et De Temps Antan et Lemon Bucket Orkestra) et plein d’autres spectacles présentés un peu partout par des artistes comme Yonatan Gat (vous ne savez pas où, mais vous allez tripper), Vurro, Beyries, Paupière, Sarah Toussaint-Léveillée, Les Bleu Pelouse, Tintamarre, Chassepareil, De la Reine, Bad Dylan, Renard Blanc, Les Viandes Froides, ainsi que la cohorte 2016 de l’Ampli de Québec. Sans oublier la rue festive, qui sera animée par La Compagnie Albedo (Bruxelles), Le Quatuor Stomp, Circo Comedia et plusieurs musiciens ambulants.

    Vraiment, la ville de Baie-Saint-Paul aura rarement été aussi belle! Notons que grâce à un nouveau partenariat avec le Train de Charlevoix, les détenteurs de billets et de laissez-passer du Festif pourront bénéficier d’un rabais sur les allers-retours entre Québec et Baie-Saint-Paul. Belle façon de laisser votre voiture au Parc des Chutes-Montmorency et de ne pas avoir à vous inquiéter d’être pris dans le trafic!

    Petit conseil : prévoyez faire du camping (les organisateurs ont prévu le coup et il y a un pas pire terrain pas trop loin), il ne reste presque plus de chambres disponibles au centre-ville.

    Pour plus de renseignements (et acheter vos billets) : lefestif.ca

    Oh, et voici des photos de nos aventures lors des deux dernières éditions du Festif :

    Karim Ouellet – Photo : Jacques Boivin
    We Are Wolves – Photo : Tatiana Picard
    Dear Criminals – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Tatiana Picard
    Les trois accords – Photo : Jacques Boivin
    Alex Nevsky – Photo : Jacques Boivin
    Radio Radio – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Dylan Perron et Elixir de Gumbo
    Pierre Kwenders – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau (Photo : Jacques Boivin)
    Milk & Bone – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Crédit Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    Crédit Photo : Jacques Boivin
    Crédit Photo : Jacques Boivin
    Galaxie – Photo : Jacques Boivin
    Fred Fortin – Photo : Marie-Laure Tremblay
    La famille Ouellette – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau (à Beat Market) – Photo : Jacques Boivin
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Jacques Boivin
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Jacques Boivin
    Dumas – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Grimskunk – Photo : Jacques Boivin
    Ariane Moffatt – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Basia Bulat – Photo : Jacques Boivin
    Canailles – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Sunny Duval – Photo : Jacques Boivin
    Dumas – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Philémon Cimon – Photo : Jacques Boivin
    Basia Bulat
    Safia Nolin – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Duchess Says – Photo : Jacques Boivin
    Brown – Photo : Jacques Boivin
    IDALG – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Half Moon Run – Photo : Jacques Boivin
    Les Soeurs Boulay – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Koriass – Photo : Jacques Boivin
    Les Soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexu – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Mathieu Bérubé – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Tire le coyote – Photo : Marie-Laure Tremblay
    The Cat Empire – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Plume Latraverse – Photo : Jacques Boivin

    (Image à la une – Photo : Francis Gagnon/Le Festif!)

    Jacques Boivin

    12 avril 2017
    Le Festif, Nouvelles
    Le Festif!
  • [SPECTACLE] Première soirée du Cabaret Festif! de la Relève, 28 janvier 2017

    [SPECTACLE] Première soirée du Cabaret Festif! de la Relève, 28 janvier 2017

    Samedi le 28 février dernier avait lieu la première soirée des qualifications de la 7e édition du Cabaret Festif! de la relève. Une occasion en or, pour moi, de renouer avec mon fidèle clavier ainsi que le site BonPatron.com qui corrige mes fautes (jusqu’à preuve du contraire). Émilie Rioux de CHYZ, Valérie Therrien de VOIR et Raphaëlle Thibault-Vanasse de CHOQ agissaient à titre de jury afin de déterminer qui de Jerome Casabon, A Leverage for Mountains, La Guillaumansour Expérience et MCC passerait directement en finale le 18 mars prochain.

    Keith Kouna
    Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier
    Crédit photo:Yoan Beaudet

    Avant que les candidats montent sur scène, c’est le porte-parole de la 7e édition, Keith Kouna, qui s’empare de la scène pour un petit tour de chant. Il a réchauffé la salle pour les candidats en allant piger dans son répertoire et en faisant participer le public, nombreux, qui semblait heureux et comblé de sa présence. Mon premier Keith Kouna, de surcroît, qui permet de « believe le hype », comme le dit l’expression : un exceptionnel parolier, un style unique et bien à lui. J’écoutais ses chansons en me disant que tous les mots sont clairs et choisis avec minutie. Ce à quoi je suis très peu habitué pour être bien honnête (merci à toi, Gucci Mane)!

    C’est Jérome Casabon qui a vraiment hérité de la tâche d’inaugurer la septième édition de ce concours et c’est avec une belle énergie contagieuse qu’il a démarré le tout. Ses musiciens (je reconnaîs Shampouing à la guitare) et lui partagent une belle complicité sur scène, nous donnant l’impression que le plaisir est au rendez-vous et qu’ils ne se prennent pas trop aux sérieux. L’humour est l’arme de prédilection de Casabon, qui l’utilise abondamment lors de sa courte performance. Cet humour permettait de le regarder s’amuser, sourire en coin et de nous laisser le sentiment que nous avions eu du plaisir, mais sans pour autant qu’on en demande plus. Malgré qu’il soit attachant, Casabon gagnerait à trouver un filon qui pourrait lui permettre de se démarquer un peu plus du lot, musicalement parlant.

    A Leverage For Mountains
    Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier
    Crédit photo:Yoan Beaudet

    Ensuite, le groupe de Gatineau, A Leverage for Mountains, semble charmer le public rapidement avec une belle fougue ainsi qu’une belle harmonie entre les deux chanteurs. On sent clairement une influence d’Half Moon Run (et d’autres groupes indie-folk), surtout dans l’utilisation d’une violoncelliste. Cela ajoute une belle texture à leurs compositions qui ont, malheureusement, une sonorité trop semblable. J’ai apprécié, par contre, les belles montées harmonieuses qui donnaient une dose d’énergie à des chansons plus mélancoliques dans le thème. Leurs interactions avec le public étaient un peu maladroites, ce qui laissait transparaître soit un léger manque de confiance en soi, soit un malaise. Tout a été rapidement oublié lorsque le groupe, dans une belle communion, a interprété ses chansons. A Leverage for Mountains a remporté le prix du public de la première soirée de qualifications et a une autre chance de participer à la grande finale, en mars prochain, lors du vote en ligne.

    La Guillaumansour Experience porte très bien son nom. Le troisième groupe participant de la compétition est un personnage fort intéressant, comme l’exprimait son vidéo d’ouverture (des regards). Les membres s’amusent avec les genres musicaux et semblent avoir le désir de continuer en ce sens. Des sonorités grunge, folk et électro forment un melting pot mélodieux. Le trio de musiciens se complète bien mais mériterait d’être plus vivant, d’être un peu moins dans son univers et de ne pas hésiter à inclure le public dans sa proposition. C’était la prestation musicale la plus intéressante de la soirée à mon humble avis puisque le groupe a su se démarquer du lot.

    La gagnante du prix du jury, MCC (pour Marie-Claudel Chénard, pour les intimes), a clôturée la soirée. La Campivalencienne a su charmer le jury par un folk ambiant et franc. On a rapidement senti son plaisir d’être sur scène et une certaine fébrilité d’avoir enfin la possibilité de nous partager son œuvre. Cela a permis de passer un bon moment dans son intimité, qu’elle livrait avec une belle naïveté. La plume de MCC est imprégnée d’une belle mélancolie, bien imagée, qui parle de façon claire aux gens. Cette écriture mériterait d’être explorée à travers d’autres sonorités puisque, musicalement, on nageait dans des eaux communes ce qui nous faisait, par moments, décrocher du texte. Par contre, MCC a eu la tâche relativement difficile de clore une soirée qui s’étirait déjà en longueur.

    Parce que oui, malheureusement, la première soirée du Cabaret Festif! de la Relève s’est étirée un peu trop (je remercie les juges pour leurs courtes délibérations). Cette soirée aurait gagnée avec un « pacing » plus équilibré. Par contre, le Cabaret Festif! a accompli encore avec brio sa mission de nous faire découvrir l’univers de ces quatre artistes qui méritent l’attention qui leur a été accordée.

    Keith Kouna Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    Keith Kouna Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    Jérome Casabon Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    Jérome Casabon Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    A Leverage For Mountains Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    A Leverage For Mountains Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    A Leverage For Mountains Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    La Guillaumansour expérience Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    La Guillaumansour expérience Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    MCC Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet

    Simon Belley

    1 février 2017
    Cabaret Festif! de la relève, Région : Québec
    Cabaret, Concours, Le Festif!, MCC, musique, relève, Spectacle
  • LE FESTIF DÉVOILE UNE PROGRAMMATION DE FEU POUR SA SEPTIÈME ÉDITION

    LE FESTIF DÉVOILE UNE PROGRAMMATION DE FEU POUR SA SEPTIÈME ÉDITION

    Par Matthieu Paquet-Chabot et Jacques Boivin – Photo de couverture : Le Festif/Francis Gagnon

    C’est aujourd’hui que l’organisation du Festif! de Baie-St-Paul annonçait la programmation de sa 7e édition. Après le succès fulgurant de l’an dernier, qui a attiré plus de 26 000 festivaliers, l’équipe de passionnée du festival nous a concocté une programmation hors du commun. Composé de plusieurs grands noms de la musique d’ici (et d’ailleurs) ainsi que le meilleur de la relève, cette édition saura plaire à tous les goûts!

    Plume Latraverse - Photo : Jay Kearney
    Plume Latraverse – Photo : Jay Kearney

    Qui foulera les planches des multiples scènes de Baie-St-Paul du 21 au 24 juillet prochains? En ouverture, c’est nul autre que le groupe australien The Cat Empire qui s’amènera sur la scène Desjardins. Gab Paquet (gagnant du Cabaret Festif! de la relève) ainsi que Busty and the bass précèderont les Australiens. Une surprise de taille attend les festivaliers pour le premier jour : Plume Latraverse en trio acoustique lancera les festivités à la Salle Multi de la ville.

    Half Moon Run - Photo : Yani Clarke
    Half Moon Run – Photo : Yani Clarke

    Le lendemain, la sensation Half Moon Run s’activera sur la scène Desjardins. Après quatre Métropolis complets et plusieurs festivals à travers le monde, le groupe est décidément une très grande prise pour le Festif! Ce sera le duo des Sœurs Boulay qui ouvrira avec Marco et les Torvis (gagnant du prix de public du Cabaret Festif ! de la relève).

    Ariane Moffatt - Photo : Marion Desjardins
    Ariane Moffatt – Photo : Marion Desjardins

    Pour conclure la programmation de la grande scène, une soirée très festive est au programme : Champion et ses G-strings, Yann Perreau et Ariane Moffat attendent les milliers de festivaliers. Avec un nouvel album à paraître prochainement, Champion saura faire sauter la foule sans problème. Avec si peu de concerts à son agenda, on peut pratiquement parler d’une exclusivité.

    Fred Fortin - Photo : Marion Desjardins
    Fred Fortin – Photo : Marion Desjardins

    Le Festif, c’est bien plus que la scène Desjardins. Il y a plusieurs scènes un peu partout en ville, dont celle du Quai de Baie-St-Paul qui, cette année, accueille de (très) gros noms : Fred Fortin, qui ne fait pratiquement aucun festival de l’été, Avec pas d’casque et Safia Nolin. La beauté des lieux saura rendre la musique des artistes encore plus magnifique qu’elle l’est déjà.

    Pour les couche-tard, les après-Festif! seront remplis de choix difficiles. Le mythique sous-sol de l’Église accueillera des soirées rock avec Les Goules, Grimskunk, Duchess Says, Francis Faubert, Les Hôtesses d’Hilaire et I.D.A.L.G.

    The Barr Brothers - Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin

    Pour les amateurs de musiques plus urbaines, la fête sera du côté du Chapiteau Fabrique Culturelle avec Koriass, Dead Obies, Beat Market, Brown et VioleTT Pi. Une nouvelle scène fera son entrée cette année : le Chapiteau Forget, qui programmera Yves Lambert dans un spectacle rétrospectif de sa carrière ainsi que le chanteur Dumas en fin de soirée. Ce chapiteau sera aussi actif l’après-midi avec de gros noms tels que Basia Bulat et The Barr Brothers.

    Philémon Cimon - Photo : Catherine Bélanger-F
    Philémon Cimon – Photo : Catherine Bélanger-F

    Pour les néophytes du festival, sachez que la ville en entier s’active durant les quatre jours du Festif! Les spectacles gratuits sont donc nombreux sur la scène Hydro-Québec qui accueillera Canailles, Sunny Duval, Philémon Cimon et Nicolas Pellerin et les grands hurleurs.

    Les spectacles-surprises offrent toujours des moments uniques tout au long du week-end. Les noms sont habituellement annoncés quelques heures, voire quelques minutes, avant le spectacle. Pour faire plaisir au amateurs, l’organisation a décidé de laisser couler un des multiples noms surprise de 2016 : Tire le Coyote.

    Beat Sexü - Photo : Marion Desjardins
    Beat Sexü – Photo : Marion Desjardins

    Enfin, de nouveaux partenariats avec Le Pantoum, CISM et CHOQ mettront en vitrine le récipiendaire du prix du Festif! aux Francouvertes, La Famille Ouellette, ainsi que le récipiendaire du prix du Festif! pour Route d’artistes, Mathieu Bérubé. Les pantoumesques Beat Sexü auront aussi la chance d’y faire la fête. Quant au volet arts de la rue, celui-ci sera très Festif! avec la venue de deux fanfares : Hungry March Band et Detroit Party Marching Band, ainsi que la troupe de cirque Foutoukours.

    Ah pis y’a aussi le plus sexy des squelettes du La-La Land, Anatole (il mérite son propre paragraphe)!!!

    Encore une fois, l’équipe du Festif! nous promet une fin de semaine endiablée remplie de bonne musique et de plaisir garanti. Nous n’avons absolument aucun mal à le croire : cette programmation pourrait difficilement être plus équilibrée. Nous ne serons pas seuls à vouloir être partout en même temps toute la fin de semaine. Imaginez : il reste encore un paquet de surprises!

    Les différents billets et forfaits sont en vente dès maintenant au www.lefestif.ca. Faites vite, le nombre de billets est limité pour tous les sites!

    Équipe ecoutedonc.ca

    12 avril 2016
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