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  • [SPECTACLE] PopLéon, Lancement, Pantoum, 6 Février 2016

    [SPECTACLE] PopLéon, Lancement, Pantoum, 6 Février 2016

    Encore. Encore les oreilles au vestiaire. Perpétuel enfermement des manteaux, des sacs, des beaux sourires des beaux gens qui viennent au Pantoum. On les aime, ils sont contents d’être ici, ils nous disent des bonjours très agréables, mais ils sont pas parfaits quand même!

    Vous connaissez l’odeur de quelqu’un qui a un peu sué dans un manteau, mais tsé, il/elle le lavera pas juste pour ça. Le tissu est comme semi perméable, l’humidité s’installe sur les cintres. Ça sent ça dans un vestiaire de salle de spectacle. C’est pour ça qu’ils sont pas parfaits. Mais je ne demande pas la perfection non plus, je suis personnellement quelqu’un qui ne sent pas toujours bon.

    Juste pour vous mettre a jour sur mon vécu sensoriel.

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    J’ai mis du Yuck, le EP Weakend. Dans le temps où c’était encore bon. Ensuite, DJ Vincent Dufour (oui oui, celui qui joue dans Medora) nous a mis du Carly Rae Jepsen. On a dansé. La musique a continué, genre de DJ set tout croche et trop fort pour se désennuyer entre les manteaux.

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    Dans les moments tranquilles, je monte les escaliers, l’ambiance est feutrée. Il y a des textiles sur la scène, il y a un divan pour ceux qui se sentent un peu mous, mais qui veulent un peu se faire voir quand même. Des matelas. La douceur est bien installée et la bande de PopLéon commence la musique. Tommy Bureau et Sarah-Jane Johnston sont proches de nous, devant la scène, pendant que Simon Tam et Pier-Philippe Thériault construisent la toile instrumentale derrière. Et justement, je suis impressionné par la justesse de l’instrumental. Les claviers s’envolent, la basse de Tommy donne l’envie de subtilement bouger le bassin. Pas trop quand même, ça reste très lounge, plus une expérience émotionnelle qu’autre chose. Les penchants trip hop de Simon Tam, les notes longues de Pier-Philippe, et ses petits solos venant rappeler que le groupe reste un groupe rock dans son essence. Les voix aussi, souvent en harmonie, se répondent, se mélangent et contribuent à la douce ambiguïté du groupe. Définitivement très agréable.

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    Je redescend entre les deux performances, oui! ils en ont fait deux. Je manque les sélections de DJ Charny pendant la pause cigarette des spectateurs, mais ça devait être très bon, comme d’habitude. Il m’a offert une 4Loko alors je dois glisser un bon mot.

    Four Loko Watermelon 3
    Amour Melon d’Eau

    Je reste assis pendant que mes collègues travaillent, les attraits de l’internet plus grands que ceux des vieux sacs.

    Je remonte, je suis fatigué, PopLéon reprend la scène. Ils me bercent avec quelques autres pièces, je m’endors presque, mais on voit peut être un peu plus d’énergie dans cette deuxième section, ça fait du bien. Ils ont joué beaucoup de pièces (toutes? peut être.) de leur nouveau EP, Insomniaq, qui est, soit dit en passant, le haut lieu de leur carrière à date!

    C’était un lancement quand même!

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    Je ne reste pas longtemps, la soirée glisse vers sa fin, le vestiaire m’appelle, j’entends les frivoles notes d’Anderson .Paak en bas. Je retourne aux tissus.

    Je suis tissu et je retournerai aux tissus. J’étais d’ailleurs vraiment bien habillé.

    Maryon m’a pris en photo pi toute pi toute. Mais ça a pas fait la cut! La prochaine fois je m’adonnerai au plaisir des autoportraits.

    Officiellement une belle soirée. Vous êtes tannés de me lire et vous voulez voir les photos de Marion Desjardins n’est-ce pas? Les voici!

    Popléon au Pantoum Crédit: Marion Desjardins

    Simon Provencher

    9 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Le Pantoum, popléon
  • [SPECTACLE] Hologramme + Ghostly Kisses, le Pantoum, 5 février 2016

    [SPECTACLE] Hologramme + Ghostly Kisses, le Pantoum, 5 février 2016

    Les portes du Pantoum se sont fermées aux alentours de 9h vendredi dernier, puisque leur spectacle affichait déjà complet, chose rare pour la salle réputée pour ses heures tardives. Soit l’ouverture des portes à 20h a su, cette fois, motiver le public à arriver d’avance, soit il y en avait plus d’un qui attendait ce spectacle avec impatience. Toujours est-il que c’est une salle bien remplie (autant en quantité qu’en qualité) qui a accueilli Hologramme dès 9h30.

    Le groupe de Montréal a commencé en force avec une pièce plus dansante, et ce devant un public déjà assez enthousiaste. Enfilant les chansons de leur album homonyme, Hologramme est passé à une section plus downtempo, remplie à souhait de synthé (on comptait alors trois claviers pour deux musiciens sur trois) et étirée par différentes improvisations musicales. Ça a donné le coup d’envoi pour la soirée, puisque le public déjà chaleureux s’est alors dégêné puis déchaîné. On a même eu droit à un épisode de bodysurfing difficile à décrire. Le tout s’est terminé avec une finale plus rock, pour ensuite déboucher sur la dernière chanson, où le groupe a donné toute l’intensité qui lui restait pour nous faire bouger sur un tempo accéléré.

    Fait intéressant : depuis leur dernier spectacle à Québec, Hologramme ont décidé de changer leur formule live et de laisser plus d’espace aux jams. C’est à mon avis une nouvelle formule gagnante, puisqu’on leur a trouvé une intensité nouvelle dans les abondants solos de synthés ou encore dans les passes de basse et de batterie d’hier soir. La musique d’Hologramme, un heureux mélange de synthétiseurs, de rock, de groove et d’échantillonnage, se prête ainsi mieux à la performance sur scène, l’endroit où leur musique fait bouger tout le monde.

    Ghostly kisses

    À l’arrivée de Ghostly Kisses, la fête s’est pour ainsi dire suspendue. Accompagnée ce soir-là par trois musiciens de talent de la ville de Québec (Antoine Angers, Vincent Lamontagne et Jean-Étienne Collin Marcoux), Margaux Sauvé a charmé le public avec sa voix douce et riche. En plus de ses simples plus connus, elle nous a joué différentes pièces qui explorent ses diverses influences (ballade rock, pop, électro) ainsi que quelques reprises. On a aussi eu droit à une nouvelle chanson, puis la chanteuse nous a annoncé que d’autres «surprises» arriveraient bientôt.

    Côté musique, Ghostly Kisses a un certain talent pour mélanger le lyrique (piano, violon, voix) et le rythmique (basse, guitare, batterie). En live, les musiciens qui accompagnaient Margaux Sauvé savaient s’effacer tout en ajoutant leur touche personnelle. C’est que le groupe est habituellement composé de Margaux Sauvé et de Dragos Chiriac (Men I Trust), compositeur.

    Ils ont livré une belle performance, plus intimiste et réservée que celle d’Hologramme. Les premières rangées ont d’ailleurs écouté le spectacle attentivement, mais on entendait en bruit de fond ceux qui étaient restés dans l’esprit de la fête en arrière. On aurait peut-être pu inverser l’ordre des spectacles pour assurer une meilleure écoute à Ghostly Kisses et un public déjà réchauffé pour danser sur les pièces d’Hologramme.

    Toujours est-il que la soirée s’est bien déroulée et que, le spectacle se terminant exceptionnellement à 11h30, le public a pu se disperser et profiter du temps qui restait pour fêter ou parler entre amis. Décidément, on aime les spectacles de ce genre !

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Ghostly Kisses – Photo : Marion Desjardins

    Marie-Ève Fortier

    7 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Ghostly Kisses, Hologramme, Le Pantoum
  • [ANNONCE] Le show de la rentrée de l’Université Laval annonce sa programmation

    [ANNONCE] Le show de la rentrée de l’Université Laval annonce sa programmation

    Le 20 janvier prochain, une soirée haute en couleur attend les étudiants de l’Université Laval. En effet, grâce à la CADEUL, quatre groupes fouleront la scène du Grand salon pour un concert décapant et totalement gratuit pour tous!

    Dès 21h00, un tout nouveau groupe, directement du Pantoum, fera son premier concert à vie. De La Reine, composé de Jean-Étienne Collin Marcoux (Beat Sexü), Odile Marmet-Rochefort (Men I Trust) et Vincent Lamontagne (X-Ray Zebras), proposera au spectateur pour la toute première fois leur nouveau matériel. À quelles sonorités devons-nous nous attendre? Nous le saurons le 20 janvier au Grand salon.

    We Are Monroe
    We Are Monroe (photo : Jacques Boivin)

    Le trio sera suvi de We Are Monroe à 22h00. Avec leur son punk et l’attitude qui vient avec, le quatuor viendra interpréter les pièces de leur très petit EP de trois pièces paru en mars dernier. Gageons que de nouvelles chansons seront aussi au rendez-vous.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3649013239 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    We Are Wolves
    We Are Wolves (photo : Marion Desjardins)

    La tête d’affiche du show de la rentrée hivernale 2015 est nul autre que We Are Wolves. Dès 23h30, le groupe revient dans la Capitale-Nationales après un passage très couru au SPOT l’été dernier. Cette fois-ci, le trio apporte avec lui de nouvelles compositions d’un album à paraître très prochainement en ce début d’année 2016.

    [bandcamp width=100% height=120 album=2129997653 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=2214635]

    Finalement, pour les fêtards, un DJ set de Fonkyson sera proposé dès une heure. Signé par Lisbon Lux Records, le dj d’origine française maintenant installé à Montréal fera lever le party avec un son House et disco.

    https://soundcloud.com/nick-fonkynson/fonkynson-never-single

    Pour plus de détails, rendez-vous au http://www.cadeul.com/showdelarentree/.

    C’est où? Au Grand salon de l’Université Laval

    C’est quand? Le 20 janvier 2016 à 21 h

    C’est combien? GRATUIT!

    Matthieu Paquet-Chabot

    6 janvier 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    BEAT SEXÜ, CADEUL, De la Reine, Fonkyson, Grand Salon, Le Pantoum, Université Laval, We Are Monroe, We Are Wolves, X-Ray Zebras
  • [SPECTACLE] : Jane Ehrhardt + Les Louanges + Elephants in Trouble, le Pantoum, 16 octobre 2015

    [SPECTACLE] : Jane Ehrhardt + Les Louanges + Elephants in Trouble, le Pantoum, 16 octobre 2015

     

    Le Pantoum semble discipliner de mieux en mieux son public, puisqu’à 9h20 le premier groupe, Elephants in trouble, commençait à jouer vendredi dernier. Originaires d’Halifax et programmés à la dernière minute, ils ont su faire bonne impression. Mélange intéressant de musique ambiante et groovy, leurs pièces avaient toujours ce côté catchy qui fait hocher de la tête, qu’on obtient avec des mélodies et des rythmes simples, répétés, mais bien choisis. Deux chanteurs s’alternaient, l’un rappant, ce qui ajoutait un côté hip-hop Oldschool. Les solos de guitare, eux, apportaient leur couleur rock au tout.

    Entre cette performance et celle du projet de Vincent Roberge, Les Louanges, quelques personnes se sont ajoutées. J’ai pu remarquer que la saison nouvelle avait aussi apporté de nouveaux visages dans ce lieu à l’adresse secrète pas si secrète que ça. Le Pantoum avait aussi son lot d’habitués, cependant. Une fois sur scène, après un duo de batterie et basse (drum and base), ou plutôt après un habile divertissement pendant que le chanteur accordait sa guitare, Les Louanges ont présenté leur musique. Bluesy, jazzy même parfois, celle-ci m’a étonnée avec ses changements de dynamiques et ses transitions intéressantes. Avec une voix très singulière, un genre de chanter-parler avec des pointes mélodiques, Vincent Roberge a présenté des pièces aux sonorités riches, en équilibre quelque part entre le son un peu rough de la guitare, la voix planante et le rythme entraînant. Du début à la fin, il a aussi dialogué avec le public et a su le mettre à l’aise.

    Vers 11h, le public était prêt à entendre Jane Ehrhardt. Quand je pensais à cette artiste, n’ayant écouté que Terminus, son dernier maxi, je me disais que sa musique réconfortante était parfaite à écouter en automne. Elle a cependant su me surprendre vendredi dernier par une variété intéressante. Chantant autant en anglais qu’en français, elle savait tantôt nous émouvoir avec son folk doux aux accents presque country, et pourtant nous ébranlait ensuite avec un rock ou un blues percutant et avec quelques dissonances bien placées. On a même eu droit à une valse, chose que je ne pensais jamais entendre dans cette salle-là. Une instrumentation complète, qui comportait guitares, basse, batterie, piano et violoncelle, supportait le tout. Le public, très attentif, semblait lui aussi avoir apprécié. Jane a terminé avec Parvis Céleste, une pièce de Terminus, puis avec une reprise imprévue de Lilac Wine en rappel.

     

     

    Marie-Ève Fortier

    19 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Elephants in Trouble, Jane Ehrhardt, Le Pantoum, Les Louanges
  • En spectacle ce week-end

    En spectacle ce week-end
    Festivoix 20150705-3
    Emilie & Ogden – Photo : Jacques Boivin

    La première fin de semaine d’octobre. Toujours une des plus chargées du calendrier culturel. On dirait que c’est encore plus vrai cette année alors que des choix déchirants s’offrent à nous tous les jours.

    1er octobre

    • Photo : Étienne St-Denis
      Photo : Étienne St-Denis

      Commençons par le choix que plusieurs d’entre vous n’avez pas : Coeur de pirate est à l’Impérial Bell pour nous chanter les chansons de son plus récent album Roses. Comme pour toutes les Nuits FEQ, on n’a pas lésiné sur les premières parties : Félix Dyotte et KROY (le projet solo de Camille Poliquin). Ça commence à 20 heures, les portes ouvrent à 19 heures, et les plus impatients d’entre nous peuvent aller prendre un petit drink au Petit Impérial afin d’entrer 10 minutes avant tout le monde. Si vous me cherchez entre 16 et 19 heures…

    • Par le plus curieux des hasards, l’ancien partenaire de Béatrice Martin dans Armistice, Jay Malinowski, sera avec son Deadcoast à L’Anti Bar et spectacles dès 20 heures (portes 19 heures). Il reste quelques billets (15 $ + frais) disponibles au EXO et sur lepointdevente.com. Son plus récent album, Martel, est magnifique. Comme il date déjà d’un an et demi, on ne serait pas surpris d’entendre du nouveau matériel.
    • Au sous-sol du Cercle, on pourra voir The Nursery (Toronto), Das Blankout (Montréal), Sweet Caporals et Woodwolf. Soirée complètement rock (indé). Dès 20 h 30 (portes 19 h 30). Un gros 8 $ à la porte vous sera demandé.

    2 octobre

    • Stéphane Robitaille - Photo : Jacques Boivin
      Stéphane Robitaille – Photo : Jacques Boivin

      Pour ouvrir LE GRAND BOUM, les responsables du Cercle et de Première Ovation ont fait confiance à la jeune Liana Bureau, qui va nous présenter les chansons qu’on devrait retrouver sur son premier album ainsi que quelques reprises soul et Rn’B. À 20 heures (portes 19 heures). Les billets sont 17 $ + frais. Au Cercle, bien entendu.

    • Au sous-sol du Cercle, la compositrice, interprète et réalisatrice Debbie Tebbs fera danser ses fans avec son électropop aux accents New Wave. La première partie sera assurée par Devil Dandy. Dès 21 heures (portes 20 h), les billets sont 13 $ en prévente, 15 $ à la porte.
    • Y’a pas qu’au Cercle où ça va danser, le Pantoum offre aussi une soirée remplie de beats alors que Beat Market s’amène pour lancer son disque Sun Machine. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec Beat Market, l’entrevue est ici. La première partie sera assurée par un DJ set de Louis-Étienne Santais, de Fjord. Ouverture des portes à 20 heures, le show devrait commencer à 21 heures, 10 $ pour l’entrée, 15 $ pour l’entrée et un CD, BYOB.
    • Tremblay, qui n’est pas qu’un comédien persécuté, s’amène au Petit Impérial pour présenter les chansons de son album Porcelaine. Le spectacle débute à 20 heures. Portes : 19 h. Les billets sont 20 $. Il risque d’y avoir beaucoup de monde.
    • La haute-ville n’est pas en reste : à la Librairie Saint-Jean-Baptiste, la tournée Route d’artistes, version automne 2015, présente Joëlle Saint-Pierre et Stéphane Robitaille. Saint-Pierre nous envoûtera avec son vibraphone et sa douce voix pendant que Robitaille détendra l’atmosphère avec ses chansons aussi loufoques que lucides. Contribution volontaire que nous, à ecoutedonc.ca, espérons proportionnelle au plaisir que vous aurez. C’est à 20 heures.
    • Au Fou-Bar, l’auteur-compositeur-interprète montréalais Mike Evin vient lancer son album Life is a Lover. Si vous aimez la pop avec un peu de oumf et une touche de piano, vous serez charmés. Contribution volontaire. 21 heures.

    3 octobre

    • Pierre-Luc Lessard - Photo : Jacques Boivin
      Pierre-Luc Lessard – Photo : Jacques Boivin

      Pierre-Luc Lessard présente son excellent spectacle dans une de ses salles préférées, Le vieux bureau de poste de Saint-Romuald. Folk-pop bien ficelée par un gars qui a un plaisir évident. Le spectacle est à 20 heures. 17 $

    • Babylones et Medora seront au sous-sol du Cercle avec leurs compositions indie pop-rock. 21 heures (portes 20 h). 8 $ en prévente, 10 $ à la porte.
    • On a bien hâte de voir Emilie & Ogden à L’Anti. Parce que ce qu’on a vu d’elle cet été (notamment au Festivoix) nous a mis l’eau à la bouche. Mais aussi parce qu’Emilie Khan a enregistré un album jouissif, unique, qui convainc avant même d’avoir terminé la première écoute. 10 000 est bon de même! La première partie sera assurée par Tora. 20 heures, portes à 19 heures. Vous n’aurez plus l’occasion de la revoir dans un cadre aussi intime, je vous en passe un papier. Aussi bien en profiter tout de suite.

    Il y a bien sûr d’autres spectacles à Québec, qui bouge comme jamais ces temps-ci. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l’excellent site Quoi faire à Québec.

    Jacques Boivin

    1 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Babylones, Beat Market, Coeur de pirate, Das Blankout, Debbie Tebbs, Devil Dandy, Emilie & Ogden, Félix Dyott, Impérial Bell, Jay Malinowski & The Deadcoast, Joëlle Saint-Pierre, KROY, L’Anti Bar & Spectacles, Le Cercle, Le Grand Boum, Le Pantoum, Liana Bureau, Medora, Petit Impérial, Pierre-Luc Lessard, Route d’artistes, Stéphane Robitaille, Sweet Caporals, The Nursery, Tora, Tremblay, Vieux Bureau de poste, Woodwolf
  • [SPECTACLE] Rosie Valland, Le Pantoum, 24 septembre 2015

    [SPECTACLE] Rosie Valland, Le Pantoum, 24 septembre 2015

    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet

    Rosie Valland - Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin

    Il y avait une belle petite foule alors que le Pantoum ouvrait ses portes exceptionnellement un jeudi soir pour le spectacle de lancement de Rosie Valland. Un prof y avait même convié ses élèves pour leur apprendre à faire une critique de spectacle (j’aurais donc dû suivre ce cours, moi!). Beau petit public, donc, venu se faire charmer par une auteure-compositrice-interprète qui vient de lancer son premier album, Partir avant, qu’on a beaucoup aimé ici.

    Comme j’avais raté sa prestation au Show de la rentrée, j’avais hâte de la voir défendre cet album sur scène. Mes camarades montréalais m’ont dit tellement de bien sur cette jeune femme, j’étais impatient de voir ce qu’elle avait dans le ventre.

    Rosie Valland - Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet

    C’est entourée de trois excellents musiciens que Rosie monte timidement sur scène pour nous interpréter ses chansons. Dès le départ, on sent que ça va rocker beaucoup plus que sur l’album. Dès qu’elle met les mains sur sa guitare, la jeune femme timide gagne en assurance. Rosie regarde constamment le public qui le lui rend bien en écoutant religieusement. Les interactions avec le public sont rares (« Si vous voulez en savoir plus, je vous dis tout dans mes chansons! »). On avait été prévenus : Rosie se concentre sur l’essentiel.

    Mon agacement à la première écoute de l’album avait fait place à l’émerveillement. Les musiciens sont tight. Les arrangements sont magnifiquement rock. Les guitares, omniprésentes, enveloppent la voix parfois tendre, parfois un brin rauque, de Valland. Une chanson comme Nucléaire, déjà plutôt envoûtante sur disque, prend son envol sur la scène. Ce qui ne nous empêche pas d’apprécier les moments plus subtils, comme sur St-Denis, cette chanson résolument folk-pop sur laquelle personne n’a pu empêcher de se déhancher (en douceur).

    Rosie Valland - Photo : Sébastien Ouellet
    Photo : Sébastien Ouellet

    Après une Olympe à la finale rock, riche en guitares, Rosie Valland nous termine ça avec une Finalement qui vient nous rappeler pourquoi on aime tant ce petit brin de femme. Capable d’allier subtilité et intensité, de rocker tout en finesse, de jouer avec les mots…

    Après ce spectacle, il ne faisait aucun doute dans mon esprit que Rosie Valland a déjà trouvé sa place bien à elle dans notre univers. Un joli petit jardin qu’elle pourra cultiver longtemps. Très longtemps. Pour notre plus grand bonheur.

    (Photos : Sébastien Ouellet et Jacques Boivin)

    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet
    Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet

    Jacques Boivin

    26 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Duprince, Le Pantoum, Partir avant, Rosie Valland
  • [SPECTACLE] Rentrée du Pantoum 2015

    [SPECTACLE] Rentrée du Pantoum 2015

    Ok. On sait maintenant pourquoi le Pantoum ne fait pas de spectacles l’été. Le terme «chaud» ne peut même plus exprimer l’intensité de la température qu’il faisait à l’intérieur hier soir à la rentrée. Le public, moi inclus, devait se relayer pour prendre des pauses d’air frais. Cependant, à travers cette nuit torride (c’est le cas de le dire) s’est tissée une ambiance superbe entre le public et les artistes.

    _MG_6667Tout a commencé à Garbage Face. Les aléas de la vie étant ce qu’ils sont, je n’ai pu arriver qu’après cette prestation. Selon les dires de notre photographe et des quelques personnes que j’ai interrogées, Garbage Face a été apprécié pour son audace. En bon showman, il se serait donné et aurait beaucoup interagi avec son public, au milieu duquel il jouait, installé sur une étoile satanique en tape. Côté musique, il s’accompagnait lui-même avec des loop pedals et rappait par dessus. On m’a dit que ses paroles valaient la peine qu’on s’y attarde.


    _MG_7277Jonah Haché
    a poursuivi malgré la chaleur qui, à ce stade-ci, était déjà intenable. La salle était tout de même assez pleine. J’étais heureuse d’apercevoir de nouveaux visages, des novices au Pantoum. Seul sur scène, Jonah Haché variait beaucoup la couleur de sa musique, qui restait toujours cependant dans l’électro-pop rythmique. Les premières pièces tendaient plus vers le psychédélique (on aurait pu comparer à un mélange de Bonobo et de Tame Impala), puis il est s’orienté vers le pop-rock pour finir avec du hip-hip et du rap. Vers la fin de son spectacle, son matériel a malheureusement éprouvé quelques problèmes techniques (la chaleur était sûrement en cause). Haché en a profité pour partager une séance d’étirements avec son public, puis a terminé sur une pièce franchement old-pop et une autre un peu plus rock. Pendant toute la prestation, quelques courageux dansaient déjà devant la scène, bravant la sueur et les étourdissements.

    Les danseurs avaient cependant gardé le plus gros de leur jus pour Uberko, visiblement un favori du public d’habitués. Que ce soit en écoutant attentivement ou en se balançant au son de sa musique, les gens présents partageaient l’intensité de l’artiste, qu’on lui connaît déjà. Sa musique, toujours très électro, un peu plus dansante que celle de l’artiste précédent, était aussi en partie jouée live. Avec sa caisse claire, son clavier, son micro et son ordinateur, il nous a balancé sa musique unique, un mélange d’ambiances (aérienne dans la mélodie et sauvage dans les rythmes). L’éclairage, composé de projections et de jeux de lumières, donnait lui aussi un effet très intéressant. Charmé par son auditoire, Uberko a conservé son intensité jusqu’à la fin malgré la température. Il nous a même présenté une de ses nouvelles chansons «datant d’avant-hier», celle-ci beaucoup plus introspective. Puis, il a terminé sur quelque chose de dansant. Il était presque une heure. On suait plus que dans un sauna, et c’était loin d’être terminé.

    L’heure avancée et la chaleur en avaient déjà fait partir plus d’un lorsque Hologramme a commencé progressivement sa partie. _MG_7541Les trois musiciens se sont tout de même donnés, et le public qui restait (les survivants) leur a bien rendu. Suivant une belle progression dans les artistes, le groupe jouait presque tout lui même (basse, synthés, batterie, guitare), à l’exception de quelques échantillonnages. Ils venaient ajouter une touche groovy à la soirée à l’aide de leur électro-rock dansant. Avec des pièces plus courtes, plus punchées et moins répétitives que les artistes précédents, ils ont été à mon avis la cerise sur la coupe glacée (sundae en français) de la soirée qui s’est étirée jusqu’à deux heures du matin passées. La finale a été éclatante. Après une chanson sensuellement disco, on a eu droit à un spectacle de Poi (des boules illuminées au bout de cordes) d’un membre du public pour agrémenter les passes de keytar de Clément Leduc ou encore les solos de batterie de Laurent Saint-Pierre. Le public, qui s’est défoulé sur la piste de danse pour oublier la chaleur, ne voulait plus laisser partir Hologramme, scandant des «nous en voulons plus ». Le groupe nous a donc fait pas un, mais bien deux rappels entrecoupés de solos de keytar endiablés.

    Cette soirée a bien donné le ton pour la 4e saison du Pantoum, qui devient de plus en plus développé et complet. Vous irez jeter un coup d’œil à leur nouveau site web pour le constater. Si vous parcourez les photos, vous pourrez aussi voir quelques uns de leurs locaux visités au passage par notre photographe Ludvig Germain Auclair. De mon côté, j’ai déjà hâte aux prochains spectacles, et j’ai maintenant une bonne raison d’apprécier les baisses considérables de températures à venir.

    Marie-Ève Fortier

    21 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Garbage Face, Hologramme, Jonah Haché, Le Pantoum, Uberko
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 8 juillet – spectacle d’ouverture au Méduse

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 8 juillet – spectacle d’ouverture au Méduse

    20h – Music for 18 musiciansMusic for 18 musicians (Steve Reich)

    Quoi de mieux pour commencer un festival inusité et riche comme le OFF qu’une pièce de Steve Reich, compositeur classique contemporain. D’une durée approximative d’une heure et regroupant 20 musiciens sur scène, Music for 18 musicians a été montée par EP4, l’ensemble Lunatik, le Pantoum «et beaucoup d’artistes invités», a voulu préciser Sophie Bernier, programmatrice du festival. Mme Bernier, tout comme les musiciens, semblait d’ailleurs très fébrile à l’idée de présenter la pièce : un choix audacieux, d’autant plus que la salle était pleine.

    Une fois le concert commencé, qui plus est, tout le monde s’est tu et les musiciens ont eu droit à une écoute exemplaire, ce qui serait une des caractéristiques du public du OFF, selon Mme Bernier. Il faut dire qu’ils eurent raison d’écouter : la pièce fût bien exécutée, et ses thèmes répétitifs, enveloppants, parvenaient rapidement à mettre ses auditeurs dans un état de transe. Curieusement, trois des instruments qu’on reconnaît le plus facilement en musique classique, soit clarinettes, violons et voix, m’ont semblé se mélanger et jouer avec un timbre si clair que cela donnait un son surréel. Ces trois vedettes du classique ont donc laissé place aux mélodies des nombreuses percussions (on y comptait plusieurs vibraphones et marimbas).

    Ce fut, à notre avis, une belle réussite, surtout que cette pièce classique constituait un défi pour les musiciens, son aspect répétitif et sa durée la rendant assez difficile à jouer.

     

    22h – Glenda Gould

    Glenda Gould

    Après en avoir initié plusieurs à la musique classique, il était maintenant venu le temps de la «désacraliser», ajouta Sophie Bernier en présentant Glenda Gould, un duo regroupant Mathieu Pelgag (connu pour avoir fait les arrangements musicaux de Klô Pelgag) et Sylvain Deschamps (VioleTT Pi). Ce soir-là, ils nous présentaient des extraits de pièces classique (autant du Bach que des pièces composées par Pelgag lui-même) transposées et revampées par une armée de synthétiseurs. Sympathiques, relax, ils invitèrent le public à venir s’asseoir tout autour d’eux sur scène, eux-mêmes assez par terre au milieu de leurs synthés.

    Encore une fois, le duo eût droit à une écoute exemplaire, et c’est ce que nécessitait leur musique pour en apprécier les nuances. Souvent à une vitesse folle, et avec des sons plus que variés me rappelant mon enfance jeu-vidéoesque, la transfiguration rendait souvent les pièces méconnaissables, remplies d’une bonne dose de bizarre. La Messe en si mineur de Bach prenait des allures glauques et fantomatiques (avec des timbres que j’associe personnellement à Luigi’s Mansion). Mon coup de cœur reste la reprise de Gaspard de la nuit de Ravel, bien que la marche funèbre de Purcell semble avoir été appréciée de plus d’un.

     

    23h – Blue Light Burlesque

    Encore devant une salle relativement pleine, cette fois-ci avec des chaises, l’animateur de Blue Light Burlesque a demandé au public combien de gens voyaient du burlesque pour la première fois : ils étaient nombreux et majoritaires. Eh bien, ils furent servis : les trois effeuilleuses invitées ont su montrer leurs charmes tantôt sous le thème du Mexique ou d’Elvis, tantôt avec des accessoires comme des appareils photo ou encore parfois simplement dans la grâce du style.

    Pour ma part, ayant déjà vu ce genre d’évènements, je puis dire qu’il était à la hauteur de mes attentes, mais le public m’a déçue. D’une part, non-initié, il était normal qu’il soit moins participatif que dans les autres soirées burlesques auxquelles j’ai assisté, mais d’autre part quelques-uns ont su se montrer franchement désagréables. Cependant, excepté ce petit accrochage, une majorité des auditeurs ont eu une belle écoute.

     

    Un succès, selon la programmatrice

    On a pu discuter quelques instants avec Sophie Bernier, pour avoir ses impressions sur la soirée d’ouverture. «Tri-om-phal», a-t-elle dit sans hésiter, en nous avouant avoir déjà beaucoup d’idées et de projets pour l’an prochain. Ils ont su oser beaucoup cette année, et comme chaque année ils ont pris le pari d’aller plus loin, explique-t-elle. Et le public a suivi cette année encore, ce qui leur donne le goût de pousser l’expérience un peu plus loin l’an prochain. C’est ce qui fait la particularité du OFF ainsi que de son public !

    Ainsi, si vous voulez découvrir de nouveaux groupes, de nouveaux domaines musicaux ou simplement apprécier un bon spectacle pour sa musique, n’attendez plus, il reste trois jours au OFF !

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    9 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Blue Light Burlesque, complexe Méduse, Ensemble Lunatik, EP4, Festival OFF de Québec, Glenda Gould, Le Pantoum, Mathieu Pelgag, Sylvain Deschamps
  • Choix de sorties : 28-29-30 mai

    Choix de sorties : 28-29-30 mai

    Grosse fin de semaine de musique qui commence dans quelques heures à peine. Alors si on veut avoir le temps de vous parler de tout, on va commencer tout de suite!

    Jeudi 28 mai

    • L’auteur-compositeur-interprète-comédien aux multiples talents Émile Proulx-Cloutier sera à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec. 20 heures. 33 à 38 $
    • Du côté de la Source de la Martinière, on pourra voir The Beatdown meets Hugo Mudie, du reggae/ska/soul pimenté par Mudie. Heureux mélange en perspective. Première partie : Les Querelles. 20 heures (portes : 19 heures). 15 $
    • Au Cercle, ce sera Alie Sin dans une nouvelle formule acoustique. Seront aussi de la partie : River Jacks, Rogue River et Jon Creeden. 21 heures (portes 20 heures). 12 $

    Vendredi 29 mai

    • Émile Proulx-Cloutier sera à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec pour un deuxième spectacle en autant de soirs. 20 heures. 33 à 38 $.
    • Au Pantoum, Medora proposera un indie rock intelligent et aérien. Premières paties : David and the Woods et Pop Goes. 21 heures-ish (portes 20 heures). 10 $.
    • À L’AgitéE, Jane Ehrhardt présentera son nouveau EP en français Terminus tout en faisant ses adieux à la mythique salle de spectacles. Ont été invités à participer à cette soirée spéciale : Gab Paquet, Sylvia, Robbob et Alexandre Duchesneau. 21 heures (portes 20 heures). 10 $. On y sera!

    Samedi 30 mai

    • À L’AgitéE, Les Chiens de Ruelles et Damn The Luck proposent une soirée tout en folk, en roots et en bluegrass. Ça va se faire aller le banjo! 20 h. 15 $.
    • Whisky Legs présentera un spectacle en formule duo au Café Babylone. 21 heures. 10 $
    • Au Cercle, The Posterz viendront montrer pourquoi ils créent de plus en plus de vagues un peu partout avec leur rap juste assez sale, sans bling bling, ni bullshit. Lary Kidd viendra spinner en DJ set pour ouvrir la soirée. C’est au sous-sol, ça commence à 21 heures (portes 20 heures). 12 $, à ne pas manquer.

    Jacques Boivin

    28 mai 2015
    Spectacles
    Alexandre Duchesneau, Alie Sin, Café Babylone, Damn The Luck, David and the Woods, Émile Proulx-Cloutier, Gab Paquet, Grand Théâtre de Québec, Hugo Mudie, Jane Ehrhardt, Jon Creeden, L’AgitéE, La Source de la martinière, Lary Kidd, Le Cercle, Le Pantoum, Les Chiens de Ruelles, Medora, Pop Goes, River Jacks, Robbob, Rogue River, Sylvia, The Beatdown, The Posterz, Whisky Legs
  • [SPECTACLE] Corridor / Mauves / Absolutely Free, 22 Mai 2015

    [SPECTACLE] Corridor / Mauves / Absolutely Free, 22 Mai 2015

    Rumeur est-il que nul n’a su faire une arrivée au Pantoum sans l’accompagnement crucial d’une exubérante fatigue, tournoyant d’une oreille a l’autre. Haut lieu de l’underground de Québec, l’infâme troisième étage sait accueillir, de ses plafonds hauts, mon inexorable mollesse. Je me fonds, plaxmol informe, devant les amplificateurs arrangés grossièrement sur scène, vulgaires soldats d’une guerre qui ne sera pas la leur. Et la guerre fut menée d’abord dans les tranchées par Corridor, qui glorieusement ont pris la scène en premier, tandis que je terminais quelques bières et quelques cafés.

    Corridor
    Corridor

    Je ne cacherai pas mon amour fervent pour ce groupe de Montréal. J’en étais à ma quatrième expérience, et ce fut nettement la meilleure.  Arrivés pour présenter leur nouvel album, Le Voyage Éternel, les rockeurs slacko-psychédélique se sont armés de leurs plus belles guitares pour en mettre plein la vue à un Pantoum bien rempli. Enchaînant les pièces de leur petit bébé, ils étaient en contrôle presque parfait. Arpèges survoltés, rythmes motoriks, influences mathématiques et voix perdues dans la réverbération étaient au rendez-vous. Rappelant Women, Dories ou encore Viet Cong, sans l’élément punk ou encore Sonic Youth, mais avec des guitares plus « twinkly » (pour manque d’un meilleur terme), les montréalais bien habillés en ont mis plein la vue. Parlant de Sonic Youth, on a d’ailleurs eu droit à un immense jam no-wave et noisy qui a su réveiller mes neurones pour le reste de la soirée. Ça et le retour du vieux tube Oiseau, on cogne à la porte furent pour moi des moments de pure et joviale excitation.

    Mauves
    Mauves

    Pour le deuxième groupe, Mauves, ma fatigue saoule avait enfin fait place à un sentiment survolté, propice aux expérimentations blues-psychédéliques du groupe local. Je dois encore être franc avec vous, le blues-rock me laisse très souvent de marbre, et j’avais certaines craintes avant le spectacle. N’ayant jamais vu Mauves live, et ayant eut vent de rumeurs comme quoi leur spectacle serait plus bluesy et plus rock que leurs délicats et merveilleux albums, je m’attendais à une certaine déception. Or, gloire au groupe local, je fus impressionné! Les rumeurs disaient vrai, le groupe a joué un spectacle tout en énergie, alliant solo de guitares parfaitement maîtrisés par le maître Alexandre Martel, voix délicates et à point, et que dire des sons, qui étaient toujours parfaits, expressifs et entièrement satisfaisants. Tout au long du spectacle, je n’ai eu aucun air de nostalgie pour leurs plus douces psychédélies, tant le spectacle était bien réussi. Qui sait, peut-être écouterais-je plus de blues, sans doute pas, mais je voudrai sans doute revoir Mauves et je voudrai assurément remercier notre monsieur squelette local et ses acolytes pour leur beau travail!

    Absolutely Free
    Absolutely Free

    La soirée s’est terminée avec Absolutely Free, une découverte pour moi et sans doute pour plusieurs autres spectateurs. Et quelle découverte ce fut! Je m’en veut presque d’avoir utilisé toutes mes formulations emphatiques pour les autres groupes. Le trio donnait dans la musique psychédélique, rappelant les pièces plus rythmiques et les voix d’Animal Collective, mais dans un contexte plus sombre, plus introspectif, moins bruyant et brillant, mais tout aussi génial. Avec une forte référence aux groupes de l’ère Krautrock de l’allemagne, comme Neu, Can, Kraftwerk, Popol Vuh et compagnie. Le jeu polyrythmique entre la basse, parfois synthétique et parfois électrique, et les percussions menait tout droit à la transe. Groupe à formation flexible, ils alternaient souvent les rôles pour certaines pièces, avec le chanteur principal qui pouvait tout autant battre les rythmes que d’arranger des synthétiseurs planants, ou encore les deux à la fois. Un esprit musical impressionnant s’est vite établi, réussissant à faire apparaître improvisées et directes des pièces techniques et robotiquement mémorisées. Je me souviens avoir crié à l’impossible plusieurs fois pendant leur performance et d’être ressorti la mâchoire à quelques millimètres du plancher!

     

    magnifiques photos: Marion Desjardins

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    Simon Provencher

    27 mai 2015
    Spectacles
    Absolutely Free, Corridor, Le Pantoum, Mauves
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