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    Saint-Roch Expérience – 16 septembre 2017

    Pour sa deuxième édition, Saint-Roch Expérience a convié les foodies et les mélomanes de Québec sur la très chic rue Saint-Joseph pour une journée 100 % locale. C’est ainsi que nous avons pu assister toute la journée à de nombreuses prestations d’artistes de la région de Québec. Si le lecteur habitué d’ecoutedonc.ca connaît très probablement tous ces artistes, le grand public, lui, a fait un grand nombre de découvertes, parfois dans des lieux inusités…

    On vous avertit tout de suite : malheureusement, nous n’avons pas pu voir tout le monde étant donné nos effectifs réduits (si jamais ça vous tente de joindre notre équipe…).

     

    15 h : Anatole – EXOSHOP

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Quoi de mieux pour lancer les festivités que notre squelette dandy le mieux habillé de Québec? Et quoi de mieux d’un magasin spécialisé dans la culture skate pour faire découvrir le phénomène Anatole? Dès le départ, les curieux étaient très nombreux… et il y avait beaucoup d’enfants, qui semblaient beaucoup apprécier le coloré personnage (qui leur a décoché quelques sourires et clins d’oeil complices). Alexandre Martel (qui incarne le personnage d’Anatole) avait une grosse journée devant lui (en plus de ses trois prestations, il accompagnait Joey Proteau dans Ego Death et il jouait au gros jam session de fin de soirée), mais ça ne l’aura pas empêché de se donner à fond dans sa synth-pop venue tout droit de la Nouvelle L.A. (Jacques Boivin)

     

    15 h 30 : Gab Paquet – Place FRESK

    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin

    On va passer rapidement vu que Louis-Solem l’a également vu au District Saint-Joseph, mais bon Dieu qu’il y avait du monde pour la prestation de Gab Paquet à la place FRESK! Encore une fois, de nombreux curieux, mais on a pu reconnaître un très grand nombre de fans du chanteur à la chevelure charmante! Et bien entendu, Gab a donné une prestation époustouflante dans ce qui était un terrain de jeu sur mesure pour lui. Toujours bien épaulé par des musiciens de feu, Paquet s’est servi de tout ce qui lui tombait sous le pied pour sauter, faire des pirouettes et se faire aller les cheveux au vent (qui était plutôt présent), de quoi donner à la nombreuse foule présente d’aussi nombreuses raisons de sourire à pleines dents. (Jacques Boivin)

     

    16 h 30 : Laurence Castera – L’Intermarché

    Saint-Roch Expérience a fait sourciller plus d’une personne avec ses lieux insolites pour les prestations. Une de ces idées farfelues, qui comportait quelques défis techniques, en a cependant valu la peine. L’Intermarché a accueilli Laurence Castera et Pierre-Olivier Fortin. Entre les salades préparées, les gâteaux faits maison et d’une ambiance feutrée à base de guitare et de batterie, le tout s’est bien agencé aux chansons de Castera. L’auteur-compositeur-interprète en a profité pour chanter quelques chansons de son album Le Bruit des mots, comme J’te mentirais, En attendant une pièce marquée d’espoir, tout à fait à propos. Quelques personnes semblaient légèrement déstabilisées, mais cet endroit a permis à plusieurs de faire de belles découvertes musicales. Vertige a terminé l’ensemble de chansons, par une participation de la foule. En somme, un excellent moment en bonne compagnie qui nous a ouvert l’appétit pour d’autres prestations. (Marie-Ève Duchesne)

     

    17 h : Anatole – Coyote Records

    Revêtu de sa robe turquoise et de son foulard rose, le grand Anatole nous accueillait dans les bureaux de Coyote Records. La diva du rock sexü a encore une fois prouvé qu’elle est authentique et sait livrer un spectacle marquant. Lors de la très excellente chanson Le grand sommeil, Anatole s’est levé sur le comptoir de Coyote pour ensuite s’y coucher comme sur un piano à queue. Quelques personnes ont été un peu déstabilisés par le caractère provoquant du personnage, alors que les habitués regardaient d’un œil amusé les curieux à ce spectacle haut en couleurs. Il livre vraiment un spectacle de musique-performance où les moments théâtraux prennent une place importante dans la mise en scène. Anatole en spectacle, c’est une expérience typique de St-Roch. (Louis-Solem Pérot)

     

    17h30 : Harfang – Place FRESK 

    Harfang. Photo : Nicolas Padovani

    Sous une forme épurée avec une contrebasse et une batterie minimaliste, le groupe de Québec Harfang a joué au coeur de la ville, devant la tour FRESK. L’ambiance était familiale. Malgré un vent qui semblait refroidir les spectateurs – mais pas Harfang – les cinq musiciens ont réussi à braver la température et le vent qui se levait. Ils nous ont réservé tout un spectacle basé sur les plus récentes pièces de l’album Laugh Away the Sun, comme Lighthouse, As You Sing et aussi une très jolie reprise de 8 (circle) de Bon Iver. Les mélodies du groupe ont réussi leur pari : nous réchauffer nos coeurs en attendant d’aller voir d’autres concerts.  (Marie-Ève Duchesne)

     

    17 h 30 : Gab Paquet – District Saint-Joseph

    Le grand Gab a encore une fois démontré qu’il est le roi. St-Roch Expérience permet aux artistes de rejoindre un public qui n’auraient pas eu la chance de les voir. Gab Paquet a certainement beaucoup profité de cette vitrine, car on entendait beaucoup de réactions de surprise en découvrant son personnage de chanteur de charme. Comme on l’a vu à son spectacle avant Michel Louvain, il sait toujours faire lever les foules, même les plus sceptiques. La scène du District était très étroite, Gab était un peu limité dans ses mouvements, mais les obstacles physiques ne l’ont pas empêché de sauter lors de Coach de Vie ou bien de faire bouger ses fesses pour Diamant. Bien entendu, c’était la folie pour Papa, Maman, Bébé, Amour et Consommations alors que plusieurs fans chantaient allègrement sous le regard amusé des passants les paroles absurdes et rassembleuses de Gab Paquet. C’est toujours un grand moment avec Gab. (Louis-Solem Pérot)

     

    18 h 30 : Val Thomas – L’Intermarché

    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin

    St-Roch Expérience a visé juste en plaçant une scène à l’Intermarché. L’idée était originale et les artistes ont embarqué à fond dans le concept. Val Thomas était accompagnée par le fidèle Kenton Mail muni d’un snare et d’une ride qui a réussi à très bien faire sonner son petit kit malgré tout. Vincent Lamontagne était à la guitare acoustique et (surprise) Isabelle Cormier était au violon et aux harmonies vocales pour ce spectacle charmant. Ayant vu Val Thomas à deux reprises dans le passé, je dois dire que sa voix se marie très bien avec celle d’Isabelle et le violon vient apporter un côté un peu plus Americana, vieux folk que la guitare électrique d’Alexandre Pomerleau. Cette artiste s’est fait beaucoup remarquer cette année entre autre parce qu’elle livre toujours une prestation impeccable et qu’elle rayonne de bonheur lorsqu’elle joue. C’est toujours un très beau moment passé en sa compagnie, on a hâte de voir la suite pour elle. (Louis-Solem Pérot)

     

    19 h : Harfang – L’Ampli de Québec

    Harfang – Photo : Jacques Boivin

    La scène de l’Ampli était vraiment bien. C’était une des plus grandes scènes des concerts de la journée et l’endroit étant bien configuré, tout le monde pouvait bien voir. Par contre, la salle a eu des soucis techniques tout au long du spectacle, un des haut parleurs ne fonctionnant pas très bien, il altérait un peu la qualité du son du spectacle. Sinon, le groupe a été impeccable. Cette pop bien réfléchie et complexe demande précision et cohésion, Harfang regroupe très bien ces deux éléments. Ils ont surtout fait des chansons de leur plus récent album que plusieurs chantaient en chœur, même s’il est difficile de se rendre aux notes aiguës que Samuel Wagner va chercher. Bravo à la formation pour leur rigueur et leur prestation impeccable. (Louis-Solem Pérot)

     

    19 h 30 : The Seasons – Devant le District Saint-Joseph

    The Seasons : Photo : Jacques Boivin

    Bien joué St-Roch Expérience, bien joué. Faire jouer The Seasons dehors sur St-Joseph en début de soirée alors qu’il fait beau donne un spectacle énergique où la foule volumineuse incite les artistes à en donner plus. C’était les artistes les plus grand public de la journée et plusieurs se bousculaient pour voir un peu Hubert qui a très vite retiré son haut pour le plus grand plaisir de ces dames, et peut-être messieurs aussi, s’ils en ont envie. Les gars sont coulés dans le rock 60’s bien dansant qui déménage. Ils en ont fait chanter et danser plusieurs avec leurs gros succès. «Aaaahhh, c’est eux qui ont fait cette chanson là!» est sûrement la phrase la plus entendue à un spectacle des Seasons. Tout le monde connaît leurs chansons sans vraiment le savoir. Ils ont donné un très bon spectacle, on a juste plus hâte de les voir ce soir à l’Impérial. (Louis-Solem Pérot)

     

    20 h : Laura Lefevbre – L’Intermarché

    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin

    Après le rock mouvementé, on a eu besoin de se reposer le tympan avec Laura Lefebvre qui nous proposait une formule bien spéciale. Elle était en duo avec Joey Proteau (Ego Death) et ils ont décidé de monter un spectacle de reprises de chansons des années 50 et 60 pour le plus grand bonheur de son public. Laura ne semblait pas réaliser ce qu’il se passait autour d’elle : « J’étais certaine qu’on allait être une musique d’ambiance pendant que le monde faisait leur épicerie, je m’attendais pas à avoir un public attentif, merci! » Nous avions affaire à deux superbes chanteurs, leurs voix se mariant très bien. On a même pu entendre deux compositions originales de Laura bien accrocheuses. Cette musique est vraie, cette musique est belle et sincère. Nous avons passé un super beau moment et surveillez ses apparitions, nous passons toujours un très bon moment. (Louis-Solem Pérot)

     

    20 h : Val Thomas – Brasserie Artisanale La Korrigane

    Au même moment, se déroulait le concert de Val Thomas. L’endroit, qui reçoit déjà des groupes pour ses soirées à micro ouvert, semblait un peu à l’étroit pour quatre musiciens. Cependant, c’est toujours un plaisir de voir Val Thomas avec sa pop aux accents folk. Sa présence sur scène a bien été reçue par son auditoire. Avec ses musiciens Kenton Mail (batterie), Guillaume Sirois (basse) et Alexandre Pomerleau (guitare), ils formaient un tout et avaient une chimie parfaite entre eux. Toujours un coup de coeur pour la pièce Maze, que je ne me lasse pas d’entendre. (Marie-Ève Duchesne)

     

    21 h : «Jam session» Talents d’ici – Impérial Bell 

    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin

    Saint-Roch Expérience a fait preuve d’audace en programmant plusieurs concerts dans des lieux inusités. Pour célébrer le talent local (et il y en avait sur cette scène!), ils ont su mettre ensemble la crème de la crème dans un Impérial Bell qui n’a pas tardé à afficher complet (on a même dû ouvrir le balcon). Pour cette fin de journée, on a mis de l’avant l’esprit de famille et la grande complicité entre les artistes qui règne à Québec.

    Caravane nous a décoiffé avec son rock en français, qui allait dans tous les sens. Le quatuor avec le chanteur Dominic Pelletier a su réveiller la foule. Puis c’était au tour de Pascale Picard de nous accueillir dans son monde avec Haunted Spaces. Elle a enchaîné avec Gate 22, qui a été chantée avec la foule. Le groupe The Seasons a ensuite partagé la scène avec elle pour faire un duo, tout en énergie et en rock des années 60′. Hubert en a profité pour faire plusieurs bains de foule et pour faire plusieurs covers. Anatole est monté sur scène pour un duo sur You Get What You Give. Tout en sensualité avec son ensemble jaune ocre, la foule semblait apprécier. Le temps de trois chansons, nous étions dans l’univers pour L.A / Tu es des nôtres. En se déhanchant, il a aussi séduit des gens à travers la foule.

    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin

    Gabrielle Shonk nous a ensuite réservée plusieurs chansons de son album à paraître le 29 septembre prochain. Les univers des artistes ont été arrangés des mains de Simon Pednault. Habit a été fredonnée par plusieurs personnes. Tire le Coyote a ensuite chanté Jolie Anne autour d’un micro avec Shonk. Les énergiques Chainsaw et Calfeutrer les failles ont été dynamités par la présence de Shampouing à la guitare. Le mélange des styles se mariait ensemble et il y en avait pour tous les goûts autant avec Karim Ouellet et Koriass.   (Marie-Ève Duchesne)

     

    Conclusion

    Medora. Photo : Nicolas Padovani

    L’année dernière, l’équipe de 3 E avait misé gros en organisant ce qui ressemblait à un mini festival d’été. Certains spectacles avaient été couronnés de succès, d’autres un peu moins (surtout en raison du temps maussade). Les ajustements apportés cette année apportaient une dimension beaucoup plus humaine au volet musical de l’événement (malheureusement, on n’a pas eu trop le temps de déguster tout ce qui s’offrait çà et là… et ça sentait bon un peu partout!). Cette idée de présenter des artistes de Québec dans des lieux souvent visités, mais pour des raisons autres qu’une prestation, était géniale.

    Ego Death. Photo : Nicolas Padovani

    Bon. Je vous avoue que je n’ai pas eu trop de neuf à me mettre sous la dent, connaissant bien l’ensemble des artistes au menu. Mais j’imagine la personne de Québec qui écoute la radio commerciale et se tient normalement sur les Plaines pendant le Festival d’été voguer d’un lieu à l’autre pour découvrir ce que nous avons de mieux à offrir. Cette personne a pu entendre un peu de tout, de la pop déjantée d’Anatole et Gab Paquet au folk (rock ou pas) de Laura Lefebvre, Val Thomas et Ego Death, en passant par la pop indé de Laurence Castera, les atmosphères feutrées d’Harfang et le bon vieux rock bien rétro de The Seasons, indé de Medora ou bien bluesé de Caravane. Elle a dû se rendre compte que notre scène, qui ne joue que très peu sur les ondes (et dont on parle aussi peu dans les grands médias, quoique certains font de grands efforts pour les mettre en valeur), a un dynamisme hors du commun (qui fait jaser de plus en plus loin).

    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin

    Cette scène locale, on a continué à la célébrer dans un Impérial Bell bondé (à la grande surprise de pas mal tous les intervenants – une surprise doublée d’un grand bonheur). Des artistes plus établis se sont joints aux artistes plus émergents et ont partagé ensemble de beaux moments.

    Malheureusement, on a manqué le spectacle du rappeur français MHD de dimanche. Trop exténués par ce samedi complètement fou.

    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin

    Non, tout n’était pas parfait, c’était parfois le chaos entre les prestations qui ont souvent commencé en retard parce qu’un artiste devait courir d’un lieu à l’autre… Mais ce chaos, qui peut parfois surprendre parce que l’événement était organisé par des gens qui ont l’habitude de voir plus gros, avait un petit côté charmant qui peut nous rappeler d’autres événements et festivals de taille plus modeste. Ce côté charmant, ecoutedonc.ca s’y trouve comme un poisson dans l’eau. Mis à part quelques petits ajustements somme toute mineurs (en laissant aux artistes le temps de bien se préparer avant d’entrer en scène, par exemple), on souhaiterait que l’équipe de 3 E ne touche à rien.

    De toute façon, avec tout le talent qu’on a ici, on peut facilement répéter l’expérience avec une autre bande d’artistes complètement différents!

    À répéter absolument l’an prochain. On réserve déjà notre samedi! (Jacques Boivin)

     

    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Gab Paquet. Photo : Nicolas Padovani
    Gab Paquet. Photo : Nicolas Padovani
    Gab Paquet. Photo : Nicolas Padovani
    Gab Paquet. Photo : Nicolas Padovani
    Gab Paquet. Photo : Nicolas Padovani
    Gab Paquet. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Val Thomas. Photo : Nicolas Padovani
    Val Thomas. Photo : Nicolas Padovani
    Val Thomas. Photo : Nicolas Padovani
    Val Thomas. Photo : Nicolas Padovani
    Val Thomas. Photo : Nicolas Padovani
    Harfang. Photo : Nicolas Padovani
    Harfang. Photo : Nicolas Padovani
    Harfang. Photo : Nicolas Padovani
    Harfang. Photo : Nicolas Padovani
    Harfang. Photo : Nicolas Padovani
    Harfang. Photo : Nicolas Padovani
    Anatole. Photo : Nicolas Padovani
    Anatole. Photo : Nicolas Padovani
    Anatole. Photo : Nicolas Padovani
    Anatole. Photo : Nicolas Padovani
    Anatole. Photo : Nicolas Padovani
    Anatole. Photo : Nicolas Padovani
    Gab Paquet. Photo : Nicolas Padovani
    Gab Paquet. Photo : Nicolas Padovani
    Gab Paquet. Photo : Nicolas Padovani
    Ego Death. Photo : Nicolas Padovani
    Ego Death. Photo : Nicolas Padovani
    Ego Death. Photo : Nicolas Padovani
    Ego Death. Photo : Nicolas Padovani
    Ego Death. Photo : Nicolas Padovani
    Ego Death. Photo : Nicolas Padovani
    Ego Death. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Harfang – Photo : Jacques Boivin
    Harfang – Photo : Jacques Boivin
    Harfang – Photo : Jacques Boivin
    Harfang – Photo : Jacques Boivin
    Harfang – Photo : Jacques Boivin
    Harfang – Photo : Jacques Boivin
    Harfang – Photo : Jacques Boivin
    Harfang – Photo : Jacques Boivin
    Harfang – Photo : Jacques Boivin
    Harfang – Photo : Jacques Boivin
    The Seasons : Photo : Jacques Boivin
    The Seasons : Photo : Jacques Boivin
    The Seasons : Photo : Jacques Boivin
    The Seasons : Photo : Jacques Boivin
    The Seasons : Photo : Jacques Boivin
    The Seasons : Photo : Jacques Boivin
    The Seasons : Photo : Jacques Boivin
    The Seasons : Photo : Jacques Boivin
    The Seasons : Photo : Jacques Boivin
    The Seasons : Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin
    Jam session / Talents d’ici – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    19 septembre 2017
    Festivals
    Anatole, Coyote Records, District Saint-Joseph, Gab Paquet, Harfang, Intermarché St-Roch, L’Ampli de Québec, Laura Lefebvre, rqc, Rue St-Joseph, Saint-Roch Expérience, slider, The Seasons, Val Thomas
  • Paupière, Mon Doux Saigneur, Zagata et Simon Kearney – Le Cercle, 14 septembre 2017

    Paupière, Mon Doux Saigneur, Zagata et Simon Kearney – Le Cercle, 14 septembre 2017

    Photos : Ève Méquignon

    Ouf, ça en fait du monde qui passe sur une scène! Pour le lancement de leur premier album, Mon Doux Saigneur a décidé de s’organiser un mini festival au Cercle en cette chaude soirée de septembre. La soirée était belle, le monde était content, les groupes étaient en feu, on a donc tous passé un très beau moment.

     

    Simon Kearney

    Le rock de Simon est sincère, sans détour et puissant. Il est à base de solides compositions supportées par une brochette de bons musiciens et assaisonné par une belle présence scénique. Laissez le tout mijoter et savourez sans modération. En effet, les musiciens savent très bien se débrouiller, en particulier le sujet principal du groupe, qui livre des solos de guitare agiles et bien sentis. Il a présenté des mélodies accrocheuses tout au long de son (court) moment sur scène qui ont réuni, en chantant et en tapant des mains, le public sans cesse grandissant. Du rock, il y en a beaucoup à Québec, mais peu de groupes arrivent à la qualité que Simon et sa bande proposent. Le trio guitare, basse et batterie a bien réchauffé la foule pour le début de cette belle soirée.

     

    Zagata

    Ce groupe, c’est le projet de Jesse Proteau (oui, oui, le frère de Joey). D’ailleur, Joey (Ego Death de son petit nom) participe à son projet comme guitariste. Zagata propose une musique très pop où les beaux synthés de Marie-Pierre Bellefeuille apportent une petite touche rétro années 80 au groupe. Les musiciens sont tous très bons, ils exécutent à la perfection leur rôle et Jesse prend celui de rock star très au sérieux. Leur musique détonnait cependant lors de cette soirée. Elle m’a semblé un peu superficielle, vide de contenu artistique. Les textes sont très pauvres: ils décrivent souvent la vie urbaine avec des histoires d’amours qui ne fonctionnent pas ou des histoires de boîtes de nuit. Ce groupe n’avait pas vraiment sa place juste avant Mon Doux Saigneur, on les aurait beaucoup plus appréciés au Show de la Rentrée (la veille) ou dans une soirée dansante au District. C’est une pop rassembleuse et commerciale qui divertit plus qu’elle satisfait notre appétit de mélomane.

     

    Mon Doux Saigneur

    L’anticipation était palpable. Je pensais qu’on serait une poignée d’adeptes à boire leur musique lors de la soirée, mais finalement, c’est devant un Cercle bien rempli que la formation Mon Doux Saigneur a débuté le spectacle de lancement de leur premier album. Leur musique est sincèrement délicieuse, elle vient chercher exactement ce dont on a besoin, parfois en nous réconfortant et parfois en nous faisant danser. Ce rock franco comme on l’aime a une petite touche folk grâce au lapsteel, manié d’une main de maître par David Marchand. Les gars ont vraiment l’air doux avec leurs barbes, les petites lunettes du bassiste Étienne Dupré, leurs bières sans gluten. On pourrait qualifier cet indie-rock de «rock sans gluten» (aucunement péjoratif). On a eu droit a de belles balades qui évidement, se sont fait couvrir par les discussions trop fortes du Cercle (maudit…). Le groupe nous a remerciés plusieurs fois pour notre écoute, alors que le public ne le méritait vraiment pas. Merci à cette très belle formation d’être passée par Québec nous livrer leur album (procurez-vous le maintenant!) ainsi qu’un spectacle flamboyant.

     

    Paupière

    Peut-être que c’était une erreur de placement des groupes, peut-être que quatre groupes pour un jeudi soir à Québec, c’est un peu ambitieux, mais la salle s’est drôlement vidée avant Paupière. C’est dépassé minuit que le trio électro-pop a foulé les planches un peu fatiguées de cette soirée. L’heure tardive et le manque d’énergie de la foule n’a pas empêché le groupe de livrer une performance énergique, mais quand même marquée par quelques moments de découragement dû au caractère passif des auditeurs. Vers la moitié du spectacle, deux des musiciens ont ensevelit une des chanteuses sous une montagne de gros rubans roses, ce qui a ajouté un caractère un peu excentrique à leur prestation. Avec les synthés et les séquences, Paupière a présenté une synth-pop très actuelle avec un son 80’s tant à la mode ces temps-ci. C’était tout de même un bon spectacle, bien que je suis convaincu que la formation soit capable de beaucoup plus.

     

    crédit photo: Ève Mequignon
    crédit photo: Ève Mequignon
    crédit photo: Ève Mequignon
    Zagata – crédit photo: Ève Mequignon
    crédit photo: Ève Mequignon
    crédit photo: Ève Mequignon
    crédit photo: Ève Mequignon
    Paupière – crédit photo: Ève Mequignon

    Louis-Solem Pérot

    18 septembre 2017
    Spectacles
    Dare To Care Records, Le Cercle, Mon doux Saigneur, Paupière, rqc, Simon Kearney, Zagata
  • Chanter plus fort que le feu pour Petite-Vallée – Centre Vidéotron, 10 septembre 2017

    Chanter plus fort que le feu pour Petite-Vallée – Centre Vidéotron, 10 septembre 2017

    Ce dimanche 10 septembre était une date très attendue pour l’équipage du Village en chanson de Petite-Vallée ainsi que pour les milliers de personnes qui ont senti leur coeur fendre lorsque le Théâtre de la Vieille Forge est parti en fumé le 15 août dernier. Bien que le projet semblait ambitieux, l’équipe du Centre Vidéotron ainsi que tous les généreux donateurs ont eux raison du succès qu’attendait cette soirée. C’est en effet plus de 5500 spectateurs qui se sont déplacés dans la capitale pour témoigner de leur amour à Petite-Vallée et son entité culturelle.

     

    Mettre l’épaule à la roue

    Le chiffre de 50 artistes annoncé quelques jours après la tragédie en promettait déjà beaucoup sur le spectacle. Bien que quelques artistes annoncés préalablement n’aient pas fait apparition sur scène, personne ne s’en est vraiment rendu compte. Les Louis-Jean Cormier, Paul Piché et Catherine Major de ce monde ont comblé la scène à leur façon, tout en simplicité et en humilité. Les grandes scénographies ont été mises de côté dans le but unique d’unir la voix de chacun d’entre eux à celle des spectateurs. On se sentait comme à Petite-Vallée, dans un grand party de famille.

    Bien que l’ensemble du spectacle fut mémorable, quelques épisodes ont été pour ma part plus émouvants. Je pense entre autres à la présence, en vidéo, de Monsieur Gilles Vigneault. Son unique apparition rappelait l’importance de la cause pour laquelle nous étions tous rassemblés. La chanson rassemble, elle remémore des souvenirs et elle marque des générations comme peu de choses savent le faire. Il en est la preuve vivante. Le duo « amoureux » de Yann Perreau et Vincent Vallières a marqué en quelque sorte l’apothéose du spectacle alors que la salle s’est transformée en grande messe, avec les lampions allumés et le silence de l’assistance. C’est toutefois Fanny Lebreux, soeur d’Alan Côté, directeur du Village en chanson, qui a offert une des plus belles prestations de la soirée en interprétant Ma Gaspésie, chanson écrite par Marc Chabot, et dernière à avoir résonné entre les quatre murs du théâtre.

    Pour tout dire, ce spectacle n’était au fond qu’un prétexte. Un prétexte pour tous se réunir autour de Petite-Vallée, autour du feu, avec la musique au centre de tout comme elle l’a toujours été et comme elle continuera de l’être.

     

    La première poussée

    Pour clore la soirée, c’est Alan Côté qui a pris la parole, entouré de tous les artistes de la soirée. Ému, il a accueilli le chèque arrondi de 250 000 $ remis par messieurs Pierre-Karl Péladeau et Régis Labeaume. Cette somme inespérée augure pour le mieux et lance de plus belle la campagne de solidarité déjà bien entamée.

    C’est aussi en primeur qu’on apprenait l’identité des artistes-passeurs de l’édition 2018 du Festival en chanson de Petite-Vallée, qui sont Louis-Jean Cormier et Marie-Pierre Arthur. C’est en s’entourant de sa famille qu’Alan Côté mentionnait pouvoir reconstruire son théâtre.

    Pour contribuer à votre façon à la reconstruction du Théâtre de la Vieille Forge, on vous invite à consulter la campagne de solidarité Autour du feu. L’objectif est d’atteindre le million de dollars avant 2018.

    La foule de plus de 5500 personnes au Centre Vidéotron – Photo: Marc-Antoine Dufresne
    La somme finale – Photo: Nathalie Dion
    Alan Côté – Photo: Nathalie Dion
    Photo: Nathalie Dion

    Alicia Lemieux

    13 septembre 2017
    Spectacles
    Centre Vidéotron, rqc, Village en chanson de Petite-Vallée
  • Envol et Macadam 2017 – Compte rendu

    Envol et Macadam 2017 – Compte rendu

    Le week-end dernier, nous sommes sortis un brin de notre zone de confort pour assister à une nouvelle édition du festival Envol et Macadam, qui fait la part belle aux artistes émergents qui déménagent. Trois journées de rock, de punk, de metal, de ska et quoi encore!

    Note : On n’a pas vu tous les shows… mais Jacques a pris des photos de la soirée de vendredi – vous les trouverez dans la méga galerie de photos en bas de l’article!

     

    Jeudi 7 septembre

    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin

    Scoundrel

    Ce jeune quatuor masculin issu de la banlieue de London, UK, a poursuivi le bal avec une courte prestation donnant dans le punk-grunge-ish, n’ayant pour l’instant que quelques chansons à leur actif. Sur le plan musical, le rendu de leur EP de deux titres est intéressant dans le genre, voire prometteur. Toutefois, leur prestation manquait peut-être de maturité, notamment au plan de la justesse vocale. Le chanteur, doté d’une énergie un peu indomptée, tentait de connecter avec la foule entre les chansons avec un succès mitigé. Doit-on blâmer ses interventions ultra empressées, le stress, le bonheur d’être présent, un simple manque de maturité? « Just play! », a-t-on pu entendre pendant le spectacle. Plus de musique, moins de small talk, voilà qui serait bien! (Tatiana Picard)

     

    NastyDudes – Photo : Jacques Boivin

    NastyDudes

    En voilà un drôle de nom pour décrire de jeunes gens aux bouilles aussi sympathiques! Ne sachant absolument pas à quoi m’attendre de ce quatuor hongkongais, je dois avouer que mon intérêt – et celui de la foule, je pense bien – n’a fait que s’accroître au fil de leur prestation, en anglais et en mandarin. Offrant des sonorités plutôt standard du rock et du heavy metal abondamment inspirées des légendes des années 70-80 (AC/DC, Aerosmith, Bon Jovi, Whitesnake, pour ne nommer que ceux-là), le band a trouvé rapidement les moyens de faire embarquer les festivaliers avec ses refrains accrocheurs et faciles à chanter. Le chanteur fort charismatique au mignon accent avait de l’énergie à revendre et occupait bien la scène. Rares sont les groupes prêts à jouer avant leur heure, mais NastyDudes avait carrément la broue dans le toupet. Aucune roue n’a été réinventée, mais c’était somme toute bien agréable et plutôt original. (Tatiana Picard)

     

    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin

    Diamond Head

    Encore une fois cette année, Envol et Macadam a été pour moi et pour bon nombre de festivaliers une suite de découvertes, et Diamond Head était également du lot en ce qui me concerne. Bien que je ne connaissais  du groupe que le nom, j’avais quand même une petite idée du genre de musique auquel m’attendre. La délicieuse Shawi Beach aidant, j’ai pu savourer toute l’ampleur de ce phénomène musical britannique transcendant les décennies. Si j’oublie le long historique du groupe et que je me concentre sur ce que j’ai vu et entendu à l’Anti, j’ai été tout simplement éblouie par la prestance et le registre impressionnant du chanteur actuel (Rasmus Bom Andersen) et jetée par terre par le savoir-faire indiscutable du guitariste et cofondateur du groupe, Brian Tatler. D’ailleurs, le fait d’observer ces deux-là côte-à-côte sur scène est quand même évocateur des nombreuses transformations qu’a pu vivre le groupe au fil du temps (considérant leur différence d’âge et de style). Diamond Head nous a offert avec générosité ses plus grands succès dont certains ont façonné l’image du heavy metal, notamment It’s Electric, Am I Evil, In the Heat of the Night, et j’en passe. Nos oreilles furent régalées. (Tatiana Picard)

     

    DJ Yella – Photo : Jacques Boivin

    DJ Yella (N.W.A)

    La soirée s’est terminée tardivement avec un DJ set hip hop bien rodé, gracieuseté DJ Yella. Il s’agit d’un rappeur, DJ et producteur straight outta Compton (en Californie) bien connu du milieu et roulant sa bosse depuis fort longtemps également, ayant travaillé en collaboration avec d’autres grands dans le genre tels que Dr Dre et Eazy-E. Mon état d’ébriété un peu pas mal avancé à cette étape ne me permet cependant pas de dire avec exactitude ce qu’il a joué, mais on peut affirmer qu’il porte bien son nom, et que ça groovait pas mal sur la piste de danse! (Tatiana Picard)

     

    Voici quelques photos du vendredi 8 septembre (d’autres en bas)

    Portland – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin

     

    Samedi 9 septembre

    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin

    The Planet Smashers

    La table était mise pour le groupe montréalais The Planet Smashers, qui fête ses vingt ans dans le paysage musical ska. Connu du public de Québec et ailleurs, ils ont fait leur bonheur en chantant leurs classiques comme Fabricated, Blind, J’aime ta femme et plusieurs autres. La foule a participé et a surpris le chanteur du groupe en s’assoyant et sautant en même temps pendant Surfing In Tofino. Autant les plus jeunes, car il y avait beaucoup de familles, que les plus vieux avaient du plaisir. À voir et à revoir, si vous en avez la chance! (Marie-Eve Duchesne)

     

    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin

    Guttermouth

    Puis, le ska a fait place au punk-rock de Guttermouth. Dès She’s Got the Look, l’énergique (et visiblement sur un autre planète que nous) Mark Adkins, a été dans la foule. Le rythme lourd et saccadé de la formation californienne ne semblait pas vouloir s’arrêter. Les moshpits et circle pits battaient leur plein. (Marie-Eve Duchesne)

     

     

    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin

    Bodh’aktan

    L’ambiance festive d’Envol et Macadam a continué avec Bodh’aktan. La formation trad-punk québécoise contrastait avec le groupe précédent. Les musiciens ont su rapidement nous embarquer avec eux avec leur grand énergie. Au son de divers instruments comme la cornemuse, le violon, l’accordéon et la mandoline, nous étions à la merci de la fête, pour notre plus grand bonheur. Des pièces comme Ici et Les Fantômes de L’Écoutille m’ont fait danser. Des refrains et couplets faciles à entonner ont rapidement rassemblé les festivaliers. Une belle découverte pour moi hier soir. (Marie-Eve Duchesne)

     

    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin

    Streetlight Manifesto

    Fort d’une quinzaine d’années d’histoire, ce fut au tour de cette bande de musiciens hors pair de nous en mettre plein la vue et les oreilles sous le légendaire viaduc basse-villois avec son punk-ska engagé et déjanté. Quelques minutes avant le début du spectacle, un jeune homme passablement éméché à nos côtés nous a expliqué avec beaucoup de ferveur qu’il les avait vu à de nombreuses reprises et qu’ils donnaient toujours un excellent show. Eh bien, je peux maintenant confirmer les dires de l’étranger! Comment ne pas tomber d’admiration pour les joueurs d’aérophones qui s’époumonent presque sans relâche pendant plus de 90 minutes? En outre, j’ai rarement vu une foule aussi participative sur le plan vocal dès la première chanson (Watch It Crash). La suite de la prestation : une ascension sur l’échelle de l’intensité autant sur scène que dans la foule, jambes au ciel se succédant à bonne vitesse sur les airs de We Will Fall Together, Receiving End of it All, What A Wicked Gang Are We,  Forty Days, The Blonde Lead The Blind, pour ne nommer que celles-là. La chanson A Moment of Silence, entre autres, semble avoir résonné fort chez bon nombre de festivaliers présents, qu’on pouvait entendre crier à tue-tête :

    A moment of silence, please, for those who never get the chance
    They show up to the party, but they’re never asked to dance
    The losers, the liars, the bastards, the thieves
    The cynicists, the pessimists, and those that don’t believe in nothing

    Un spectacle bruyant, dansant, suintant, bref, à l’entière satisfaction des nombreux fans présents. Mention spéciale aux efforts du chanteur dans la langue de Molière : « Arrête! Vous êtes trop sympas! » Bien, vous aussi, chose! (Tatiana Picard)

     

    — Petit interlude de Jacques, qui est arrivé au Cercle avant Tatiana et qui a pu voir la powerjpop très bien ficelée des trois filles de Mutant Monster —
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin

     

    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin

    Barry Paquin Roberge

    Décidément mon coup de cœur du festival. Je ne sais trop comment le dire autrement : c’était juste parfait. J’ai dévoré ce spectacle d’un bout à l’autre et j’en aurais redemandé. De Montreal Beach, Barry Paquin Roberge (pour Étienne Barry – moitié des Deuxluxes –, Sébastien Paquin et Alexis Roberge) nous ont garroché avec tout plein de tendresse leur rock garage psychédélique rétro qui donne envie d’onduler avec tout son corps.

    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin

    C’est peut-être rétro, mais ça a une petit touche hyper actuelle et rafraîchissante. Il y a quelque chose d’hypnotisant et de touchant dans les effets du clavier, les rendus vaporeux des voix et des harmonies, les audacieux aller-retour entre les gammes, les fuzz… Le titre de leur premier album, Voyage Massage, décrit à merveille leur spectacle qui fait du bien à l’âme. Maudite belle ambiance au Cercle! On a pu goûter notamment aux savamment travaillées Pawnshop Bargain, Hug or Kiss et Wonders & Cries. Les trois beaux velus, accompagnés de l’électrisante Anna Frances Meyer (autre moitié des Deuxluxes) à la flûte traversière (!), nous ont fait surfer sur une vague d’amour et de paix nous faisant oublier tous nos soucis. Je vous les recommande sans aucune réserve. (Tatiana Picard)

     

    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin

    Les Deuxluxes

    On croyait avoir eu droit à la cerise sur le sundae avec Barry Paquin Roberge, mais c’était juste une cerise, parce que sur le sundae, finalement, y’avait deux cerises. Mon corps fatigué a su combattre l’endormissement avec un grand verre de cidre bien froid en attendant l’entrée un peu tardive du sensuel duo Barry/Meyer qui, rappelons-le, étaient également du spectacle précédent. Ont-ils su reprendre leurs esprits afin de tout donner à nouveau, au plus grand plaisir d’une foule particulièrement hilare?

    Oui. Oh que oui.

    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin

    J’avais souvent entendu parler du fameux « traitement Deuxluxe », sans en comprendre vraiment la portée. Maintenant que j’y ai goûté, je peux achaler le monde avec ça à mon tour, youpi! Le traitement Deuxluxe, c’est un ticket VIP vers un rock ‘n’ roll épuré (deux guit qui tuent), performé sans complexes ni tabous par un Étienne Barry aussi talentueux qu’impassible et une Anna Frances Meyer au sommet de sa forme vocale, le tout, enrobé d’une bonne couche de sexy et de shiny. On a gueulé, on a fait nos devil horns, on s’est trémoussé autant que possible malgré nos verres à la main, certains se sont frottés; bref, on a aimé en maudit. Allez écouter leur petite nouvelle Tobacco Vanilla et dites vous qu’en live, c’est encore plus de la bombe. ENCORE PLUS! (Tatiana Picard)

     

    Conclusion

    Alors, comment on a aimé notre Envol et Macadam? Bruyant. Et enjoué. Et si on se fie aux mots de nos camarades rédactrices, dansant en maudit. Les organisateurs peuvent une fois de plus se péter les bretelles pendant une heure ou deux avant de reprendre le collier : on est prêts pour l’an prochain!

    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    AberHallo – Photo : Jacques Boivin
    AberHallo – Photo : Jacques Boivin
    AberHallo – Photo : Jacques Boivin
    AberHallo – Photo : Jacques Boivin
    AberHallo – Photo : Jacques Boivin
    AberHallo – Photo : Jacques Boivin
    AberHallo – Photo : Jacques Boivin
    AberHallo – Photo : Jacques Boivin
    AberHallo – Photo : Jacques Boivin
    AberHallo – Photo : Jacques Boivin
    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin
    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin
    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin
    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin
    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin
    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin
    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin
    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin
    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin
    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin
    Scoundrel – Photo : Jacques Boivin
    NastyDudes – Photo : Jacques Boivin
    NastyDudes – Photo : Jacques Boivin
    NastyDudes – Photo : Jacques Boivin
    NastyDudes – Photo : Jacques Boivin
    NastyDudes – Photo : Jacques Boivin
    NastyDudes – Photo : Jacques Boivin
    NastyDudes – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    Diamond Head – Photo : Jacques Boivin
    DJ Yella – Photo : Jacques Boivin
    DJ Yella – Photo : Jacques Boivin
    DJ Yella – Photo : Jacques Boivin
    DJ Yella – Photo : Jacques Boivin
    DJ Yella – Photo : Jacques Boivin
    DJ Yella – Photo : Jacques Boivin
    DJ Yella – Photo : Jacques Boivin
    Portland – Photo : Jacques Boivin
    Portland – Photo : Jacques Boivin
    Portland – Photo : Jacques Boivin
    Portland – Photo : Jacques Boivin
    Portland – Photo : Jacques Boivin
    Portland – Photo : Jacques Boivin
    Portland – Photo : Jacques Boivin
    Portland – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    The Hunters – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    MUTE – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    H2O – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
    Propaghandi – Photo : Jacques Boivin
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    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Guttermouth – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Bodh’aktan – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Streetlight Manifesto – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    13 septembre 2017
    Festivals
    Envol et macadam, rqc, slider
  • Gab Paquet – Espace parvis, 31 août 2017

    Gab Paquet – Espace parvis, 31 août 2017

    Jeudi dernier, le chanteur de charme Gab Paquet était en concert à l’Espace parvis de Limoilou. Voir Gab, son pad, sa moustache et son band jouer sur le parvis d’une église, c’était beaucoup moins déroutant qu’on peut le penser! En effet, l’attrait de Gab est multigénérationnel, comme en témoignent les nombreux enfants (qui se sont fait dessiner des moustaches) et les nombreuses grand-mamans (qui avaient probablement découvert le phénomène en attendant Michel Louvain au Festival d’été de Québec). Quoi de mieux, alors, qu’un lieu rassembleur pour un artiste qui l’est tout autant?

    Bien entendu, nous ne pouvions pas manquer ce rendez-vous avec l’interprète de Santa Barbara, Consommations, Casio pad et moustache et Relations sexuelles! Et c’est avec Ulysse, mon petit monstre de 10 ans, que j’ai assisté à un nouveau triomphe du charmeur chanteur.

    Voici quelques photos de la soirée prises par Ulysse :

    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin
    Gab Paquet – Photo : Ulysse Boivin

    Jacques Boivin

    6 septembre 2017
    Spectacles
    Espace Parvis, Gab Paquet, rqc, slider
  • Medora (+ Choses Sauvages) – Le Cercle, 31 août 2017

    Medora (+ Choses Sauvages) – Le Cercle, 31 août 2017

    C’était jeudi le 31 août que Medora lançait son album Ï en compagnie de Choses Sauvages, un band de Montréal, au Cercle. 

    Dans un écran de fumée et sous un éclairage coloré, le groupe montréalais ne cachait pas son plaisir d’être là pour ouvrir la piste de danse pour Medora. Très vite, Choses Sauvages a fait le bonheur des spectateurs avec sa ligne de guitare à la sauce funk. L’énergie de Félix Bélisle, Marc-Antoine Barbier, Tommy Bélisle, Philippe Gauthier Boudreau et de Thierry Malépart était contagieuse. Le groupe a invité plusieurs fois les gens à danser. Leur punk-funk en français m’a beaucoup plu. Il a réussi à survolter l’ambiance qu’il y avait au Cercle.

    Le clou du spectacle a été Medora, qui lançait son Ï. Déjà un succès médiatique (et aussi sur notre blogue), le quatuor de Québec a joué l’entièreté de l’album. Son chanteur, Vincent Dufour, est authentique et charismatique. Le plaisir était véritablement là sur scène, mais aussi dans la salle de spectacle. Je sentais de la maturité et des inspirations diverses dans l’interprétation musicale de Charles Côté, Vincent Dufour, Guillaume Gariépy et Aubert Gendron Marsolais. Les sonorités indie-rock ont réchauffées la température extérieure, ramenant l’été alors que l’automne approche à grands pas. Je m’étais délectée de l’album, et la même chose s’est produite au Cercle. La salle bien remplie ne laisse entrevoir que de belles perspectives pour eux.

     

    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Choses Sauvages. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani
    Medora. Photo : Nicolas Padovani

    Marie-Ève Duchesne

    4 septembre 2017
    Spectacles
    Le Cercle, Medora, quebec, rqc, Spectacle
  • Blood and Glass (+ Thus Owls et Val Thomas) – L’Anti Bar et Spectacles, 24 août 2017

    Blood and Glass (+ Thus Owls et Val Thomas) – L’Anti Bar et Spectacles, 24 août 2017

    Beau programme triple jeudi dernier à L’Anti… et beaucoup de féminité!

    Tout d’abord, Val Thomas nous a présenté les chansons qui composeront sont EP qui paraîtra en novembre. Ceux qui, comme nous, ont déjà vu Val à quelques reprises cette année auront peut-être eu peu de neuf à se mettre sous la dent, ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas eu de plaisir, bien au contraire! J’ai pu assister à l’évolution de ce projet et Val et sa bande sont plus tight que jamais.

    Ensuite, Thus Owls est venu présenter quelques nouvelles chansons, ce qui a fait plaisir au fan que je suis. En effet, ça fait du bien d’avoir du nouveau matériel quelque deux ans après la sortie du EP Black Matter. Bien appuyés par un Samuel Joly toujours aussi précis et complexe à la batterie, Erika et Simon Angell proposent toujours une musique aérienne qui se situe entre le Canada de Simon et la Suède d’Erika. Erika a une des voix les plus hallucinantes (merci Julien pour l’adjectif) qu’on peut entendre tandis que le jeu de Simon à la guitare, qu’il manie avec un archet ou une brosse à dents, est à lui seul digne d’un intérêt soutenu.

    Enfin, lorsque les membres de Blood and Glass sont montés sur scène avec leur lampes frontales (un essai intéressant – et peu coûteux – sur le plan visuel, mais un peu frustrant pour le photographe, mais hé, c’est pas pour moi qu’on fait le show!), on savait que la game venait de changer. Venu nous présenter Punk Shadows, sorti au printemps dernier, le quatuor mené par Lisa Moore a su capter l’attention des spectateurs présents grâce à la théâtralité de la chanteuse/claviériste et aux solides mélodies du groupe (composé également de Morgan Moore, Robbie Kuster et Mélanie Bélair). On a eu droit à un programme solide, bien équilibré, qui a lentement mais sûrement donné le goût aux spectateurs de se lever et apprécier le spectacle.

    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Val Thomas – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Thus Owls – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin
    Blood and Glass – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    30 août 2017
    Spectacles
    Blood and Glass, L’Anti Bar et spectacles, rqc, slider, Thus Owls, Val Thomas
  • Entrevue – Medora : Ï ou « quelque chose qui grondait à l’intérieur »

    Entrevue – Medora : Ï ou « quelque chose qui grondait à l’intérieur »

    Après les maxis Ressac (2014) et Les arômes (2016), Medora lance finalement son premier long jeu : Ï (i tréma). Évoluant dans le milieu depuis maintenant plus de quatre ans, le groupe a tôt fait de laisser tomber l’épithète «Old» qui précédait son nom. Cette première métamorphose était à l’image du processus de définition artistique qui allait suivre au fil des spectacles et des compositions. Avec Ï, le groupe semble cerner véritablement son identité tout en se défaisant de ses étiquettes. On en a parlé avec les quatre musiciens : Vincent Dufour, Charles Côté, Aubert Gendron et Guillaume Gariépy.

     

    Composition expérimentale

    Selon le groupe, la genèse de Ï a d’abord été l’occasion de tester une nouvelle façon de composer. «V’là un an, en fait, Charles et moi, on est allés à mon chalet dans l’idée de faire un album», nous raconte Vincent, le chanteur. «Ça faisait un ou deux ans qu’on avait accumulé des riffs, des mélodies. On a composé les premiers embryons des pièces… une vingtaine en tout. Après ça, on les a toutes réarrangées en band. » Le gros de la composition s’est produit de cette façon, bien que le processus se soit poursuivi tout au long de l’été.

    L’ensemble du groupe y a trouvé son avantage, aux dires des musiciens. «Les Arômes, ça a été composé les quatre ensemble, puis ça menait à des débats, des conflits. Tandis que là [Vincent] apportai[t] une idée, puis on dirait que vu que l’idée était déjà construite, on avait comme moins tendance à la débattre», explique Aubert. «Oui, elle avait son contexte», réplique Vincent. «Ça faisait aussi que les pièces étaient plus solides, je trouve, comparé aux Arômes», a ajouté Guillaume.

    Plus solides, mais aussi plus senties et émancipées. Comme si, dans certaines pièces telles que Tsunami, on pouvait entendre «quelque chose qui grondait à l’intérieur», pour reprendre les mots du chanteur. Pourquoi ? «Quand tu as une idée, si tu restes tout seul avec toi‑même [pour composer], tu sais où aller. Pas besoin de la communiquer… Pas besoin de la rationaliser», explique-t-il. Selon lui, cela désentrave le processus de création.

     

    Un collage musical méticuleux

    Par ces moyens, le groupe en est arrivé à rassembler une multitude de nouveau matériel. La matière première de l’album était là, mais c’était loin d’être terminé. «La rythmique, la basse, tout ça a été changé… Les structures ont bougé», énumère Vincent. Comme un collage musical, les pièces ont été montées et travaillées dans le détail, couche par couche.

    Ce qui reste sur le disque a d’ailleurs été sélectionné méticuleusement : «On avait quarante riffs, mais on en a choisi sept là-dedans», précise Charles. «Le Maine, justement, c’était les mélodies de deux tounes qu’on a mises ensemble», ajoute Vincent à titre d’exemple.

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    «Je me rappelle que la première fois que j’ai écouté [les maquettes], je me suis dit : shit, l’album est déjà composé», raconte Aubert. «En fait, au début, je ne pensais pas que ça allait changer tant que ça…», ajoute-t-il. «Ça a changé en estie!», rétorque Charles. «Ça, c’est Alex», précise-t-il.

     

    Préproduction – Une collaboration qui a porté ses fruits

    Le guitariste parle ici d’Alexandre Martel (Anatole, Mauves… a-t-il-vraiment-besoin-de-présentation ?), qui a collaboré avec le groupe à titre de réalisateur. «On s’est dit que ça nous prendrait un réalisateur pour l’album, explique Charles. Parce que je ne suis pas prêt à dire qu’on est des geeks de son et puis parce que… prendre des décisions sur le son d’un album et sur quelle piste est la meilleure, quelles tounes garder ou ne pas garder…»

    «On est trop proche des tounes [pour ça]», complète Vincent. Et pour eux, la personne toute désignée s’est imposée rapidement. Ayant travaillé avec Martel pour leur spectacle des Arômes, ils avaient apprécié sa façon franche et directe de travailler. Mais surtout, ajoute Vincent : « Ce qu’Alex sait bien faire ‑ et ça, je pense que c’est la plus grande qualité pour un réalisateur ‑ c’est qu’il comprend où on veut aller. Il nous amène là, alors qu’on ne serait peut‑être pas capables d’y aller par nous‑mêmes parce qu’on est trop proche de nos tounes. Et il essaie toujours de nous amener encore plus loin.» 

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    La pièce Les tracas dans les cellules de la tête illustre bien comment les musiciens ont été amenés à sortir de leur zone de confort, à retravailler leur matériel lors de la préproduction. À la blague, le groupe l’aurait transfigurée pour lui donner des airs d’afrobeat. «À ce moment-là, ça se passait tellement qu’Alex ne voulait pas qu’on doute, explique Vincent. Il nous a poussés dans cette direction-là.» Bien que la pièce originale fût déjà montée à ce moment-là, ils ont finalement refait toute la maquette, ce qui donne à la pièce sa saveur actuelle.

     

    La question des étiquettes

    Photo: Mathieu Rompré
    Concept: Joany Paquet

    Au-delà même de l’exotique trame de fond des tracas, l’album dans son ensemble revêt des couleurs nouvelles. «Ce que je retiens surtout de i tréma, c’est qu’au final en écoutant l’album tu passes par plusieurs sons différents», conclut le chanteur. «Notre trip, c’était d’avoir la plus grande ouverture… Parce qu’il fallait se redéfinir d’une façon», ajoute-t-il.

    En effet, avec Ï, Medora a voulu se défaire d’une étiquette : «C’est tellement facile de chanter en français, d’avoir des guitares électriques et de se faire associer à [d’autres groupes indie-rock franco]», poursuit Vincent. «Les gens t’étiquettent, et c’est facile de rester conservateur. Je pense qu’on l’a été dans nos deux premiers EP parce qu’on n’avait pas la maturité ou l’audace de dépasser ça. Là, en ayant un réalisateur aussi qui nous poussait à aller plus loin, on s’est ouvert.»

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    Charles Côté renchérit : «En fait, on écoute tous de la musique très variée. On n’écoute pas rien que de l’indie-rock. Si on a fait une toune afrobeat, c’est parce que j’en écoute, de l’afrobeat. Et Aubert, lui, écoute du jazz… je pense qu’avec cet album‑là, on s’est permis de faire fuck off.»

     

    D’autres fils conducteurs

    En se permettant de piger dans d’autres styles, Medora décidait de pencher du côté de l’éclectisme instrumental. Faut-il voir l’album comme un ensemble disparate ? Pas selon Vincent Dufour : «C’est plus le type de composition qui, selon moi, a donné une couleur forte [à l’album]. Et il y a quand même un son Pantoum qui vient ramener ça un peu, là.»

    «Il n’y a aucun band au Pantoum qui sonne comme nous, je trouve», proteste Charles. «Non, avoue le chanteur, mais on a enregistré au Pantoum et je trouve que juste ça, ça se transpose [dans notre musique]». On pourrait aussi mentionner l’uniformité donnée par la direction artistique et qui transparaît à l’écoute.

    Charles Côté, lui, s’est montré disposé à nous présenter un autre fil conducteur fort de l’album : les textes. Il nous a raconté comment le thème de l’album lui est venu à l’esprit.

     

    Plonger dans l’univers d’Ï

    Conception graphique: Vincent Dufour Photographies: François Sarazin

    «J’ai bien tripé sur La Grande Bellezza, un film italien de Paolo Sorrentino qui est sorti v’là deux, trois ans», raconte Charles. «Dans ce film‑là, selon ma perception du film, il essaie de recenser toutes les formes de beauté possibles. Il passe par l’amour, la jeunesse, la naïveté, l’art, la sculpture, l’architecture, la foi en Dieu, des trucs comme ça. Je trouvais que c’était comme un sujet de base qui était éclatable sur plusieurs autres microthèmes qui gravitent autour de ce thème central là. »

     

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    Une rencontre aurait ensuite amené l’auteur à donner un angle particulier à son thème. «Ça a donné la drive de l’album, en fait. Ce n’était pas tant que j’ai écrit l’album sur cette fille‑là. C’était plutôt l’énergie que j’avais à ce moment‑là. C’est ce qu’on sent dans les textes.»

    Qu’elles parlent des deux personnages fictifs revenant à plusieurs reprises – Mïra et le narrateur – ou encore d’histoires vécues par le groupe et son entourage, les paroles gravitent ainsi autour des thèmes de l’amour, de l’amitié, de l’obsession. «Il y a aussi beaucoup de références au regard et à la désorientation, au fait d’être un peu étourdi», précise Charles. « Dans une des pièces, le narrateur fait une commotion et il y a comme un rappel de plusieurs phrases qui sont venues avant dans l’album, dans les textes.»

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    L’album se déroule en effet comme une longue histoire dont Mïra est le point central. «Je l’ai appelée comme ça parce que je trouvais que ça sonnait bien, mais surtout parce qu’en espagnol, c’est ‘regarder’.» C’est d’ailleurs dans la pièce qui porte son nom que se trouve la clé de compréhension du titre de l’album : Ï (i tréma).

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    Medora en entéléchie

    «Pour moi, [i tréma] c’est juste le meilleur de ce qu’on a fait depuis le début», conclut Vincent. « Les tounes étaient meilleures, on avait plus de maturité pour les structures des chansons… On a fait un travail de préproduction, ce qui fait qu’à mon avis [i tréma] a la notoriété qu’un premier album doit avoir.»

    Constatez-le par vous-même, après Ressac et Les Arômes, c’est réellement un produit peaufiné et travaillé que nous présente le groupe local. Un produit à leur image et qui, en résonnant dans vos oreilles, vous attrapera les tripes et le cœur.

     

    Et en spectacle ?

    D’ailleurs, vous aurez notamment l’occasion de l’entendre en vrai le 31 août prochain au Cercle. Et ce sous une formule qui, à en croire mon verbatim, risque d’assurer :

    EDC : Qu’est‑ce que vous allez faire à partir de votre lancement, partez‑vous en tournée, faites‑vous des shows? 

    MEDORA : Oui, pas mal de shows.

    EDC : Oui. Puis ça va avoir l’air de quoi en show, c’est‑tu quelque chose qui…

    MEDORA : Ah, c’est un grand mystère.

    EDC : Vous ne savez pas encore, vous allez voir quand vous allez…

    MEDORA : Mais dis, dans l’article : ils nous ont dit que ça allait être incroyable, pyrotechnie assurée, puis on va s’arranger pour qu’il y en ait vraiment au show.

    …Attention aux étincelles!

     

    – 30 –

    Un énorme merci à Tatiana Picard pour la transcription de l’entrevue-mastodonte-casse-tête

    Marie-Ève Fortier

    27 août 2017
    Entrevues
    Boîte Béluga, Le Cercle, Medora, Pantoum Records, rqc
  • Gros party au Show de la rentrée de l’Université Laval!

    Gros party au Show de la rentrée de l’Université Laval!

    La CADEUL, en collaboration avec CHYZ 94,3 et Impact Campus vous invitent à célébrer la rentrée le 13 septembre prochain au Show de la rentrée, un événement gratuit qui se déroulera au pavillon Alphonse-Desjardins! Avec près de 10 000 visiteurs sur place, il s’agit du deuxième événement en importance à Québec après Big FEQ!

    Au menu, de la musique pour tous les goûts, et ce, sur cinq scènes différentes : The Franklin Electric, Koriass, Chocolat, Bleu Jeans Bleu, Brown, Mauves, Bellflower, Zagata, Helena Deland, Babins, Yokofeu, Victime, Funk Connection et The Blaze Velluto Collection.

    Dès 15 heures, sur le stationnement en face du pavillon Desjardins, les visiteurs pourront déguster ce qui se fait de mieux comme bouffe et bière sur le campus!

    L’événement est complètement gratuit – 18 ans et plus!

    Pour plus de détails : http://cadeul.com/showdelarentree/

    Jacques Boivin

    23 août 2017
    Nouvelles
    babins, Bellflower, Bleu jeans bleu, Brown, Chocolat, funk connection, Helena Deland, Koriass, Mauves, rqc, Show de la Rentrée, The Blaze Velluto Collection, The Franklin Electric, Université Laval, victime, Yokofeu, Zagata
  • À surveiller cette semaine à Québec

    À surveiller cette semaine à Québec

    Bon, nos vacances sont terminées, on dirait! On a quelques beaux petits spectacles à vous proposer cette semaine à Québec. On a particulièrement hâte à celui de Blood and Glass, Thus Owls et Val Thomas qui sera présenté jeudi à L’Anti Bar et Spectacles, mais ce n’est pas notre seule proposition!

    Common Holly + Marianne Poirier

    (22 août, 20 h, Maelstrom Saint-Roch)

    On connaît bien Marianne Poirier, qu’on a vue à plusieurs reprises avec sa jolie voix aérienne et ses chansons douces.

    De son côté, Common Holly propose un mélange d’indie et de folk (sur lequel elle appose l’étique dark folk). Si on se fie aux quelques extraits de l’album Playing House (à paraître le 4 septembre), on devrait être gâtés.

    Porte : 10 $

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    La Greffe + Fria Moeras + Charles Garant

    (23 août, 20 h, Le Cercle)

    Au beau milieu de la semaine, on vous invite à entendre le rock contemporain et théâtral de La Greffe, les chansons poétiques de Fria Moeras et l’indie mélodique de Charles Garant. 8 $ à la porte.

    [bandcamp width=100% height=42 album=1342268674 size=small bgcol=ffffff linkcol=e99708 track=625815089]

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    Thus Owls + Blood and Glass + Val Thomas

    (24 août, 20 h, L’Anti Bar et Spectacles)

    On a eu l’occasion de faire plus ample connaissance avec Val Thomas cette année. En seulement quelques simples et après quelques prestations, on a pu apprécier l’étendue du talent de la jeune femme originaire de Montréal. À (re)découvrir.

    Avec Thus Owls, on sort constamment des sentiers battus. La formation menée par Erika et Simon Angell propose une pop unique, un brin expérimentale, parfois déroutante, mais jamais inintéressante. Magnifique fusion entre l’Europe et l’Amérique du Nord!

    Parlant de sortir des sentiers battus, la pop de Blood and Glass ne donne pas sa place! Lisa Iwanycki-Moore et ses complices n’ont pas peur de briser les règles, de décoller les morceaux pour les recoller quelques minutes après.

    Billets : https://lepointdevente.com/billets/d7p170824001

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    Safia Nolin – Photo : Jacques Boivin

    Rendez-vous Limoilou avec Laura Niquay, Safia Nolin, King Abid et Shauit

    (26 et 27 août, dès 19 h, Parc de l’Anse-à-Cartier)

    Pour célébrer le 150e anniversaire du Canada, Limoilou en Vrac propose un événement rassembleur sur les lieux de la « découverte » de Québec, au parc Cartier-Brébeuf. Le volet musical de l’événement aura lieu juste à côté, au parc de l’Anse-à-Cartier. Samedi, l’auteure-compositrice-interprète attikamekw Laura Niquay et la toujours excellente Safia Nolin (qui a habité le quartier) viendront présenter leurs chansons. Et Safia a sûrement quelques belles reprises à offrir au public limoulois… Dimanche, on change de ton : le reggae/dance hall de King Abid précédera le reggae innu de Shauit!

    Le plus beau dans tout ça, c’est que c’est gratuit!

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    Fermeture du SPOT (Tous Azimuts, Beat Sexü, Blaze Velluto Collection et Bad Dylan)

    (26 juillet, 19 heures, Le SPOT)

    Y’a eu moins de shows au SPOT cet été, mais celui-là, il fesse avec quatre groupes chouchous de la scène musicale! Tous Azimuts a lancé récemment un excellent album, Beat Sexü met le party dans la place, quelle que soit l’heure, Blaze Velluto Collection nous transporte avec son folk bleu marine, et Bad Dylan fait danser tous les parterres où il passe. Il va faire chaud!

     

    Autres spectacles à surveiller :

    Le spectacle de la rentrée au Cégep de Sainte-Foy avec Lubik, Jérôme St-Kant et Émile Bilodeau (23 août, 18 h 30)

    Los / Bodywash au Sous-sol du Cercle (26 août, 21 h)

    Jacques Boivin

    22 août 2017
    Nouvelles
    Blood and Glass, Charles Garant, Common Holly, Fria Moeras, L’Anti Bar et spectacles, La Greffe, Maelstrom Saint-Roch, Marianne Poirier, rqc, Sous-sol du Cercle, Thus Owls, Val Thomas
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