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    [SPECTACLE] Equse (+Jérome Casabon, Harfang, Anatole et X-Ray Zebras), 9/12/2015, Le Cercle

    Photos : Marion Desjardins

    Grosse soirée sur St-Joseph mercredi soir dernier! Les deux étages du Cercle étaient bien occupés : en haut, la formation rimouskoise Equse lançait son troisième album « Like a Whisper » (précédé de nos chouchous Harfang et de Jérome Casabon), puis en bas, on allait danser ferme avec Anatole et X-Ray Zebras. Le genre de soirées où tu sais quand et comment ça commence, mais où la fin devient de plus en plus floue… l’alcool aidant.

    Jérome Casabon

    CasabonOn l’a vu à quelques reprises, le grand Jérome, mais c’était la première fois qu’on le voyait flanqué d’une équipe complète de musiciens! Le sympathique auteur-compositeur-interprète à l’humour chansonnier a fait appel à Cédric Martel (basse), à Shampouing (guitare) et à Bruno Lemieux (batterie) et ses chansons rigolotes ont pris beaucoup de lustre. Gagnant un public difficile (et méméreux) un membre à la fois à force d’humour et d’interactions amusantes, avouons-le, Casabon a un peu volé le show avec son énergie qui nous a aidés à passer à travers la soirée.

    Harfang

    HarfangNos cinq amis qui écrivent cet indie rock atmosphérique qu’on aime tant ont encore une fois été à la hauteur de leur talent. On apprécie encore un peu plus chaque fois leur jeu de guitare, les belles harmonies vocales entre Samuel et Antoine, ainsi que les quelques irruptions au clavier qu’on avait moins l’habitude d’entendre. Dans un genre sursaturé où pullulent les Half Moon Run et cie, Harfang tire son épingle du jeu en offrant un son bien à lui, plus près des mélodies planantes de Radiohead à l’époque d’OK Computer que de l’indie rock montréalais. Va falloir les surveiller de près, j’ai l’impression que 2016 sera une maudite belle année pour Harfang. En passant, jolie, cette reprise de Bon Iver!

    Equse

    EquseSi vous avez lu ma critique de l’album, vous savez que j’attendais le groupe rimouskois avec impatience, question de voir si les membres allaient être aussi prudents sur scène qu’ils ne l’ont été sur disque. Prudents ils ont été, en effet. Les chansons de Like a Whisper étaient rendues très fidèlement, mais elles s’écoutaient beaucoup mieux sur la scène du Cercle que dans mon salon. Beaucoup plus de punch, par contre, sur S.T.O.P., que j’aimais bien sur l’album. Et le vieux matériel ne souffrait pas de la même retenue que les dernières chansons. Equse a un talent fou, on ne peut que le reconnaître. Il ne manque que cette étincelle que la formation précédente (Harfang) possède en quantité industrielle. Chapeau en passant pour les projections qui ont ajouté du punch!

    Anatole

    AnatoleÀ peine le temps d’entendre les dernières notes d’Equse qu’il fallait descendre en bas pour entendre le très lascif squelette d’Alexandre Martel et ses acolytes nous faire danser de façon très osée. Alexandre a fait un énorme bout de chemin avec ce projet depuis le début de l’année et bien qu’il ne scandalise plus personne (vous auriez dû entendre les commentaires de certains aux Francouvertes, vous autres), Anatole demeure un des projets les plus intéressants sur la scène musicale québécoise. On a BEAUCOUP hâte de mettre la main sur l’album en 2016. Vous aussi, j’en suis certain.

    X-Ray Zebras

    X-ray ZebrasLes zèbres étaient de retour au sous-sol du Cercle et il nous a fallu puiser dans nos dernières réserves d’énergie pour suivre les rythmes endiablés et les grooves irrésistibles de la formation québéco-montréalaise. Heureusement, plusieurs personnes, qui avaient manqué le show d’en haut, sont venues nous rejoindre au sous-sol avec leur énergie toute neuve.

    De notre côté, nous n’avons pu rester jusqu’à la fin. La soirée a été  longue et le lendemain promettait d’être aussi reposant.

    Mais ce genre de soirées un brin festivalières, on en prendrait un peu plus à Québec, s’il vous plaît!

    Jérome Casabon – Photo : Marion Desjardins
    Jérôme Casabon – Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Anatole – Photo : Marion Desjardins

    Jacques Boivin

    15 décembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Alexandre Martel, Anatole, Cédric Martel, électro, Électro-pop, Equse, folk, funk, Harfang, Indie, Jérôme Casabon, Le Cercle, rock, Shampouing, X-Ray Zebras
  • Quoi ? Tu n’as pas d’party de Noël ? Laisse le Bunker d’Auteuil t’arranger ça !

    Quoi ? Tu n’as pas d’party de Noël ? Laisse le Bunker d’Auteuil t’arranger ça !

    Plein de choses peuvent vous empêcher de vivre, cette année, un bon vieux « party d’bureau » : vous êtes travailleurs autonomes, vous n’avez pas de travail, vous détestez vos collègues de travail, vous avez voté Libéral dans la grande région de Québec, etc. Mais, comme d’habitude, la maison de disque indépendante le Bunker d’Auteuil a pensé à vous !

    20151219_Bal_w500Le 19 décembre prochain au non moins célèbre Bal du Lézard, six artistes se succéderont et ce, entre 21h et 23h, afin de vous permettre de rendre hommage à bébé Jésus à grand coup de rock bien de chez vous (je suis pas de Québec, moi) : Jeanphillip, ce fougueux jeune homme qui a repris le flambeau afin que la tradition se continue, invite Shampouing (un des instigateurs de l’évènement), Laratoureuse, Lesbo Vrouven, David Cimon et Pannetone.

    Gageons que l’ambiance sera hautement féerique à l’intérieur de ce Bal du Lézard revampé.

    Ah, j’oubliais : le tout est gratis. Pas d’excuse : virez Limoilou à l’envers !

    Simon Belley

    5 décembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Bunker D’Auteuil, David Cimon, Jeanphilip, Laratoureuse, Le Bal du lézard, Lesbo Vrouven, Pannetone, Shampouing
  • [SPECTACLE] Tire le coyote, L’Anglicane de Lévis, 1er mai 2015

    [SPECTACLE] Tire le coyote, L’Anglicane de Lévis, 1er mai 2015

    coyote-150501-4Retrouver Benoit Pinette, alias Tire le coyote, c’est un peu comme aller prendre une bière avec un vieux chum qui a plein de nouvelles choses super à raconter. Tu savais que ça allait bien, mais c’est donc le fun de l’entendre te le raconter de vive voix. C’est qu’il est sur une lancée depuis la sortie de son Panorama en janvier dernier! On s’était habitués à le voir dans des salles minuscules devant une centaine de personnes et là, tout à coup, même L’Anglicane semblait trop petite pour accueillir tous les curieux et les fans!

    Je dis ça, mais il faut admettre que la salle lévisienne était parfaite pour le type de spectacle présenté par Tire le coyote. Une proximité qui reflète bien l’authenticité de l’auteur-compositeur-interprète et ses musiciens. Écoute religieuse dans les moments les plus tranquilles, tapage de mains et cris enthousiastes dans les moments les plus entraînants, même le public semblait taillé sur mesure!

    coyote-150501-14Juste avant de commencer le spectacle, on se demande qui assurera la première partie. Le dispositif scénique est pourtant clair : de première partie, il n’y aura pas. Tire le coyote nous le confirme d’ailleurs en montant sur scène dès 20 heures pour démarrer avec Ma révolution tranquille ce qui allait être un demi-marathon de plus de deux heures (je ne compte pas l’entracte!).

    On aurait pu s’attendre à une première partie composée des pièces de Panorama, mais non, Pinette a savamment mélangé les pièces de son répertoire. C’est ainsi que les vieux fans ont eu une de leurs préférées très tôt, avec une À l’abri (dans le bois) à la fin de laquelle le public était déjà très réchauffé.

    coyote-150501-2Shampouing, notre guitar hero du 418, se laisse aller sur la six cordes. Cédric Martel groove sur sa basse. À l’arrière-plan, Jean-Philippe Simard bat la mesure comme un métronome pendant que Dimitri Lebel-Alexandre nous fait glisser sur sa pedal steel. Il faut toutefois souligner l’apport inestimable de Jean-Daniel Lessard, dont la clarinette apporte une gravité, une chaleur et une douceur qui se marie à la perfection à la voix haut-perchée de Pinette.

    Je l’avoue, j’ai eu la chair de poule à quelques reprises, notamment sur cette version dépouillée de Bombe à retardement, une des plus belles chansons de Mitan. Heureusement, on a eu un entracte qui nous a permis de digérer tout ça et d’en remettre à la deuxième partie.

    Deuxième partie qui a démarré sur les chapeaux de roues… de Moissonneuse-batteuse, probablement la chanson la plus entraînante et rassembleuse du répertoire de Tire le coyote avec son refrain qui se chante si bien à l’unisson (« Le courant passe, reste à choisir le chemin / On branchera nos radars sur le 220 »). Évidemment, c’est pendant que le fer est chaud que Pinette décide de nous servir la sublime Confetti, encore plus belle avec la clarinette de Lessard. Je l’avoue, une larme coule chaque fois que je chante l’amour junkie avec Pinette et ses complices. Chaque fois, ce sont dix des plus belles minutes de ma vie. La finale, avec le solo de feu de Shampouing, joint par Lessard et sa clarinette… WOW.

    coyote-150501-16Pour Chanson d’amour en sol standard, où il est accompagné sur disque par Chantal Archambault, Pinette raconte à la blague qu’à moins d’avoir une volontaire, on devra se contenter de la voix très féminine de Shampouing. Évidemment, on rigole un peu, mais surprise, une fan, Alicia Deschênes, se propose! Pas mal du tout, la jeune demoiselle, pas mal du tout! Son timbre grave contrastait très bien avec la voix neilyoungesque de Pinette! Un de nos fidèles lecteurs, Danny Chamberland, nous a signalé que la jeune demoiselle de 18 ans, originaire de St-Agapit, a remporté le prix Festival en chanson de Petite-Vallée à la finale nationale de Cégeps en spectacle. On va la surveiller, j’ai l’impression qu’on va la revoir!

    On a eu quelques reprises, dont Blowin’ in the Wind de Dylan et Roll Another Number (For the Road) de Young. Fou de voir à quel point ces pièces s’intègrent bien au répertoire de Tire le coyote.

    Pour terminer cette prestation plus que généreuse, Pinette a interprété, seul avec Shampouing, Rapiécer l’avenir. Personne n’est parti, tout le monde a écouté attentivement. C’était beau.

    Chapeau aux éclairages et à la mise en scène. C’était tout simple et sobre, mais vachement efficace. L’accent était mis sur les musiciens. Dans un spectacle comme celui-là, on s’entend que c’est normal.

    Tire le coyote est sur sa lancée et rien ne semble plus vouloir l’arrêter. Si c’est pour continuer à nous donner des spectacles magiques comme celui de vendredi, personne ne va s’en plaindre.

    P.S. Entendre « et on décollera les pires angoisses en détrônant Harper » dans la circonscription de Steven Blaney, c’est le fun.

    (Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin)

    ERRATUM : Toutes nos excuses au clarinettiste Jean-Daniel Lessard, que nous avons rebaptisé Jean-Daniel Simard dans la première version de notre article. Une petite seconde d’inattention.

    Chansons jouées

    1. Ma révolution tranquille
    2. À l’abri (dans le bois)
    3. Les chemins de serviette
    4. Calfeutrer les failles
    5. Bonnies
    6. Ma filante
    7. La fille de Kamouraska
    8. L’encan
    9. Bombe à retardement*
    10. Moissonneuse-batteuse
    11. Confetti
    12. Chanson d’amour en sol standard (avec Alicia Deschênes)
    13. Blowin’ in the Wind (reprise – B. Dylan)
    14. Les miracles se vendent à rabais
    15. Jolie Anne
    16. L’âge d’or vaut rien
    17. Tétard
    18. Chainsaw
    19. Jésus**
    20. Roll Another Number (For the Road) (reprise – N. Young)**
    21. Rapiécer l’avenir**
    • Suivi d’un entracte de 20 minutes
      ** En rappel

    Photos

    Tire le Coyote

    Jacques Boivin

    2 mai 2015
    Spectacles
    Alicia Deschênes, L’Anglicane, La Tribu, Panorama, Shampouing, Tire le coyote
  • [SPECTACLE] Joseph Edgar (+ Jérôme Casabon), Le petit Impérial, 17 avril 2015

    [SPECTACLE] Joseph Edgar (+ Jérôme Casabon), Le petit Impérial, 17 avril 2015

    je-150417-29Le petit Impérial s’était transformé en gazebo vendredi soir dernier et de nombreux fans de l’auteur-compositeur-interprète acadien Joseph Edgar s’y sont donné rendez-vous. En fait, la petite salle était remplie à craquer de fans et de nombreux curieux venus voir ce que l’artiste avait dans le ventre.

    Joseph était visiblement heureux de l’accueil réservé. « Je vous aime déjà! », lance-t-il avant de se lancer. Flanqué à sa gauche d’Alexandre Pépin (qui volera le show à quelques occasions au cours de la soirée), Joseph interprète ses chansons les plus folk pour commencer, dont Alors voilà et ses riches paroles qui suffisent pour faire défiler plein d’images dans nos têtes (vous voyez, quand on a de bons textes, y’a pas d’effets spéciaux qui peuvent s’approcher de notre imagination!). Joseph nous avait promis une première partie « chansonnier » et il a livré la marchandise, prenant le temps de bien établir le contact avec un public séduit d’avance. Sa présentation de la pièce Épouvantail (qu’on retrouve sur son premier album solo… avec une Marie-Jo Thério aux choeurs) en a fait rire plus d’un.

    je-150417-23Tant qu’à faire dans le folk, pourquoi pas emprunter une chanson à un des plus grands? Merci Joseph pour cette interprétation de State Trooper de Bruce Springsteen. Reprendre le Boss peut être une entreprise risquée, mais quand on a une vingtaine d’années de métier derrière la cravate, on relève le défi avec brio. Un peu plus tard, Alex Pépin s’installe à la batterie et impressionne tout le monde en s’occupant seul des composantes basse-drum. Oui, on a déjà vu des gens jouer de la guitare et de la batterie en même temps. Mais deux instruments rythmiques qui ne se suivent pas toujours parfaitement? Ma collègue du daily-rock.ca (qu’on salue) lance qu’elle aimerait bien voir comment le cerveau de Pépin est divisé. J’acquiesce.

    Au milieu du spectacle, Joseph Edgar lance Espionne russe sous les applaudissements nourris des spectateurs. Mon réflexe? Regarder l’heure. Voyons, il est de bonne heure pour le rappel! 😉

    C’est que comme promis, notre ami Joseph nous a concocté un deuxième segment beaucoup plus rock! Ceux qui n’avaient pas encore Gazebo s’échangent des regards surpris en entendant Dur à comprendre. Ben oui, c’est lui, ça! Vous voyez, vous le connaissiez mieux que vous le pensiez! Joseph bondit d’un côté à l’autre de la scène, les spectateurs tapent des mains, y’a 3-4 filles à l’arrière qui monopolisent le peu d’espace qui reste pour se faire un plancher de danse. Le party est vraiment pogné!

    Malheureusement, toute bonne chose a une fin. Pour Joseph Edgar, ça veut dire une autre belle reprise en rappel. Un Walk on the Wild Side qui a fait sortir les briquets. Toute la première rangée bras dessus, bras dessous, qui fait des dou dou dou dou dou dou à l’unisson. C’était beau. Oui, Québec a un petit wild side qu’on sort de temps en temps.

    Je pense que Joseph Edgar n’attendra pas aussi longtemps avant de revenir nous dire bonjour. T’es le bienvenu quand tu veux, Joseph!

    Jérôme Casabon

    je-150417-5Tant qu’à avoir un auteur-compositeur-interprète sympathique, pourquoi pas en inviter un autre? On a confié la première partie à Jérôme Casabon, qui a déridé plein de monde avec son folk-pop sympathique et énergique. Je l’avais déjà vu lorsqu’il avait un groupe qui portait son nom. Casabon, c’est un entertainer qui sait comment mettre la foule dans sa petite poche. D’ailleurs, il avait de nombreux amis et fans dans la salle. Truc de pro numéro un : invitez vos amis quand vous faites un show. Leur enthousiasme sera contagieux!

    Ils n’étaient que deux sur scène, mais Casabon était en bonne compagnie : Shampouing est venu jouer de la guitare et du gazou avec notre ami Jérôme. Toujours un plaisir de le voir et de l’entendre.

    Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    18 avril 2015
    Spectacles
    Alexandre Pépin, District 7 production, EnVedette, Jérôme Casabon, Joseph Edgar, Le petit impérial, Shampouing

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