La CADEUL, en collaboration avec CHYZ 94,3 et Impact Campus vous invitent à célébrer la rentrée le 13 septembre prochain au Show de la rentrée, un événement gratuit qui se déroulera au pavillon Alphonse-Desjardins! Avec près de 10 000 visiteurs sur place, il s’agit du deuxième événement en importance à Québec après Big FEQ!
Au menu, de la musique pour tous les goûts, et ce, sur cinq scènes différentes : The Franklin Electric, Koriass, Chocolat, Bleu Jeans Bleu, Brown, Mauves, Bellflower, Zagata, Helena Deland, Babins, Yokofeu, Victime, Funk Connection et The Blaze Velluto Collection.
Dès 15 heures, sur le stationnement en face du pavillon Desjardins, les visiteurs pourront déguster ce qui se fait de mieux comme bouffe et bière sur le campus!
L’événement est complètement gratuit – 18 ans et plus!
Après une frousse causée par une pluie torrentielle, les spectateurs ont pu voir émerger la jeune prodige du jazz avec son piano et ses deux comparses, soit les réputés Jim Doxas à la batterie et Adrian Vedady à la contrebasse. Ces trois musiciens ont d’abord collaboré ensemble sur le deuxième et plus récent album de l’auteure-compositrice-interprète, soit Living in Twilight. Un titre d’album (Vivre dans le crépuscule en français) qui détonne avec la chimie, l’énergie et la candeur du trio. Caractéristiques qui se transforment en une arme redoutable lors des spectaculaires ponts musicaux pouvant durer entre 45 secondes et trois minutes. Durant la pièce I Want To Be Happy, version Oscar Peterson, les baguettes de Doxas semblent être la continuité de son corps possédé par un volcan tandis que les doigts de Vedady glissent comme par magie et par instinct sur les cordes de son instrument. Pocock éblouit également avec son piano à queue. La cinquantaine de spectateurs, devenue une centaine vers la fin du spectacle malgré une Mère Nature d’humeur « gripette », a pu se délecter autant des compositions originales (So Long ou la pièce-titre de l’album susmentionné aux airs country) que des reprises surprenantes, notamment Someone Like You d’Adele. Ce gros succès s’incarnant en abus de sucre industriel est devenu un morceau subtilement couvert d’un doux enrobage de miel vocal et instrumental.
PS : Un grand merci à madame Pocock de m’avoir écrit à la main la liste des pièces ! Un grand merci également à Benoît Larivière, qui a eu l’amabilité de me laisser, sous son chapiteau où se trouvait sa console, écrire mes notes au début du spectacle. -David Ferron
LES RINGOS – SCÈNE LES VOIX LIBRES – 18 H
« Salut Trois-Rivières, on est un jeune groupe émergent de Liverpool. » C’est comme ça que Marc Chartrain a présenté son quatuor composé de André Papanicolaou, Éric Goulet et Antoine Gratton (qui remplaçait Marc Déry pour l’occasion).
Les gars se sont amusés à jouer les succès des Beatles comme si c’était leurs propres créations. En plus, ils sont drôles et ne se prennent pas au sérieux. Ce que j’ai surtout aimé c’est qu’on ne dirait pas un groupe hommage qui reprend le concept initial des Beatles . Ce sont juste quatre gars qui s’amusent à jouer les chansons qui les ont marqués ; des chansons qui ont pourtant été reprises des milliers de fois ! Leur son très rock et l’ambiance amicale qu’ils ont créée avec le public a donné un spectacle rempli d’authenticité, d’humour et de nostalgie. -Karina Tardif
THE FRANKLIN ELECTRIC – SCÈNE LES VOIX MULTIPLES – 19 H
C’était la troisième fois que The Franklin Electric assurait une prestation au Festivoix, dont en 2014 en première partie d’Half Moon Run. Le groupe a visiblement un attachement particulier avec le public trifluvien pour avoir débuté la tournée de Blue Ceiling, leur deuxième album, à Trois-Rivières.
Après une averse intense, les rayons du soleil traversaient en faisceaux lumieux entre les arbres du Jardin des Ursulines et offraient un cadre majestueux au spectacle. J’ai été surprise par la qualité du spectacle auquel j’allais assister dès que j’ai entendu la voix de Jon Matte lors de la première pièce, Resistance. L’authenticité et la précision musicale de l’album est vraiment intéressante à constater sur scène et c’est pourquoi je vous recommande d’assister à l’un de leur spectacle.
Ils font naturellement participer la foule grâce à leurs paroles pleines d’onomatopées qui dégagent un effet rassembleur. En effet, The Franklin Electric séduit avec ses chansons en crescendo accrocheur. Cependant, c’est davantage leur instance folk que le groupe réussit à faire ressortir lorsque les membres se rassemblent autour du micro pour nous offrir des moments acoustiques exceptionnels. Par exemple, lors de la pièce So far, les membres ont débuté avec les deux guitares et une trompette, en douceur, pour ensuite revenir à leur position initiale et terminer en puissance. – Marianne Chartier-Boulanger
ANTOINE CORRIVEAU – SCÈNE LES VOIX UNDERGROUND – 23 H
De retour en terre natale, c’est devant un Zénob très rempli qu’Antoine Corriveau a joué hier soir. Il n’avait pas été présent au Festivoix depuis trois ans, et les gens étaient heureux de le voir. C’est sur Rendez-vous, première pièce de son dernier album, Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter, qu’il a commencé le spectacle. Pour avoir eu la chance de voir Corriveau à plusieurs reprises, cette soirée était complètement différente de ce que je connaissais de l’auteur-compositeur-interprète. Il a un don pour véhiculer des émotions dans ses textes et dans son interprétation, mais il peut autant être introspectif qu’intense et rock. J’ai été agréablement surprise de découvrir des pièces plus longues et des solos de guitare sentis. Le contraste entre sa visite à la Taverne m’a permis de mieux comprendre l’entrevue accordée à Valérie.
J’ai apprécié le beau mélange entre les nouvelles chansons et celles de l’album Les ombres longues, ainsi qu’en rappel, une reprise de Corridor de Laurence Jalbert. Il avait fait ce morceau dans le cadre de l’émission Pop de Jam qui n’a pas fait long feu mais qui nous aura au moins donné cette chanson qu’il a adaptée avec une justesse désarmante. Il reste que ma plus grande joie a été lorsqu’il a commencé les premières notes de Je sors dehors, tirée de Les ombres longues, que je n’avais jamais eu la chance de voir en live, et qui m’a bouleversée par sa beauté. – Caroline Filion
Il y a un festival qui se déroule à Béthanie, municipalité de la Montérégie qui compte moins de 500 habitants. Un cadre idéal pour un microfestival qui prône des valeurs de respect de l’environnement et de la nature et qui se déroule en forêt sur un site unique. L’an dernier, les têtes d’affiche du festival étaient Lisa Leblanc, Dead Obies, Groenland et Klô Pelgag, en plus de Brown, Saratoga, Safia Nolin et Chocolat, pour ne nommer que ceux-là. Le festival se déroule maintenant les 28, 29 et 30 juillet, alors qu’ultérieurement, c’était plutôt en début du mois d’août.
Je parle ici de La Grosse Lanterne qui, cette année, en est à sa quatrième édition, laquelle est, ma foi, très alléchante. On y retrouvera notamment Charlotte Cardin, Tire le Coyote (qui présentera plein de nouvelles chansons!), The Franklin Electric, Beyries, Emile Bilodeau, Dead Obies, Andy Shauf, Gabrielle Shonk, Busty and the Bass, Les Deuxluxes, et je ne nomme ici que la moitié des noms qui se retrouveront dans la clairière de Béthanie.
L’an dernier fut une édition haute en couleurs car la météo n’a pas été ultra clémente, mais espérons que cette année, le soleil sera en Montérégie les 28, 29 et 30 juillet.
Ce matin, c’est avec fierté que le directeur général Thomas Grégoire nous a présenté le travail accompli qui entoure la programmation 2017 du FestiVoix de Trois-Rivières.
Devant les efforts déployés par l’équipe du FestiVoix pour rassembler le meilleur de la musique populaire québécoise, nous ne sommes pas surpris de constater une programmation aussi complète.
Nul doute, la population mauricienne sera charmée par les artistes qui interpréteront leurs pièces sur la scène Loto-Québec. Parmi eux, l’équipe d’ecoutedonc.ca tient à souligner la présence d’artistes qui prennent de plus en plus de place sur la scène musicale québécoise tels que Les Trois Accords et le groupe électro Valaire, entre autres. À ne pas manquer également en plateau double, Karim Ouellet et Alex Nevsky le jeudi 6 juillet.
Grégoire a ensuite enchaîné avec ce que l’équipe du FestiVoix appelle leur « joyau », soit la programmation des Voix multiples sur la scène Bell Fibe. L’objectif était de rendre honneur à l’importance historique et culturelle de la cour du Monastère des Ursulines où figurera cette scène. C’est en offrant des spectacles intimistes, faisant référence à la poésie de Louis-Jean Cormier, à la sensibilité des Sœurs Boulay et aux harmonies de The Franklin Electric, qu’ils atteindront cet objectif.
Autrement, nous sommes heureux de retrouver des artistes qui nous sont familiers et qui ont attiré foule dans les salles de la Mauricie au cours des dernières années. Évidemment, nous serons présents au café-bar le Zénob, au bar Le Trèfle, à l’Embuscade et au Temps d’une Pinte pour vous parler des prestations de nos favoris.
Le Zénob accueillera le cher Gab Paquet le vendredi 30 juin, Crabe le jeudi 6 juillet, Antoine Corriveau le vendredi 7 juillet et les fameux Deuxluxes le samedi 8 juillet.
L’Impérial Bell était plein à craquer ce samedi soir pour la visite (fort attendue) du groupe Montréalais The Franklin Electric. La formation dirigée par Jon Matte a lancé il y a peu un deuxième album intitulé Blue Ceilings (Indica), qui avait reçu des critiques plutôt positives et qui a plu autant aux fans de Local Natives qu’à ceux d’Of Monsters and Men. On allait passer une belle soirée de folk-pop un brin atmosphérique, et c’est bien ainsi!
Le groupe avait emmené avec lui un dispositif scénique assez impressionnant : grande toile de fond, éclairages complexes, on n’allait pas en avoir que plein les oreilles! Eh bien, on en a aussi eu plein la vue! Faut dire que le groupe compte de nombreux fans au Québec et que les moyens sont à l’avenant.
Commençant en douceur, le groupe a su créer un crescendo, l’intensité et la participation de la foule grimpait d’un cran à chaque chanson. Le fait que les chansons de Blue Ceilings sont moins introspectives que celles de l’album précédent y a sûrement un petit quelque chose à voir. Ça n’a pas empêché Matte et ses acolytes (tous en pleine forme et heureux d’être là) de se lancer dans quelques chansons de This is how I let you down, le premier album du groupe. Pour un néophyte comme moi, ces chansons étaient faciles à reconnaître, le public les chantait en choeur avec le groupe avant d’applaudir à tout rompre.
Qu’il soit à la guitare, au piano ou à la trompette, Jon Matte captive toujours autant l’attention. Faut dire que ses interventions, presque toutes en français, ont un charme fou elles aussi! Matte nous a rappelé son premier passage à Québec (au Cercle, il y a sept ans) et combien il est heureux de jouer ici, où il se sent à la maison.
Quant aux chansons, celles-ci prenaient facilement leur envol en compagnie de ces éclairages savants, qui nous donnaient aussi envie de battre des ailes (d’ailleurs, ça a tapé des mains à quelques reprises sans que le groupe ait à nous inviter à le faire). Le folk-pop de The Franklin Electric est taillé sur mesure pour la scène avec ses belles envolées, ses harmonies vocales fort réussies et ses moments plus explosifs qui ponctuent les douces chansons de Matte et donnent l’occasion aux spectateurs de manifester leur plaisir.
Après un généreux rappel (où on a pu entendre une reprise d’une chanson de nul autre que Gordon Lightfoot), le public est reparti à la maison ravi. The Franklin Electric m’a une nouvelle fois montré à quel point il est efficace sur scène. On sera là au prochain rendez-vous!
Woodlock
Le trio australien Woodlock a lancé les festivités avec un folk-pop qui, sans déborder d’originalité, a été livré avec un enthousiasme contagieux. Le trio, composé des frères Zech et Eli Walter (guitares et voix) et de Bowen Purcell (percussions) livre, sans prétention aucune, des chansons qu’un fan de The Franklin Electric et Half Moon Run pourrait aisément aimer. Derrière ses baguettes, Purcell a un sourire qui ne veut pas mourir pendant que les deux frères Walter s’échangent des regards complices. Les harmonies vocales sont au poil, les mélodies sont accrocheuses et les petites filles, qui semblent remplir la salle ce soir, sont aux anges. (Dernière toune) Le beau Jon a de la concurrence!
En ce qui concerne la première partie, Aliocha, les gars de The Franklin Electric avaient laissé la scène au charismatique auteur-compositeur-interprète. Si son nom ne vous dit rien du côté musical, peut-être que vous l’avez vue au petit écran, entre-autre dans Les Parent ou encore dans Le journal d’Aurélie Laflamme. On peut dire que c’est un véritable touche-à-tout. Inspiré par des artistes comme les Beatles, Bob Dylan et Elliot Smith, son premier EP Sorry eyes est sortie en 2016 et depuis il accumule les chansons poétiques alternative pop. Sa performance était tout en simplicité, mais il n’en fallait pas plus pour être séduit.
The Franklin Electric
Les textes aux saveurs nostalgiques et introspectives qui se trouvaient sur le premier album de The franklin Electric ont laissé place à un vent de fraîcheur sur leur second album sortie le 24 février dernier. En effet, c’est l’audace des textes qui effleurent à quelques reprises des écrits d’amour et qui flottent sur des notes de folk-indie-pop que l’on peut entendre sur Blue ceilings.
De retour d’une tournée passant par l’Europe et l’Australie, c’est le 1er mars que les membres du groupe ont inauguré leur nouvelle tournée à la salle Anais-Allard-Rousseau de Trois-Rivières.
Jon Matte, le chanteur à la tête du groupe, a abordé son public dans un français cassé, « J’essaie de me rappeler comment parler français, mais je pense que j’ai oublié, mais c’est pas grave, c’est all love right ? »
La fébrilité du groupe face à leur nouvelle tournée était belle à voir. Ils étaient contents d’être là et ils nous le faisaient savoir : « This is the first time of the tour and it’s so nice to spend it whit you guys ». La scène avait l’air d’un vrai terrain de jeu pour le band et pour Jon qui s’est laissé emporter à quelques occasions que cela soit sur son piano à queue ou avec un solo de trompette. Pour ce qui est du visuel, c’était des teintes de bleu et de vert que l’on pouvait voir dans les jeux de lumières. Ils ont beaucoup misé sur des effets d’ombre tout au long de la prestation.
Pour le plaisir de tous, ils n’ont pas manqué de jouer leur succès de This is how I let you down.Old piano était par le fait même très attendue par le public qui se montra très enthousiaste lors de celle-ci. Dans sa langue maternel Jon expliqua l’historique de ladite chanson. Il l’avait écrit alors qu’il ne pensait même pas être un chanteur, pour reprendre ses dires. Ce sont ses amis qui l’ont poussé à aller la jouer dans un bar accueillant un faible nombre de personne et c’est là que tout a commencé.
Pour ceux qui ont déjà vu Franklin Electric en spectacle, ils n’ont pas manqué à leur tradition d’interpréter Show me the quietair en version acoustique. Réunis en rond sur la scène, un peu comme s’ils étaient autour d’un feu de camps, cela rend toujours le moment un peu plus magique.
Ils ont terminé la soirée avec un généreux rappel de quatre chansons au travers duquel ils se sont amusé à reprendre le classique If you could read my mind (Gordon Lightfoot, 1974).
The Franklin Electric seront de passage pour quelques spectacles au Québec ( Sherbrooke 24 mars/Québec 25 mars/Montréal 1er avril) avant de repartir pour une tournée européenne.
C’est demain, le 1er mars, que les chanceux de la Mauricie pourront voir le premier spectacle de la tournée du nouvel album du groupe The Franklin Electric.
Notre photographe, Joé Lacerte, s’est rendu à la salle Anaïs-Allard-Roussseau cet après-midi, où aura lieu le spectacle, afin de prendre quelques clichés de leur répétition avant le grand soir.
L’énergie du groupe et la voix sublime du chanteur feront sans doute un mélange magique. On a bien hâte au spectacle !
Les gars seront aussi en spectacle chez nos amis de Québec à l’Imperial le 25 mars prochain.
WOW ! Moi, si j’étais étudiante à l’UQTR en septembre, je capoterais d’avoir un groupe de si haut calibre qu‘Half Moon Run au spectacle de la rentrée dans mon université avec, en plus, The Franklin Electric en première partie.
C’est le 7 septembre prochain que les étudiants pourront assister gratuitement à cet évènement. Le reste de la population pourra se procurer des billets au coût de 30$ jusqu’au 2 septembre et ce, dès vendredi le 5 août sur www.lepointdevente.com et 35$ à la porte.
On nous informe que ce sera la bière du Trou du diable qui sera en vente sur le site et qu’il y aura encore d’autres surprises à venir dans les prochaines semaine.
Assurément, l’équipe de la Mauricie sera certainement présente pour vivre l’expérience avec les étudiants !
Déjà le temps de dire bonjour à un des plus grands festivals de musique alternative au Canada. C’est aujourd’hui que débute la dixième édition du festival Osheaga. Pour l’occasion, l’équipe d’ecoutedonc.ca sera sur place pour une couverture réseaux sociaux en temps réel (tant que le réseau ne lâche pas). Dès demain, un compte-rendus sera aussi disponible sur le blogue. Avez-vous autant hâte que nous? Car nous sommes prêt!
Nous débuterons cette belle aventure avec le groupe anglais Catfish and the Bottlemen à 13h00 sur la scène de la Rivière. Faisant dans le rock alternatif comme plusieurs britanniques l’on fait auparavant, le style du groupe n’est peut-être pas unique, mais le son est très intéressant. Commencer la première journée en force est toujours une bonne façon d’avoir une belle continuité de festival. Toutefois, nous conseillons tout de même de voir le groupe PONI, gagnant du prix Osheaga des Francouvertes. Le groupe se mérite donc une prestation rémunérée au festival, soit aujourd’hui dès 13h35 sur la scène des arbres. Peut-être allons-nous y jeter un coup d’oeil rapide.
Dès 14h05, nous voudrions aller encourager les québécois du groupe The Franklin Electric qui seront sur la scène Verte. La musique locale est loin d’être omniprésente sur la programmation du festival, il est donc important d’aller en voir quelques uns durant le week-end. Faisant dans l’indie-pop, nous avons vu à quelques reprises ces musiciens, et chaque fois, leur performance est excellente. Le groupe a maintenant une bonne base de fans, l’ambiance devrait être très intéressante sur la scène Verte. Par contre, il nous est impossible de manquer la présence de Iron & Wine et Ben Bridwell sur la scène principale à 14h30. Le chanteur du groupe folk-rock Band of Horses s’allie aux puissants musiciens d’Iron & Wine pour un spectacle unique. Quelques dates seulement sont à l’agenda pour ce concert réunissant quelques pièces d’Iron & Wine, de Band of Horses et quelques reprises des plus grands classiques de la musique folk. Ce concert, il ne repassera pas dans les environs, c’est votre seule chance.
Nous changeons totalement de registre avec Run the Jewels sur la scène Verte dès 15h25. Le duo hip-hop de l’année en sera à son troisième passage au Québec en 2015. Leur deuxième album fut un énorme succès critique et leur concert au FEQ 2015 aussi. Faisant dans la musique engagée, le duo nous fournit du rap de qualité et non pas rempli de stéréotypes misogynes. Il est fort a parier que le groupe attirera une grosse foule sur la scène Verte.
Le folk du duo Angus & Julia Stone nous attire beaucoup, mais nous allons tenter notre chance avec le rock alternatif de Guster. À 16h10, sur la scène des arbres, les vétérans du rock alternatif viendront présenté les pièces de leur dernier opus Evermotion. Étant dans la musique depuis 1991, il sera fort intéressant de voir ce qu’ils ont dans le ventre en 2015.
Leur dernier concert au Festival d’été de Québec l’an dernier avait conquis la capitale nationale, c’est au tour de l’île Saint-Hélène d’être conquis. The Kills prendra d’assaut la scène Verte dès 16h55 pour près d’une heure de rock garage très puissant. Vous savez, bâtir un horaire pour un festival est une tâche qui mérite réflexion. Pourquoi ne pas aller voir la charmante Marina & the Diamonds au même moment, question de nous ensoleiller avec son monde fruité? Le choix de la scène nous aide. La scène Verte est à une dizaine de minutes de marche des scènes principales. L’ambiance est beaucoup plus festive et intime aussi. Mes meilleurs souvenirs d’Osheaga y sont. Mon choix de groupe est souvent influencé par le choix de la scène.
J’ai rarement vu une heure du souper aussi chargée à Osheaga. Trois excellent groupes joueront en même temps. Irons nous voir la folk de The Decemberists, la pop de Milk & Bone ou Twenty one Pilots? Mon coeur penche pour le duo féminin, mais je les verrai à la Grosse Lanterne la semaine suivante. J’irai donc jeter un coup d’oeil au très énergique Twenty One Pilots et au duo féminin quelques instants chacun selon mon humeur. Par contre, il est certain que ce sera écourté, car je ne manquerai pour rien au monde la performance de Stars + Invités sur la scène principale dès 18h25. La liste d’invités se retrouve juste ici. Rappelons-nous que le groupe montréalais interprétera le mythique album Set Yourself on Fire au grand complet dans ce concert unique pour Osheaga.
Le country-folk très rock’n’roll en concert du groupe The Avett Brothers va nous garder sur les scènes principales. Leurs visites étant plutôt rares au Québec, nous en profiterons pour voir comment ils sonnent en concert. De ce que j’ai entendu, l’expérience est beaucoup plus intense sur scène que sur disque.
Le plus difficile des conflits d’horaires de la journée : FKA Twigs ou Of Monsters and Men? Notre coeur penche tout de même pour les Islandais. Malgré que leur dernier album est moyen, leur folk rassembleur m,a toujours charmé en concert et le public montréalais les adore. Je comprendrai totalement pourquoi votre coeur bat pour FKA, car le mien y est encore. Je crois, par contre, que mes chances sont bonnes de revoir la chanteuse en concert prochainement.
Pis Viet Cong? Eh bien… ils seront de retour dans la capitale nationale le 14 septembre au Cercle. On va se reprendre c’est certain! Nous allons conclure ce premier jour avec la si talentueuse Florence + The Machine. Son dernier passage à Osheaga en 2012 m’a totalement jeté par terre. Cette voix si puissante, cet amour de la scène, cette musique si puissante, la britannique a tout pour réussir le parfait concert. Est-ce une tête d’affiche faible… je le croyais au départ. Mais après avoir vu tout ce qu’elle a accompli cette année, je n’en suis plus si certain.
On a presque les deux tiers du chemin de fait. Cette édition du Festival d’été est particulièrement épuisante. Faut dire qu’il y a toujours quelque chose à voir quelque part. Hier, votre équipe préférée avait cru pouvoir avoir une petite soirée pépère au Pigeonnier pendant que tout le 418 semblait être sur les Plaines pour voir des septuagénaires rocker comme s’ils avaient encore 18 ans. Maudit, on s’était trompés. On a comme été transportés dans une machine à voyager dans l’espace-temps et nous nous sommes ramassés au beau milieu d’Osheaga dans un Pigeonnier rempli de jeunes début vingtaine, couronnes de fleurs incluses. On vous raconte ça :
Blood and Glass
(Par Marion Desjardins) Ma soirée au FEQ a débuté avec un autre spectacle que j’attendais grandement: Blood and Glass, qui m’avait jetée à terre l’an dernier au OFF. Une prestation haute en couleurs et une mise en scène digne de ce festival! À ma grande surprise je me suis retrouvée dans une salle très peu peuplée et sans décor. C’est à noter que l’an dernier des petits nuages lumineux ornaient le plafond de Méduse. Lisa, chapeau melon sur la tête, est entrée sur scène avec son groupe disant tout simplement « Je suis Mick Jagger ! ». Et c’est parti ! La fougue habituelle de la chanteuse accompagnée de ses musiciens, toujours une perfection dans l’exécution, une ambiance enveloppante et théâtrale. J’aurais bien sur voulu qu’une salle pleine puisse profiter de cette expérience, mais somme toute j’ai trouvé très intéressant de voir cet autre côté plus intime du groupe. Cette fois-ci c’était peut-être moins théâtral mais très amical, ce qui n’est pas un point négatif, Lisa nous dévoilait son petit côté humoristique et les musiciens embarquaient, bref ils avaient bien du plaisir malgré tout et moi aussi.
Alfa Rococo
Avant de commencer la soirée au Parc de la Francophonie, nous nous sommes arrêtés à Place d’Youville où Justine Laberge et David Bussières d’Alfa Rococo ont donné une prestation sans faille devant un public nombreux et fort heureux. Il faisait beau, il ne faisait pas trop chaud, on était mauditement bien et dès que le séquenceur a lancé les premières notes de Lumière, une folle envie de danser nous a pris (ça nous est arrivé souvent cette année, n’est-ce pas?). C’était la première fois que je voyais le couple en spectacle et franchement, la même belle énergie qu’on trouve sur Nos coeurs ensemble se trouve sur les planches. La complicité entre les deux membres du couple est plus que palpable et cette énergie est transmise de main de maître par Laberge, qui est une fantastique meneuse de foule. Oui, on peut être un peu irrité par le tutoiement de la foule (à la Louis-Jean), mais tout le reste, y compris les appels à se lever et à danser, était fait avec chaleur et humour. Musicalement parlant, le duo nous a offert un beau programme composé des chansons les plus entraînantes de son répertoire. Une heure de pur plaisir.
♥♥♥♥
The Wilderness of Manitoba
Ils viennent de Toronto et proposent un indie folk qui prend beaucoup de mordant sur scène. En fait, ça rockait beaucoup au Pigeonnier, assez pour qu’on n’entende pas Galaxie qui jouait au même moment sur les Plaines. Bonne chose. Will Withwam et Raven Shields ont lancé quelques blagues pour dire qu’ils s’en allaient directement sur les Plaines pour aller voir les Stones, mais jamais ils ne nous ont donné l’impression d’un groupe qui voulait être ailleurs. Le groupe n’était visiblement pas inconnu de la plupart des spectateurs présents, qui ont eu tout le Canadiana dont ils avaient besoin.
♥♥♥
The Franklin Electric
Bien franchement, on avait peur de s’emmerder un peu avec la formation montréalaise. Pas parce qu’elle est mauvaise, c’est juste qu’on a vu le groupe il y a à peine 10 jours dans une situation similaire (première partie d’une grand-messe). Jon Matte et ses complices avaient une solution : on va ajouter des cordes! C’était suffisant pour changer la dynamique et ajouter une jolie texture aux chansons (nouvelles et anciennes) offertes par le groupe. Évidemment, Matte vole encore la vedette en jouant du clavier, du piano, de la guitare et de la trompette et il est toujours aussi affable avec son public (qui le lui rend bien), mais notons qu’il est soutenu par une équipe solide qui rend justice à ses belles compositions. On a pu apprécier quelques nouvelles chansons dans l’esprit de ce que le groupe nous avait déjà offert. The Franklin Electric ne devrait avoir aucun mal à poursuivre sur sa lancée.
♥♥♥♥
Edward Sharpe and the Magnetic Zeros
Après Future Islands et Dakhabrakha, Édouard l’incisif et les Zéros magnétiques était la formation que j’avais le plus hâte de voir au Festival. Un peu par curiosité morbide (après tout, on s’attendait à voir un Pigeonnier plutôt vide), beaucoup parce que le groupe a beaucoup changé depuis la dernière fois que je l’ai vu. Tout d’abord, il n’y a plus de femmes dans cette formation qui a déjà compté sur Nora Kirkpatrick et Jade Castrinos. Étant donné la place que ces deux-là prenaient dans le groupe, il a fallu réarranger certaines pièces.
À 21 h 35, c’est donc un Alex Ebert entouré de ses hommes qui est arrivé devant un Pigeonnier presque rempli à capacité de fans qui connaissaient toutes les chansons du groupe par coeur (quelle agréable surprise!). Visiblement surpris, comme moi, de voir qu’autant de monde l’avait préféré à Mick Jagger, Ebert a pris quelques instants avant d’entonner des « Hmmmmmmmmmmmmmmmmm » qui ne voulaient dire qu’une chose : on allait me servir ma chanson préférée de tout l’univers entier, Man On Fire, dès le départ. Je l’avoue, je suis un fan fini d’ESAMZ. Les larmes me montent aux yeux.
PARENTHÈSE (si les anecdotes personnelles ne vous intéressent pas, passez au paragraphe suivant) : Pendant que les photographes s’activent à l’avant, j’essaie de prendre une ou deux photos de loin pour les médias sociaux. D’habitude, je fais ça avec les moyens du bord, un petit appareil photo bien ordinaire, pis tout. J’ai réussi à avoir une photo satisfaisante. Je la poste en chantonnant la chanson, sans regarder la scène. Toutefois, du coin de l’oeil, je vois mon amie Tatiana se tourner de bord en sortant son téléphone, qu’elle braque comme si elle allait tirer sur quelqu’un. Ebert est rendu dans la foule, derrière nous, et se dirige (avec le cortège de photographes qui fait tout pour avoir une photo qui a de l’allure de ce qui se passe)… tout droit vers moi. En principe, je n’ai pas d’accréditation photo et je n’ai pas la permission de sortir mon appareil photo professionnel. De toute façon, je n’ai pas le temps de changer d’objectif (une 55-210). C’EST PAS GRAVE, je ne peux pas laisser passer une telle occasion. Si vous voulez voir de quoi ça a l’air quand Alex Ebert, chanteur d’Edward Sharpe and the Magnetic Zeros, passe dans ta face, ça a l’air de ça. J’en tremble encore. FIN DE LA PARENTHÈSE
Après cette Man on Fire qui avait déjà eu son effet sur un public déjà conquis, Ebert et sa bande s’attaquent à 40 Day Dream, une autre des chansons les plus rassembleuses du groupe. Ça y est, la grand-messe est vraiment lancée, l’église de Saint-Alex est grande ouverte et les fidèles crient leur appréciation.
On sait bien que tout n’est pas 100 % spontané dans la démarche du groupe. L’expérience du leader brouillon, mais débordant de charisme, qui se vante d’être un pro du manque de professionnalisme, ça finit par avoir ses limites. Mais que le grand cric me croque si ça ne marche pas! La vieille caméra vintage qui projette des images de la foule en kaléidoscope sur l’écran en arrière de la scène, c’est super cool. Les visites dans la foule aussi. Ebert est souvent assis sur le bord de la scène pour jaser avec le public, à qui il demande des suggestions de chansons (parce qu’Ebert ne prépare jamais de programme!). Sur I don’t Wanna Pray, en plus de faire chanter des couplets par ses comparses, il invite des membres du public à faire de même. Une fan a chanté les paroles par coeur. Avec une fort jolie voix. Lorsqu’un fan lui demande de chanter Life is Hard (un des meilleurs moments du 3e album, qui n’en compte malheureusement que très peu), Ebert lui répond candidement qu’il ne se souvient plus des paroles. Pas de problème, un fan lui prête son cellulaire. Ebert l’invite sur scène à chanter avec lui. Le jeune homme, un dénommé Félix, devrait s’en rappeler toute sa vie. Parlant de cellulaire, pendant une autre magnifique chanson (était-ce If I Were Free), Ebert prend le téléphone de quelqu’un qui était en train de filmer et prend tous les membres du groupe en gros plan. Un autre qui ne pourra pas dormir pendant quelques jours!
Ça continue comme une grande célébration de l’amour, de la vie et du bonheur avec un Ebert visiblement pompette, mais qui s’amuse comme un petit fou avec la foule 100 fois plus grosse que prévu, qui a évidemment explosé quand Ebert a sifflé les premières notes de Home, LE classique du groupe. Énergie incroyable. Nous ne faisions qu’un, nous sautions comme un coeur qui bat. Joie et bonheur.
Nous étions déjà sortis quand le groupe est revenu pour un rappel impromptu (nous avions dépassé le couvre-feu, mais bon, pourquoi bouder son plaisir, hein?), qui a semblé plaire aux chanceux qui n’avaient pas déjà quitté les lieux.
Sur l’échelle Patrick Watson de la communion, ce show atteignait un gros 9,5/10. C’est un peu ce qui manquait à Future Islands. Nous étions tellement époustouflés par Herring que nous avions du mal à partager cet amour. Avec Ebert et son côté tellement brouillon qu’il en est attachant, nous n’étions pas intimidés. Nous étions chez nous, tous ensemble, en train de nous dire à combien nous nous aimions. Et c’était bien ainsi.
Ebert a promis de revenir à Québec. Les portes sont grandes ouvertes, mon homme. Et je serai le premier derrière ces portes à t’accueillir.