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  • [BALADO] CFOU 89,1 – 9 AOÛT 2017

    [BALADO] CFOU 89,1 – 9 AOÛT 2017

    Écoutez Karina et Marianne vous parler de festivals, de critiques d’albums et vous faire découvrir des nouvelles pièces de groupes qu’on aime à Écoutedonc.ca !

    Karina Tardif

    12 août 2017
    Balado
    CFOU, Mauricie, musique, radio, rma, Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX] Les coups de coeur de l’équipe !

    [FESTIVOIX] Les coups de coeur de l’équipe !

    Après deux semaines de festivités, voici les coups de coeur de notre équipe de rédacteurs et photographes.

    KARINA TARDIF – COORDONNATRICE ET RÉDACTRICE

    Geoffroy – Photo : Adrien Le Toux

    Chaque année, j’attends avec impatience la portion des spectacles présentés en bars. Ce sont toujours, à mon avis, les prestations qui me surprennent le plus et cette année n’a pas fait exception. Mon coup de coeur est le spectacle de Geoffroy, qui a eu lieu le 1er juillet à l’Embuscade, et ce, pour plusieurs raisons. L’ambiance qu’il a amenée avec son décor de lettres lumineuses, son petit sourire en coin en permanence, l’écoute envers son public et ses excellents musiciens ont fait de cette soirée mon moment le plus mémorable du Festivoix. Ce que je ne vous ai pas dit, c’est qu’il m’a fait monter sur scène pour chanter et danser sur une chanson des Backstreet Boys… comment ne pas passer un bon moment ?! Pour lire l’article complet, c’est ICI.

    CAROLINE FILION – RÉDACTRICE

    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux

    La qualité des spectacles que j’ai eu la chance de voir durant le Festivoix m’a compliqué la tâche pour choisir mon coup de coeur du festival! J’ai finalement arrêté mon choix sur Antoine Corriveau, parce que depuis que je l’ai vu à La Taverne en mars dernier, j’ai écouté son album Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter en boucle. J’ai aussi écouté Les ombres longues depuis peu et je suis retombée en amour avec l’artiste. J’attendais donc son spectacle avec impatience et je n’ai pas été déçue du tout. Je l’ai également couvert donc on peut lire mon résumé dans la journée du 7 juillet mais ça valait la peine d’en reparler. Il a su me surprendre, m’émouvoir, me charmer, et me donner envie de le revoir pour découvrir un autre côté de lui, qu’il cache derrière ses longues mèches rebelles.

    MARIANNE CHARTIER-BOULANGER – RÉDACTRICE

    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux

    Ce que je retiens en tête du Festivoix 2017 n’est certainement pas Ti-cuir et sa voix de rockeur, mais bien Gab Paquet et le charme de son pad. Le premier vendredi du festival était sans aucun doute le plus festif à mes yeux. En effet, l’énergie d’un spectacle provient de la qualité artistique, mais aussi de la capacité d’écoute et d’ouverture du public. Le Zénob était rempli, les gens dansaient, buvaient et souriaient, mais surtout appréciaient. Le concept de Gab Paquet aux références clichées des années 80 est visiblement une grosse blague à laquelle nous ne sommes pas les seuls à avoir pris goût. Comme l’a dit ma collègue Caroline Filion, lui et ses musiciens, ont le don de nous faire décrocher. Pour lire l’article complet, c’est ICI.

    DAVID FERRON – RÉDACTEUR

    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux

    J’ai beaucoup hésité pour le choix définitif de mon Coup de cœur! Après mûre réflexion, j’ai choisi Proyecto Iré. Ce groupe, sans tomber dans la caricature ou dans l’incohérence, a réussi à incorporer danse, explications de la culture afro-cubaine et différents styles de musique (gospel, salsa, reggae, jazz, etc.). Je n’oublierai jamais le moment où Oscar Fuentes s’est mis à chanter Osain, ode au dieu de la nature dans la religion yoruba. La pluie s’est alors tue… Pour lire l’article complet, c’est ICI.

    ADRIEN LE TOUX – PHOTOGRAPHE

    Yann Perreau – Photo : Adrien Le Toux

    Mon spectacle préféré a été celui de Yann Perreau, à la scène des Voix multiples, le 8 juillet. Pour lire l’article complet, c’est ICI.

     

     

     

    YOAN BEAUDET – PHOTOGRAPHE

    Billy Talent
    Photo:Yoan Beaudet

    Ma photo coup de coeur c’est celle-ci. Pour avoir écouté beaucoup ces derniers temps en boucle du Billy Talent en live, je savais que ça n’allait pas être évident. Le chanteur a un physique fermé à peu près 95% du temps quand il s’exécute au micro, la figure cachée derrière celui-ci… Alors c’est cette photo, qui je pense, transmet le mieux l’énergie de cette soirée. Merci à l’équipe du Festivoix pou avoir su approcher leur troupe et en faire leur tête d’affiche pour l’édition 2017. Une combinaison plus que gagnante. Pour lire l’article complet, c’est ICI.

    JEAN-FRANÇOIS DESPUTEAUX – PHOTOGRAPHE

    The Franklin Electric
    Photo: Jean-François Desputeaux

    Mon spectacle préféré a été le magnifique moment passé avec The Franklin Electric, le 7 juillet à la scène des Voix multiples. Pour lire l’article complet, c’est ICI.

     

    Équipe ecoutedonc.ca

    10 juillet 2017
    Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    coups de coeur, équipe, festivoixt, musique, Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 8 juillet 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 8 juillet 2017

    PAULO RAMOS – SCÈNE LES VOIX JAZZ – 17 H 45

    Paulo Ramos
    photo : Jean-François Desputeaux

    Ce spectacle est vraiment pour les purs amoureux de la musique brésilienne, surtout de bossa nova et de samba. Il ne fallait donc pas s’attendre à une reprise électro/musique traditionnelle brésilienne/jazz fusion de Beautiful People de Marilyn Manson, par exemple. Ramos et ses comparses ont enchanté, d’après les applaudissements nourris et les bons commentaires entendus, les quelque 200 personnes réunies. Le très beau temps, la terrasse et les symboles fleuris sur et accompagnants les tenues vestimentaires des musiciens donnaient vraiment une ambiance de détente et de convivialité. Par ses notes jazz au piano et sa voix chaude évoquant celle de Fabiola Toupin et d’Isabelle Pierre, Jessica Vigneault confirme l’ambiance de douce évasion tropicale. La section percussions, occupée par Fabrice Laurent à la batterie et par Daniel Bellegrade aux tambours, dynamise joliment les chansons, dont la plupart sont tirées des trois derniers albums de chansons originales du chanteur originaire de São Paulo. Ce dernier réussit à offrir un jeu de guitare combinant aisance et attitude détendue à la Henri Salvador. – David Ferron

    WILL DRIVING WEST – SCÈNES VOIX LIBRES – 18H00 

    Will Driving West
    photo: Jean-François Desputeaux

    Will Driving West n’en était pas à sa première visite en sol mauricien, alors qu’en 2016 il était venus à la Maison de la culture ainsi qu’au Grenier du Magasin Général LeBrun (Il y sera justement de retour le 4 mai 2018). C’était par contre une découverte pour moi, alors que je n’avais entendu d’eux que la chanson Thieves tiré de leur album The Breakout sorti en 2010. C’est très doux comme musique, un beau pop/folk épuré et qui s’écoute affreusement bien. J’aime particulièrement la combinaison des voix d’Andréa Bélanger et de David Ratté qui se marient à merveille.

    Plus récemment, ils ont sorti un album avec plusieurs reprises Grand Thief Music, dont Praise You de Fattboy Slim qu’ils ont jouée lors de leur prestation. C’est par contre l’album Fly, lancé en 2014, qui leur a permis de gagner une certaine popularité qui ne cesse de grandir depuis. Comme David l’a si bien dit par contre, en présentant une chanson qui traitait de jalousie « On vous remercie de nous avoir découvert même si on a fait aucun effort pour vous aider la dedans ». Cela peut également référer à leur carrière, car depuis qu’ils font de la musique, ils ne publicisent pas nécessairement leur art et produise beaucoup de matériel sans être tellement connu du grand public, alors qu’ils le mériteraient amplement.

    Mention spéciale aux bicyclettes musicales qui finalement, après qu’on en ai parlé plusieurs fois, on complètement déconcentrées David Ratté dans deux de ses chansons lors du spectacle. Pour l’emplacement stratégique, on repassera. – Caroline Filion 

    YANN PERREAU – SCÈNE LES VOIX MULTIPLES – 19 H 

    Yann Perreau
    photo: Jean-François Desputeaux

    Les spectateurs venus remplir bancs et gradins au Jardin des Ursulines étaient très heureux d’accueillir la bête de scène, voire même le « zoo au complet » (dixit le présentateur Stéphane Beaulac) qu’est Perreau. C’est plutôt en mode séducteur qu’il s’est présenté au milieu de la foule pour chanter Dance Me to the End of Love de Leonard Cohen, à la sauce Ayahuasca Waltz, paru sur son plus récent album Le fantastique des astres. À partir de la pièce suivante, Baby Boom, c’est l’enfilade de chansons tantôt entraînantes, tantôt touchantes tirées de l’album précédemment mentionné, mais aussi de quelque succès du reste de son répertoire, comme Le Président danse ; Acrobates de l’éternité ou La vie n’est pas qu’une salope.

    La basse de François Plante, la guitare de Jean-Alexandre Beaudoin ainsi que la batterie de Maxime Bellavance apporte un son plus lourd, plus intense aux compositions plus pop de Perreau. Avec l’énergie folle de ce dernier et les effets d’éclairage, ça donne un aspect rock enlevant. Mentionnons également le travail du talentueux claviériste shawiniganais Gabriel Godbout-Castonguay, dont les arrangements sur son Moog évoquent parfois Kartwerk et même Benny Benassi lors d’un pont musical pendant J’aime les oiseaux.

    Coiffé d’un chapeau et paré de lunettes au début du spectacle, l’auteur-compositeur-interprète de Berthierville, fort de près de 25 ans de carrière scénique, dévoile tout au long de sa prestation une personnalité artistique complexe et cohérente à la fois, pour pouvoir en fin de spectacle dévoiler ses yeux allumés remplis de vie. Ceux de quelques spectateurs, lors du rappel Beau comme on s’aime, se sont même mouillés… – David Ferron

    VALAIRE – SCÈNE VOIX POPULAIRES – 20H30

    Valaire
    photo: Jean-François Desputeaux

    On ne s’attendait peut-être pas à une telle combinaison, mais il reste que Valaire, en première partie de Michel Fugain et Pluribus, c’était complètement survolté. J’ai toujours un plaisir fou à voir les cinq gars se démener sur scène à jouer chacun plusieurs instruments, à danser, à faire participer la foule, tout en ayant du swag à n’en plus finir. Comme s’il n’y avait pas assez de coolness, Alan Prater, du groupe The Brooks, était leur invité pour la soirée. Il fait notamment la chanson (ma préféré du dernier album) By my Side avec eux.

    La majorité des chansons étaient tiré de Oobopopop, le dernier opus du groupe sorti en 2016, qui lui permet de jouer un peu partout dans le monde. Ils ont terminé la soirée avec un Boogaloo bien senti « Juste pour te réchauffer pour ton petit Fugain » comme l’a si bien dit Luis au moment de nous quitter. – Caroline Filion 

    LAURENCE CASTERA – SCÈNE LES VOIX POP – 23 H

    La dernière fin de soirée du Festivoix s’annonçait mouvementée avec une foule de bons spectacles sur plus de quatre scènes différentes. J’ai opté pour celui de Laurence Castera, curieuse de découvrir sur scène celui qui a sorti récemment son premier opus Le bruit des mots nous offrant un son très intéressant.

    À mon sens, le lieu La P’tite Grenouille était loin d’être l’endroit idéal pour ce spectacle, comme la plupart des gens présents n’y étaient pas pour Laurence. Ainsi s’est créé une sorte de chaos sonore, mais j’imagine qu’il n’y en était pas à sa première fois dans ce type de contexte. Il a du fait même fait part, avant même sa première chanson, qu’il n’y était pas pour faire des reprises de chansons, mais bien ses compositions ce qu’il a dû réexpliquer à plusieurs reprises pendant la soirée.

    Sa petite heure de performance, ne voulant pas trop étirer la sauce avec la foule agitée, a été brève, mais complète pour nous laisser absorber la variété des sonorités que nous procurent ses chansons. La guitare électrique plaquait des sons lourds qui encrait bien la musique dans l’espace. L’auteur-compositeur-interprète, qui semble s’inspirer beaucoup du groupe Thrice, offre un pop-rock ambiant assumé mêlé à des textes ressentis. Évidemment, il ne réinvente pas la roue, mais il se colle bien à son style et c’est ce qui lui permet d’aussi bien rendre son matériel. – Alicia Lemieux 

    QUALITÉ MOTEL – SCÈNE LES VOIX ÉMERGENTES – 23 H 30

    À mon arrivée dans l’Embuscade bondée, j’ai d’abord ressenti un facteur humidex élevé par la chaleur des corps frénétiques qui dansaient aux sons électro-pop de Qualité Motel. Les gars (Valaire) qui avaient donné un show plus que festif quelques heures plus tôt (du moins, à en croire ma collègue Caroline). Ils ont a peine eu le temps de débarquer leur matériel, de se revêtir de leur plus belle tenue de dragons que l’Embuscade sautait déjà dans le tapis.

    Qualité Motel, c’est aussi simple que le set de DJ qui m’accroche à tout coup. Cordés sur la même tables, les cinq gars offre tout simplement une set list des chansons les plus hors contextes que possible, mais réarrangées pour nous laisser les apprécier tout autrement. Je n’aurai du moins plus la même référence de la chanson Seul de Garou ou encore Libérer le trésor de Michel Rivard. Et ce n’est pas la fin du show qui les oblige à arrêter. À au moins quatre reprises j’ai cru qu’il s’agissait de la fin de leur performance alors qu’ils reprenaient à tout coup de plus belle avec plus d’énergie. – Alicia Lemieux 

    Valaire photo: Jean-François Desputeaux
    Valaire photo: Jean-François Desputeaux
    Valaire photo: Jean-François Desputeaux
    Valaire photo: Jean-François Desputeaux
    Valaire photo: Jean-François Desputeaux
    Valaire photo: Jean-François Desputeaux
    Valaire photo: Jean-François Desputeaux
    Valaire Photo:Yoan Beaudet
    Valaire Photo:Yoan Beaudet
    Valaire Photo:Yoan Beaudet
    Valaire – Photo : Adrien Le Toux
    Valaire – Photo : Adrien Le Toux
    Valaire – Photo : Adrien Le Toux
    Valaire – Photo : Adrien Le Toux
    Valaire – Photo : Adrien Le Toux
    Valaire – Photo : Adrien Le Toux
    Valaire – Photo : Adrien Le Toux
    Yann Perreau Photo:Yoan Beaudet
    Yann Perreau photo: Jean-François Desputeaux
    Yann Perreau photo: Jean-François Desputeaux
    Yann Perreau photo: Jean-François Desputeaux
    Yann Perreau photo: Jean-François Desputeaux
    Yann Perreau photo: Jean-François Desputeaux
    Yann Perreau photo: Jean-François Desputeaux
    Yann Perreau photo: Jean-François Desputeaux
    Yann Perreau Photo:Yoan Beaudet
    Yann Perreau Photo:Yoan Beaudet
    Yann Perreau Photo:Yoan Beaudet
    Yann Perreau Photo:Yoan Beaudet
    Yann Perreau – Photo : Adrien Le Toux
    Yann Perreau – Photo : Adrien Le Toux
    Yann Perreau – Photo : Adrien Le Toux
    Yann Perreau – Photo : Adrien Le Toux
    Yann Perreau – Photo : Adrien Le Toux
    Yann Perreau – Photo : Adrien Le Toux
    Yann Perreau – Photo : Adrien Le Toux
    Yann Perreau – Photo : Adrien Le Toux
    Paulo Ramos photo: Jean-François Desputeaux
    Paulo Ramos photo: Jean-François Desputeaux
    Paulo Ramos photo: Jean-François Desputeaux
    Paulo Ramos – Photo : Adrien Le Toux
    Paulo Ramos – Photo : Adrien Le Toux
    Paulo Ramos – Photo : Adrien Le Toux
    Paulo Ramos – Photo : Adrien Le Toux
    Will Driving West photo: Jean-François Desputeaux
    Will Driving West photo: Jean-François Desputeaux
    Will Driving West photo: Jean-François Desputeaux
    Will Driving West – Photo : Adrien Le Toux
    Will Driving West – Photo : Adrien Le Toux
    Will Driving West – Photo : Adrien Le Toux
    Will Driving West – Photo : Adrien Le Toux
    Will Driving West – Photo : Adrien Le Toux
    Will Driving West – Photo : Adrien Le Toux
    Les Deuxluxes – Photo : Adrien Le Toux
    Les Deuxluxes – Photo : Adrien Le Toux
    Qualité Motel – Photo : Adrien Le Toux
    Valaire Photo:Yoan Beaudet
    Valaire Photo:Yoan Beaudet

    Équipe ecoutedonc.ca

    9 juillet 2017
    Festivoix de Trois-Rivières
    Festivoix, Les Deuxluxes, Mauricie, musique, Paulo Ramos, Qualité Motel, Trois-Rivières, Yann Perreau
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 7 juillet 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 7 juillet 2017

    ARIEL POCOCK – SCÈNE LES VOIX JAZZ- 17 H 45

    Ariel Pocock – Photo : Adrien Le Toux

    Après une frousse causée par une pluie torrentielle, les spectateurs ont pu voir émerger la jeune prodige du jazz avec son piano et ses deux comparses, soit les réputés Jim Doxas à la batterie et Adrian Vedady à la contrebasse. Ces trois musiciens ont d’abord collaboré ensemble sur le deuxième et plus récent album de l’auteure-compositrice-interprète, soit Living in Twilight. Un titre d’album (Vivre dans le crépuscule en français) qui détonne avec la chimie, l’énergie et la candeur du trio. Caractéristiques qui se transforment en une arme redoutable lors des spectaculaires ponts musicaux pouvant durer entre 45 secondes et trois minutes. Durant la pièce I Want To Be Happy, version Oscar Peterson, les baguettes de Doxas semblent être la continuité de son corps possédé par un volcan tandis que les doigts de Vedady glissent comme par magie et par instinct sur les cordes de son instrument. Pocock éblouit également avec son piano à queue. La cinquantaine de spectateurs, devenue une centaine vers la fin du spectacle malgré une Mère Nature d’humeur « gripette », a pu se délecter autant des compositions originales (So Long ou la pièce-titre de l’album susmentionné aux airs country) que des reprises surprenantes, notamment Someone Like You d’Adele. Ce gros succès s’incarnant en abus de sucre industriel est devenu un morceau subtilement couvert d’un doux enrobage de miel vocal et instrumental.

    PS : Un grand merci à madame Pocock de m’avoir écrit à la main la liste des pièces ! Un grand merci également à Benoît Larivière, qui a eu l’amabilité de me laisser, sous son chapiteau où se trouvait sa console, écrire mes notes au début du spectacle. -David Ferron

    LES RINGOS – SCÈNE LES VOIX LIBRES – 18 H

    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux

    « Salut Trois-Rivières, on est un jeune groupe émergent de Liverpool. » C’est comme ça que Marc Chartrain a présenté son quatuor composé de André Papanicolaou, Éric Goulet et Antoine Gratton (qui remplaçait Marc Déry pour l’occasion).

    Les gars se sont amusés à jouer les succès des Beatles comme si c’était leurs propres créations. En plus, ils sont drôles et ne se prennent pas au sérieux. Ce que j’ai surtout aimé c’est qu’on ne dirait pas un groupe hommage qui reprend le concept initial des Beatles . Ce sont juste quatre gars qui s’amusent à jouer les chansons qui les ont marqués ; des chansons qui ont pourtant été reprises des milliers de fois ! Leur son très rock et l’ambiance amicale qu’ils ont créée avec le public a donné un spectacle rempli d’authenticité, d’humour et de nostalgie. -Karina Tardif

    THE FRANKLIN ELECTRIC – SCÈNE LES VOIX MULTIPLES – 19 H

    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux

    C’était la troisième fois que The Franklin Electric assurait une prestation au Festivoix, dont en 2014 en première partie d’Half Moon Run. Le groupe a visiblement un attachement particulier avec le public trifluvien pour avoir débuté la tournée de Blue Ceiling, leur deuxième album, à Trois-Rivières.

    Après une averse intense, les rayons du soleil traversaient en faisceaux lumieux entre les arbres du Jardin des Ursulines et offraient un cadre majestueux au spectacle. J’ai été surprise par la qualité du spectacle auquel j’allais assister dès que j’ai entendu la voix de Jon Matte lors de la première pièce, Resistance. L’authenticité et la précision musicale de l’album est vraiment intéressante à constater sur scène et c’est pourquoi je vous recommande d’assister à l’un de leur spectacle.

    Ils font naturellement participer la foule grâce à leurs paroles pleines d’onomatopées qui dégagent un effet rassembleur. En effet, The Franklin Electric séduit avec ses chansons en crescendo accrocheur. Cependant, c’est davantage leur instance folk que le groupe réussit à faire ressortir lorsque les membres se rassemblent autour du micro pour nous offrir des moments acoustiques exceptionnels. Par exemple, lors de la pièce So far, les membres ont débuté avec les deux guitares et une trompette, en douceur, pour ensuite revenir à leur position initiale et terminer en puissance. – Marianne Chartier-Boulanger 

    ANTOINE CORRIVEAU – SCÈNE LES VOIX UNDERGROUND – 23 H

    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux

    De retour en terre natale, c’est devant un Zénob très rempli qu’Antoine Corriveau a joué hier soir. Il n’avait pas été présent au Festivoix depuis trois ans, et les gens étaient heureux de le voir. C’est sur Rendez-vous, première pièce de son dernier album, Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter, qu’il a commencé le spectacle. Pour avoir eu la chance de voir Corriveau à plusieurs reprises, cette soirée était complètement différente de ce que je connaissais de l’auteur-compositeur-interprète. Il a un don pour véhiculer des émotions dans ses textes et dans son interprétation, mais il peut autant être introspectif qu’intense et rock. J’ai été agréablement surprise de découvrir des pièces plus longues et des solos de guitare sentis. Le contraste entre sa visite à la Taverne m’a permis de mieux comprendre l’entrevue accordée à Valérie.

    J’ai apprécié le beau mélange entre les nouvelles chansons et celles de l’album Les ombres longues, ainsi qu’en rappel, une reprise de Corridor de Laurence Jalbert. Il avait fait ce morceau dans le cadre de l’émission Pop de Jam qui n’a pas fait long feu mais qui nous aura au moins donné cette chanson qu’il a adaptée avec une justesse désarmante. Il reste que ma plus grande joie a été lorsqu’il a commencé les premières notes de Je sors dehors, tirée de Les ombres longues, que je n’avais jamais eu la chance de voir en live, et qui m’a bouleversée par sa beauté.  – Caroline Filion

    Ariel Pocock photo: Jean-François Desputeaux
    Ariel Pocock photo: Jean-François Desputeaux
    Ariel Pocock photo: Jean-François Desputeaux
    Ariel Pocock photo: Jean-François Desputeaux
    Ariel Pocock photo: Jean-François Desputeaux
    Ariel Pocock – Photo : Adrien Le Toux
    Ariel Pocock – Photo : Adrien Le Toux
    Ariel Pocock – Photo : Adrien Le Toux
    Ariel Pocock – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos photo: Jean-François Desputeaux
    Les Ringos photo: Jean-François Desputeaux
    Les Ringos photo: Jean-François Desputeaux
    Les Ringos photo: Jean-François Desputeaux
    Les Ringos photo: Jean-François Desputeaux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux
    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux
    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux
    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux
    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux
    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux
    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux
    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux
    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux
    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux

    Équipe ecoutedonc.ca

    8 juillet 2017
    Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Antoine Corriveau, Ariel Pocock, Festivoix, Les Ringos, Mauricie, The Franklin Electric, Trois-Rivières
  • [BALADO] CFOU 89,1 FM – 5 juillet 2017

    [BALADO] CFOU 89,1 FM – 5 juillet 2017

    On a fait les fous à CFOU mercredi dernier. Bonne écoute de l’émission du 5 juillet sur les ondes du CFOU 89,1 FM.

    Karina Tardif

    8 juillet 2017
    Balado, Région : Mauricie
    balado, CFOU, musique, radio, Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 5 juillet 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 5 juillet 2017

    LES SOEURS BOULAY – SCÈNE LES VOIX MULTIPLES – 19H

    Mercredi à 19h, le site enchanteur des Ursulines accueillait Les Sœurs Boulay avec une audience complète.

    La dernière fois que j’ai vu Les Sœurs Boulay en spectacle, elles étaient seules sur scène, ce qui rendait la prestation très authentique par rapport à leurs créations. Aujourd’hui, j’ai assisté à quelque chose de plus instrumentalisé et différent de ce qu’on a connu de ces fameuses sœurs. Pour moi, Les Sœurs Boulay ce sont des harmonies, deux guitares acoustiques et de la complicité. Bref, elles n’ont pas besoin d’artifice. Retrouver le duo féminin seul sur scène durant Mappemonde semblait charmer la foule qui faisait aller les paroles douces et vraies sur le bout de leurs lèvres, créant ainsi une jolie symbiose.

    Elles et leur musiciens ont commencé avec Par le chignon du cou tirée de l’album, Le poids des confettis. Ils ont poursuivis sur cet élan du premier album avant de tomber dans les parties plus énergiques de leur dernier long jeu en fin de spectacle.

    Il faut croire qu’elles ont toujours été adeptes de reprises pour nous en offrir trois ce soir-là, dont Pour que tu m’aimes encore de Céline Dion. «Nous allons faire un cover d’une chanson ratée par son interprète originale et on a décidé de lui donner une deuxième chance» ont-elle déclaré en guise d’introduction à la reprise.

    Le spectacle s’est terminé avec Un show de boucane et une foule qui en demandait encore. -Marianne Chartier-Boulanger

    Ne manquez pas ce soir:

    • Nomad’stones à la scène des voix libres
    • Karim Ouellet à la scène des voix populaires
    • Alex Nevsky à la scène des voix populaires
    • Crabe à la scène des voix underground

    Voici les photos de Yoan, Jean-François et Adrien :

    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les Soeurs Boulay Photo’Yoan Beaudet
    Les Soeurs Boulay Photo’Yoan Beaudet
    Les Soeurs Boulay Photo’Yoan Beaudet
    Les Soeurs Boulay Photo’Yoan Beaudet
    Les Soeurs Boulay Photo’Yoan Beaudet
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux

    Équipe ecoutedonc.ca

    6 juillet 2017
    Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Festivoix, Les Soeurs Boulay, Mauricie, musique, Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 2 juillet 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 2 juillet 2017

    Avant de faire une petite pause de deux jours, voici le résumé de notre soirée du 2 juillet.

    MISSES SATCHMO – SCÈNE LES VOIX JAZZ – 17 H 45 

    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux

    Enfin, quelque chose d’inattendu et de magnifique s’est produit : le soleil s’est pointé à l’horizon! Blague à part, la bande de Misses Satchmo a également rajouté de la vitamine C dans la foule grâce à la bonne humeur et au dynamisme contagieux de ses membres, surtout celui de la chanteuse et trompettiste Lysandre Champagne, citoyenne de Saint-Élie-de-Caxton. Celle-ci n’hésite pas à faire des blagues ou à être gentiment insolente. Par exemple, elle explique que le leitmotiv de l’été, c’est d’être heureux « à chaque fois qu’il fait soleil » ou encore que le groupe entrait « dans un moment introspectif » pour les chansons Why Don’t You Do It Right (chantée originairement par Peggy Lee) ou Keepin’ out of Mischief Now (de Fats Waller et Andy Razaf), des pièces plus lentes. Si, sur disque, madame Champagne a une voix dans l’ensemble suave, sur scène, c’est toute une palette de tons et d’émotions qu’elle déploie. Par exemple, la surprenante reprise de Womanizer (chantée originairement par Britney Spears), inspirée de celle du Scott Bradlee’s Postmoderm Jukebox, lui permet de passer d’un ton convaincu à badin entre le refrain et le couplet.

    Le quintet musical, que l’on soit amateur des classiques jazz américains ou non, a suffisamment de talent et de chimie pour susciter d’agréables moments. Ce talent se confirme tout au long du spectacle. L’exemple de Swing That Music, de Louis Armstrong, a suscité la joie chez la foule par la capacité des musiciens de jouer très rapidement. Une mention tout spéciale doit être faite envers les membres de la troupe de l’école de danse Très Swing qui sont venus, de manière spontanée, danser pendant le spectacle. « Ça upgrade » (dixit le batteur Marton Maderspach) un spectacle qui était déjà haut en couleur et rempli de pep. La venue de Misses Satchmo à Trois-Rivières conclut donc très bien la première semaine de la section des Voix Jazz du Festivoix. – David Ferron

    CATHERINE LEDUC – SCÈNE LES VOIX LIBRES – 18 H

    Catherine Leduc
    photo : Jean-François Desputeaux

    En 2014, Catherine Leduc, de Tricot Machine, se lançait dans un projet solo avec son premier album Rookie, qui a été sélectionnée au gala GAMIQ (Gala Alternatif de Musique Indépendante du Québec). Aujourd’hui, elle nous a présenté son deuxième opus, Un bras de distance avec le soleil , sur la scène des Voix libres du Festivoix. C’est avec sa chanson titre qu’elle a commencé le spectacle pour nous introduire à son nouveau projet. Elle a fait appel aussi à Rookie avec la pièce Polatouche en milieu de spectacle qui, selon moi, était la pièce se rapprochant le plus du style de Tricot Machine avec le xylophone et le mélodica. Par contre, il faut savoir que l’arrangement musical est totalement différent de ce qu’elle nous présentait avec son amoureux Mathieu Beaumont, qui l’accompagne encore au clavier. Il ne faut donc pas s’attendre à la frivolité de Tricot Machine, loin de là.

    Originaire de la région, l’artiste trifluvienne était entourée de ses proches, qui étaient présents pour l’encourager. J’ai senti tout au long du spectacle qu’elle nous livrait et nous présentait ce qu’elle était capable de faire à elle seule et qu’elle ressentait le besoin de se dévoiler. La pièce Le temps séparé m’a particulièrement charmée en raison de sa puissance qui la faisait sortir du lot. Sans pour autant détonner du reste de ses chansons, cette pièce s’écartait de la douceur et du côté sombre caché de Catherine. « C’est pas mal le plus qu’on peut rocker », nous a-t-elle déclaré suite à son interprétation. C’est avec sa chanson Tes sommets sont mes montagnes, qu’elle juge longue et exploratoire, qu’elle nous a salués poliment et jovialement. – Marianne Chartier-Boulanger

    LES DALES HAWERCHUK – SCÈNE VOIX POPULAIRE – 20 H 30

    Les Dales Hawerchuk
    Photo : Yoan Beaudet

    Ça faisait un bon moment que nous n’avions pas entendu parler des Dales Hawerchuk, alors qu’ils ont sorti un nouvel album en novembre 2016, Désavantage numérique. Il faut dire que les deux premiers albums, Les Dales Hawerchuk et Les Dales Hawerchuk2 sortis respectivement en 2005 et en 2008, ont vraiment frappé fort. Ils n’ont par contre pas perdu une miette de leur énergie et de leur rock bien ficelé du Lac-St-Jean. Je trouve même que c’est plus rough comme son sur le dernier. Olivier Langevin, musicien aux nombreux talents, membre de Galaxie et guitariste de Fred Fortin, collabore également au nouvel album du groupe. Les Dales Hawerchuk sont de tous les festivals cet été, dont le Festival d’été de Québec le 10 juillet prochain et le Festif! de Baie-St-Paul le 21 juillet, où nous serons présents également.

    Hier, en première partie de Billy Talent, ils ont mis la table comme de vrais pros. Ce n’est pas rien de se retrouver devant une foule de 15 000 personnes. Nous avons eu droit autant à des chansons de Désavantage numérique qu’à des succès souvenirs comme la classique Les Dales Hawerchuk et celle qui me reste toujours en tête, À soir on sort! La foule avait également beaucoup de plaisir à revoir le groupe, qui lui avait visiblement manqué. Les frères Séguin et leurs comparses Charles Perron et Pierre Fortin ont donc relevé le mandat avec brio et nous ont donné le goût de les revoir durant l’été. – Caroline Filion

    BILLY TALENT – SCÈNE VOIX POPULAIRES – 21 H 30

    Billy Talent
    photo : Jean-François Desputeaux

    Le Festivoix avait misé gros sur le groupe canadien Billy Talent pour l’édition 2017, faisant d’eux la tête d’affiche. Ils sont arrivés avec leur décor assez impressionnant et prêts à donner un spectacle électrique et énergique. Le site du festival débordait de fervents amateurs de musique punk-rock, ce qu’on ne voit pas nécessairement très souvent au Festivoix. Ils ont donné un spectacle à la hauteur de leur réputation, et le chanteur, Benjamin Kowalewicz, en a profité pour honorer le public des quelques mots qu’il connaissait en français. Bien qu’ils aient sorti un album en 2016, ils ont plutôt fait une visite de leurs meilleurs succès des cinq albums qu’ils ont à leur actif. – Caroline Filion

    Olivier photo : Izabelle Dallaire
    Olivier photo : Izabelle Dallaire
    Olivier photo : Izabelle Dallaire
    Olivier photo : Izabelle Dallaire
    Olivier photo : Izabelle Dallaire
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo photo: Jean-François Desputeaux
    Misses Satchmo photo: Jean-François Desputeaux
    Misses Satchmo photo: Jean-François Desputeaux
    Misses Satchmo photo: Jean-François Desputeaux
    Misses Satchmo photo: Jean-François Desputeaux
    Catherine Leduc – Photo : Adrien Le Toux
    Catherine Leduc – Photo : Adrien Le Toux
    Catherine Leduc – Photo : Adrien Le Toux
    Catherine Leduc – Photo : Adrien Le Toux
    Catherine Leduc – Photo : Adrien Le Toux
    Catherine Leduc photo: Jean-François Desputeaux
    Catherine Leduc photo: Jean-François Desputeaux
    Catherine Leduc photo: Jean-François Desputeaux
    Catherine Leduc photo: Jean-François Desputeaux
    Catherine Leduc Photo:Yoan Beaudet
    Catherine Leduc Photo:Yoan Beaudet
    Catherine Leduc Photo:Yoan Beaudet
    Catherine Leduc Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard – Photo : Adrien Le Toux
    Cindy Bédard – Photo : Adrien Le Toux
    Cindy Bédard – Photo : Adrien Le Toux
    Cindy Bédard – Photo : Adrien Le Toux
    Cindy Bédard – Photo : Adrien Le Toux
    Cindy Bédard photo: Jean-François Desputeaux
    Cindy Bédard photo: Jean-François Desputeaux
    Cindy Bédard photo: Jean-François Desputeaux
    Cindy Bédard photo: Jean-François Desputeaux
    Cindy Bédard photo: Jean-François Desputeaux
    Cindy Bédard Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard photo : Izabelle Dallaire
    Cindy Bédard photo : Izabelle Dallaire
    Cindy Bédard photo : Izabelle Dallaire
    Cindy Bédard photo : Izabelle Dallaire
    Cindy Bédard photo : Izabelle Dallaire
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Adrien Le Toux
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Adrien Le Toux
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Adrien Le Toux
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Adrien Le Toux
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Adrien Le Toux
    Les Dales Hawerchuk photo: Jean-François Desputeaux
    Les Dales Hawerchuk photo: Jean-François Desputeaux
    Les Dales Hawerchuk photo: Jean-François Desputeaux
    Les Dales Hawerchuk photo: Jean-François Desputeaux
    Les Dales Hawerchuk photo: Jean-François Desputeaux
    Les Dales Hawerchuk Photo:Yoan Beaudet
    Les Dales Hawerchuk Photo:Yoan Beaudet
    Les Dales Hawerchuk Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent photo: Jean-François Desputeaux
    Billy Talent photo: Jean-François Desputeaux
    Billy Talent photo: Jean-François Desputeaux
    Billy Talent photo: Jean-François Desputeaux
    Billy Talent photo: Jean-François Desputeaux
    Billy Talent photo : Izabelle Dallaire
    Billy Talent photo : Izabelle Dallaire
    Billy Talent photo : Izabelle Dallaire
    Billy Talent photo : Izabelle Dallaire
    Billy Talent photo : Izabelle Dallaire

    Équipe ecoutedonc.ca

    3 juillet 2017
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Billy Talent, Catherine Leduc, Cindy Bédard, Festivoix, Les dales hawerchuk, Mauricie, Misses Satchmo, musique, Olivier, Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 1er juillet 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 1er juillet 2017

    PROYECTO IRÉ – SCÈNE DES VOIX JAZZ – 17H45

    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux

    Ce groupe est l’initiative de deux de ses membres, soit celle du chanteur Oscar Fuentes et du pianiste Yoel Diaz. Ce projet artistique jazz afro-cubain, comprenant le danseur Juan Perdomo, a vite suscité l’adhésion de la foule. Cet enthousiasme a connu une apothéose durant la pièce Osain, chanson smooth jazz. Son titre évoque le dieu de la nature dans la religion yoruba, pratiquée originairement au Nigeria et qui s’est implantée lors des traites d’esclaves en Amérique centrale. À ce moment, la pluie battante s’est tue. Les pièces sont dans l’ensemble entraînantes et reflètent la richesse musicale du groupe : la très salsa Pa’ Mi Nganga ; la touche gospel dans Danza Ñáñiga du compositeur Chuco Valdes ; l’âme reggae dans Cuba, Jamaica. Ce groupe compte dans ses rangs, outre Fuentes et Diaz, d’autres musiciens de renom, comme la chanteuse et pianiste jazz multi-primée Neisy Wilson ainsi que le saxophoniste gagnant d’un prix Juno (meilleur enregistrement de jazz contemporain en 2013) Joel Miller. Outre la musique, mentionnons qu’avec les batas et congas, les explications de certains aspects de la culture cubaine et l’odeur impromptue de la fumée de gros cigare d’un spectateur, « on se [croyait] quasiment à Cuba », comme l’a si bien dit une auditrice. -David Ferron

    ÉMILE BILODEAU – SCÈNE DES VOIX LIBRES – 18H

    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux

    Émile Bilodeau, c’est LA révélation de l’année pour tout le monde qui l’entend ou le voit. C’est aussi la nouvelle icône de sa génération. La foule très jeune était debout à l’écouter parler de sa vie dans ses chansons comme dans les intermèdes. Sa blonde Roseline, dont il parle dans la chanson Rosie, ou ses chums de hockey dont il parle dans la chanson Hockey, c’est comme si c’était tous nos amis parce qu’il parle sans arrêt et nous fait sentir tellement à l’aise. On a le sentiment d’être à la bonne place au bon moment pendant tout son spectacle, tous debout à manger ses paroles et à attendre sa prochaine grimace. La foule populeuse connaissait pas mal toutes ses chansons qu’il nous a fait comme Amour de félin, Les poètes maudits, Ça va, America et la chanson qui l’a fait connaître J’en ai plein mon cass. -Karina Tardif

    MORDICUS – SCÈNE DES VOIX POPULAIRES – 20H35

    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien

    Après l’hymne national, rituel de la fête du Canada, les gars de Mordicus ont défoncé la scène. Ils en ont pris possession et l’ont habitée mieux que bien des artistes qui passent sur cette grande scène. Ils ont commencé avec Oh maman, de l’album Cri primal, pour enchaîner avec Cause à effet du plus récent, Edgar Allan Pop. Un accent de Chicoutimi, un look à la Mick Jagger et une énergie comme 1000 personnes, je ne sais pas ce qu’il faut de plus pour faire lever une foule qui est venue voir, rappelons-le, le spectacle des Trois accords qui suivait. Les gars avaient clairement des ressorts dans les pieds et étaient, selon, les vrais rockstars du Festivoix ! Après Amour révolution, la chanson thème du Festivoix, Miroir miroir et Weekend de fou, ils ont terminé de façon magistrale avec la balade rock Que tournent les vautours. – Karina Tardif

    LES TROIS ACCORDS – SCÈNE DES VOIX POPULAIRES – 21H35

    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux

    Fidèles à eux-mêmes, les succès et la coupe champignon dans le vent, Les Trois Accords ont pris d’assaut la scène des Voix populaires du Festivoix. Je ne sais pas comment ils choisissent les chansons qu’ils vont jouer, parce qu’ils ont fait des chansons de tous leurs albums en passant de Hawaienne, Vraiment beau et Loin d’ici du tout premier album sorti en 2003, à Joie d’être gai et St-Bruno du tout dernier paru en 2015. Juste avant Bamboula, ils se sont fait plaisir en jouant Pas capable d’arrêter (l’hymne de l’émission Les Appendices) en se remémorant la première fois qu’ils l’avaient jouée en spectacle à Trois-Rivières. Sans surprise et surtout au plus grand bonheur de la foule détrempée par la pluie, ils ont fini avec Saskatchewan. -Karina Tardif

    GEOFFROY – SCÈNE DES VOIX ÉMERGENTES – 23H

    Geoffroy – Photo : Adrien Le Toux

    C’est à l’embuscade que se déroulait le premier spectacle d’une tournée estivale qui s’annonce pour Geoffroy. Sacré espoir FEQ il y a quelques jours, on comprend pourquoi quand on écoute son album Coastline. C’est électro-ambiant et la voix chaude de Geoffroy est rajoutée à cela. En compagnie de Phil Creamer au synthétiseur, à la basse et à la voix également, et Alexandre Ouellette à la batterie, c’est complètement envoûtant. Nous avons eu droit à presque toutes les chansons de son dernier album, à ma plus grande joie. La version live de Got Me All Tired était tellement fantastique. Un piano-voix bien sentie, pour une finale intense et rythmée. Ça a demandé un peu de retenue à la jeune foule du bar, mais ça en valait clairement la peine. En pseudo-rappel (parce qu’on s’entend que de sortir d’une scène de 12X12 subtilement pour aller se  »cacher » et revenir, c’est pas facile) il a fait You say, de son EP Soaked in Gold que j’aurais probablement dû plus écouter. Pour terminer, après nous avoir offert I’ll never break your heart des Backstreet Boys, il a conclu avec Sleeping on my own. On a eu droit à un rappel bonus d’une chanson car il avait trop de plaisir sur scène (et nous tout autant dans la foule!). Bref, si vous pouvez le voir durant l’été, courrez-y! – Caroline Filion

    Voici les photos de nos photographes pour les spectacles de Proyecto Iré, Émile Bilodeau, Mordicus, Les Trois Accords, Pure Carrière et Geoffroy:

    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords Photo:Yoan Beaudet
    Les Trois Accords Photo:Yoan Beaudet
    Les Trois Accords Photo:Yoan Beaudet
    Les Trois Accords Photo:Yoan Beaudet
    Les Trois Accords Photo:Yoan Beaudet
    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien
    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien
    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien
    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien
    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien
    Mordicus Photo:Yoan Beaudet
    Mordicus Photo:Yoan Beaudet
    Mordicus Photo:Yoan Beaudet
    Mordicus Photo:Yoan Beaudet
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux
    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux
    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux
    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux
    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux
    Geoffroy – Photo : Adrien Le Toux
    Geoffroy – Photo : Adrien Le Toux
    Geoffroy – Photo : Adrien Le Toux
    Geoffroy – Photo : Adrien Le Toux
    Pure Carrière – Photo : Adrien Le Toux
    Pure Carrière – Photo : Adrien Le Toux
    Pure Carrière – Photo : Adrien Le Toux

    Équipe ecoutedonc.ca

    2 juillet 2017
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Émile Bilodeau, Festival, Festivoix, Geoffroy, Les Trois Accords, Mauricie, Mordicus, musique, proyecto iré, Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 30 juin 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 30 juin 2017

    HICHEM KHALFA QUARTET – SCÈNE DES VOIX JAZZ – 17H45

    Hichem Khalfa Quartet
    photo: Jean-François Desputeaux

    D’après les applaudissements nourris entre chaque morceau des quelque 160 personnes présentes, il semble que le Hichem Khalfa Quartet ait conquis les amateurs de jazz. Il faut dire que les Réminiscences, titre de son album né en raison des bouts de compositions assemblées et peaufinées du trompettiste et leader Hichem Khalfa, sont livrées de manière fort bien produite et avec talent. Loin de faire sa vedette, ce dernier se retirait parfois de la scène afin de laisser jouer ses comparses Jonathan Arseneau (basse), Dave Croteau (batterie) et Jérôme Beaulieu (clavier). Par ailleurs, ce dernier a offert tout un solo où les divers tempos, distorsions et nuances ont bluffés le public. Seul bémol : lors de la présentation de la très suave et onirique Kokiri, on entendait les gens sur la terrasse à coté discuter. J’avais carrément l’impression qu’une scène plus intimiste entre quatre murs aurait été davantage appropriée. Sinon, le plaisir éprouvé sur scène par les musiciens semble avoir été contagieux, puisque les commentaires du public ont été très positifs. – David Ferron 

    LIANA – SCÈNE DES VOIX LIBRES – 18H

    Liana Bureau
    Photo : Adrien Le Toux

    L’auteure-compositrice-interprète R&B de Québec Liana avait une belle surprise pour les festivaliers trifluviens : un paquet de nouvelles chansons qui complétaient fort bien son EP Prime Time. Le public de tous âges a bien apprécié ces nouvelles chansons qui montrent le grand talent de la jeune femme, pour qui tout semble si facile. Le R&B de Liana est fort simple, mais diablement efficace. Des mélodies pleines de soul, une teinte de blues çà et là, des rythmes chauds et une voix envoûtante. Votre pas très humble serviteur a une fois de plus frissonné en écoutant Danger. Une bombe!

    Que demander de plus? – Jacques Boivin

    GAB PAQUET – SCÈNE DES VOIX UNDERGROUND (ZÉNOB) – 23H

    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux

    Notre chanteur de charme préféré a encore une fois enflammé le Zénob avec ses ritournelles. On s’entend pour dire que l’endroit était plein, et que chaque personne présente était subjuguée par la présence et le charisme de Gab Paquet. Je n’ai vu que des gens danser, chanter et sourire tout au long de la veillée. Il faut dire que c’est un habitué de la place, et qu’en plus, en étant dans la programmation du Festivoix, quelques curieux sont venus jeter un coup oeil. Mes moments préférés de la soirée : lorsqu’il a enfilé ses lunettes cosmiques pour la chanson Soucoupes volantes. M. le patron a réussi justement à capter à merveille ce moment. Ensuite, lorsqu’il a chanté Casio, Pad et Moustaches et que tout le monde s’est mis à chanter avec lui en avant. J’avoue avoir également eu un plaisir fou à crier « ça fait plaisir » lors de la chanson Consommations en rappel. Sa musique a un pouvoir rassembleur mais également libérateur. Arrêtons de nous poser des questions, et disons donc les vraies affaires! – Caroline Filion

    LE WINSTON BAND – SCÈNE DES VOIX TRADS (LE TRÈFLE)- 23H

    Le Winston Band – Photo : Jacques Boivin (archives)

    Je dois vous avouer que j’avais plus que hâte de voir ce groupe trad au Festivoix puisque ma dernière expérience avec eux au SPOT à Québec avait été marquante. C’est toujours impressionnant de les voir jouer des instruments plutôt inhabituels de nos jours comme le frottoir zydeco, joué avec des ouvres-bouteilles par Andrew Duquette-Boyle ou l’accordéon, joué par le principal chanteur, Antoine Larocque. Jeune et festif, le spectacle du groupe donne une ambiance d’enfer peu importe où il passent. Ils en ont fait sourire et danser plus d’un hier soir au Trèfle, qui ne s’attendait pas à se faire divertir autant. « On mange souvent des insectes assaisonnées aux épices cajun, comme notre musique », ont-ils lancé avant de poursuivre avec leur musique qui rappelle parfois des sonorités de Canailles ou du groupe Élixir de gumbo. -Karina Tardif

    GAZOLINE – SCÈNE DES VOIX FOLKS (LE TEMPS D’UNE PINTE) – 23H

    J’ai eu le temps, après Le Winston Band, de me rendre au Temps d’une pinte pour les deux dernières chansons de Gazoline ainsi que le rappel. Le spectacle s’est terminé avec leur succès Gazoline, datant de 2012, et le chanteur qui est descendu sur le plancher de danse. La sueur et le rock envahissaient la place !

    Les gars seront dans leur patelin le 8 juillet pour le nouveau festival La Noce au Saguenay et on pourra les voir au Festival d’été de Québec le 9 juillet. -Karina Tardif

    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux

    Équipe ecoutedonc.ca

    1 juillet 2017
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Festival, Festivoix, Gab Paquet, Gazoline, Le Winston Band, Liana, Mauricie, musique, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Anatole (+ Fâché), Café-Bar Zénob, le vendredi 5 mai 2017

    [SPECTACLE] Anatole (+ Fâché), Café-Bar Zénob, le vendredi 5 mai 2017

    Ça commence avec une trame musicale lascive, alors qu’on se doute qu’Anatole fera une entrée remarquée. Il descend les trois marches du Zénob cigarette au bec, affublé d’un éventail et d’une tenue rose très excentrique (pattes d’éléphant en prime!), mais qui n’est pas étonnante venant de lui. La première pièce se fait plus en douceur, montrant plutôt l’étendue du talent vocal d’Anatole. Par contre, dès qu’il entame L.A./Tu es des nôtres, l’énergie monte d’un cran, et toute la salle se met à danser.

    Anatole et son groupe viennent de Québec, mais ils sont rendus des habitués de la ville de Trois-Rivières depuis un moment déjà. Les amateurs sont toujours au rendez-vous pour une prestation haute en couleur livrée par Anatole et ses musiciens. On entendait par contre un petit bourdonnement bruyant à l’arrière du bar qui m’a fait me retourner à quelques reprises, car j’avais envie de profiter de la prestation.

    Plusieurs fois durant la soirée, on remarque la complicité entre les membres du groupe et le chanteur vedette. Pas une fois, malgré tout ce que celui-ci peut faire, les musiciens ne décrochent. Je crois que tous les instruments du groupe finissent par passer sous la langue d’Anatole (comme on peut le voir sur quelques photos des spectacles antérieurs). J’ai beau m’y attendre, je suis toujours un peu surprise de le voir se présenter devant moi, dans ma bulle, pour chanter les paroles de ses chansons.

    Alors qu’il interprète Le grand sommeil, il se dirige vers le bar. « C’est pour ça que vous avez payé », clame-t-il. En effet, j’avoue apprécier particulièrement le moment où il s’étale sur le bar pour chanter à quel point il est fatigué.

    Il a « terminé » avec Discollins, en dansant avec pratiquement tout le monde qui se trouvait dans le Zénob, et ensuite, il est revenu habillé dans son traditionnel costume de squelette. Il repousse toujours un peu les limites au nom de l’art, ce qui m’a finalement amené à une conclusion : il n’y a pas de règles pour Anatole.

    Fâché

    En première partie, on avait droit au projet musical de Benoit Perreault, bien connu de la Mauricie. Une guitare électrique, quelques pédales, et une trame pour s’accompagner (car il fait tous les instruments à l’enregistrement, mais c’est un peu difficile en spectacle d’y arriver!). Il jouait avec une belle intensité malgré les soucis, quoique j’ai eu de la difficulté à saisir si les problèmes de son étaient voulus pour amplifier le personnage, ou si c’était vraiment réel. Le public n’était pas super réceptif, et le fait que Benoit jouait de dos à l’assistance n’aidait pas à la situation, mais j’ai tout de même su apprécier les mélodies de guitare électrique.

    Caroline Filion

    9 mai 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Anatole, Café-Bar Zénob, Le Pantoum, Mauricie, Pantoum Records, Trois-Rivières
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