Rien de mieux que de terminer l’été de la même manière qu’on l’a commencé! C’est pour cette raison qu’au cours des prochains jours, nous vous présenterons quelques-uns des festivals qui marqueront la fin de la belle saison.
On connaît bien Saint-Jean-Port-Joli pour ses sculpteurs, mais une nouvelle tradition s’installe depuis l’année dernière : le festival Bivouak’alooza.
Cette année, le festival aura lieu le 26 août et si on se fie à l’affiche, ça va brasser!
En tête d’affiche, la formation ska-punk californienne Reel Big Fish fera danser le public au son de ses chansons entraînantes. Le groupe célèbre son 25e anniversaire et termine sa tournée estivale à Saint-Jean-Port-Joli. Même si vous n’êtes pas du genre à skanker votre vie, vous allez danser joyeusement!
Qui dit party dit Mononc’ Serge, avec ses chansons rigolotes sur la forme, mais lourdes de sens dans le fond. L’ancien Colocs est une bête de scène, et si sa contrebasse l’empêche souvent de se promener d’un bord à l’autre, son charisme, lui, te remplit un espace scénique en un rien de temps. Attendez-vous à une floppée de classiques festifs!
Koriass est de retour depuis quelques semaines et on a entendu dire qu’il était explosif! Le chef de file du rap queb allie beats explosifs et poésie engagée, et le jeune homme a des milliers de fans prêts à bouncer avec le rappeur.
2017 est l’année des Dales Hawerchuk. Le groupe jeannois est partout cet été, et avec raison! Désavantage numérique est une bombe rock, et la formation dirigée par les frères Séguin n’a pas peur d’aller dans les coins (et de donner son 110 %). Si le tonnerre cherche à se pointer, il n’a qu’à bien se tenir, il va se faire enterrer par le rock des Dales!
Le festival accueillera également les punks un brin celtiques d’Irish Moutarde, le rock apocalyptique des Hôtesses d’Hilaire, le dancehall festif de King Abid, la chanson brillante, mais sans prétention, d’Émile Bilodeau et la vedette locale Joe Robicho (et son folk acoustique).
La soirée se terminera au Cabaret des survivants avec un groupe qui a l’habitude de veiller tard et de mettre le feu partout où il passe : Orloge Simard. Le groupe baieriverain est peut-être vulgaire et absurde, mais ses spectacles sont des happenings qu’il faut vivre au moins une fois dans sa vie!
Les spectacles commencent dès midi.
Pour en savoir plus (et acheter vos billets) : https://www.bivouakalooza.com/
Bon, nos vacances sont terminées, on dirait! On a quelques beaux petits spectacles à vous proposer cette semaine à Québec. On a particulièrement hâte à celui de Blood and Glass, Thus Owls et Val Thomas qui sera présenté jeudi à L’Anti Bar et Spectacles, mais ce n’est pas notre seule proposition!
Common Holly + Marianne Poirier
(22 août, 20 h, Maelstrom Saint-Roch)
On connaît bien Marianne Poirier, qu’on a vue à plusieurs reprises avec sa jolie voix aérienne et ses chansons douces.
De son côté, Common Holly propose un mélange d’indie et de folk (sur lequel elle appose l’étique dark folk). Si on se fie aux quelques extraits de l’album Playing House (à paraître le 4 septembre), on devrait être gâtés.
Au beau milieu de la semaine, on vous invite à entendre le rock contemporain et théâtral de La Greffe, les chansons poétiques de Fria Moeras et l’indie mélodique de Charles Garant. 8 $ à la porte.
On a eu l’occasion de faire plus ample connaissance avec Val Thomas cette année. En seulement quelques simples et après quelques prestations, on a pu apprécier l’étendue du talent de la jeune femme originaire de Montréal. À (re)découvrir.
Avec Thus Owls, on sort constamment des sentiers battus. La formation menée par Erika et Simon Angell propose une pop unique, un brin expérimentale, parfois déroutante, mais jamais inintéressante. Magnifique fusion entre l’Europe et l’Amérique du Nord!
Parlant de sortir des sentiers battus, la pop de Blood and Glass ne donne pas sa place! Lisa Iwanycki-Moore et ses complices n’ont pas peur de briser les règles, de décoller les morceaux pour les recoller quelques minutes après.
Rendez-vous Limoilou avec Laura Niquay, Safia Nolin, King Abid et Shauit
(26 et 27 août, dès 19 h, Parc de l’Anse-à-Cartier)
Pour célébrer le 150e anniversaire du Canada, Limoilou en Vrac propose un événement rassembleur sur les lieux de la « découverte » de Québec, au parc Cartier-Brébeuf. Le volet musical de l’événement aura lieu juste à côté, au parc de l’Anse-à-Cartier. Samedi, l’auteure-compositrice-interprète attikamekw Laura Niquay et la toujours excellente Safia Nolin (qui a habité le quartier) viendront présenter leurs chansons. Et Safia a sûrement quelques belles reprises à offrir au public limoulois… Dimanche, on change de ton : le reggae/dance hall de King Abid précédera le reggae innu de Shauit!
Le plus beau dans tout ça, c’est que c’est gratuit!
Fermeture du SPOT (Tous Azimuts, Beat Sexü, Blaze Velluto Collection et Bad Dylan)
(26 juillet, 19 heures, Le SPOT)
Y’a eu moins de shows au SPOT cet été, mais celui-là, il fesse avec quatre groupes chouchous de la scène musicale! Tous Azimuts a lancé récemment un excellent album, Beat Sexü met le party dans la place, quelle que soit l’heure, Blaze Velluto Collection nous transporte avec son folk bleu marine, et Bad Dylan fait danser tous les parterres où il passe. Il va faire chaud!
Autres spectacles à surveiller :
Le spectacle de la rentrée au Cégep de Sainte-Foy avec Lubik, Jérôme St-Kant et Émile Bilodeau (23 août, 18 h 30)
Los / Bodywash au Sous-sol du Cercle (26 août, 21 h)
Pour sa deuxième édition, l’équipe de 3 E, qui organise Saint-Roch Expérience, a fait de nombreuses modifications à sa formule, qui se voudra beaucoup plus accessible (gratuité, diversité des lieux).
Et si, comme nous, vous aimez nos artistes de Québec, vous serez servis!
Le festival se déroulera les 16 et 17 septembre, mais le gros du volet musical nous sera servi le samedi 16, et ce, dès 15 heures!
La formule : en même temps, toutes les demi-heures, trois artistes nous offriront des prestations d’une trentaine de minutes. Et les lieux peuvent parfois être surprenants!
Par exemple, des prestations auront lieu à l’Intermarché, à l’Exoshop, chez Coyote Records, à la place publique Fresk, sur la terrasse du Deux 22 et à l’édifice CSQ en plus de lieux plus conventionnels comme le District Saint-Joseph, le sous-sol du Cercle et la Korrigane.
Les artistes à l’affiche dans le cadre de ces prestations? Anatole, Laurence Castera, Medora, Gab Paquet, Laura Lefebvre, The Seasons, Caravane, Ego Death, Harfang et Val Thomas.
En plus, St-Roch Expérience nous convie à un grand spectacle gratuit à l’Impérial Bell (21 h), dirigé par Simon Pedneault. On pourra y voir Gabrielle Shonk, Koriass, Pascale Picard, Tire le Coyote, The Seasons et plusieurs autres!
Le dimanche 17, on pourra également voir un concert du rappeur MHD à l’Impérial Bell. Les billets pour ce spectacle sont en vente ici.
Pour en savoir plus sur la programmation de Saint-Roch Expérience (notamment sur le volet bouffe et arts), consultez le site Web!
Ce samedi 19 août, le quartier Saint-Sauveur se mettra sur son 31 pour faire la fête… et le volet musical de la 26e édition de Saint-Sauveur en fête peut difficilement être plus locale que cette année avec trois artistes/groupes aux styles très différents : Jérome Casabon, Men I Trust et Caravane.
Dès 19 heures, Jérome Casabon viendra nous proposer ses chansons tendres et rigolotes et ses histoires rocambolesques. L’auteur de Pas pire content, Bullshiter l’vent, Hockey Cosom et bien d’autres chansons entraînantes n’a pas la langue dans sa poche et son profil chansonnier saura faire lever le party!
À 20 heures, ce sera au tour de Dragos, Jessy et Emma de Men I Trust de nous faire voyager dans leur univers électropop vaporeux. En plus des chansons groovy qu’on a déjà entendu à plus d’une reprise, le trio devrait nous en proposer une nouvelle, Tail-Whip, dont on pourra voir le vidéoclip très bientôt. La rue Saint-Vallier deviendra une grande piste de danse!
Nos rockeurs au coeur tendre Caravane fermeront la marche à 21 heures 15. Le groupe, qui célèbre déjà plutôt bien le quartier avec son émouvante Arago, devrait enflammer tout le quartier avec son rock bien bluesé, plein de guitares et d’attitude. Le quatuor nous promet une prestation sur mesure pour l’événement. Traduction : les gars vont nous en mettre plein les oreilles. Et parions que le fan numéro un du groupe, le célèbre Père Noël rockeur, ira faire la fête avec le groupe!
Oui, je sais, on est une semaine et demie en retard sur tout le monde et pas mal tout a déjà été dit sur le cinquième album complet de la formation montréalaise Arcade Fire. Mais depuis quand être plus lent que tous les autres nous a empêché de faire ce que nous aimions?
Disons-le d’emblée, Everything Now est le moins bon album du groupe de Win Butler et sa bande. Mais qu’est-ce que ça veut dire quand t’as endisqué le maintenant classique Funeral, le beau Neon Bible, le jouissif The Suburbs et le dansant Reflektor? Ça veut dire que les attentes à l’égard du groupe seront toujours plus élevées qu’à l’égard d’autres artistes qui ont une discographie moins impressionnante, et que même le pire album d’Arcade Fire peut être supérieur au meilleur d’un paquet de monde.
Mais qu’en est-il vraiment?
Après un début plutôt disco (Everything Now fait penser à du ABBA, Signs of Life évoque plutôt les Bee Gees – sans les voix) et prometteur (on avait là la suite logique de Reflektor), Arcade Fire se lance ensuite dans toutes les directions (pop des années 1980 sur Creature Comfort, pop avec une touche de reggae sur Peter Pan et Chemistry, gros rock et country sur les deux versions d’Infinite Content, synthpop très actuel sur Electric Blue – la chanson à Régine…). Il faut attendre les trois dernières chansons de l’album pour retrouver ce qui nous fait aimer Arcade Fire : Good God Damn n’est pas sans rappeler Porno, en mieux. Put Your Money on Me est tout simplement irrésistible, et ce n’est pas juste à cause de sa mélodie entraînante : on y retrouve les arrangements très complexes qui ont caractérisé le groupe. Et il faut vraiment attendre à We Don’t Deserve Love pour sentir que tout le vernis dont s’est couvert Win Butler ces dernières années peut parfois craquer.
Voilà. C’est pas mauvais du tout, mais c’est fichtrement décousu. Même si on essaie de nous vendre Everything Now comme un album concept, l’auditeur, lui, risque de n’y voir qu’une collection d’une douzaine de morceaux disparates, sans vrai fil conducteur. Quand on est habitué d’écouter un album d’Arcade Fire du début à la fin, c’est un brin décevant, en effet. Je peux comprendre les critiques. Peut-être que quatre réalisateurs différents, c’était un peu trop, surtout pour un groupe qui avait pris l’habitude de tout faire lui-même du début à la fin.
Cependant, prises individuellement, ces chansons que peu de choses semblent lier sont loin d’être mauvaises. Non, ce ne sont pas toutes des chef-d’oeuvres, mais il y a assez de bons moments là-dedans pour bonifier une liste de lecture. Et puis on s’entend… en spectacle, lorsque certains de ces morceaux seront intégrés à un programme déjà béton, on n’y verra que du feu.
Parce que ça demeure Arcade Fire, et que le groupe demeure un collectif de bêtes de scènes, que ce soit sur la petite scène du Métropolis ou devant des dizaines de milliers de personnes.
Parlant de spectacle, n’oublions pas qu’Arcade Fire sera au Centre Vidéotron le 5 septembre prochain (il reste encore de très bons billets).
Vendredi, samedi et dimanche, vous serez nombreux à vous diriger à Montréal pour assister au festival de musique Osheaga. Normal, c’est un des gros rassemblements de l’année et même si on peut trouver que les têtes d’affiche sont un peu plus pâles que par les années précédentes (on a été plus que gâtés l’année dernière, hein), il faut reconnaître que la programmation d’Osheaga a une profondeur rarement vue!
Vous n’avez pas encore vos laissez-passer? Faites vite, ils s’envolent rapidement! Pour plus de détails : http://www.osheaga.com.
Vendredi 4 août
Ça sent déjà la journée occupée (et quelques maux de tête)… Samito est une bête de scène et sa musique est parfaite pour commencer une journée au soleil. Mais presque en même temps, il y a le quatuor féminin Vulvets et son rock indé aux accents rêveurs… si on les choisit, on manque Grace Mitchell et sa pop qui peut rappeler un brin les années 1980. Un autre choix difficile : Andy Shauf et son folk aérien ou bien BadBadNotGood et son jazz qui va dans toutes les direction? Et je n’ai même pas parlé d’Angel Olsen qui joue en même temps que ces deux-là! Leif Vollebekk est aussi en concurrence avec London Grammar… et De La Soul! Rendu là, c’est vraiment une question d’humeur! Dommage pour Geoffroy (qu’on a quand même vu à de nombreuses reprises), qui joue en même temps que The Shins. À partir de là, nos vies se facilitent : Belle and Sebastian est un incontournable (avec du nouveau matériel, et l’ancien continue de bien vieillir), et on est bien curieux de voir si MGMT sera moins décevant que les dernières fois qu’on a vu le groupe (alors que notre première rencontre était si magique…). Au moins, contrairement à 2012, ils ne seront pas opposés à Justice, qui jouera tout de suite après sur la grande scène… juste avant le clou de la soirée : Lorde, qui continue de prendre du galon sous nos yeux.
Samedi 5 août
L’après-midi du samedi est aussi cruel que la veille. Bien entendu, on ne raterait pas notre rendez-vous hebdomadaire avec Le Couleur, mais ensuite, ça se complique. Heartstreets (qu’on avait bien aimé à La Grosse Lanterne l’an dernier) ou Heat? CRi ou Plants and Animals? Le rock aux accents country de Dawes, la pop colorée de Peter Peter ou la musique feutrée de nos amis Men I Trust? Shit, passez-nous les Tylenol! Bien sûr, on préfère tout de suite Danny Brown à Liam Gallagher (mais ça, c’est juste nous). On court attraper Cage The Elephant, qui donne toujours un excellent show, et on attrape Broken Social Scene (pauvre KROY). Ensuite, on doit choisir entre Solange (notre Knowles préférée) et Arkells (eux aussi, ils donnent un sapré bon show). Puis entre Major Lazer, Father John Misty et PUP. Pire vie, comme dirait un de nos photographes! Et on serait déchiré entre Muse et Cloud Nothings si ce n’était du fait qu’on a vu le trio britannique il y a à peine trois semaines.
Dimanche 6 août
Si vous n’aviez pas encore trop mal à la tête, la journée du dimanche vous brisera aussi le coeur : Rosie Valland ou Bernardino Femminielli? Oh, on passerait une bonne partie de la journée à la grande scène pour voir Phantogram, Local Natives, Tegan and Sara (on aime moins leurs albums récents, mais les filles sont tellement adorables sur scène!), Run The Jewels et Foster the People, mais ensuite, on devrait perdre notre belle place pour aller voir Foxygen, puis devoir choisir entre les excellents Alabama Shakes et les déjantés Die Antwoord, puis se casser la tête entre The Weeknd et Death From Above!
En bref, beaucoup de choix déchirants. Ça peut faire suer un brin, mais quand ils se produisent toute la journée, c’est que la programmation est en béton.
C’est la même chose après chaque édition. On revient à la maison, on se demande comment les organisateurs du Festif vont réussir à surpasser ce qu’ils nous ont fait vivre au cours de la fin de semaine. Comment vont-ils évoluer, grossir sans perdre leur personnalité, conserver leur belle créativité qui génère de si beaux moments pendant 72 heures?
Chaque année, on se dit que Le Festif! vient d’atteindre le sommet et qu’il ne peut plus que redescendre.
Et pourtant, chaque année, dès notre arrivée le jeudi après-midi, on ressent une grande euphorie qui ne nous quittera que le lundi matin, quand on se rend compte que le rêve est fini et qu’il faut retourner travailler.
Comment ont-ils fait?
La réponse est simple : passion et créativité. Le Festif, c’est pas une entreprise qui est là pour faire un maximum de profit en mettant le moins d’argent possible. C’est un groupe de personnes fières, créatives et passionnées qui ont leur région tatouée sur le coeur. C’est une locomotive dont Charlevoix a bien besoin pour maintenir les jeunes dans la région et renouveler son tourisme (qui serait un brin grisonnant, avouons-le). C’est une petite ville qui vit au rythme de son festival, où toute la population est mobilisée. Faut aller dans les nombreux restaurants et autres commerces de Baie-Saint-Paul pour bien comprendre l’ampleur de l’événement. Tout le monde, déjà dans le gros jus en pleine saison estivale, redouble d’ardeur tout en gardant le sourire.
La créativité du Festif passe par l’évolution de son offre musicale. On ne pourra pas emplir davantage la grande scène, c’est maintenant impossible (deux des trois soirées étaient présentées à guichets fermés). Le sous-sol de l’église et les chapiteaux étaient tous passablement remplis eux aussi! Alors, qu’est-ce qu’on fait?
On ajoute un nouveau lieu (qui a été mis à l’essai cette année), soit la chapelle des Petites Franciscaines de Marie. Un lieu où ceux qui avaient envie de se faire brasser le coeur plutôt que de se faire brasser tout court avaient rendez-vous avec un Antoine Corriveau qui était parfaitement à sa place dans ce décor majestueux. On s’en était glissé un petit mot en mai dernier, Antoine et moi, et on avait quelques craintes sur la sonorisation. Oubliez ça, le son était tout simplement parfait, où qu’on soit installé dans la grande chapelle. Visuellement, c’était beau, les éclairages simples, mais efficaces, étaient un match parfait pour la musique. Je vous avoue être allé me cacher à l’arrière pendant Les trous à rats, cette chanson qui me bouleverse tant sans que je comprenne encore tout à fait pourquoi. Et cette finale, à l’orgue, sur le jubé, pour Les hydravions de trop. Je vais m’en rappeler encore très, très, très longtemps. Ce lieu doit rester dans la programmation du Festif, ne serait-ce que pour ceux, quand même très nombreux, qui ne sont pas encore imbibés d’alcool en fin de soirée et qui auraient envie de voir quelque chose de plus tranquille.
On équilibre bien la programmation de la grande scène, par exemple en offrant Bernard Adamus, Lisa LeBlanc et Daniel Bélanger le même soir, ce qui permet un certain renouvellement de foule tout en rassasiant tout le monde. On offre aux festivaliers des artistes en demande depuis toujours (Xavier Rudd). On fouille partout dans le monde et on trouve une petite perle qui frappe les cymbales avec les cornes de son masque tout en jouant, seul, un rock and roll complètement dément qui ferait pâlir d’envie Jerry Lee Lewis (Vurro).
On présente des maudites belles surprises comme ces DJ Sets dans un autobus (Valaire, Karim Ouellet, Paupière) ou ce spectacle de Placard à côté d’une shed à bois, où tout le monde avait la gorge nouée par l’émotion, y compris le grand gaillard avec la guitare en avant de nous. On s’associe avec Le Pantoum et La Bête pour présenter ce qu’il y a de mieux du côté des artistes émergents (allô Lydia!). On casse la baraque au sous-sol en présentant un spectacle de Chocolat qui n’avait rien à voir avec la timide prestation qu’on avait vue au FEQ (pauvre Jésus en croix) ou en invitant Voivod à nous défoncer les tympans une semaine après que le groupe ait joué sur la plus grande scène au Québec. On réalise des fantasmes en invitant Leif Vollebekk et Martha Wainright nous chavirer avec leurs belles chansons. On invite L’Ampli de Québec à nous présenter ses quatre finissants dans un décor enchanteur. On programme Yonatan Gat à jouer son rock psychédélique dans un garage parfait pour l’occasion. On occupe une fois de plus le quai de la meilleure manière qui soit, avec la douce musique de Philippe B et le rock tendre de Timber Timbre qui donne le goût d’embrasser son partenaire ou son voisin.
On reste soi-même en multipliant des partenariats avec des acteurs locaux plutôt que des multinationales. C’est pour ça qu’on boit l’excellente bière de la Microbrasserie de Charlevoix plutôt qu’une insipide Canadian ou Coors Light. Ça rapporte moins financièrement, mais ça rend les consommateurs bien plus heureux (qui se reprennent sur le volume). On respecte ses valeurs environnementales en vendant des gourdes et en servant la bière dans des ecocup réutilisables. Cette année, on invite même les gens à jeter leurs mégots aux endroits appropriés plutôt qu’à terre (et les gens ont généralement répondu à l’appel). On invite les gens à prendre la navette pour se rendre au quai (le message s’est rendu, les navettes étaient bondées, à notre plus grand bonheur). On invite les gens à faire du covoiturage, à prendre la navette Québec-Baie-Saint-Paul ou à tout simplement prendre le train (c’est ce qu’on a fait… ET C’ÉTAIT BEAU).
On trouve des solutions pour répondre à une demande d’hébergement qui ressemble à celle de Bethléem en plein recensement en faisant ouvrir l’Auberge des Balcons un peu plus tôt que prévu et en demandant aux citoyens d’accueillir un nombre grandissant de festivaliers-campeurs. Et ça, c’est en plus du camping officiel et de l’offre hôtelière généreuse (mais saturée)! On vous avertit, si vous comptez aller au Festif, RÉSERVEZ TÔT!
On compte sur une magnifique équipe, que ce soit à la technique, à l’accueil, aux communications, et de nombreux bénévoles fiers de leur t-shirt rouge! On demeure plutôt permissif (la bière dans la rue), on fait appel à un service de sécurité qui en a vu d’autres et qui est pas mal relax (sans être laxiste).
On a la chance d’avoir les meilleurs festivaliers. Festifs à fond tout en étant généralement respectueux des autres, prêts à se coucher à 5 heures du matin et à se relever deux heures plus tard, les yeux encore petits, mais tout sourire. Des gens de tous âges et de toutes les régions du Québec (on a même entendu pas mal d’anglais en fin de semaine, et ce n’étaient pas Lemon Bucket Orchestra qui prenait un break entre ses 18 prestations). Une foule qui répond à l’appel partout, qui sait brasser comme il faut, mais qui sait aussi (généralement) se taire quand vient le temps d’écouter.
On fait tout ça, pis on garde le sourire quand ça va moins bien, quand l’orage s’invite, quand y’a des pépins techniques, quand un groupe brasse un peu trop ou arrive avec des restrictions surprises.
Des premières notes de Richard Séguin aux dernières de Timber Timbre, de notre côté de la clôture, tout était parfait. Juste parfait.
Le cousin sympa du Rockfest, que me disait un ami. On est bien d’accord.
Maintenant, Clément, Charles, Anne-Marie et tous les autres, LA question : comment allez-vous réussir à surpasser ce que vous nous avez fait vivre au cours de la fin de semaine? Comment allez-vous évoluer, grossir sans perdre votre personnalité, conserver votre belle créativité qui génère de si beaux moments pendant 72 heures?
Cette année encore, Le Festif! vient d’atteindre le sommet et il ne peut plus que redescendre.
Naaaaaaah. Si y’a du monde qui peut nous faire mentir une fois de plus, c’est vous autres. Allez, on se revoit en juillet prochain, les amis. On peut pas manquer le plus beau party de famille de l’année!
Merci pour tout.
J’aimerais profiter de l’occasion pour remercier l’équipe d’ecoutedonc.ca qui a, une fois de plus, été particulièrement active cette année. Nous avons couvert 40 prestations, pris plus de 5 000 photos (et publié près de 500 d’entre elles), arpenté presque toutes les scènes avec un professionnalisme qui me rend fier de notre travail. N’oublions pas que nous sommes tous bénévoles et que tout ce travail, nous le faisons par pure passion. Alors merci à Julien Baby-Cormier, Louis-Solem Perot, Valérie Vinet, Tatiana Picard, Émile Brassard-Gourdeau, Jean-Philippe Grenier et Marie-Laure Tremblay pour votre travail acharné.
L’Anti Bar et spectacles a déjà deux ans! Le temps passe vite, il me semble que Karl-Emmanuel Picard et Jay Manek ont récupéré l’ancienne Taverne Dorchester et L’AgitéE hier matin!
Si la première année en était une de rodage, on peut dire que L’Anti a vraiment pris son envol dans la deuxième : des événements presque tous les jours, des spectacles dans tous les styles musicaux, une terrasse sympathique, un personnel souriant, tout semble aller sur les chapeaux de roues. Non, tout n’est pas encore parfait (certains événements ont été plutôt controversés), mais on peut dire que L’Anti est maintenant bien enraciné dans sa communauté.
Pour fêter ça, L’Anti a programmé une série de spectacles qui débute ce mercredi et qui devrait plaire aux mélomanes, tous styles confondus.
La première soirée (mercredi 19 juillet) propose Punkrock High en version karaoké.
La deuxième (jeudi 20 juillet) présentera Laura Sauvage, Barry Paquin Roberge et Abrdeen
La troisième (vendredi 21 juillet) propose Portland!, While Paris Sleeps, Emborne Drive, Twice on Tuesday et Cheap Love
La quatrième (samedi 22 juillet) est toute indie avec Medora et Foreign Diplomats
Enfin, la finale (dimanche 23 juillet) devrait brasser avec The Flatliners, Downstater, Mental Fix et As One Man.
Pour l’équipe d’ecoutedonc.ca, le 50e Festival d’été de Québec aura été riche en émotions de toutes sortes. Nous avons été presque partout, même lorsque nous n’avons pas écrit sur le sujet (comme au show de Metallica). Nous avons pris plus de 15 000 photos (et publié près de 1 000). Au total, nous avons vu un peu plus de 90 prestations d’artistes d’ici (surtout) et d’ailleurs. Pas mal pour une équipe 100 % bénévole qui a pour mandat de couvrir la scène locale et émergente et dont deux des membres sont tombés malades en cours de route (tout en demeurant au poste!).
Belle, belle scène locale!
Comme promis, nous avons mis l’accent sur les artistes indépendants, émergents et, surtout, locaux. De Beat Sexü à Lesbo Vrouven, les artistes de Québec ont brillé. Sur toutes les scènes!
Vous vous en doutez sûrement, à force de les côtoyer régulièrement, on a tissé quelques liens avec plusieurs d’entre eux, certains plus forts que d’autres. Vous ne serez donc pas surpris si on vous dit qu’on avait un peu le motton de voir Gabrielle Shonk briller sur les Plaines et qu’on s’est bombé le torse à plus d’une reprise lorsque nous avons été témoins de la réaction du public à la prestation époustouflante de Gab Paquet au Carré d’Youville. Y’a de quoi! Fallait voir ces dames en première rangée, venues voir leur beau Michel Louvain, être conquises une à la fois par notre chanteur de charme préféré qui a vraiment tout donné.
De la Reine qui donne un des plus beaux concerts de sa courte existence à L’Anti, ça n’avait pas de prix! Pierre-Hervé Goulet, Émeraude, Mauves et plusieurs autres ont de leur côté séduit de nombreux passants à la scène Fibe. On a également bien ri de voir Sam Murdock, de Lesbo Vrouven, se la jouer « familial »! Harfang a su profiter de sa première partie de Groenland et The Strumbellas pour faire planer un nouveau public. Et Raton Lover n’a eu aucun mal à faire chanter et danser une foule déjà compacte avec son rock and roll EN FRANÇAIS!
Et on ne parlera pas de la prestation déjantée des Goules en première partie de Lisa LeBlanc et des Cowboys Fringants… ah pis kin, oui, on en parle! Parce que Kouna comme meneur de foule devant la moitié du parterre, ignorant complètement une zone avant-scène relativement vide (cas classique) et lançant quelques flèches au Festival en passant, c’était punk à souhait. Pis Rabin qui nous refait le coup de la couille, devant un public qui n’en croit pas ses yeux… SA-VOU-REUX!
(On le sait, on oublie plein de noms… n’en soyez pas offusqués, vous étiez tous excellents!)
Sur leur lancée…
On n’en revient toujours pas de la salle comble d’Orloge Simard à l’Impérial! Oui, les Baieriverains donnent tout un show, mais le public était d’un enthousiasme débordant! Les moshpits, la rame à 300 pour relever un gars tombé, le claviériste à vélo qui se jette sur la batterie, tout était complètement surréaliste! De façon plus tranquille, on a pu apprécier une fois de plus tout le talent de Lydia Képinski, majestueuse malgré la pluie. Samuele, qui la suivait, a montré qu’elle avait tout le talent nécessaire pour avoir une belle carrière devant elle, et ce, sans faire des tonnes de compromis! Sarah Toussaint-Léveillé en a touché plusieurs avec sa belle prestation. Heat a montré qu’un bon rock, bien efficace, était le meilleur remède contre la pluie qui menaçait pendant que Samito a fait réapparaître le soleil avec ses chansons métissées.
On a beaucoup apprécié la capacité d’adaptation de Francis Faubert, qui a joué un peu plus mollo pour le public plus âgé (et difficile) qu’il avait devant lui. Et malgré une foule qui tardait à se pointer (The Who oblige), Chocolat a mis le paquet dans son mur sonore pour offrir une expérience dont les spectateurs se souviendront encore longtemps. Et Émile Bilodeau, déjà très hot, a montré qu’à 21 ans, il avait déjà conquis toute une génération de jeunes Québécois qui ne demandaient rien de mieux qu’un artiste à qui ils pouvaient s’identifier facilement.
Découvertes d’ailleurs
Brisa Roché m’a séduit dès les premières heures du Festival. La jeune Américaine a su le faire avec sa pop éclectique, sa dégaine à la Björk et sa voix très soul. Bixiga 70 ont réchauffé la place d’Youville comme seul un big band brésilien peut le faire. Les gars de Lysistrata ont fait craquer notre collaborateur avec leur tronche d’adolescents et leur énergie incroyable. Mydy Rabycad a dépassé l’étiquette électro-swing qu’on lui colle dans la description donnée par le FEQ. Funky à souhait! DakhaBrakha, fort attendu, a livré la marchandise dans une prestation ma foi fort enlevante. Et colorée. Ce groupe a tellement pris du gallon depuis ma première expérience il y a trois ans! Le Belge Nicolas Michaux, qu’on a vu à sa deuxième prestation, a montré qu’on pouvait mélanger brillamment pop et chanson française.
Des valeurs sûres qui n’ont pas déçu
Desjardins, on l’aime-tu était un must pour tous les fans du grand Richard. Oui, il y avait quelques temps morts, mais les interprétations étaient toujours justes, souvent émouvantes à souhait. On a encore de nombreux frissons rien qu’en pensant aux Yankees, interprétée brillamment par Klô Pelgag et Philippe Brach. The Barr Brothers a dû se revirer de bord sur un dix sous en l’absence de Bassekou Kouyaté et Amy Sacko. Ils sont allés chercher quelques amis et offert une prestation remplie de jams de toutes sortes. C’était chaud! Et on a versé une larme à leur reprise de Us and Them.
Wolf Parade a bien répondu aux attentes monstrueuses de ses fans, malgré une foule un brin décevante (plusieurs avaient opté pour Kendrick Lamar, ce soir-là). Avec pas d’casque a offert une version écourtée, mais sans faute, de son spectacle. Du bonbon du début à la fin dans un Impérial Bell qui écoutait religieusement. Le Couleur en a fait danser plus d’un sur la scène Fibe pendant que le soleil se couchait. On est restés jusqu’à la fin tellement c’était délicieux, même si on a dû courir pour se rendre au spectacle suivant! Lisa LeBlanc a brûlé les planches de la scène Bell avec l’aide de Voivod, notamment dans une reprise à fond de train de Ace of Spades. Les Cowboys Fringants, toujours prêts à en donner plus, ont été jusqu’à sortir des clowns pour offrir une prestation haute en couleur et branchée sur le 220.
Fred Fortin a brassé plus que d’ordinaire. Il faisait très chaud à l’Impérial Bell! Les Dales Hawerchuk ont saisi la passe et se sont dirigés au filet, où ils ont marqué sans aucune difficulté devant un public conquis d’avance grâce à leur rock bien pesant. Malgré quelques pépins techniques qui ont un peu gâché leur entrée en scène, les membres de Men Without Hats se sont bien repris, mélangeant sans aucune difficulté nostalgie et nouveauté. Pop goes the world, qu’ils disent! Les Trois Accords ont fait ce qu’ils font de mieux, c’est-à-dire se mettre à nu devant leur public avec leurs chansons extrêmement dynamiques et accrocheuses.
Le dernier concert de Groenland à Québec a, bien entendu, été mémorable. La troupe menée par Sabrina Halde a présenté ses chansons lumineuses riches en émotions devant des gens qui préféraient la douceur au metal qui se faisait entendre sur les Plaines. Yann Perreau a encore une fois montré pourquoi il est une des plus grandes bêtes de scène du Québec en commençant dans la foule et en grimpant sur la structure de la scène Hydro-Québec… en plus d’offrir quelques-unes des chansons les plus électrisantes du festival.
Des légendes d’ici…
Il faisait chaud à L’Anti pour la prestation d’Aut’ Chose. C’était plein de têtes grisonnantes qui ne demandaient rien de mieux que tripper avec Francoeur pis sa gang, qui en ont profité pour donner une prestation des plus inspirantes. Dans un tout autre registre, on vous avoue qu’il faisait chaud au coeur de voir Michel Louvain célébrer son 80e anniversaire sur scène. Il est encore particulièrement en forme, le bonhomme! Et il en aurait beaucoup à montrer côté classe à un paquet de jeunots!
Think big, stie!
Évidemment, on n’a pas pu se retenir d’aller sur les Plaines à quelques reprises pour voir des têtes d’affiche, même si on a manqué le concert de Gorillaz (magique, dit-on!). Kendrick Lamar a commencé le festival du chialage (mérité) contre la zone avant-scène, mais une fois les quelques pépins techniques et autres réglés, il a offert une belle prestation. The Who a su montrer à deux générations comment on faisait ça, du rock! Metallica a fait comme il fait si bien chaque fois qu’il vient à Québec : deux heures et demi de gros metal bien solide qui a permis à de nombreux fans (et moins fans) de se défouler ben comme il faut. Enfin, on s’est gâtés pour la fin du FEQ avec Muse qui a offert une prestation dès plus solides, bien qu’un peu courte.
En résumé…
Le 50e Festival d’été de Québec est une réussite sur toute la ligne. Y’avait du monde partout, des sourires sur presque tous les visages, un plaisir contagieux, et j’en passe. On a la chance d’avoir ce festival d’envergure internationale ici, chez nous. Et ce festival profite de l’engouement suscité par les grosses pointures pour inviter le public à faire de nombreuses découvertes. Qui viennent d’ici et d’ailleurs. Juste pour ça, on lève notre chapeau.
Je ne sais pas si vous en êtes conscients, mais pour moins de 100 $, le Festival d’été est une véritable aubaine, même si vous ne courez pas les grandes scènes! Fred Fortin, c’est 30 $ en temps normal! Ajoutez-en 3-4 de même, et c’est déjà rentabilisé!
Remerciements
Tout d’abord, on doit remercier l’équipe du Festival d’été. Notamment l’équipe de la programmation, menée par Louis Bellavance et Arnaud Cordier, pour la magnifique programmation. Vous venez de rehausser la barre encore d’un cran. J’espère que vous en êtes conscients.
Nous aimerions surtout remercier l’équipe des communications, qui nous a encore une fois fait confiance malgré la relative petite taille de notre blogue et les demandes de médias qui fusaient de partout cette année. Bon, on a l’avantage de ne pas trop être dans les jambes vu qu’on passe le plus clair de notre temps là où les autres ne vont pas (dommage pour vous, vous ne savez pas ce que vous manquez, alors que nous, on sait ce qu’on sacrifie), mais c’est quand même une belle marque. Luci, Kenza, Roxane, Stéphanie et Carol-Ann, merci beaucoup pour votre soutien tout au long du Festival. Votre passion est contagieuse et je vous avoue que dans mes grands moments de fatigue, vous voir aller comme si c’était la première journée, ça me redonnait de l’énergie!
Merci à tous les artistes pour tous ces beaux moments!
Merci à ma belle équipe de collaborateurs réguliers et spéciaux. Marion (malgré ton OFF éreintant), Louis-Solem (rookie of the year!), Julien, Tatiana, Marie-Ève, Marie-Laure (qui a su nous dépanner en cas d’urgence) et Christian (qui a couvert tous les shows de la scène Hydro-Québec, sauf un, de son perchoir), je vous remercie du fond du coeur. Sans vous, j’aurais l’air d’une poule pas de tête ou, pire encore, d’un amateur. Grâce à vous, chaque fois que quelqu’un se plaint que les médias ne couvrent que les gros noms, je suis fier de mentionner que notre blogue est sorti des sentiers battus!
Enfin, merci à vous, lecteurs d’ecoutedonc.ca. Un média, c’est ben le fun, mais un média lu, c’est encore mieux!
Pour le FEQ, on se donne rendez-vous à la 51e édition (ou au 50e anniversaire, c’est selon) le 5 juillet 2018!
Sinon, restez des nôtres, notre couverture du Festif suit dans quelques instants!
Il n’en reste plus que trois! Et les trois soirées promettent beaucoup, beaucoup, beaucoup d’émotions de toutes sortes! Pendant que le boss se tape une soirée sur les Plaines avec Fiston, fan fini de Metallica (pauvre boss), le reste de l’équipe arpentera les différentes scènes pour voir plein d’artistes qu’on aime… ou qu’on va découvrir avec vous!
Val Thomas – Simon Kearney – The Damn Truth (Scène Fibe)
La voix envoûtante de Val Thomas. Le rock un brin flyé de Simon Kearney. Et, en apothéose, le blues rock puissant et la présence scénique unique de The Damn Truth. Un beau trio!
Harfang – Groenland – The Strumbellas (Scène Loto-Québec)
Nos petits hiboux préférés auront la chance d’ouvrir la soirée pour deux groupes aux chansons rassembleuses. On n’a aucun mal à croire qu’Harfang saura séduire le public avec ses morceaux aériens! De leur côté, Groenland propose un dernier spectacle à Québec avant une pause bien méritée pour une période indéterminée (snif, snif!). Enfin, après avoir joué deux fois au FEQ l’an dernier, The Strumbellas est de retour à la demande générale! On espère juste que le groupe folk-pop ne se fera pas trop enterrer par le metal…
Laura Lefebvre (L’Anti Bar et spectacles)
Laura Lefebvre est une jeune artiste très prometteuse de Québec. Deux simples ont déjà paru; ceux-ci montrent tout le potentiel de la jeune femme!
Caravane (Impérial Bell)
En toute fin de soirée, le groupe de Québec Caravane présentera un show rempli de rock et de surprises. Ça devrait être ben bon, as usual…