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  • Festival d’été de Québec – Compte-rendu : Jour 2

    Si jeudi, on a célébré sur les Plaines d’Abraham la chanson française d’ici, hier soir, c’était le rock bien actuel et bien de chez nous qui était à l’honneur dans un Impérial bondé et bouillant. Il faisait chaud et ce n’était pas David Marin, ni Peter Peter, et encore moins Louis-Jean Cormier qui allaient nous permettre de nous rafraîchir, loin de là!

    Ceux qui pensaient que tout le monde allait se garrocher sur les Plaines ou au Parc de la Franco pour la soirée hip-hop ou pour voir des vieux routiers du punk et sont arrivés après 18 heures dans Saint-Roch pour aller à l’Impérial ont eu toute une surprise : une longue file s’était déjà formée! On me dit qu’on a dû refuser beaucoup de monde et que 200 personnes sont demeurées dans la file jusqu’à la fin du show dans l’espoir d’attraper ne serait-ce qu’une seule petite chanson.

    Dommage pour eux, parce qu’à l’intérieur, le show était bon en maudit.

    Tout d’abord, l’auteur-compositeur-interprète David Marin est venu ouvrir le bal avec sa folk chansonnière pas piquée des vers. L’artiste en a profité pour tester ses nouvelles chansons, qui se trouveront sur son prochain album, tout en jouant quelques pièces de son premier opus, À côté d’la track. Fort sympathique, le bonhomme, qui semblait agréablement surpris de l’accueil chaleureux de la foule.

    Peter Peter a suivi et nous a offert une prestation très rock, fondée sur Une version améliorée de la tristesse (un bon disque, en passant), qui a su charmer les nombreuses demoiselles présentes dans la salle. Soyons francs, le gars a le tour d’écrire de maudits bons textes et avec son band, il les interprète majestueusement. Dire qu’il y a deux ans, on ne connaissait pas ce jeune homme. Hier, il aurait pu voler le show si la tête d’affiche n’avait pas été aussi magistrale. Dans deux ans, Peter Peter va être incontournable. Mention spéciale au saxophoniste, qui était tout simplement en feu!

    Nous étions déjà tout en sueur lorsque Louis-Jean Cormier est monté sur scène à 22 h 15 sous les acclamations de la foule. Arborant un t-shirt Baltrakon tout ce qu’il y a de plus local (New York, Toronto, Londres, Sydney, Limoilou!) et accompagné d’un band talentueux avec lequel il est manifestement en parfaite symbiose, Cormier a ouvert le bal avec La Cassette, toujours aussi efficace, même dans un emballage encore plus rock. En fait, toutes les chansons uptempo avaient reçu une couche de vernis rock supplémentaire, les claviers étant remplacés par encore plus de guitares. Notons au passage la majestueuse Le coeur en Teflon, du bonbon à entendre live.

    Après nous avoir promis la soirée de notre vie, Cormier a pris quelques instants pour nous dire que ça allait bien avec Karkwa et que sa tournée solo lui permettait de réaliser un rêve en ayant ses Beach Boys bien à lui, parce que tous les membres du groupe chantent (bien, en passant).

    Un segment minimaliste nous a permis d’apprécier quelques-unes des plus belles chansons de l’auteur-compositeur-interprète. Seul avec Adèle Trottier-Rivard, il a interprété Les chansons folles. Mais on se rappellera surtout d’Un monstre, avec le reste du groupe entourant le micro d’ambiance et avec le public, qui s’est chargé des percussions en tapant du pied. Un beau petit moment comme le Festival nous en donne tant.

    Est-ce que je vous ai parlé des incursions dans le répertoire de Karkwa? Des poèmes de Miron, qui rockaient comme jamais? De celui de Félix? Des remerciements malhabiles de Cormier, qui nous remerciait de notre curiosité et d’écouter de la musique dans toutes les langues, dont le français? De la complicité plus qu’évidente avec son groupe (les sourires, les clins d’oeil)?

    Après cette généreuse prestation, j’étais, comme qui dirait, repu. Pour une deuxième soirée de suite, pas de show de fin de soirée. On dirait que je n’ai plus 20 ans… En même temps, je suis extrêmement satisfait de ma soirée.

    On se reparle plus tard pour le programme de la journée.

    Jacques Boivin

    6 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Au menu aujourd’hui : jour 2

    La glace est brisée, mon rêve est réalisé, et le Festival d’été de Québec se poursuit. Ce soir, alors que tout le monde va suffoquer à l’extérieur, je vais profiter de la climatisation à l’Impérial (où il fera quand même chaud).

     

    Mes choix du jour

    David Marin : Il a eu la chance d’enregistrer son premier album en 2008 avec l’aide de la tête d’affiche de la soirée, Louis-Jean Cormier. C’est folk, c’est bien senti, et on devrait avoir une tonne de nouveautés, qu’il compte endisquer cet automne.

    Impérial de Québec, 20 heures.

     

    peterpeter_credits_john_londono_300dpiPeter Peter : Créateur d’atmosphères et de jolies histoires, Peter Peter a déjà deux excellents albums à son actif. On n’appréciera jamais assez la richesse de sa plume. Monsieur sait écrire de belles et bonnes chansons.

    Impérial de Québec, 20 h 45.

     

    Louis-Jean Cormier : Le chanteur de Karkwa a vu son disque solo Le 13e étage encensé par la critique et il a même réussi à se faire connaître d’un plus large public grâce à une prestation à l’émission La voix. Son spectacle, tout en jolies chansons et en harmonies, est très prometteur. Avec Karkwa, Cormier avait mis le feu à l’Impérial en 2011. Répètera-t-il l’exploit en solo, avec son (excellent) band, ce soir?

    Impérial de Québec, 22 h 15.

     

     

    The Record Company : Aussitôt sorti de l’Impérial, on traverse au Petit Impérial pour voir ce groupe américain de blues-rock prometteur. Beaucoup de plaisir en perspective.

    Impérial de Québec, 23 h 30.

     

     

    Si j’ai de la chance, j’irai voir…

    Dom La Nena : La sensation indie folk brésilienne fait beaucoup parler d’elle depuis quelque temps. Y’a un petit côté Lhasa qui n’est pas désagréable du tout. En tout cas, à votre place, j’y irais la voir. Meilleur apéro à Québec. 🙂

    Le Cercle, 18 heures.

     

    Autres choix intéressants :

    Les 10 ans des Disques 7e ciel, Classified, Wiz Khalifa et Wu Tang Clan : Une grosse soirée de hip hop sur les Plaines en perspective. On nous a promis des tonnes de hits. Et Khalifa devrait être juste assez gelé. 😉

    Scène Bell, à partir de 19 heures.

    The Balconies, The Hunters et Bad Religion : Ceux qui préfèrent le punk au hip hop, vous voilà servis.

    Scène Loto-Québec, à partir de 19 heures.

    PS I Love You : Si vous aimez ça, l’indie abrasif, on a pensé à vous!

    Le Cercle, vers minuit.

     

    On se reparle plus tard. Vous pouvez aussi me suivre sur Twitter (@ecoutedoncca). Et sur Facebook.

    Jacques Boivin

    5 juillet 2013
    Non classé
  • Festival d’été de Québec – compte-rendu : jour 1

    Fuck you, la pluie. On a gagné.

    Oui, il a plu hier soir. Même suffisamment pour que ce soit désagréable par moments. C’est pas grave. Primo, les deux premières parties de la soirée s’écoutaient malheureusement aussi bien de la tente VIP qu’au beau milieu du parterre. On reparlera des shows un peu plus tard. Mais on a quand même profité de la couverture offerte par le toit.

    Quand la pluie s’est arrêtée quelques minutes avant le début de la prestation de Belle and Sebastian, nous étions certains que ça y était. Mais non, la pluie a repris de plus belle et il  y avait des bous assez… intenses. Pas grave. Ce soir, c’était MA soirée à moi. J’allais pas laisser Dame nature me la gâcher.

    Eh ben, malgré la pluie, j’ai assisté à tout un spectacle. Tout en musique. Tout en bonheur. Je ne suis pas crédible parce que je suis fan fini, mais Belle and Sebastian est un grand groupe. Et son répertoire a une profondeur des plus remarquables. En entrevue, Sarah Martin aurait dit que le groupe avait pratiqué 40 pièces. Quand on sait qu’ils en jouent un peu plus d’une quinzaine par soir, je crois qu’on pouvait s’attendre à de la variété.

    Eh ben on a été gâtés. Disons-le tout de suite, les gros fans, ceux qui connaissent les chansons les plus obscures et les B-sides les moins évidents, ont été les plus gâtés de tous. Il y avait de vieilles chansons qui n’avaient jamais été jouées en tournée (dont la première chanson instrumentale du groupe, Judy is a Dick Slap, qui ouvrait le spectacle), des B-sides obscurs (quelle joie que d’entendre Your Cover’s Blown, qui se trouve sur Books), des chansons connues, mais dépoussiérées (Piazza, New York Catcher), des chansons de Stevie Jackson (To Be Myself Completely) et des classiques (Boy with the Arab Strap). Vraiment. Tout le spectre était couvert.

    Autre détail important, qui est souvent très apparent chez les groupes comptant un grand nombre de participants, c’est le plaisir de jouer [ensemble]. Et communiquer ce plaisir de jouer avec le public. Qui le lui rend (relativement) bien. Les gens dansaient, tout le monde a lâché son fou pendant Boy with the Arab Strap (Stuart a même invité des gens à venir danser sur scène).

    Entre les pièces, Stuart Murdoch était exemplaire, placotant juste assez pour être sympa sans devenir lourd. Et il n’y a qu’un Écossais pour nous appeler « Québécois ».

    Malheureusement, ce n’était pas parfait. Québec ouvrait la tournée nord-américaine du groupe, qui n’avait pas fait de spectacle depuis plus d’un an. Il y a eu quelques petites erreurs çà et là, mais rien qui ne dérangeait vraiment.

    Et les premières parties ont malheureusement eu beaucoup de mal à réchauffer la foule. Born Ruffians a dû composer avec la pluie, mais le groupe torontois aurait pu donner l’impression qu’il avait vraiment envie d’être là. Ça manquait vraiment de rythme. Et Here We Go Magic, qui ouvrait, aurait connu un plus grand succès en salle, devant des fans venus les voir jouer leur rock planant.

    Mais heille, Belle and Sebastian. Je peux mourir heureux. Et mouillé.

    On se reconnecte plus tard pour les choix du jour. Et pour ajouter quelques photos. Ce soir, Louis-Jean Cormier.

    Note : En passant, j’aimerais remercier le Festival d’été pour cette incursion chez les sales bourges, les personnes très importantes, les invités de marque et les médias. Ce fut très apprécié.

    Jacques Boivin

    5 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec : Au menu aujourd’hui – jour 1

    Le Camelback est au frigo. L’électronique se recharge. Le cerveau est prêt, le coeur est à la fête.

    Dans quelques heures, on donnera le coup d’envoi à la 46e présentation du Festival d’été de Québec. Je crois qu’on n’a pas besoin de vous dire que l’auteur de ces lignes est plutôt fébrile, surtout que la soirée de ce soir, je l’attends depuis près de 15 ans. Enfin, Québec accueille le collectif écossais Belle & Sebastian dans une enceinte taillée sur mesure. Et plein d’autres artistes se produisent un peu partout en ville!

    Mes choix du jour

    Here We Go MagicHere We Go Magic

    L’indie rock mélodique et atmosphérique du groupe originaire de Brooklyn constitue un excellent moyen de commencer 11 jours de festivités.

    Scène Loto-Québec, 19 heures

     

     

    Born Ruffians

    Le groupe torontois vient nous présenter son troisième album, Birthmarks. Les fans d’indie canadien (avec cette touche folk-rock qui nous caractérise parfois) vont adorer.

    Scène Loto-Québec, 20 heures

     

    BSBelle & Sebastian

    Leur indie pop inspirée de la pop de chambre des années 1960 et 1970 a beaucoup évolué depuis la parution d’If You’re Feeling Sinister. Pour cette tournée, le groupe a fait appel à un quatuor de cordes et pratiqué une quarantaine de chansons. Il risque donc d’y avoir quelques surprises…

    Les prestations de B&S ont toujours quelque chose de magique. Si vous aimez ce que vous ressentez en présence d’un Patrick Watson, vous allez adorer votre expérience ce soir.

    Scène Loto-Québec, vers 21 h 30

     

    Buddy McNeil & The Magic Mirrors

    Vous aimez votre rock avec des touches de country et de rhythm n’ blues? Buddy McNeil & The Magic Mirrors vous offre une fin de soirée toute en rock n’ roll. Guitare, basse, batterie.

    Le Cercle, vers 23 h 30

     

     

    Autres choix intéressants :

    Ce n’est pas parce que Belle & Sebastian est mon groupe préféré que vous, vous aimez ça. Je vous comprends, c’est pas pour tout le monde. Voici quelques autres suggestions :

    Nick Waterhouse, James Hunter et Neko Case

    Ces trois artistes, que rien ne rassemble, se succèderont à la scène Hyrdo-Québec ce soir. Waterhouse offre un rock n’ roll que ne renierait pas Buddy Holly. Hunter fait du bon vieux blues. Et en l’absence des New Pornographers, Case mélange indie rock et country comme personne.

    Coral Egan et Madeleine Peyroux

    Deux belles voix jazz qui envoûteront l’Impérial de Québec ce soir.

     

    Oh, il y a aussi un spectacle avec des grands noms de la chanson québécoise et une chorale sur les Plaines.

     

    N’oubliez pas de prendre l’autobus. À l’aller, comme au retour, surtout si vous avez bu.

     Et bonne soirée!

    Jacques Boivin

    4 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec : À découvrir (première partie)

     

    logofeqJe vous ai parlé des spectacles que j’allais surveiller en particulier pendant le FEQ. Mais je ne vous ai pas parlé des spectacles que j’irai voir à l’heure du midi, de l’apéro et du dodo des plus sages. Pourquoi ne pas vous en parler ici? Voici un aperçu d’autres spectacles que j’irai voir pendant les premiers jours du festival.

    En passant, ne perdez pas trop de temps si vous décidez de venir, une salle de 200 places, ça se remplit diablement plus rapidement que les Plaines.

    Buddy McNeil & The Magic Mirrors : Ça sent le rock solide et les samedis à réparer la vieille caisse. Dans le plus pur esprit du rock n’ roll. Guitare, basse, batterie, attitude. Ça promet. 4 juillet 2013, 23 h 30, Le Cercle.

    Dom La Nena : L’auteure-compositrice-interprète d’origine brésilienne a attiré l’attention des plus grands critiques de la planète. Il faut dire que son premier opus, Ela, qu’elle a conçu en collaboration avec Piers Facinni, est savoureux. On va y aller si la file pour Louis-Jean Cormier n’est pas déjà interminable. 5 juillet 2013, 18 h, Le Cercle.

    The Record Company : Le trio américain promet un bon blues-rock très efficace. Ça va bien finir la soirée. 4-5 juillet 2013, 23 h 30, Le Petit Impérial.

    Sagapool : Cette musique instrumentale, qu’on qualifie de croisement entre Patrick Watson Gadji-Gadjo, me semble particulièrement intrigante. Dépaysement garanti. 6 juillet 2013, midi, Scène Hydro-Québec.

    Coyote Bill : Si vous cherchez un endroit où faire le party samedi après-midi, c’est à la scène Hydro-Québec de la Place d’Youville que ça se passe. Ça va danser. Si vous aimez le jazz-funk, n’allez pas plus loin. 6 juillet, 15 h 30, Scène Hydro-Québec

    André Papanicolaou : Le Montréalais propose un folk-rock très classique, mais sympathique et plein d’entrain. Deux autres soirées de fête au Petit Impérial. 6-7 juillet 2013, 23 h 30, Le Petit Impérial.

    Oothèque : Le batteur de Malajube Francis Mineau s’est permis une petite incursion solo. Son cousin Julien chante mieux que lui, mais la musique est vraiment, mais vraiment trippante. Le Cercle va être plein à craquer. 7 juillet 2013, 23 h 30, Le Cercle.

    Cargo culte : Du bon rap québécois. Le flow, le beat, toutte me fait capoter. Sérieux. Allez écouter Le chien de madame. Impossible d’y résister. 8 juillet, 23 h 30, Le Cercle

    William Sévigny : Son folk-pop a l’air intéressant. Je vais aller voir ce qu’il a dans le ventre. 9 juillet, midi, Scène Hydro-Québec.

    La suite la semaine prochaine.

    Jacques Boivin

    3 juillet 2013
    Non classé
  • Festival d’été de Québec : Conseils pratiques

    logofeqPendant 11 soirs, on va se ramasser collés, collés entre nous. Dans de grands espaces où on sait qu’on approche des toilettes à l’odeur. Dans de petites salles où ça va suer énormément. Nous allons tripper seuls, avec nos amis ou même collectivement. La musique va être géniale, les éclairages, spectaculaires.

    Ce qui ne veut pas dire que tout est permis et que rien ne peut vous arriver. Bien au contraire! Vous risquez de rencontrer des problèmes, comme partout ailleurs. Mais des solutions et des parades existent.

    En fait, avec un peu de prévention et quelques solutions, vous allez passer d’excellents moments. Voici quelques conseils qui vous permettront de survivre au FEQ :

    • Quelle que soit la scène fréquentée, vous allez devoir passer au contrôle avant d’entrer. Pour accélérer le processus, utilisez donc un sac qui s’ouvre facilement et rapidement et arrangez-vous pour que l’agent puisse en voir le plus possible sans devoir tapoter. N’apportez que ce qui est permis (vous pouvez consulter la liste ici). Les agents apprécieront et les milliers de personnes derrière vont pouvoir entrer plus rapidement.
    • J’allais y consacrer un article complet, mais maintenant que le Festival a interdit leur présence (sauf au spectacle du jeudi soir sur les Plaines), rien ne sert de s’étendre sur cette plaie festivalière qu’est le parapluie. Sortez votre imperméable. Ou achetez-vous un poncho à 2 $ chez Dollarama. Ils font parfaitement l’affaire et prennent peu de place dans le sac.
    • Si vous avez le choix, optez pour le sac-gourde de type Camelbak. Il en existe plusieurs marques et modèles (le mien vient de chez MEC et peut contenir jusqu’à trois litres d’eau – énorme!). Rangez-le au frigo jusqu’au moment de votre départ. Vous devriez avoir de l’eau à une température intéressante pendant une partie de la soirée. Les bouteilles d’eau comme celles qui sont utilisées par les distributeurs font également très bien le travail.
    • Même si vous comptez prendre quelques Molson sèches (en fait, surtout si vous comptez boire), n’oubliez pas l’eau.
    • Dans un spectacle ou dans un festival où les places sont en admission générale, si vous laissez de l’espace devant vous, c’est que vous consentez à ce que quelqu’un d’autre prenne cet espace. Et vous n’avez pas le choix de la taille de la personne. 😉
    • Prenez l’autobus. Je suis sérieux. Pour sortir du centre-ville, c’est la meilleure solution. Et après quelques années, le système du RTC est parfaitement rodé.
    • Si vous avez des trous dans votre horaire, allez voir un ou deux spectacles de gens que vous ne connaissez pas du tout. La curiosité vous mènera loin.
    • Arrivez tôt. Les premières parties font partie du show.
    • La règle précédente ne s’applique pas si vous êtes assez irrespectueux pour parler pendant toute la prestation des premières parties. Tant qu’à y être, attendez donc cinq minutes avant le début de la prestation de la tête d’affiche. Demandez à Ron Sexsmith ce qu’il pense des fans de City and Colour, voir.
    • Essayez donc d’être subtils avec vos substances illicites. Personnellement, je n’ai rien contre, bien au contraire, mais ça incommode beaucoup de monde pour la même raison que la fumée de cigarette. Et ils ont raison. Pensez à eux. Ils ont droit de tripper eux aussi.
    • Bon. Tout le monde prend des photos et des vidéos avec son appareil photo ou son cellulaire. Les pour ont gagné. En soi, il n’y a rien de mal là-dedans. Mais pensez donc à tous ceux qui sont derrière vous et qui veulent voir Ellie avec leurs propres yeux plutôt que par l’objectif ultra-cheap d’un téléphone cellulaire à 700 $.
    • Si vous comptez aller souvent aux toilettes, pourquoi ne pas vous installer à proximité de celles-ci plutôt que de devoir traverser le Pigeonnier au grand complet 8 fois dans la soirée? Vous allez peut-être être plus loin, Stuart Murdoch va probablement avoir l’air moins grand, mais vous ne passerez pas la moitié de la soirée à tourner le dos à la scène.

    On va commencer avec ça. Au besoin, on bonifiera. Et vous, vous avez des conseils pour les festivaliers?

    Jacques Boivin

    2 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec 2013 – Ça commence jeudi

    Nous sommes le 1er juillet. Vous savez ce que ça veut dire? Ça veut dire qu’il ne reste que quelques jours avant le coup d’envoi d’un des plus gros festivals en Amérique du Nord, le Festival d’été de Québec!

    Tout d’abord, mauvaise nouvelle : je n’ai pas réussi à mettre la main sur une accréditation média pour le FEQ. On pouvait s’y attendre, mon blogue n’a pas été une priorité ces derniers temps, le lectorat s’en est ressenti, difficile de convaincre nos amis du Festival que je suis quelqu’un de pertinent. Bon, ce n’est pas grave, je ne suis pas amer, à moi de montrer que j’ai quelque chose à offrir à tout ce monde-là.

    Et ce n’est pas parce que je n’ai pas d’accréditation que je ne peux pas parler du Festival, même qu’on m’encourage à le faire. Je devrai me contenter de le faire du point de vue d’un festivalier régulier. Ça a ses avantages, vous savez? On va vivre le FEQ de la même façon vous et moi.

    Basta les jérémiades, allons droit au but.

    Pas pire affiche, n’est-ce pas? On pourrait se chamailler longtemps sur l’ordre des noms qui apparaissent dans les premières rangées, il n’en demeure pas moins qu’en 45 ans d’histoire, jamais le FEQ ne nous a offert une programmation aussi profonde et variée. Cette affiche, c’est du bonbon pour toute personne à l’esprit ouvert.

    Des légendes du rock. Une légende tout court. Des artistes au sommet de leur carrière. Des jeunes qui percent sous nos yeux. Plein de jeunes affamés. Pleins de musiciens chevronnés. Tout ça en faisant une place incroyable aux artistes locaux.

    Le laissez-passer est 76 $, il en reste encore, et ça, croyez-moi, c’est une *bonne* chose. Pour vous en procurer un ou pour plus de détails : http://www.infofestival.com.

    Dans ma mire

    Belle and Sebastian : Première visite pour ce groupe indie-pop écossais qui roule sa bosse depuis près de 20 ans. Leurs spectacles sont réputés pour être de vraies grand-messes. Leurs albums sont de véritables célébrations de la musique. Le Parc de la Francophonie semble avoir été fait sur mesure pour recevoir Stuart, Stevie, Sarah et leurs comparses. 4 juillet, à partir de 19 h, Scène Loto-Québec – premières parties : Here We Go Magic et Born Ruffians.

    Louis-Jean Cormier : Tous ceux qui ont vu le spectacle solo du chanteur de Karkwa sont unanimes : Cormier et sa bande trippent, et leur trip est contagieux. Ça va être plus léger que du Karkwa, mais les harmonies vocales vont nous faire planer. Il va faire chaud dans la petite salle de la rue Saint-Joseph. 5 juillet, à partir de 20 h, Impérial de Québec – premières parties : David Marin et Peter Peter.

    The Black Keys : Leur visite de 2011 est encore fraîche dans nos mémoires. Le blues rock. La batterie de Carney. La guitare et la voix d’Auerbach. Les éclairs en prime. Les Black Keys ne se lassent pas de venir au Québec. 6 juillet, à partir de 19 h, Scène Bell – premières parties : Father John Misty et Eagles of Death Metal

    Les Trois Accords : Ne faites pas les hypocrites, vous les aimez bien. Vos enfants aussi. C’est l’heure de les sortir et de profiter du rock bon enfant de nos Drummondvillois préférés. Et si vous ne venez pas pour LTA, venez pour M, qui va nous époustoufler avec son Mojo! 7 juillet, à partir de 19 h, Scène Bell – premières parties : Caféine et M.

    Lisa LeBlanc : Son premier album a fait un tabac. Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde est un classique. Mais la jeune Néo-Brunswickoise est beaucoup plus que ce grand succès. À découvrir si vous ne l’avez pas déjà fait. En première partie, Keith Kouna est prometteur. Et Adamus, c’est Adamus. Une des valeurs les plus sûres du Festival. 8 juillet, à partir de 19 h, Scène Loto-Québec – premières parties : Keith Kouna et Bernard Adamus.

    Katerine, Francis et ses peintres : Quoi? Je n’assisterai pas à l’orgie indie sur les Plaines? Faut faire des choix et Katerine à Québec, c’est tout un événement. Avec Francis et ses peintres, il faut s’attendre à entendre des tonnes de reprises de vieilles chansons françaises et à quelques-uns de ses plus grands succès. Peut-être même son nouveau simple, Sexy Cool. Je vous laisse deviner les paroles. 9 juillet, à partir de 20 h, Impérial de Québec – premières parties : La Jarry et Mauves.

    Loco Locass : Paraît qu’ils donnent un bon show. Je ne sais pas, jamais vu. On va profiter du fait que Rush va sévir sur les Plaines et que le Parc de la Franco va se transformer en plancher de danse pour amateurs de dubstep pour constater de visu. Ça pis le fait d’aller voir de quoi ça a l’air, Noir Silence, 20 ans plus tard. En fait, j’y vais pour le folk très sale de Canailles. 10 juillet, à partir de 18 h, Scène Hydro-Québec – premières parties : Canailles et Noir Silence.

    Family of the Year : À mes premières écoutes, j’ai bien apprécié cette pop de grange qui n’est pas sans rappeler Mumford & Sons, the Lumineers et Of Monsters and Men. On va aller voir ce que ça donne en spectacle. Vont-ils réussir à percer dans un genre qui s’essouffle? 11 juillet, à partir de 20 h, Impérial de Québec – premières parties : The Belle Game et Bahamas.

    Solange : En voilà une qui a beaucoup à prouver, ne serait-ce que pour se débarrasser de l’étiquette de « soeur de Beyoncé » qui risque de lui coller à la peau. Elle a, comme sa soeur, une voix superbe. Mais là où Beyoncé fonce dans la pop et la RnB, Solange mélange, ajoute une touche d’indie qui lui permet de se distinguer tout en ne dénaturant pas le genre. Ça va être bon. Elle va être big. 12 juillet, à partir de 20 h, Impérial de Québec – premières parties : AroarA, Ra Ra Riot.

    LP : Elle m’a séduit en deux chansons. Y’a du Melissa Etheridge chez LP. J’ai vraiment hâte d’entendre un tour de chant complet. Les premières parties sont également à surveiller. 13 juillet, à partir de 20 h, Impérial de Québec – premières parties : Leif Vollebekk, Lee Harvey Osmond.

    Stevie Wonder : Personnellement, ils auraient pu fermer toutes les autres scènes, ça n’aurait rien changé. Le 14, ça se passe sur les Plaines. Alors que tous les autres grands festivals sont encore en train de presser le citron de la pop de grange jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien, le FEQ saute à pieds joints dans le retour du funk et du soul et offre aux gens de Québec une légende dans un genre qui mérite ses lettres de noblesse. Oubliez I Just Called…, c’est pas de ça qu’il s’agit ici. En passant, Raphael Saadiq en première partie, c’est une méchante bonne prise. Et ceux qui auront manqué Zaz la veille auront la chance de se reprendre. 14 juillet, à partir de 19 h, Scène Bell – premières parties : Zaz et Raphael Saadiq.

    On se reparle plus tard. 🙂

    Jacques Boivin

    1 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Spectacle – Edward Sharpe and the Magnetic Zeros, 12 juin 2013

    Soirée fort remplie hier soir dans un Métropolis bondé, qui accueillait la douzaine de membres d’Edward Sharpe & The Magnetic Zeros, venus nous interpréter leurs chansons folk-pop follement amoureuses de la vie.

    J’ai dit sur ce blogue que le leader des Zéros, Alex Ebert, était parfois paresseux, ce qui provoquait certaines inégalités dans les chansons du groupe. Hier soir, une bonne partie de sa bande et lui-même ont décidé de jouer deux fois.

    Voyez-vous, le spectacle s’est ouvert avec Family Room, un projet comptant de nombreux membres du groupe. L’atmosphère était relaxe, les principaux membres du projet étant assis sur un sofa qui semblait tout droit sorti de chez Emmaüs. La salle, remplie à moitié, écoutait religieusement les chansons du groupe auxquelles s’est greffée une chanson du nouvel album des Magnetic Zeros, que les membres du groupe prétendaient ne pas connaître suffisamment pour l’inscrire au programme régulier. Ils ont joué quoi? Six? Sept pièces? En tout cas, elles ont toutes été chaudement accueillies.

    Vint ensuite la vraie première partie, Reign Wolf, de son vrai nom Jordan Cook, qui donne dans un blues-rock sale qu’on aurait vu sans problème en première partie de Jack White ou des Black Keys. Ceux qui ne le connaissaient pas, comme moi, ont été agréablement surpris et ont beaucoup apprécié le Canadien, surtout lorsqu’il a repris The Chain, de Fleetwood Mac. Il faut tout de même signaler la petite différence entre la première partie, très rock, très lourde, très sale, et la tête d’affiche, tout en douceur et en subtilité. Retenez toutefois le nom Reign Wolf… on va en entendre parler!

    Il était près de 22 heures lorsque Alex Ebert, toujours habillé comme ma chienne, mais confortable, Jade Castrinos, toujours aussi belle et naturelle (ce ne sont même pas ses plus grandes qualités, imaginez!), ainsi que les quelques dix autres membres des Magnetic Zeros ont fait leur entrée sous les acclamations d’une foule joyeuse et festive, prête à en prendre plein la gueule. 40 Day Dream commence. On est en terrain conquis, tout le monde chante en choeur, y compris votre humble serviteur, les deux pieds sur le parterre (moi qui suis un habitué du balcon pour *voir* le show et vous en parler plutôt que de le *vivre*), mais les mains haut dans les airs et la voix pleine d’entrain. Tout le monde lévite déjà. Le show ne fait que commencer.

    Tout de suite après, on enchaîne avec Man on Fire, ma chanson préférée de 2012, qui montre tout le talent d’auteur-compositeur d’Alex Ebert ainsi que la grande cohésion qui caractérise ce groupe. Ils sont douze, mais ils ne font jamais autant un que lorsqu’ils jouent leurs plus belles chansons. Oui, j’ai versé une larme.

    Les plus belles chansons du groupe se sont succédé l’une à l’autre. Janglin’, I Love My God (où chacun a pu chanter son couplet), Child (une autre des belles chansons du groupe, chantée par Christian Letts, guitariste dont la voix, résolument country, ressemble beaucoup à celle de Patrick Norman – c’est un compliment, en passant), Carry On (occasion parfaite de se coller en groupe), Truth, ainsi que plusieurs autres, y compris le premier simple du prochain album, la très jolie Better Days, qui montre très bien l’évolution du groupe depuis 2009.

    Le show comptait peu de temps morts (qui nous donnaient à peine le temps de reprendre notre souffle) et les artistes ont été généreux (le spectacle a duré près de deux heures, sans compter les quelques 30 minutes sur le sofa à l’ouverture). On ressentait le plaisir que cette bande d’amis avait de jouer de la bonne musique ensemble et ce plaisir était contagieux. Peu d’artistes ou de groupes dégagent une telle sincérité en spectacle, mais ceux qui le font donnent souvent les meilleurs spectacles sans avoir besoin d’effets spéciaux ou de feux d’artifices pour attirer l’attention. Parfois, il ne suffisait que la voix  puissante de la toute menue Jade Castrinos pour entrer dans une sorte de transe, d’autres fois, c’étaient plutôt les cuivres ou les percussions qui remplissaient la salle de toutes sortes de couleurs.

    C’est ainsi qu’on n’a pas vu le temps passer et que nous avons tous été surpris d’entendre les premières notes de Home, le grand succès du groupe. Le parterre au complet s’est mis à sautiller, à danser, à chanter comme si l’avenir de la planète en dépendait. J’ai vu de nombreux spectacles au Métropolis et j’ai rarement été témoin d’une aussi belle énergie. Et quel bonheur! La vague de câlins, vous! Tout ça à cause d’une invitation de Jade Castrinos!

    Après un Om Nashi Me dément, les lumières du Métropolis se sont allumées. Il n’y aura pas de rappel. Ce n’est pas grave. Tout le monde a eu sa toune. Tout le monde a célébré la grand-messe d’Edward Sharpe. Pendant plus de deux heures, nous étions 2250 membres des Magnetic Zeros.

    Une maudite belle soirée, je vous le jure.

    Des photos suivront.

    Jacques Boivin

    13 juin 2013
    Spectacles
    12 juin 2013, Edward Sharpe and the Magnetic Zeros, Métropolis, Montréal, Reign Wolf, Spectacle
  • Critique : Portugal. The Man – « Evil Friends »

    PTMEvilFriends

    Si vous vous rendez au début de ce blogue, vous allez y trouver ma toute première critique, qui est de l’album In the Mountain, in the Cloud du groupe américain Portugal. The Man. On peut dire, tout en demeurant conservateur, que ma critique a été plutôt positive.

    On peut donc dire que j’attendais ce huitième album des ex-concitoyens de Sarah Palin avec impatience. On peut affirmer sans se tromper que John Gourley et ses complices ont visé juste pour ce huitième album en demandant à l’omniprésent Danger Mouse de tenir le rôle du producteur, qui fait sentir sa touche magique un peu partout, et ce, dès les premières notes de Plastic Soldiers, en ouverture.

    Tout d’abord, on y trouve cette mélancolie, cette atmosphère sombre, comme un 15 octobre pluvieux, qu’on a pu entendre dans plusieurs autres projets du célèbre producteur. Quand on connaît le goût de P.TM pour les chansons qui parlent d’ouverture, de soleil, on doit admettre qu’il s’agit d’un contraste à tout le moins intéressant.

    Deuxième changement important apporté par Danger Mouse : Evil Friends est un album tight. Portugal. The Man a souvent eu le réflexe d’enregistrer des pièces riches et complexes à un point tel qu’on se perdait dans le glaçage au lieu de se concentrer sur le gâteau qui se trouve en dessous. Pas cette fois-ci. Les orchestrations superflues sont disparues et on se concentre sur l’essentiel. Ceux qui ont entendu Creep in a T-Shirt peuvent en témoigner.

    En fait, on peut prendre à peu près toutes les chansons de l’album, chacune a sa particularité et ne demande qu’à se faire aimer. La pièce-titre, Evil Friends a un petit côté garage malpropre pas désagréable du tout et Modern Jesus est exactement son contraire, chanson pop aux couplets sages et au refrain chanté en choeur.

    En fait, je pourrais parler de toutes les chansons, dont la sublime Smile, qui ferme en beauté cet album avec le piano et les cordes, mais je ne saurais pas leur rendre justice dans le sens du monde.

    Il s’agit d’une belle évolution pour P.TM. Ils avaient beau avoir tout le talent du monde et avoir enregistré sept albums, il leur manquait encore quelque chose pour percer. Eh ben voilà. Il leur manquait juste un peu de cohésion. Danger Mouse les a aidés à la trouver.

    Si vous aimez votre rock un peu psychédélique, complexe, intelligent et coloré, vous adorerez Evil Friends.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=q5x_YoweEg8&w=480]

    Ma note : offset_9

    Jacques Boivin

    4 juin 2013
    Albums
    9/10, Albums, Evil Friends, juin 2013, Portugal. The Man
  • Critique : Laura Marling – « Once I Was an Eagle »

    LauraMarlingOIWA
    Laura Marling
    Once I Was an Eagle
    (Virgin)
    27 mai 2013

    Difficile de croire que Laura Marling n’a que 23 ans. Once I Was an Eagle est déjà son quatrième album et à l’écoute, on dirait l’album d’une femme qui a beaucoup plus de vécu.

    Celle qu’on compare allègrement aux PJ Harvey et Joni Mitchell de ce monde nous présente un album tout en finesse, tout en folk dans ce qu’il y a de plus pur, et elle nous chante ses amours déçus et sa naïveté brisée avec sa voix toute douce et sa guitare omniprésente, mais souvent bien accompagnée (cordes, percussions) de manière subtile.

    Les seize chansons de l’album de dégustent d’une traite, du début à la fin, comme il se doit quand on a affaire à une personne qui traite ses albums autrement que comme une vulgaire collection de chansons. Pour ceux qui voudraient goûter à Laura sans s’abandonner pendant plus d’une heure, nous vous conseillons Little Love Caster, petit bijou qui résume parfaitement bien l’album et son état d’esprit.

    À ajouter absolument à sa liste de lecture d’été.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=iWQLCOwiLmo&w=480]

    Jacques Boivin

    28 mai 2013
    Albums
    9/10, Albums, Laura Marling, Mai 2013, Once I Was an Eagle
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