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  • Spectacle – Marina and The Diamonds, 24 mai 2013

    Vous me pardonnerez, j’ai un peu mal aux oreilles ce matin, conséquence de cette soirée qui a rassemblé en un même lieu (le Métropolis) plus de 2000 fans finies, tous membres du groupe de Marina Diamandis, déesse gréco-galloise qui fait l’objet d’un culte chez certaines adolescentes.

    Je suis content d’avoir pu voir Marina and the Diamonds quelques mois après avoir vu Ellie Goulding dans la même salle, presque à la même place, d’ailleurs. Les deux ont un cheminement semblable, elles ont commencé leur carrière à peu près en même temps, elles sont des auteures-compositrices-interprètes britanniques de talent qui occupent à peu près le même créneau pop, toutes deux ont une voix particulière et unique (Ellie et ses trémolos, Marina et son incroyable registre), et dans les deux cas, leurs fans sont dévoués.

    Mais là s’arrêtent les similitudes. Alors que sur scène, Ellie Goulding se comporte un peu comme Emily Haines, ne communiquant pas énormément avec la foule, mais occupant tout l’espace scénique, Marina Diamandis danse, chante, crie au public de se joindre à elle (comme si c’était nécessaire), multiplie les clins d’oeil et les saluts de la main, se penche, se couche, met son personnage de primadonna complètement à nu avec un plaisir partagé.

    Et la foule le lui rend bien, chantant en choeur toutes les paroles d’à peu près toutes les chansons du répertoire de l’artiste, qui s’est promenée entre ses deux albums (The Family Jewels et l’excellent Electra Heart). On peut dire qu’elle a joué tous ses hits, que ce soit les plus enlevants (Radioactive, Primadonna, Power and Control – d’une efficacité incroyable, Shampain, Oh No) ou les plus lents (Lies, la superbe Starring Role, la géniale Obsessions, seule au piano).

    Sur le plan musical, Diamandis était entourée d’un groupe de musiciens chevronnés capables de rendre justice aux mélodies particulière de la jeune artiste, qui se servait, de son côté, de sa voix si particulière pour envoûter les rares âmes qui n’étaient pas convaincues. La séquence des chansons servait bien la chanteuse et ses changements de garde-robe et les pièces se sont succédé à une vitesse incroyable.

    Dire qu’elle ne fait que commencer…

    Charli XCX : Défoncer les portes

    En première partie, Charli XCX, une jeune auteure artiste de 21 ans, avait la lourde tâche de réchauffer la foule, qui était déjà survoltée. Elle a affiché une grande assurance, dévorant tout l’espace scénique et comblant les attentes des jeunes fans qui la connaissaient déjà.

    Une autre qui devrait aller loin et qu’il va falloir surveiller.

    Edited with BlogPad Pro

    Jacques Boivin

    25 mai 2013
    Spectacles
    Marina and the Diamonds, Métropolis, Spectacle
  • Critique : Daft Punk – « Random Access Memories »

    DaftPunkRAM
    Daft Punk
    Random Access Memories
    (Columbia)
    17 mai 2013

    Bon, je suis un peu en retard sur les autres, mais ça s’explique, je ne sais pas du tout comment aborder ce disque. D’entrée de jeu, soyons honnêtes, il s’agit d’un maudit bon disque qu’on va écouter longtemps, ne serait-ce que parce qu’il contient le tube de l’été (la très dansante Get Lucky). Et non, il n’est pas parfait, il traîne même en longueur à certains endroits, mais ce léger désagrément n’entache aucunement le plaisir d’écouter cette excellente proposition qui mérite plus qu’un « j’aime » sur Facebook comme critique.

    Car il s’agit ici d’une oeuvre artistique véritable et complète, un cheminement qui ne se contente pas de suivre une recette bien établie et qui comporte une certaine démarche. Les deux compères français, qui ont déjà révolutionné la musique électronique et donné le ton aux spectacles de DJ à grand déploiement, étonnent de nouveau avec ce surprenant retour aux sources, à la musique funk et disco des années 1970, rempli de vrais instruments tout en étant riche en synthés de toutes sortes, et affichant une belle brochette de collaborateurs.

    Que le fan de musique dansante ne s’inquiète pas, Daft Punk propose toujours d’excellentes pièces pour vous laisser aller le popotin comme la pièce d’ouverture Give Life Back to Music, comme l’indique son intro remplie d’énergie qui explose sur un rythme disco-house qui fait taper du pied et les voix vocodées des deux artistes. Il faut toutefois y ajouter la guitare de Nile Rogers, qui change complètement la donne. Voilà, cet album ne sera pas un ramassis d’échantillonnages (on n’en retrouve que sur Contact), il sera vrai, avec de vrais musiciens.

    Ce vrai, avec de vrais musiciens, on le ressent partout, parfois même au centuple, puisque le duo n’a pas hésité à expérimenter, à ajouter de vraies orchestrations, à faire appel à des ensembles de cordes, à des chorales, dans de nombreuses chansons, dont la sublume Giorgio by Moroder, un bijou de chanson narrée par Giorgio Moroder, un des pionniers du disco et de l’électro. La chanson commence avec un Moroder qui, du bout de ses 75 ans, nous parle de ses premiers pas. Puis une musique aux accents disco se fait ententre alors que Moroder poursuit son entrevue. Puis le séquenceur, dans une espèce de musique hypnotisante qui ne donne d’autre choix que de se laisser aller. Le génie vient plus tard alors qu’une pièce disco se transforme en une puissante envolée musicale qui donne toute la place aux orchestrations et à la rythmique, complètement déchaînée. Cette tempête musicale est un moment marquant de l’album, un point fort de la musique en 2013 qui devrait être examiné plus attentivement par ceux qui dénigraient les gars de Daft Punk parce qu’ils ne faisaient que bidouiller sur des Macs.

    Après un moment plus difficile comprenant la collaboration de Gonzales (jolie, mais qui ne lève pas) et celle de Julian Casablancas (le seul moment « fast forward de l’album »), on entend la voix de Pharell Williams pour la première fois dans Lose Yourself to Dance, un morceau heureux qui ne fait que montrer ce qu’on savait depuis toujours : pas besoin de plus qu’une guitare, une basse, un drum et un gars qui chante en falsetton pour avoir une envie irrésistible de danser. Mais cette danse, elle est organique, elle est naturelle, elle pardonne aux gauches comme moi. 😉

    On a eu le point fort, voilà maintenant le sommet émotif de l’album : la pièce Touch, une collaboration avec l’auteur-compositeur Paul Williams, va dans toutes les directions tout en gardant un fil conducteur. La chanson s’écoute comme on lit un livre, elle se savoure lentement avec tous ses mouvements, sa partie rock, sa partie chorale, sa partie frissons. Il m’a semblé que des gars comme les membres d’Harmonium n’auraient pas renié ce genre de pièces, qui s’intègrent parfaitement à la fin des années 1970 qu’elles tentent d’émuler.

    Le parfait bonheur continue ainsi jusqu’à la fin de l’album et se promène entre les collaborations avec Panda Bear et Todd Edwards (Fragments of Time, sortie tout droit d’un album de Hall and Oates) tout en demeurant un tout cohésif. La dernière pièce, Contact, se trouve elle aussi parmi les bons moments musicaux et devrait être absolument sublime en spectacle.

    On regrette un peu la relative faiblesse de la première partie de l’album, où Giorgio by Moroder trône un peu trop seul parmi les bons moments. Cependant, dans l’ensemble, il s’agit d’un pari tout à fait réussi pour Daft Punk, qui réussit à se démarquer de ses compères Justice et Phoenix tout en se rapprochant, dans l’esthétique et dans les émotions, d’un autre duo français diablement influent : Air.

    Un jour, on remerciera Daft Punk d’être sorti aussi loin de sa zone de confort.

    Jacques Boivin

    24 mai 2013
    Albums
    9/10, Critique, Daft Punk, Mai 2013, Random Access Memories
  • Critique : Fitz & The Tantrums – More Than Just a Dream

    FitzTantrumsMore
    Fitz & The Tantrums
    More Than Just A Dream
    (Elektra)
    7 mai 2013

    J’ai découvert ce groupe l’an dernier, à Bonnaroo, et j’ai bien apprécié la pop juste assez bonbon et assaisonnée de soul offerte par ses membres. La bande, dirigée par Michael Fitzpatrick et Noelle Scaggs, remet ça cette semaine avec un deuxième album intitulé More Than Just A Dream.

    Cet album reprend là où le groupe avait laissé avec Pickin’ Up The Pieces, c’est-à-dire que les influences soul et Motown sont encore là et Fitzpatrick boude toujours la guitare. Ce qui ne l’empêche pas de créer des pièces assez riches et complexes, aux paroles faciles, mais à un rythme dansant.

    Un album parfait pour les petites (et les grosses) chaleurs de l’été. À emmener avec vous dans vos roadtrips. À sortir au mariage de votre cousine qui veut être cool mais pas avoir l’air d’une extra-terrestre.

    Toutes les chansons ont ce qu’il faut pour sortir en simple, mais on vous recommandera plus particulièrement The Walker, d’une grande efficacité. Un bonheur contagieux.

    Edited with BlogPad Pro

    Jacques Boivin

    7 mai 2013
    Albums
    8/10, Albums, Fitz and the Tantrums, Mai 2013, More Than Just A Dream
  • Critique : Jim James : « Regions of Light and Sound of God »

    JimJamesLightGod
    Jim James
    Regions of Light and Sound of God
    (V2)
    5 février 2013

    S’il y a bien un gars qui n’a pas le temps de s’ennuyer, c’est Jim James, leader de My Morning Jacket, membre des Monsters of Folk, grand fan de George Harrison et multi-instrumentiste accompli.

    Pourtant, James, qui est depuis quelque temps dans un certain état de grâce créatif (Circuital des MMJ, un de mes cinq albums préférés de 2011, en témoigne), a trouvé le temps d’enregistrer sa plus grande oeuvre à ce jour… et c’est son premier album solo digne de ce nom!

    Enregistrer? Comme s’il s’était contenté d’enregistrer Regions of Light and Sound of God! Oh que non! James chante, joue tous les instruments, réalise, produit, prend le son, transporte les bouteilles d’eau, mixe, alouette. Il prend le dicton « On n’est jamais mieux servi que par soi-même » au pied de la lettre, et on ne peut que lui donner raison.

    Quelques extraits ont pointé avant la sortie de l’album. On y reconnaissait tout le talent de James, mais il manquait quelque chose… un genre de fil conducteur qu’on trouve enfin une fois qu’on écoute l’album d’un bout à l’autre.

    Ce que Jim James propose avec Regions of Light and Sound of God, c’est un genre de voyage spirituel de près de 40 minutes. Un voyage là où il ne se permettait pas d’aller avec MMJ (ce qui en dit beaucoup). Un voyage dans le temps, sans date précise, empruntant ici aux sixties, là aux glorieuses, parfois funk, un peu soul, jamais très rock, pas du tout country mais un brin folk. Un voyage parfois mystique, parfois simple comme une prière.

    Regions of Light and Sound of God ne ressemble à rien, pourtant on s’y sent à l’aise comme jamais. L’ensemble, bien que varié, est très cohérent et il ne serait peut-être pas pertinent de le décortiquer pièce par pièce comme il m’arrive de le faire. Il s’agit d’un album qui ne prend tout son sens qu’en l’écoutant au complet, ce que je vous invite à faire. En 2013, c’est plutôt rare!

    N’empêche, une pièce se démarque du lot et je dois en parler : A New Life, qui commence tout doucement et qui monte en puissance en même temps que la voix de Jim James, est une chanson d’amour magnifique, romantique, chaleureuse, vivante qui arrive juste à temps pour la Saint-Valentin. Difficile de croire qu’on puisse aimer plus que ça.

    Jim James a, à mon humble avis, atteint le sommet. Regions of Light and Sound of God est un album inspiré par la foi. Cette foi qu’on s’amuse souvent à ridiculiser mais qui donne souvent les plus beaux chefs-d’oeuvre. Cette foi qui nous fait entrer dans un état second, qu’elle soit liée à Dieu, à Bouddha ou à l’humanité. Cette foi qui nous rend lumineux.

    Je ne crois pas plus en Dieu aujourd’hui. Mais je crois en Jim James.

    [youtube http://youtu.be/Ge8ryYC8E08&w=480]

    Jacques Boivin

    31 janvier 2013
    Albums
    2013, Albums, janvier, Jim James, Regions of Light and Sound of God
  • Critique : Tegan and Sara – « Heartthrob »

    TandSHeartthrob
    Tegan and Sara
    Heartthrob
    (Warner)
    29 janvier 2013

    Les deux jumelles Quin, princesses de l’indie pop canadienne, sont de retour après une longue absence. Sainthood, l’album précédent, avait été encensé par la critique et il a fait partie de la courte liste des finalistes du prix Polaris 2010 (qui avait été remporté par un petit groupe d’inconnus… Karkwa).

    Les revoilà donc avec un septième album, Heartthrob, que les deux soeurs aimeraient utiliser comme tremplin vers le succès grand public. Elles risquent toutefois d’avoir un petit problème : leur son est encore un peu trop indie pour plaire à tout le monde et les fans de la première heure risquent de ne pas leur pardonner cette vente de leur âme.

    Pourtant, l’album n’est pas mauvais du tout! Ça commence bien, avec des solides chansons électropop qui se marient extrêmement bien aux voix et à leur phrasé si particuliers. Closer ne manque pas d’énergie et Goodbye, Goodbye sait ensorceler ses auditeurs qui n’auront qu’envie de taper du pied. Ce sont deux pièces pop bien assumées sans pourtant que le duo n’y perde sa personnalité.

    Puis vient I Was a Fool, avec ses premières mesures qui rappellent tant Listen to Your Heart de la formation suédoise Roxette. Une vraie chanson pop sirupeuse qui rappellera la fin des années 1980 aux gens de mon âge.

    Même si les synthés sont toujours présents pour la suite, il faut reconnaître que le fibre indie des jumelles Quin n’est jamais loin, comme en témoignent I’m Not Your Hero et I Couldn’t Be Your Friend, deux chansons qui retournent aux sources malgré leur emballage sucré.

    Heartthrob est un album certes sympathique, seulement je crois qu’il ne permettra pas aux à Tegan et à Sara de se faire beaucoup de nouveaux fans. Je crois toutefois que l’album est assez près de ses racines pour que les fans de la première heure ne descendent pas du train. De toute façon, le duo s’approche plus de la pop de Metric et de Stars que de celle de Lady Gaga et de Katy Perry…

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=o_84kN3arOQ&w=480]

     

    Jacques Boivin

    29 janvier 2013
    Albums
    2013, 7/10, Albums, Heartthrob, janvier, Tegan and Sara
  • Écoutez le nouveau Jim James (My Morning Jacket)!

    Pour les impatients comme moi, le très attendu Regions Of Light And Sound Of God du leader du groupe indie rock My Morning Jacket, est disponible en préécoute sur le site de la chaîne radio publique américaine NPR.

    L’album sera en vente dès le 5 février. Si je me fie à ce que j’ai entendu jusqu’à maintenant, je vais vous en reparler en masse à la fin de l’année.

    http://www.npr.org/2013/01/27/170199655/first-listen-jim-james-regions-of-light-and-sound-of-god

    Jacques Boivin

    28 janvier 2013
    Nouvelles
  • Spectacle – Ellie Goulding, 26 janvier 2013

    Spectacle – Ellie Goulding, 26 janvier 2013

    Samedi, je suis allé faire une incursion chez les Montréalais pour aller voir le spectacle d’Ellie Goulding, qui prend une place de plus importante sur la scène pop mondiale. Comme son spectacle d’hier risque fort d’être le dernier dans une petite salle comme le Métropolis, j’ai sauté sur l’occasion.

    Tout d’abord, il faut le dire, chapeau à l’équipe du Métropolis qui a laissé patienter la foule dans le lobby plutôt qu’au froid. C’est vrai qu’il est plus facile pour eux de faire preuve de magnanimité quand la foule est composée très majoritairement de jolies jeunes demoiselles à la fin de leur teens, mais quand même, c’est fort apprécié.

    Quelques mots également sur St. Lucia, le groupe qui a eu l’honneur de réchauffer la salle en première partie. Mon accompagnatrice et moi avons été très agréablement surpris. Si vous aimez l’électro-pop à la Cut/Copy, vous allez les adorer. C’est très pop et accrocheur, plus particulièrement la dernière pièce qu’ils ont jouée, September, qui ne donne aucun autre choix que celui de danser jusqu’aux petites heures. À surveiller, donc. Paraît qu’un premier album en bonne et due forme (ils ont une paire d’EP) est en route.

    sam_1416Puis, à 21 heures précises, les lumières se sont éteintes sous les cris stridents d’une foule très, très compacte. Yep, le Métropolis était plein à craquer et nous étions en voiture pour 90 minutes de pop exécutée à la perfection.

    L’auteure-compositrice-interprète de 25 ans ne perd pas de temps et nous balance coup sur coup Don’t Say a Word (la pièce qui ouvre son plus récent album), Halcyon (la pièce-titre dudit album) et Figure 8 (le deuxième simple), se contentant de quelques « Thank You » timides à la foule en liesse. Je ne sais pas comment ça s’est passé ailleurs, mais Goulding semblait un brin intimidée par l’accueil qui lui a été réservé et il lui a fallu un bon moment avant de se dégêner.

    sam_1419D’ailleurs, force est de constater que les fans montréalais d’Ellie Goulding lui vouent un culte incroyable. Alors que les radios commencent à peine à la tourner, alors que les Nord-Américains n’ont appris son nom qu’il y a un an, un an après la sortie de Lights en Amérique du Nord et deux ans après sa sortie en Europe, les fans présents (votre humble serviteur itou) connaissaient les chansons par coeur et ont entonné des pièces comme Salt Skin en choeur. De toute beauté.

    Goulding et ses musiciens (excellents, en passant) ont fait un beau travail de réarrangement des pièces de Lights. Les changements sont juste assez subtils pour qu’on ne les remarque pas trop, mais ils permettent aux vieilles pièces de bien s’intégrer aux nouvelles. Par exemple, Salt Skin n’avait pas l’air déplacée entre Figure 8 et Hanging On.

    Après une petite pause pour ses musiciens marquée par une interprétation seule à la guitare de sa très jolie Guns and Horses et, entre autres, d’une jolie reprise de Your Song, d’un certain Elton John, le VRAI show a commencé, Goulding s’est dégênée (déchaînée plutôt), et la foule, en délire jusque là, a carrément fait exploser le toit du Métropolis.

    sam_1429Son Only You était carrément diabolique. Elle ne s’est d’ailleurs pas gênée pour taper sauvagement sur la caisse toujours à sa disposition. Elle y est également allée de quelques petits pas de danse. Under the Sheets, qui suivait, était particulièrement chaude et rythmée. Anything Could Happen était une occasion parfaite de sauter et de faire trembler le balcon, où j’étais avec les autres « vieux ». Animal portait bien son nom et Starry Eyed fermait très bien la marche.

    Après la traditionnelle pause de 30 secondes, Goulding était de retour pour deux chansons de plus : I Need Your Love, une chanson à saveur carrément dance, et Lights, qu’elle a réarrangé pour y intégrer une finale d’inspiration dubstep complètement folle.

    La plus grande qualité du spectacle d’Ellie Goulding, c’est qu’à part un jeu d’éclairages sobre, mais très efficace, toute la place est laissée à la musique. Pas de chorégraphie à la Gaga, pas d’artifices à la Madonna. On a ici une artiste talentueuse à la voix d’or dont les chansons rejoignent des millions de jeunes adultes un peu partout, une artiste à l’esprit folk qui fait pourtant de la pop très dansante et actuelle. À part quelques voix en playback cà et là, tout est vrai dans ce spectacle. Surtout le petit bout de femme qui gagne en assurance à mesure que le spectacle avance.

    Soyons honnêtes. Elle nous a mis dans sa petite poche. 🙂

    Jacques Boivin

    27 janvier 2013
    Spectacles
  • Coachella 2013 : QUELLE AFFICHE!

    Visiter le site

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    Jacques Boivin

    25 janvier 2013
    Festivals
  • Critique : Tire le coyote – « Mitan »

    TireLeCoyote-Mitan
    Tire le coyote
    Mitan
    (La Tribu)
    22 janvier 2013

    Si, comme moi, vous aimez votre folk avec une bonne touche de country, vous allez apprécier énormément Mitan, la nouvelle offre de Benoit Pinette, alias Tire le coyote.

    Enregistré à l’Espace Hyperion à Québec (l’ancienne église Notre-Dame-de-Jacques-Cartier), Mitan est en album inspiré d’Ennio Morricone et de ses westerns poussiéreux. Attention cependant, ce n’est pas parce que l’album « goûte le sable », selon son auteur, qu’il n’est pas magistralement enregistré. Pinette a réalisé l’album lui-même et il s’est plutôt payé un preneur de son professionnel. Ça paraît. Tout est mis en valeur à la perfection sur Mitan, que ce soient les guitares (acoustiques, électriques ou lap steel), l’excellente voix de coyote traqué de Pinette, ou celle de Chantal Archambault, qui accompagne Pinette dans ses complaintes.

    C’est la même chose pour les paroles : Pinette est un excellent poète du quotidien. Il parle d’amour, de mort, de douleur, mélange le tout, joue avec les mots, toujours avec le ton juste. Deux petits exemples : L’âge d’or vaut rien est à brailler avec son histoire de p’tit vieux triste à mourir qui vient tout juste de perdre sa femme. Jésus est la complainte jouissive d’un gars qui n’en fera jamais assez pour celle qu’il aime, même s’il fait plus que son possible et donne son 220 %. Cette chanson témoigne d’une grande maîtrise du genre par Pinette. C’est ça, le country. Ça souffre. Ça fait mal. Ça s’est fait trahir. Ça vieillit.

    Surtout, quand c’est bien fait comme le fait Tire le coyote, c’est beau. Très beau.

    En résumé, si vous aimez le country-folk, si les paroles ont de la valeur pour vous et si vous appréciez les albums qui sonnent bien, Mitan de Tire le coyote est tout à fait approprié.

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=BDsTr0_yF50&w=480]

    Jacques Boivin

    22 janvier 2013
    Albums
    2013, 8/10, Albums, janvier, Mitan, Tire le coyote
  • Governor’s Ball 2013 – Avez-vous vu l’affiche?

    Complètement débile. Affiche de rêve.

    http://governorsballmusicfestival.com/

    Jacques Boivin

    22 janvier 2013
    Festivals
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