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  • Festival d’été de Québec – Compte-rendu : Jour 3

    Ouf! À peine trois petites soirées de festivités et je suis déjà fatigué. Boivin n’a plus 20 ans, on dirait… J’ai beau couper dans les spectacles de fin de soirée, j’ai besoin de prendre plus de repos que je ne le croyais.

    L’important, c’est que je puisse encore profiter des nombreuses prestations offertes un peu partout en ville. Et vraiment, on est choyés.

    Tout d’abord, en après-midi, un petit tour à Place d’Youville pour voir le jazz-funk de Coyote Bill. Ça groovait à souhait et les gens à l’avant, qui étaient au soleil, dansaient joyeusement. À l’arrière, toutefois, je ne sais pas si c’est parce que malgré l’ombre, nous étions accablés par l’humidité, mais ça s’amusait un peu moins ferme.

    Après le souper, retour en ville, cette fois au Parc de la Francophonie. J’ai attrapé quelques chansons de Chloé Lacasse, qui prépare un deuxième album. Je sais que beaucoup de monde aime Chloé, elle est sympathique et tout, mais je ne sais pas pourquoi, elle m’énerve quand elle chante. Sa musique est fort efficace et tout, mais quand elle chante, je décroche inévitablement. Pourtant, elle ne chante pas faux, elle ne chante pas mal, je crois que c’est juste un mauvais match, elle et moi. 🙁

    Le Pigeonnier était rempli à capacité pour le héros local, Karim Ouellet. Maudit que cet homme-là déborde de charisme. Du charisme simple, sans artifices. Quelques mots bien placés, une setlist bien ordonnée, des hits bien éparpillés et des jeunes filles qui chantent toutes les paroles par coeur. Québec a besoin de plus d’artistes capables d’allier pop, rock et soul comme Karim, qui fait tout ça en français.

    Après Karim, petit conciliabule avec mes amis : Demeurons-nous pour assister au concert de madame De Pirate ou nous dirigeons-nous vers les Plaines pour danser au son des Black Keys, même si nous savions que les meilleures places étaient prises depuis longtemps. Nous avons opté pour les BK et Dieu! que c’était une bonne idée! 🙂

    Pat Carney et Dan Auerbach étaient dans une forme d’enfer. Dire qu’il y a à peine deux ans, la moitié des spectateurs présents sur les Plaines ne connaissaient pas ce duo de gars originaires de l’Ohio, mais que Nashville a adoptés. Preuve que le FEQ peut (et doit) prendre des risques et de piger dans l’indie et les artistes qui sont sur le point d’éclore pour au moins quelques prestations sur les Plaines.

    Le show s’est déroulé à un rythme endiablé, commençant avec Howlin’ for You, se terminant avec une version incroyable de I Got Mine et à travers duquel on retrouve toutes les tounes connues et juste un peu moins connues du duo. On a eu droit aux vieilleries à deux, où Pat et Dan ont laissé leurs collaborateurs se reposer pour rocker comme si leur vie en dépendait. On sent que le rythme coule dans leurs veines et qu’ils mangent du rock pour déjeuner. La deuxième partie pouvait alors commencer. Et quelle deuxième partie!

    Un des moments les plus forts était probablement celui où la foule des Plaines a chanté Little Black Submarines à l’unisson. J’y pense, j’en ai encore des frissons! Et on a dansé en tabarnac sur Lonely Boy!

    J’ai mal aux pieds et au cou, ce matin. C’est un peu la faute des Black Keys.

     

    On se rebranche après dîner, question de vous faire quelques suggestions.

    Jacques Boivin

    7 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Au menu aujourd’hui : jour 3

    Ce soir, y’a tellement de choix, je crois que je vais butiner d’une fleur à l’autre. Où sont mes souliers de marche, déjà?

    On va tout faire pour voir au moins deux ou trois tounes…

    Sylvia : Vous allez avoir chaud, ce soir. Pourquoi ne pas commencer par un apéro au frais au Cercle? Le Cercle, 18 h.

    Father John Misty : J. Tillman a accompagné Damien Jurado et fait partie des Fleet Foxes. Son nouveau projet a mis beaucoup de monde sur le cul l’année dernière. On va être nombreux à faire une belle découverte ce soir. Scène Bell, 19 h.

    Eagles of Death Metal : Le concept consiste à croiser les Eagles et du death metal. Le résultat est intéressant et accessible. Scène Bell, 20 h.

    The Black Keys : Patrick Carney et Dan Auerbach sont au sommet de leur gloire. Leurs deux derniers disques se sont vendus comme des petits pains chauds. Et ils donnent un christie de bon show, ceux qui les ont vus en 2011 peuvent en témoigner. Sans conteste LES têtes d’affiches du FEQ 2013. Scène Bell, 21 h 30.

    Karim Ouellet : Dire qu’on attend le renard originaire de Québec avec impatience serait un euphémisme. Fox a été un grand succès, Karim va ensoleiller la soirée de nombreux fans. On va sentir. Scène Loto-Québec, 20 h 15.

    Coeur de Pirate : Béatrice Martin compose de belles chansonnettes qui sentent bon les Gauloises sur la terrasse d’un café sur Montorgueil. Et nous, on en redemande. Scène Loto-Québec, 21 h 30.

    Coyote Bill : Du jazz funk un samedi après-midi. On va suer! 🙂 Scène Hydro-Québec, 15 h 30.

    The Besnard Lakes : Deux albums finalistes au Polaris, de l’indie planant. Ça m’intéresse. Espérons qu’ils ne finiront pas trop tôt. Impérial, 21 h 15.

    The Joy Formidable : Si jamais il reste une petite place à l’Impérial, un arrêt pour voir le groupe britannique sera impératif. Du bon rock qui déménage! Impérial, 23 h 15.

    Andre Papanicolaou : La soirée devrait se terminer en beauté avec le folkman montréalais. Petit Impérial, 23 h 30.

     

    Si vous avez des enfants, allez faire un tour à Place de la famille. Ils vont adorer. Et vous aussi!

    On se reparle plus tard. En attendant, vous pouvez me lire sur twitter à @ecoutedoncca !

    Jacques Boivin

    6 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Compte-rendu : Jour 2

    Si jeudi, on a célébré sur les Plaines d’Abraham la chanson française d’ici, hier soir, c’était le rock bien actuel et bien de chez nous qui était à l’honneur dans un Impérial bondé et bouillant. Il faisait chaud et ce n’était pas David Marin, ni Peter Peter, et encore moins Louis-Jean Cormier qui allaient nous permettre de nous rafraîchir, loin de là!

    Ceux qui pensaient que tout le monde allait se garrocher sur les Plaines ou au Parc de la Franco pour la soirée hip-hop ou pour voir des vieux routiers du punk et sont arrivés après 18 heures dans Saint-Roch pour aller à l’Impérial ont eu toute une surprise : une longue file s’était déjà formée! On me dit qu’on a dû refuser beaucoup de monde et que 200 personnes sont demeurées dans la file jusqu’à la fin du show dans l’espoir d’attraper ne serait-ce qu’une seule petite chanson.

    Dommage pour eux, parce qu’à l’intérieur, le show était bon en maudit.

    Tout d’abord, l’auteur-compositeur-interprète David Marin est venu ouvrir le bal avec sa folk chansonnière pas piquée des vers. L’artiste en a profité pour tester ses nouvelles chansons, qui se trouveront sur son prochain album, tout en jouant quelques pièces de son premier opus, À côté d’la track. Fort sympathique, le bonhomme, qui semblait agréablement surpris de l’accueil chaleureux de la foule.

    Peter Peter a suivi et nous a offert une prestation très rock, fondée sur Une version améliorée de la tristesse (un bon disque, en passant), qui a su charmer les nombreuses demoiselles présentes dans la salle. Soyons francs, le gars a le tour d’écrire de maudits bons textes et avec son band, il les interprète majestueusement. Dire qu’il y a deux ans, on ne connaissait pas ce jeune homme. Hier, il aurait pu voler le show si la tête d’affiche n’avait pas été aussi magistrale. Dans deux ans, Peter Peter va être incontournable. Mention spéciale au saxophoniste, qui était tout simplement en feu!

    Nous étions déjà tout en sueur lorsque Louis-Jean Cormier est monté sur scène à 22 h 15 sous les acclamations de la foule. Arborant un t-shirt Baltrakon tout ce qu’il y a de plus local (New York, Toronto, Londres, Sydney, Limoilou!) et accompagné d’un band talentueux avec lequel il est manifestement en parfaite symbiose, Cormier a ouvert le bal avec La Cassette, toujours aussi efficace, même dans un emballage encore plus rock. En fait, toutes les chansons uptempo avaient reçu une couche de vernis rock supplémentaire, les claviers étant remplacés par encore plus de guitares. Notons au passage la majestueuse Le coeur en Teflon, du bonbon à entendre live.

    Après nous avoir promis la soirée de notre vie, Cormier a pris quelques instants pour nous dire que ça allait bien avec Karkwa et que sa tournée solo lui permettait de réaliser un rêve en ayant ses Beach Boys bien à lui, parce que tous les membres du groupe chantent (bien, en passant).

    Un segment minimaliste nous a permis d’apprécier quelques-unes des plus belles chansons de l’auteur-compositeur-interprète. Seul avec Adèle Trottier-Rivard, il a interprété Les chansons folles. Mais on se rappellera surtout d’Un monstre, avec le reste du groupe entourant le micro d’ambiance et avec le public, qui s’est chargé des percussions en tapant du pied. Un beau petit moment comme le Festival nous en donne tant.

    Est-ce que je vous ai parlé des incursions dans le répertoire de Karkwa? Des poèmes de Miron, qui rockaient comme jamais? De celui de Félix? Des remerciements malhabiles de Cormier, qui nous remerciait de notre curiosité et d’écouter de la musique dans toutes les langues, dont le français? De la complicité plus qu’évidente avec son groupe (les sourires, les clins d’oeil)?

    Après cette généreuse prestation, j’étais, comme qui dirait, repu. Pour une deuxième soirée de suite, pas de show de fin de soirée. On dirait que je n’ai plus 20 ans… En même temps, je suis extrêmement satisfait de ma soirée.

    On se reparle plus tard pour le programme de la journée.

    Jacques Boivin

    6 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – compte-rendu : jour 1

    Fuck you, la pluie. On a gagné.

    Oui, il a plu hier soir. Même suffisamment pour que ce soit désagréable par moments. C’est pas grave. Primo, les deux premières parties de la soirée s’écoutaient malheureusement aussi bien de la tente VIP qu’au beau milieu du parterre. On reparlera des shows un peu plus tard. Mais on a quand même profité de la couverture offerte par le toit.

    Quand la pluie s’est arrêtée quelques minutes avant le début de la prestation de Belle and Sebastian, nous étions certains que ça y était. Mais non, la pluie a repris de plus belle et il  y avait des bous assez… intenses. Pas grave. Ce soir, c’était MA soirée à moi. J’allais pas laisser Dame nature me la gâcher.

    Eh ben, malgré la pluie, j’ai assisté à tout un spectacle. Tout en musique. Tout en bonheur. Je ne suis pas crédible parce que je suis fan fini, mais Belle and Sebastian est un grand groupe. Et son répertoire a une profondeur des plus remarquables. En entrevue, Sarah Martin aurait dit que le groupe avait pratiqué 40 pièces. Quand on sait qu’ils en jouent un peu plus d’une quinzaine par soir, je crois qu’on pouvait s’attendre à de la variété.

    Eh ben on a été gâtés. Disons-le tout de suite, les gros fans, ceux qui connaissent les chansons les plus obscures et les B-sides les moins évidents, ont été les plus gâtés de tous. Il y avait de vieilles chansons qui n’avaient jamais été jouées en tournée (dont la première chanson instrumentale du groupe, Judy is a Dick Slap, qui ouvrait le spectacle), des B-sides obscurs (quelle joie que d’entendre Your Cover’s Blown, qui se trouve sur Books), des chansons connues, mais dépoussiérées (Piazza, New York Catcher), des chansons de Stevie Jackson (To Be Myself Completely) et des classiques (Boy with the Arab Strap). Vraiment. Tout le spectre était couvert.

    Autre détail important, qui est souvent très apparent chez les groupes comptant un grand nombre de participants, c’est le plaisir de jouer [ensemble]. Et communiquer ce plaisir de jouer avec le public. Qui le lui rend (relativement) bien. Les gens dansaient, tout le monde a lâché son fou pendant Boy with the Arab Strap (Stuart a même invité des gens à venir danser sur scène).

    Entre les pièces, Stuart Murdoch était exemplaire, placotant juste assez pour être sympa sans devenir lourd. Et il n’y a qu’un Écossais pour nous appeler « Québécois ».

    Malheureusement, ce n’était pas parfait. Québec ouvrait la tournée nord-américaine du groupe, qui n’avait pas fait de spectacle depuis plus d’un an. Il y a eu quelques petites erreurs çà et là, mais rien qui ne dérangeait vraiment.

    Et les premières parties ont malheureusement eu beaucoup de mal à réchauffer la foule. Born Ruffians a dû composer avec la pluie, mais le groupe torontois aurait pu donner l’impression qu’il avait vraiment envie d’être là. Ça manquait vraiment de rythme. Et Here We Go Magic, qui ouvrait, aurait connu un plus grand succès en salle, devant des fans venus les voir jouer leur rock planant.

    Mais heille, Belle and Sebastian. Je peux mourir heureux. Et mouillé.

    On se reconnecte plus tard pour les choix du jour. Et pour ajouter quelques photos. Ce soir, Louis-Jean Cormier.

    Note : En passant, j’aimerais remercier le Festival d’été pour cette incursion chez les sales bourges, les personnes très importantes, les invités de marque et les médias. Ce fut très apprécié.

    Jacques Boivin

    5 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec : Au menu aujourd’hui – jour 1

    Le Camelback est au frigo. L’électronique se recharge. Le cerveau est prêt, le coeur est à la fête.

    Dans quelques heures, on donnera le coup d’envoi à la 46e présentation du Festival d’été de Québec. Je crois qu’on n’a pas besoin de vous dire que l’auteur de ces lignes est plutôt fébrile, surtout que la soirée de ce soir, je l’attends depuis près de 15 ans. Enfin, Québec accueille le collectif écossais Belle & Sebastian dans une enceinte taillée sur mesure. Et plein d’autres artistes se produisent un peu partout en ville!

    Mes choix du jour

    Here We Go MagicHere We Go Magic

    L’indie rock mélodique et atmosphérique du groupe originaire de Brooklyn constitue un excellent moyen de commencer 11 jours de festivités.

    Scène Loto-Québec, 19 heures

     

     

    Born Ruffians

    Le groupe torontois vient nous présenter son troisième album, Birthmarks. Les fans d’indie canadien (avec cette touche folk-rock qui nous caractérise parfois) vont adorer.

    Scène Loto-Québec, 20 heures

     

    BSBelle & Sebastian

    Leur indie pop inspirée de la pop de chambre des années 1960 et 1970 a beaucoup évolué depuis la parution d’If You’re Feeling Sinister. Pour cette tournée, le groupe a fait appel à un quatuor de cordes et pratiqué une quarantaine de chansons. Il risque donc d’y avoir quelques surprises…

    Les prestations de B&S ont toujours quelque chose de magique. Si vous aimez ce que vous ressentez en présence d’un Patrick Watson, vous allez adorer votre expérience ce soir.

    Scène Loto-Québec, vers 21 h 30

     

    Buddy McNeil & The Magic Mirrors

    Vous aimez votre rock avec des touches de country et de rhythm n’ blues? Buddy McNeil & The Magic Mirrors vous offre une fin de soirée toute en rock n’ roll. Guitare, basse, batterie.

    Le Cercle, vers 23 h 30

     

     

    Autres choix intéressants :

    Ce n’est pas parce que Belle & Sebastian est mon groupe préféré que vous, vous aimez ça. Je vous comprends, c’est pas pour tout le monde. Voici quelques autres suggestions :

    Nick Waterhouse, James Hunter et Neko Case

    Ces trois artistes, que rien ne rassemble, se succèderont à la scène Hyrdo-Québec ce soir. Waterhouse offre un rock n’ roll que ne renierait pas Buddy Holly. Hunter fait du bon vieux blues. Et en l’absence des New Pornographers, Case mélange indie rock et country comme personne.

    Coral Egan et Madeleine Peyroux

    Deux belles voix jazz qui envoûteront l’Impérial de Québec ce soir.

     

    Oh, il y a aussi un spectacle avec des grands noms de la chanson québécoise et une chorale sur les Plaines.

     

    N’oubliez pas de prendre l’autobus. À l’aller, comme au retour, surtout si vous avez bu.

     Et bonne soirée!

    Jacques Boivin

    4 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec : Conseils pratiques

    logofeqPendant 11 soirs, on va se ramasser collés, collés entre nous. Dans de grands espaces où on sait qu’on approche des toilettes à l’odeur. Dans de petites salles où ça va suer énormément. Nous allons tripper seuls, avec nos amis ou même collectivement. La musique va être géniale, les éclairages, spectaculaires.

    Ce qui ne veut pas dire que tout est permis et que rien ne peut vous arriver. Bien au contraire! Vous risquez de rencontrer des problèmes, comme partout ailleurs. Mais des solutions et des parades existent.

    En fait, avec un peu de prévention et quelques solutions, vous allez passer d’excellents moments. Voici quelques conseils qui vous permettront de survivre au FEQ :

    • Quelle que soit la scène fréquentée, vous allez devoir passer au contrôle avant d’entrer. Pour accélérer le processus, utilisez donc un sac qui s’ouvre facilement et rapidement et arrangez-vous pour que l’agent puisse en voir le plus possible sans devoir tapoter. N’apportez que ce qui est permis (vous pouvez consulter la liste ici). Les agents apprécieront et les milliers de personnes derrière vont pouvoir entrer plus rapidement.
    • J’allais y consacrer un article complet, mais maintenant que le Festival a interdit leur présence (sauf au spectacle du jeudi soir sur les Plaines), rien ne sert de s’étendre sur cette plaie festivalière qu’est le parapluie. Sortez votre imperméable. Ou achetez-vous un poncho à 2 $ chez Dollarama. Ils font parfaitement l’affaire et prennent peu de place dans le sac.
    • Si vous avez le choix, optez pour le sac-gourde de type Camelbak. Il en existe plusieurs marques et modèles (le mien vient de chez MEC et peut contenir jusqu’à trois litres d’eau – énorme!). Rangez-le au frigo jusqu’au moment de votre départ. Vous devriez avoir de l’eau à une température intéressante pendant une partie de la soirée. Les bouteilles d’eau comme celles qui sont utilisées par les distributeurs font également très bien le travail.
    • Même si vous comptez prendre quelques Molson sèches (en fait, surtout si vous comptez boire), n’oubliez pas l’eau.
    • Dans un spectacle ou dans un festival où les places sont en admission générale, si vous laissez de l’espace devant vous, c’est que vous consentez à ce que quelqu’un d’autre prenne cet espace. Et vous n’avez pas le choix de la taille de la personne. 😉
    • Prenez l’autobus. Je suis sérieux. Pour sortir du centre-ville, c’est la meilleure solution. Et après quelques années, le système du RTC est parfaitement rodé.
    • Si vous avez des trous dans votre horaire, allez voir un ou deux spectacles de gens que vous ne connaissez pas du tout. La curiosité vous mènera loin.
    • Arrivez tôt. Les premières parties font partie du show.
    • La règle précédente ne s’applique pas si vous êtes assez irrespectueux pour parler pendant toute la prestation des premières parties. Tant qu’à y être, attendez donc cinq minutes avant le début de la prestation de la tête d’affiche. Demandez à Ron Sexsmith ce qu’il pense des fans de City and Colour, voir.
    • Essayez donc d’être subtils avec vos substances illicites. Personnellement, je n’ai rien contre, bien au contraire, mais ça incommode beaucoup de monde pour la même raison que la fumée de cigarette. Et ils ont raison. Pensez à eux. Ils ont droit de tripper eux aussi.
    • Bon. Tout le monde prend des photos et des vidéos avec son appareil photo ou son cellulaire. Les pour ont gagné. En soi, il n’y a rien de mal là-dedans. Mais pensez donc à tous ceux qui sont derrière vous et qui veulent voir Ellie avec leurs propres yeux plutôt que par l’objectif ultra-cheap d’un téléphone cellulaire à 700 $.
    • Si vous comptez aller souvent aux toilettes, pourquoi ne pas vous installer à proximité de celles-ci plutôt que de devoir traverser le Pigeonnier au grand complet 8 fois dans la soirée? Vous allez peut-être être plus loin, Stuart Murdoch va probablement avoir l’air moins grand, mais vous ne passerez pas la moitié de la soirée à tourner le dos à la scène.

    On va commencer avec ça. Au besoin, on bonifiera. Et vous, vous avez des conseils pour les festivaliers?

    Jacques Boivin

    2 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec 2013 – Ça commence jeudi

    Nous sommes le 1er juillet. Vous savez ce que ça veut dire? Ça veut dire qu’il ne reste que quelques jours avant le coup d’envoi d’un des plus gros festivals en Amérique du Nord, le Festival d’été de Québec!

    Tout d’abord, mauvaise nouvelle : je n’ai pas réussi à mettre la main sur une accréditation média pour le FEQ. On pouvait s’y attendre, mon blogue n’a pas été une priorité ces derniers temps, le lectorat s’en est ressenti, difficile de convaincre nos amis du Festival que je suis quelqu’un de pertinent. Bon, ce n’est pas grave, je ne suis pas amer, à moi de montrer que j’ai quelque chose à offrir à tout ce monde-là.

    Et ce n’est pas parce que je n’ai pas d’accréditation que je ne peux pas parler du Festival, même qu’on m’encourage à le faire. Je devrai me contenter de le faire du point de vue d’un festivalier régulier. Ça a ses avantages, vous savez? On va vivre le FEQ de la même façon vous et moi.

    Basta les jérémiades, allons droit au but.

    Pas pire affiche, n’est-ce pas? On pourrait se chamailler longtemps sur l’ordre des noms qui apparaissent dans les premières rangées, il n’en demeure pas moins qu’en 45 ans d’histoire, jamais le FEQ ne nous a offert une programmation aussi profonde et variée. Cette affiche, c’est du bonbon pour toute personne à l’esprit ouvert.

    Des légendes du rock. Une légende tout court. Des artistes au sommet de leur carrière. Des jeunes qui percent sous nos yeux. Plein de jeunes affamés. Pleins de musiciens chevronnés. Tout ça en faisant une place incroyable aux artistes locaux.

    Le laissez-passer est 76 $, il en reste encore, et ça, croyez-moi, c’est une *bonne* chose. Pour vous en procurer un ou pour plus de détails : http://www.infofestival.com.

    Dans ma mire

    Belle and Sebastian : Première visite pour ce groupe indie-pop écossais qui roule sa bosse depuis près de 20 ans. Leurs spectacles sont réputés pour être de vraies grand-messes. Leurs albums sont de véritables célébrations de la musique. Le Parc de la Francophonie semble avoir été fait sur mesure pour recevoir Stuart, Stevie, Sarah et leurs comparses. 4 juillet, à partir de 19 h, Scène Loto-Québec – premières parties : Here We Go Magic et Born Ruffians.

    Louis-Jean Cormier : Tous ceux qui ont vu le spectacle solo du chanteur de Karkwa sont unanimes : Cormier et sa bande trippent, et leur trip est contagieux. Ça va être plus léger que du Karkwa, mais les harmonies vocales vont nous faire planer. Il va faire chaud dans la petite salle de la rue Saint-Joseph. 5 juillet, à partir de 20 h, Impérial de Québec – premières parties : David Marin et Peter Peter.

    The Black Keys : Leur visite de 2011 est encore fraîche dans nos mémoires. Le blues rock. La batterie de Carney. La guitare et la voix d’Auerbach. Les éclairs en prime. Les Black Keys ne se lassent pas de venir au Québec. 6 juillet, à partir de 19 h, Scène Bell – premières parties : Father John Misty et Eagles of Death Metal

    Les Trois Accords : Ne faites pas les hypocrites, vous les aimez bien. Vos enfants aussi. C’est l’heure de les sortir et de profiter du rock bon enfant de nos Drummondvillois préférés. Et si vous ne venez pas pour LTA, venez pour M, qui va nous époustoufler avec son Mojo! 7 juillet, à partir de 19 h, Scène Bell – premières parties : Caféine et M.

    Lisa LeBlanc : Son premier album a fait un tabac. Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde est un classique. Mais la jeune Néo-Brunswickoise est beaucoup plus que ce grand succès. À découvrir si vous ne l’avez pas déjà fait. En première partie, Keith Kouna est prometteur. Et Adamus, c’est Adamus. Une des valeurs les plus sûres du Festival. 8 juillet, à partir de 19 h, Scène Loto-Québec – premières parties : Keith Kouna et Bernard Adamus.

    Katerine, Francis et ses peintres : Quoi? Je n’assisterai pas à l’orgie indie sur les Plaines? Faut faire des choix et Katerine à Québec, c’est tout un événement. Avec Francis et ses peintres, il faut s’attendre à entendre des tonnes de reprises de vieilles chansons françaises et à quelques-uns de ses plus grands succès. Peut-être même son nouveau simple, Sexy Cool. Je vous laisse deviner les paroles. 9 juillet, à partir de 20 h, Impérial de Québec – premières parties : La Jarry et Mauves.

    Loco Locass : Paraît qu’ils donnent un bon show. Je ne sais pas, jamais vu. On va profiter du fait que Rush va sévir sur les Plaines et que le Parc de la Franco va se transformer en plancher de danse pour amateurs de dubstep pour constater de visu. Ça pis le fait d’aller voir de quoi ça a l’air, Noir Silence, 20 ans plus tard. En fait, j’y vais pour le folk très sale de Canailles. 10 juillet, à partir de 18 h, Scène Hydro-Québec – premières parties : Canailles et Noir Silence.

    Family of the Year : À mes premières écoutes, j’ai bien apprécié cette pop de grange qui n’est pas sans rappeler Mumford & Sons, the Lumineers et Of Monsters and Men. On va aller voir ce que ça donne en spectacle. Vont-ils réussir à percer dans un genre qui s’essouffle? 11 juillet, à partir de 20 h, Impérial de Québec – premières parties : The Belle Game et Bahamas.

    Solange : En voilà une qui a beaucoup à prouver, ne serait-ce que pour se débarrasser de l’étiquette de « soeur de Beyoncé » qui risque de lui coller à la peau. Elle a, comme sa soeur, une voix superbe. Mais là où Beyoncé fonce dans la pop et la RnB, Solange mélange, ajoute une touche d’indie qui lui permet de se distinguer tout en ne dénaturant pas le genre. Ça va être bon. Elle va être big. 12 juillet, à partir de 20 h, Impérial de Québec – premières parties : AroarA, Ra Ra Riot.

    LP : Elle m’a séduit en deux chansons. Y’a du Melissa Etheridge chez LP. J’ai vraiment hâte d’entendre un tour de chant complet. Les premières parties sont également à surveiller. 13 juillet, à partir de 20 h, Impérial de Québec – premières parties : Leif Vollebekk, Lee Harvey Osmond.

    Stevie Wonder : Personnellement, ils auraient pu fermer toutes les autres scènes, ça n’aurait rien changé. Le 14, ça se passe sur les Plaines. Alors que tous les autres grands festivals sont encore en train de presser le citron de la pop de grange jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien, le FEQ saute à pieds joints dans le retour du funk et du soul et offre aux gens de Québec une légende dans un genre qui mérite ses lettres de noblesse. Oubliez I Just Called…, c’est pas de ça qu’il s’agit ici. En passant, Raphael Saadiq en première partie, c’est une méchante bonne prise. Et ceux qui auront manqué Zaz la veille auront la chance de se reprendre. 14 juillet, à partir de 19 h, Scène Bell – premières parties : Zaz et Raphael Saadiq.

    On se reparle plus tard. 🙂

    Jacques Boivin

    1 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Le psychodrame du Festival d’été de Québec

    logofeq

    Si vous voulez créer un psychodrame majeur à Québec, c’est simple, parlez de la prévente des laissez-passer du Festival d’été de Québec. Ça marche à tout coup. Tout à coup, des gens qui se promènent pelle en l’air pour demander à l’État de prendre 400 millions de dollars de l’argent des autres pour construire un aréna dont ne connaît aucun locataire assuré font la baboune parce qu’on offre aux festivaliers les plus fidèles de payer de leur propre poche un laissez-passer à 66 $ avant même que la programmation ne soit connue.

    On accuse le Festival de tous les maux, notamment de se payer la tête des gens, même si la pratique est de plus en plus courante pour les festivals d’envergure semblable au FEQ.

    Pourtant, rien ni personne n’oblige qui que ce soit à se procurer un laissez-passer dès le 16 février. Vous voulez attendre le dévoilement de la programmation? Vous êtes TOTALEMENT libres de le faire.

    (suite…)

    Jacques Boivin

    16 janvier 2013
    Festival d’été de Québec, Festivals
  • Le psychodrame du Festival d’été de Québec

    logofeq

    Si vous voulez créer un psychodrame majeur à Québec, c’est simple, parlez de la prévente des laissez-passer du Festival d’été de Québec. Ça marche à tout coup. Tout à coup, des gens qui se promènent pelle en l’air pour demander à l’État de prendre 400 millions de dollars de l’argent des autres pour construire un aréna dont ne connaît aucun locataire assuré font la baboune parce qu’on offre aux festivaliers les plus fidèles de payer de leur propre poche un laissez-passer à 66 $ avant même que la programmation ne soit connue.

    On accuse le Festival de tous les maux, notamment de se payer la tête des gens, même si la pratique est de plus en plus courante pour les festivals d’envergure semblable au FEQ.

    Pourtant, rien ni personne n’oblige qui que ce soit à se procurer un laissez-passer dès le 16 février. Vous voulez attendre le dévoilement de la programmation? Vous êtes TOTALEMENT libres de le faire.

    (suite…)

    Jacques Boivin

    16 janvier 2013
    Festival d’été de Québec, Festivals
  • Festival d’été de Québec 2012 : un bilan rapide

    Wow. Même si je n’ai pas pu en profiter autant que par les années passées (alors que j’étais en vacances et que les enfants étaient à l’extérieur de la maison), je dois avouer que la 45e présentation du Festival d’été de Québec a été pour moi une réussite totale.

    Il a fait beau 99,9 % du temps.

    Les gens de Québec ont de plus en plus l’esprit à la fête.

    Toutes les scènes se remplissent beaucoup plus rapidement.

    La musique, qui constitue quand même la principale raison de fréquenter le Festival, était excellente.

    J’ai assisté aux prestations de 26 artistes/groupes différents. Du hip-hop au country-folk, en passant par l’électro-pop et le stadium rock. Beaucoup, beaucoup d’artistes canadiens dans la liste. Marième. Radio Radio. Adam Cohen. Misteur Valaire. Jean Leloup. Rikers. Avec pas d’casque. Patrick Watson. Kathleen Edwards. Sarah McLachlan. Hey Rosetta! Half Moon Run. Metric. Étonnant.

    J’ai emmené mes enfants au Festival… ailleurs qu’à place de la Famille. Ils ont dansé sur Misteur Valaire, appris à apprécier Jean Leloup, et fait du air guitare avec leur père pendant le show de Bon Jovi. Ils vont s’en souvenir longtemps. Le plus jeune m’en a voulu de ne pas l’emmener avec moi plus souvent.

    (suite…)

    Jacques Boivin

    17 juillet 2012
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