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  • Daran / Alicia Deschênes – Le Cercle, 7 Novembre 2017

    Daran / Alicia Deschênes – Le Cercle, 7 Novembre 2017

    C’était la deuxième fois à vie que je voyais Daran sur scène, et pourtant j’écoute sa musique depuis que j’ai environ 7 ans, depuis ces riffs de guitare déments au début de Déménagé, sa voix poussée à l’extrême dans 35 ans à Moscou, ses accords de guitare acoustique et ses paroles simples et efficaces dans L’eau (mon morceau préféré), entre autres.

    Avant qu’il prenne place au Cercle, il y avait Alicia Deschênes en première partie, seule avec sa guitare acoustique, avec un folk mélancolique dont le dernier EP est produit par Daran. Elle reçoit un accueil extrêmement chaleureux parmi une foule bien remplie.

    Vient ensuite le chanteur français et sa performance en deux parties : son dernier album Endorphine en intégralité et des morceaux de sa discographie récente (Il y a un animal, L’exil) et plus vieille (Dormir Dehors, Trous Blancs, En bas de chez moi…). Qu’est-ce que je peux dire ? J’écoute ses albums depuis tellement longtemps, il a plus de 20 ans de carrière derrière lui, il fait du rock tellement efficace, sa voix ne faiblit pas, ni ses paroles, il a convaincu tout le monde.

    C’est à la toute fin, après une sublime performance acoustique du morceau Une Sorte d’Église que Daran se confesse douloureusement au micro: son ancien bassiste Erik Fostinelli est décédé le jour même. Il a joué dans plusieurs de ses albums et figure sur la pochette de Augustin & Anita (que tu devrais écouter). C’était très surprenant de l’apprendre d’autant plus que l’on voyait les 4 musiciens très survoltés tout le long du concert.

    On s’est sentis obligés, de dire merci.

    Alicia Deschenes. Photo : Nicolas Padovani
    Alicia Deschenes. Photo : Nicolas Padovani
    Alicia Deschenes. Photo : Nicolas Padovani
    Alicia Deschenes. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani

    Nicolas Padovani

    12 novembre 2017
    Spectacles
    Alicia Deschênes, Daran, Le Cercle, rqc
  • Jean-Michel Blais, Maison de la culture Francis-Brisson, 5 novembre 2017

    Jean-Michel Blais, Maison de la culture Francis-Brisson, 5 novembre 2017

    Trame sonore en lisant l’article:

    [bandcamp width=100% height=120 album=4025286958 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

    Il pleut dehors. Le ciel se noircit. On est en route vers Grand-Mère. Il est 16h00. On est une centaine à être venu passer notre fin d’après-midi du 5 novembre dans la magnifique salle de la Maison de la culture Francis-Brisson, qui semblerait-il a déjà été un gymnase. Difficile à croire.

    Jean-Michel Blais est seul sur scène avec le piano à queue. En octobre 2016, il a fait paraître l’album II; album qui s’est vite retrouvé dans des palmarès musicaux à travers le monde. Si bien que jusqu’en mai 2018, il se promènera sur les scènes de la France et du Canada, entre autres, pour faire des dizaines de représentations.

    Dès qu’il pose les doigts sur son piano, c’est de la pure poésie pour les oreilles. On est loin d’un concert de musique classique, rassurez-vous. Jean-Michel est le pianiste d’une nouvelle génération, à mon avis. À plusieurs reprises, entre les pièces, il nous présente sa démarche, ce qui est fort apprécié. Ça aide à se faire sa propre idée lorsqu’on sait, par exemple, que la pièce a été écrite en pensant à une histoire d’amour ou encore qu’une autre pièce a été le fruit d’un défi personnel qu’il s’est lancé de répéter toujours la même note au travers des autres.

    Il prend le micro quelques fois, tout en douceur, pour nous présenter les pièces, mais aussi pour remercier le public à plusieurs reprises. Le remercier d’être là, mais surtout d’être aussi attentif; pas juste silencieux, mais attentif, ce n’est pas pareil. On gobe chacune des notes, les yeux rivés sur ses doigts en se demandant quelle surprise nous attend. On a d’ailleurs eu droit à des nouvelles pièces qui seront peut-être sur un prochain album à venir, mais je dois vous avouer que ce qui m’a le plus marqué, c’est lorsqu’il s’est levé pour pincer les cordes à l’intérieur du couvercle du piano. Peut-être que je ne m’y connais pas dans le domaine du piano, mais je ne savais pas qu’on pouvait jouer avec les cordes comme on joue de la guitare. Vous auriez dû me voir pendant plus d’une minute, la bouche ouverte à être ébahi par ce que je voyais sur scène.

    Ce génie de la musique et une coupe de vin à la main en fin d’après-midi de journée électorale, c’est exactement ce qu’il me fallait pour refaire le plein d’énergie et commencer la semaine du bon pied.

    Il sera d’ailleurs en spectacle à Montréal  le 18 novembre et à Québec le 30 novembre, ne manquez pas ça !

    Karina Tardif

    9 novembre 2017
    Spectacles
    Jean-Michel Blais, musique, rma
  • Loud, L’Embuscade, 4 novembre 2017

    Loud, L’Embuscade, 4 novembre 2017

    Il ne faut pas s’attendre à ce que les spectacles de l’Embuscade commencent avant minuit… je ne m’habituerai jamais. Cela étant dit, samedi le 4 novembre, l’Embuscade était remplie de fans de Loud, sûrement aussi fans que moi de Loud Lary Ajust, pour le spectacle de son premier album solo Une année record. Le spectacle a été très court et fort en intensité, tel que le sera mon article.

    Vers minuit, Loud est arrivé sur scène, se plaçant entre deux pictogrammes identiques à ceux sur sa pochette d’album dressés de chaque côté de la scène. La machine à boucane donnait l’impression qu’on était dans un sous-sol petit et sombre, ou peut-être que c’était l’accumulation d’alcool pris en attendant que le spectacle qui commençait à faire cet effet… Dans tous les cas, même si l’album n’était sorti que depuis une semaine, les gens connaissaient les paroles par cœur comme si c’était de vieilles chansons. À plusieurs reprises il a du calmer la foule parce qu’on était « trop chauds », dans le sens de trop énervés.

    Clairement, la chanson qui remporte la palme d’or selon moi, c’est Devenir immortel (et puis mourir). Sur l’album, je la trouvais excellente, mais en spectacle ça pogne dans les tripes. Mais le point culminant a surtout été lorsqu’il a chanté 56K, la première chanson qu’il a sortie en solo plus tôt cette année.

    J’avoue que je suis très impressionnée de voir à quel point il est solide en tant qu’artiste solo sur scène.

    Il sera prochainement à Gatineau et à Sherbrooke, et en mars, il sera à Québec et à Montréal. Profitez-en !

    Merci à Félix-Antoine Bergeron pour les photos.

    Loud. Photo: Félix-Antoine Bergeron
    Loud. Photo: Félix-Antoine Bergeron
    Loud. Photo: Félix-Antoine Bergeron
    Loud. Photo: Félix-Antoine Bergeron
    Loud. Photo: Félix-Antoine Bergeron
    Loud. Photo: Félix-Antoine Bergeron
    Loud. Photo: Félix-Antoine Bergeron
    Loud. Photo: Félix-Antoine Bergeron

    Karina Tardif

    9 novembre 2017
    Spectacles
    Embuscade, loud, Mauricie, rma
  • Piers Faccini (+ Laura Lefebvre) – Le Cercle, 1er novembre 2017

    Piers Faccini (+ Laura Lefebvre) – Le Cercle, 1er novembre 2017

    Dans le cadre d’une mini-tournée québécoise, l’auteur-compositeur-interprète italo-britannique Piers Faccini est venu nous rendre visite au Cercle le 1er novembre dernier, question de nous faire voyager avec les chansons de son I Dreamed an Island. Voyager en brisant les murs et en mélangeant les influences (très méditerranéennes) de Faccini. Pendant un peu plus d’une heure, le public présent a écouté sagement les propositions qui lui étaient faites, et il ne s’est pas fait prier pour accompagner Faccini sur quelques chansons, notamment Bring Down the Wall.

    En première partie, c’est accompagnée d’Alexandre Pomerleau que Laura Lefebvre nous a présenté ses jolies chansons à saveur folk.

    On a pris quelques photos :

    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    9 novembre 2017
    Spectacles
    Laura Lefebvre, Le Cercle, piers faccini, rqc
  • Daniel Lanois, La Taverne de St-Casimir, 3 novembre 2017

    Daniel Lanois, La Taverne de St-Casimir, 3 novembre 2017

    Texte de Stéphane Corriveau, collaborateur invité

     

    Premièrement, la Taverne à Saint-Casimir est un de mes deux endroits préférés hors métropole pour voir un spectacle. Son hôte, Daniel Tessier, nous y accueille toujours comme si nous étions dans son salon. Superbe salle, ambiance intimiste, quelques centaines de personnes entassées. Vestige de vieux cinéma et de la salle des Chevaliers de Colomb.

     

    À guichet fermé en quelques jours. Une multitude d’instruments, de sa vieille Gibson Les Paul 1953 à réaccorder aux deux chansons en passant par une multitude d’échantillonnages sortis tout droit de son portable. Pour les non-initiés, Daniel Lanois a travaillé avec, entre autres, U2 à la production des albums The Unforgetable Fire, The Joshua Tree et The Achtung Baby, mais aussi à la production d’albums pour Neil Young, Bob Dylan et Peter Gabriel. Une sommité en la matière.

    À la surprise générale, Daniel commence sa soirée sur les premiers accords de Jolie Louise, pièce semi-autobiographique et premier succès de son tout premier album, Acadie, paru en 1989, enchaînant ensuite avec O Marie et Under The Stormy Sky. Trois pièces franglaises. La foule est conquise. Les chansons s’enchaînent à la file en toute simplicité. La soirée va bon train.

    Daniel multiplie les interventions dans son plus beau français perdu depuis des lustres. Le gens apprécient l’effort.

    Ring The Alarm se fait alors entendre. Chanson tirée de son projet Black Dub, solidement appuyée par la voix de Jim Wilson, son bassiste, et qu’il dédit aux femmes autochtones disparues au Canada.

    Parmi la foule, plusieurs crient : « The Maker! », « The Messenger! », « Sometimes! ».

    « On va toutes vous les faire », répond-il simplement.

    Vient alors la partie plus expérimentale de son répertoire électronique tiré de son album Flesh and Machine paru en 2014.

    Les gens autour de moi ont les yeux fermés, l’intensité est au rendez-vous.

    Retour sur terre.

    Daniel prend le micro pour annoncer sa prochaine chanson :
    «The next song was written by my good friend Bono. He wrote the word, I’ve done the rest… » Les gens rient. On entend alors Fallen at your Feet tiré de l’album solo de Bono paru en 2000.

    Devant la scène, première rangée au centre, une femme semble vraiment apprécier le spectacle, chantant la plupart des chansons.

    Daniel la regarde : « Celle-ci est pour la plus belle femme du monde, Shirley. » La dame, visiblement de l’entourage de La Taverne, est euphorique. Il commence, à sa demande, Sometimes.

    Une magnifique soirée. Sonorisation de qualité. Artistes généreux. La Taverne sait très bien faire les choses en grand.

    Voici les photos de Yoan Beaudet.

    Daniel Lanois La Taverne, St-Casimir Photo:Yoan Beaudet
    Daniel Lanois La Taverne, St-Casimir Photo:Yoan Beaudet
    Daniel Lanois La Taverne, St-Casimir Photo:Yoan Beaudet
    Daniel Lanois La Taverne, St-Casimir Photo:Yoan Beaudet
    Daniel Lanois La Taverne, St-Casimir Photo:Yoan Beaudet

    Équipe ecoutedonc.ca

    8 novembre 2017
    Spectacles
    Daniel Lanois, La Taverne, musique, rma
  • Philippe B, Beyries (+James Forest) – 27-28 octobre 2017 – Un week-end à l’église St-James

    Philippe B, Beyries (+James Forest) – 27-28 octobre 2017 – Un week-end à l’église St-James

    J’ai eu la chance, les 27 et 28 octobre, d’assister à deux concerts complètement incroyables, mais vraiment différents également. Je reprends tranquillement mes émotions tellement c’était intense.

    Petite parenthèse au spectacle. Juste avant que Philippe B commence, j’attendais assise sur mon banc d’église. La foule, qui remplissait le lieu à moitié, réunissait des gens de tous les âges. J’écoutais doucement les gens discuter autour de moi. J’ai été tellement charmée par la passion que j’entendais dans le discours des gens, qui parlaient de musique québécoise et de découvertes qu’ils avaient fait dernièrement. Ça m’a fait immédiatement sourire, car j’entends trop peu souvent des discussions comme ça dans mon entourage (outre qu’avec l’équipe ecoutedonc.ca!). Merci, fallait que je le partage.

    Vendredi 27 octobre – Philippe B 

    J’avais déjà eu la chance de voir Philippe B il y a quelque temps, dans le cadre d’une soirée cachée CFOU, peu de temps après la sortie d’Ornothologie la nuit (2014). Cette fois-ci, on était ailleurs. Déja, de se retrouver dans une église, ça instaure une ambiance très surnaturelle. De nature, les gens vont être plus attentifs en raison de la sonorité de l’endroit, mais aussi par le caractère sacré du lieu.

    Je n’avais pas eu la chance d’écouter l’album au complet, mais je savais qu’en découvrant les chansons en spectacle, le bonheur serait décuplé. Je n’avais pas tort, parce que je n’ai pas arrêté de sourire de toute l’heure et demie  passé en compagnie de Philippe B., Laurence Lafond-Beaulne et de Guido del Fabbro. En plus d’être extrêmement talentueux, les deux musiciens permettent à Philippe B. de briller encore plus sur scène.

    Je suis également complètement tombée sous le charme du réservé Philippe B. à travers les interventions et les explications de ses chansons autant qu’avec les textes de celles-ci. Juste une bonne dose d’humour, d’émotion, d’authenticité et d’humilité. Il sait pincer exactement la petite corde de la sensibilité de chacun, et nous emmène avec lui dans son voyage nocturne. J’ai appris à connaître davantage Philippe B. à travers son spectacle, et j’ai envie d’en apprendre encore plus.

    C’était également intéressant de comprendre chaque chanson dans sa chronologie, mais également dans la manière qu’il l’avait écrite et abordée. Bien que la majorité des chansons faisaient partie de La grande nuit vidéo, on a pu également découvrir des bijoux revisités comme California Girl, qui se retrouve sur Variations fantômes, mais interprétée complètement différemment que sur l’album. Bref, depuis cette soirée, j’écoute sans arrêt son dernier album et je me remémore le moment magique que j’ai vécu à l’église St-James.

    Samedi 28 octobre

    James Forest 

    Bien que surprise à prime abord, j’ai été rapidement séduite par la voix douce, très posée de James Forest. Madelinois d’origine, il a su nous faire voyager à travers ses chansons très imagées et mélodiques. Chaque chanson était entrecoupée d’une anecdote de voyage ayant inspiré la chanson. Faisant partie du duo June in the field, James avait déjà joué à l’église St-James et retrouvait avec plaisir le piano à queue incroyable qui se trouve dans la salle. Il nous a même fait l’honneur de jouer la dernière chanson avec un instrument trouvé en Inde, à la frontière du Banglandesh, un harmonium d’après ses dires. Je n’avais jamais vu ce type d’instrument, et à ce jour, je n’ai pas encore tout à fait compris le son que j’ai entendu sortir de ce curieux objet.

    Beyries

    Avant tout chose, il faut mentionner que le spectacle de Beyries était complet depuis un bon moment, et qu’en plus il avait été reporté d’une semaine, donc l’assistance était fébrile. Il régnait dans l’église St-James une espèce d’ambiance d’impatience et de réel bonheur d’être enfin en ce lieu pour profiter du spectacle tant attendu. Chanceuse comme je suis, je suis arrivée cinq minutes avant le début, et une place à l’avant m’attendait miraculeusement.

    Quand Amélie Beyries est arrivée sur scène en compagnie de sa complice et choriste Judith Little-Daudelin, on aurait pu entendre une mouche voler. Tous avaient hâte d’enfin entendre sa douce voix, et celle de Judith qui se mariaient tellement bien. Il aura fallu au moins trois chansons avant qu’elle brise le silence entre les chansons. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais l’église est devenue comme une bulle d’émotion qui m’a envahie, et les larmes m’ont montées aux yeux lorsqu’elle a débutée la chanson The Pursuit of Hapiness. L’harmonie des voix y est incroyable, et j’aime particulièrement le petit rythme de tambour qu’on y retrouve.

    Suite à Wondering, l’une de mes pièces préférée sur son album Landing, elle a enfin brisé le silence, seulement pour nous signifier son plaisir d’être là. Elle a également raconté que sa chanson Soldier, elle l’avait composé sur le piano à queue de sa grand-mère, et que depuis, c’était la première fois qu’elle jouait sur un piano à queue en spectacle. Durant cette pièce et la suivante, You are, j’avais le motton tellement c’était magnifique. J’ai de la difficulté à trouver les mots juste pour décrire ce que j’ai vécu. Généralement, la musique ne me rend pas émotive du tout. J’ai du plaisir, je chante avec l’artiste, je profite du moment. Cette fois-ci, l’expérience était-elle que je n’arrivais même pas à chanter les paroles avec Beyries, tellement c’était prenant.

    Lorsqu’elle a débranché la guitare pour venir au centre de l’allée de l’église pour interprété Je pars à l’autre bout du monde de Paul Daraîche, la connexion avec le public a augmentée d’un cran. Les gens chantaient, mais tellement doucement, pour ne pas enterrer les voix des deux jeunes femmes, c’était un moment magique qu’on n’a pas la chance de vivre tous les jours. Elle a confirmée, après une ou deux chansons, qu’habituellement elle était plus volubile, mais que cette soirée était tellement spéciale qu’elle en perdait ses mots et était même au bord des larmes constamment.

    Elle a conclue en toute simplicité avec une chanson de Cat Stevens que le public a chanté en chœur tout doucement, encore une fois. En décrivant le spectacle, j’ai encore l’émotion qui remonte en moi, tellement c’était prenant et touchant à la fois. Je crois simplement que toutes les circonstances était en place pour faire vivre une soirée complètement hors du commun à la centaine de chanceux qui étaient à l’église St-James ce samedi spécial d’automne.

    Je crois que le lieu en est pour beaucoup dans le caractère spécial des soirées vécues. L’acoustique et l’ambiance qui règne à l’église est indescriptible, et des artistes comme Philippe B., James Forest et Beyries ont un style de musique qui se marie à l’endroit merveilleusement bien. Bref, comme j’ai dis précédemment, je me remets encore tranquillement de ces deux spectacles, qui feront sans contredis partie de mes plus beaux moments de 2017.

     

    Crédit photo : Jacques Boivin 

    Caroline Filion

    7 novembre 2017
    Spectacles
    Beyries, Mauricie, Philippe B, rma
  • Geoffroy (+Paupière et Blue Hawaii) – Nuits FEQ, Impérial Bell, 3 novembre 2017

    Geoffroy (+Paupière et Blue Hawaii) – Nuits FEQ, Impérial Bell, 3 novembre 2017

    C’était la soirée synth-pop ou électro-pop à l’Impérial Bell, ce vendredi soir pour la première Nuit FEQ de l’automne. Les formations Paupière et Blue Hawaii se sont succédé avant de laisser la place à l’auteur-compositeur-interprète Geoffroy. La salle, à guichets fermés, était bondée. La foule était visiblement là pour la tête d’affiche, ce qui ne pas m’a pas permis d’apprécier le spectacle complètement.

    Paupière – Photo : Jacques Boivin

    Paupière

    Le trio montréalais avait la tâche d’ouvrir le bal. Sa musique est faite pour danser et on y retrouve un heureux mélange de Le Couleur et de musique des années 80. Les membres du trio sont tous très charismatiques et énergiques. Leur univers a été accentué par des éclairages colorés, un stroboscope et des séquences. Dès les premières minutes, le trio composé de Pierre-Luc Begin, Julia Daigle et Eliane Préfontaine a su tirer son épingle du jeu en jouant les pièces de son premier album À jamais privé de réponses. Ils ont su réchauffer la foule avec des chansons comme Rex et Sans elle.

    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin

    Blue Hawaii 

    Le duo Blue Hawaii suivait Paupière. Petit bémol : la scène n’était pas aussi éclairée que je l’aurais cru. Malgré le fait qu’ils n’avaient pas tout à fait la même énergie que le groupe précédent, j’ai tout de même danser.

    Le projet plus techno de Raphaelle « Ra » Standell (Braids) et les séquences d’Alexander « Agor » Kerby ont su accrocher mon oreille. La voix puissante de Standell se distingue des autres artistes que l’on peut entendre dans le même style.

    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin

    Geoffroy

    La pièce de résistance de la soirée est arrivée avec une scène remplie de fumée et de projections. Geoffroy Sauvé était visiblement ému par la foule qui a augmenté depuis sa première performance au District St-Joseph et qui lui rend bien son amour de la scène.

    Les musiciens sur scène avec l’auteur-compositeur-interprète ajoutaient une autre dimension à son son électro-pop planant. Notons un saxophone et une flûte traversière joués par Charles Papasoff qui ont su se démarquer dès Bad Habit. 

    L’ambiance feutrée cachait légèrement Geoffroy Sauvé et nous faisait planer. Son concert était composé des pièces de son plus récent Coastline, pour le plus grand bonheur de la foule. Il a quand même flirté avec son EP Soaked in Gold en nous proposant Shakes en version acoustique et You Say.

    Au rappel, il a interprété Coastline et Sleeping On My Own pour le plus grand bonheur des spectateurs qui l’attendaient. L’ambiance feutrée et l’univers plantant de Geoffroy m’ont beaucoup plu et malgré le fait que ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, j’ai bien aimé ma soirée.

    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Ève Duchesne

    6 novembre 2017
    Spectacles
    blue hawaii, Geoffroy, Paupière, rqc, slider
  • Keith Kouna (+Joël Martel) – Impérial Bell, 4 novembre 2017

    Keith Kouna (+Joël Martel) – Impérial Bell, 4 novembre 2017
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin

    Quand après la troisième chanson de la soirée, Kouna a crié : « Bonsoir Club Soda! », on a cru que c’était une façon de piquer la foule, mais il en a remis quelques secondes plus tard et en réalisant sa méprise, il a décroché hilare; on a compris que c’était une erreur et qu’il avait visiblement encore un peu la tête dans la salle de la rue Saint-Laurent.

    C’est devenu un des trois « running gags » de la soirée aux côtés d’André Arthur, à qui il a dédié la fabuleuse Shérif, ainsi que du troisième lien, crié ironiquement (il va sans dire) entre quelques chansons pour cette soirée préélectorale.

    C’est la très « bérurière » Vache qui ouvrait la soirée et malgré toute la puissance sonore, on pouvait légitimement s’inquiéter pour la voix de Kouna. À l’entendre, on pouvait craindre qu’il peinerait à passer la soirée tant il semblait avoir tout gueulé au lancement à Montréal. Heureusement, tel un surhumain, non seulement la voix a tenu le coup, mais la performance enflammée, malgré quelques erreurs çà et là, a sans aucun doute comblé la foule de fidèles présente à l’Impérial. Au parterre, on était d’ailleurs à même de constater que l’album Bonsoir Shérif avait fait son chemin jusqu’aux oreilles des fans, ceux-ci chantant vieux classiques et nouvelles pièces tout au long de la soirée.

    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin

    Ce qui frappe après ce généreux concert de plus de deux heures, c’est l’efficacité de la discographie de Kouna. Il peut passer d’agressives chansons à l’âme punk (Entre les vagues, Comme des macaques, Madame), à des tounes rock truffées d’agréable vers d’oreilles (Tic Tac, Poupée, La Joyeuse), à des pièces groovy (Congo, Doubidou – cette dernière chantée avec l’aide d’une foule enthousiaste) pour ensuite puiser dans ses ballades mélancoliques (Labrador, Napalm, Berceuse ou Batiscan). Ça donne un concert varié et riche en émotions diverses. On aime le côté ras-le-bol social de la proposition, mais aussi la touche poétique de la riche plume de Keith Kouna.

    Si visuellement la proposition n’a rien d’éclaté, de sobres projections des musiciens sur six écrans rectangulaires, le groupe en fait bien assez côté énergie pour maintenir l’attention malgré le marathon musical. Parmi les très bons moments, il faut noter la très sentie performance solo d’Anna, la très punk Marie et ses paroles acerbes: « les humains c’est de la merde », chantées en coeur, ça fonctionne pas à peu près! Il y a aussi eu cette brillante performance de Kouna et son guitariste Martien Bélanger sur la maintenant classique Le tape. Bref, Keith Kouna, une valeur sure depuis déjà un bon bout de temps, a confirmé qu’on passe systématiquement une belle soirée en sa compagnie; imaginez lorsque le spectacle sera bien rodé…

    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin

    En première partie, Joël Martel a présenté ses chansons volontairement brouillonnes et absurdes devant une foule interloquée qui observait le curieux personnage affublé d’un chapeau de pirate chanter à propos de légendes amérindiennes (Ouananiche ou hot-dog), du fait d’être « feeling » et autres sujets aux tendances absurdes. Si le pouvoir de réécoute me semble limité, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas être divertissant.

    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin

    Julien Baby-Cormier

    6 novembre 2017
    Spectacles
    Impérial Bell, Joël Martel, Keith Kouna, rqc, slider
  • Anatole – Le Bal du Lézard / Le Scanner, 4 novembre 2017

    Anatole – Le Bal du Lézard / Le Scanner, 4 novembre 2017

    On s’attendait au grandiose – rien de moins – à l’occasion du dernier spectacle d’Anatole tel qu’on l’avait connu jusque-là. Le squelette dandy a bien sûr choisi de faire les choses à sa manière : pour souligner la mue de son avatar et annoncer la nouvelle bonne nouvelle musicale, Anatole s’est mis en scène successivement au Bal du Lézard, puis au Scanner. Compte-rendu d’un spectacle audacieux, aux retentissements quasi bibliques.

     

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Ancien Testament

    Comme autour de la table lors du dernier repas, les fidèles du royaume de la Nouvelle L.A. furent nombreux à se masser devant la petite scène limouloise du Bal. L’endroit, bien choisi pour son aspect intime et initiatique, accueillit bientôt le divin prophète et ses apôtres, dans leur habituel accoutrement squelettique et éthéré.

    C’est avec ce qu’on aurait pu appeler l’énergie du désespoir – de la dernière fois – que le groupe se lança. Enfilant les unes après les autres les pièces de L.A. / Tu es des nôtres, les musiciens s’en donnèrent à cœur joie tandis que, parmi la foule, le chanteur choisissait ses victimes. Dansant, crachant, foudroyant du regard l’auditoire, Anatole faisait exploser les barèmes d’intensité. En symbiose avec les mains habiles de ses instrumentistes, qui manipulaient les pièces avec expertise, il nous fit atteindre les sommets de la grâce sur Grosse Massue, pour ensuite nous faire plonger dans l’abîme avec Le grand sommeil.

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    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    C’est à ce moment que survint sa chute. Des convulsions prirent la vedette, qui se débattit jusqu’au dernier instant pour nous livrer son message lyrico-prophétique. Soudain, il s’affala dans un tumulte musical de plus en plus dissonant. C’était la fin d’une ère. Procession funèbre jusqu’à la sortie du Bal, où l’on emmena le corps, l’âme en peine. Mais déjà, un soubresaut d’excitation électrique parcourait les spectateurs : cette mort marquait un passage, le début d’autre chose…

     

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Nouveau Testament

    Passèrent donc les fidèles du Bal du Lézard jusqu’aux sombres anfractuosités du Scanner, lieu propice aux révélations dionysiaques. De nouveaux visages apparurent aussi. En moins d’une heure, la nouvelle salle se remplit tout autant, voire bien plus que la première.

    L’entrée en matière du groupe se fit en simplicité, sous la couleur de nouveaux costumes. Bien sûr, Anatole se fit attendre quelque peu avant de paraître, un habit glamour lui moulant le corps. Au son de la sensuelle Isaac, nos papilles auditives se réveillèrent lentement.

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    De l’ancien Anatole, le groupe a gardé le regard hypnotique de son chanteur, qui scrutait la foule en canalisant tous les regards. Il a gardé le son franchement eighties, qui s’est d’autant plus assumé dans les nouvelles pièces présentées. Celles-ci redoublaient d’ailleurs d’inventivité sur le plan des motifs mélodiques ou rythmiques exploités.

    Brandissant ses nouvelles pièces comme les Tables de la Loi, Anatole fit rapidement grimper l’intensité au tapis grâce à un mélange explosif de dansant et de percutant. Quelques classiques de l’ancien Anatole vinrent ponctuer les nouvelles révélations, au plaisir des fidèles qui pouvaient alors crier leurs serments en chœur. Suivant les lubies de la vedette tels de véritables pantins musicaux, les spectateurs subjugués se sont libérés de leurs réserves pour danser, hocher de la tête, sauter, crier.

    L’apparition subite de ce nouvel Anatole devra nous contenter jusqu’en mai, nous a-t-il lancé en fin de spectacle, avant de faire ses adieux définitifs à la pièce Discollins. Et maintenant ? Il ne nous reste qu’à attendre le Jugement dernier, la mémoire empreinte encore des sensations extatiques de ce moment privilégié.

    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Ève Fortier

    6 novembre 2017
    Spectacles
    Anatole, Le Bal du lézard, Le Pantoum, Le Scanner, rqc, slider
  • Apéros FEQ: Casual Rites- District St-Joseph, 2 novembre 2017

    Apéros FEQ: Casual Rites- District St-Joseph, 2 novembre 2017

    La formation de Québec Casual Rites a profité de cette soirée pour lancer son album homonyme. Pour l’occasion, ils ont joué l’album dans son ensemble pour familles et amis présents. Un public qui les connaissaient et qui avait hâte d’entendre le produit final en spectacle.

    Alliant folk, pop, funk et blues, ils ont charmé par leurs chansons entraînantes et leur humour distillé entre les pièces. Le concert a débuté par la pièce Storm Chasers. Je pourrais facilement les voir sur la scène Fibe au prochain Festival d’été ou en tant que première partie, car ils ont de l’énergie à revendre!

    Crucial Matter et sa ligne de basse funk par Mike Morris a accroché mon oreille dès la première note. Chacun des membres du quintette a eu son moment pour montrer son talent sur scène. Notons entre autres les solos de guitare de Phil Matte et David St-Germain, mais aussi, ceux de Nathan Vanheuverzwijn aux claviers et de Pascal Denis à la batterie.

    Casual Rites est définitivement à voir en concert et son album vaut la peine qu’on y tende l’oreille!

    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Ève Duchesne

    6 novembre 2017
    Spectacles
    Apéros FEQ, casual rites, District Saint-Joseph, rqc, slider
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