La rentrée culturelle de Québec bat son plein ces jours-ci. La saison des lancements d’albums est officiellement commencée, le gala de l’ADISQ et le GAMIQ approchent à grands pas et les différentes séries de concerts ont débuté leurs activités (allô le Pantoum, on s’était ennuyé).
C’est en cette période de renouveau culturel que le Festival d’été de Québec lance sa nouvelle saison des Apéros FEQ. Pour ceux qui ne connaissent pas le concept, c’est un concours où 24 groupes différents monteront sur les planches du District St-Joseph pour gagner leur place dans la programmation du Festival. Les 24 semaines de spectacles seront séparées en 4 vagues où un gagnant par ronde se verra offrir 1 000 $, une place en finale à l’Impérial Bell le 17 mai 2018 ainsi qu’un spectacle sur la scène Fibe à l’été 2018. Le groupe remportant la grande finale recevra une bourse de 6 000 $ et plus de tous les prix précédents.
L’an dernier, le grand prix comprenait aussi un spectacle sur les Plaines d’Abrahams, mais l’équipe du FEQ, n’ayant pas réussi à le faire cette année, a décidé de ne plus inclure cette récompense dans le concours.
Voici les concurrents de la première vague des Apéros FEQ:
À partir du 5 octobre, vous pourrez découvrir et apprécier un groupe différent à chaque jeudi soir à 18h. Parfait pour un 5 à 7 avec vos collègues mélomanes!
Le 50e Festival d’été de Québec est lancé et le soleil était au rendez-vous. Heureusement, parce que l’offre était plus qu’abondante, comme le montre notre compte-rendu de la soirée!
Brisa Roché, Scène Fibe
Premier show du FEQ, premier coup de coeur pour le rédac-chef. La jeune américaine a ébloui le public présent avec son emo-pop qui botte des derrières. Une voix incroyable, qui rappelle Amy Winehouse. Une dégaine remarquable, qui fait penser à Björk. Des chansons accrocheuses, qui vont dans toutes les directions, mais qui ne manquent surtout pas de groove. Le fait qu’elle s’exprime parfaitement en français (elle passe beaucoup de temps en France) lui a permis de tisser de beaux liens avec un public qui en redemandait. On espère la revoir bientôt! (Jacques Boivin)
Beat Sexü, Scène Hydro-Québec
La première journée n’était pas encore lancée que le FEQ a dû sortir son 10 cents pour se revirer dessus. On attendait THROES + THE SHINE mais un impair a mis en péril leur prestation de 19h30 sur la Scène Hydro au Carré d’Youville. Bixiga 70 allait prendre le relais à cette heure et c’est à Beat Sexü qu’est revenu le défi de lancer cette 50e édition. Les paillettes du groupe disco-hipster étaient toutes désignées pour chauffer comme il se doit une foule peu nombreuse, un peu figée, mais qui n’a pas su résister longtemps au groove du band. Band qui faisait preuve d’une assurance et d’une aisance digne, lui qui en était tout de même à sa deuxième prestation en moins de 12 heures, après avoir ouvert le OFF durant la nuit. D’ailleurs, les archivistes vérifient, mais il se pourrait bien qu’ils soient les premiers à faire les deux événements la même année (NDLR : PIRE, EN MOINS DE 24 HEURES!). Bref, bien que les conditions étaient particulières, que la voix de Jean-Etienne Marcoux n’était pas toujours stable et que le rythme du show aurait pus être plus constant, les bassins ne se sont pas fait prier pour bouger et la foule c’est très rapidement enthousiasmée devant les funkys et charmants Beat Sexü. Bref, toujours un bon moment, une valeur sûre, mission accomplie. (Christian St-Pierre, collaboration spéciale)
Pierre-Hervé Goulet, Scène Fibe
Après avoir suivi Pierre-Hervé Goulet toute la journée en entrevue un peu partout en ville avec Clément Desjardins à la caméra (des vraies machines de guerre ces gars là), on s’est retrouvé à la scène Fibe du FEQ. Il y avait de l’excitation dans l’air. Le public, ravi de débuter l’événement le plus attendu de l’année à Québec, s’est amassé devant la scène pour profiter de la prestation du chansonneur. Accompagné d’un band de feu, Pierre-Hervé nous a livré ses chansons avec une assurance impressionnante. Son gérant, Richard Samson, a pour sa part brillé à la batterie avec son jeu musclé et très rock. Il vaut la peine aussi de mentionner la qualité incroyable du son lors de son spectacle, chaque instrument avait leur place dans le mix et on comprenait très bien les textes parfois loufoques, parfois philosophiques de Pierre-Hervé Goulet. Après avoir joué presque l’entièreté de son album Faut qu’on bouge et quelques nouvelles, il finit en beauté devant un public festif avec son fameux Medley de Eminem. (Louis-Solem Pérot)
Bixiga 70, Scène Hydro-Québec
La force du nombre! C’est ce qui explique le mieux le phénomène Bixiga 70. Les neuf dudes du band jouent à fond de train dans une sonorité hétéroclite mais d’une cohérence fluide obtenue par la saveur authentique des big bands sud-américains qui restent l’essence de l’œuvre. Les brass se la petent tantôt samba, tantôt funky, comme la guitare rappelle parfois ses héros, particulièrement Santana (ça va de soi!). Les percus envoient des salves tribales qui fessent fort. Y a même des moments où ça flirte avec le prog. En résumé, c’est un exemple éloquent que la tradition et la modernité peuvent se retrouver et réserver un son universel qui soulève les foules. La preuve en est le public de d’Youville complètement conquis devant ces Brésiliens que rien ne semble inquiéter. Finalement, les geeks mélomanes de mon entourage avaient toutes les raisons de s’énerver de les voir débarquer au FEQ. (Christian St-Pierre, collaboration spéciale)
Desjardins, on l’aime-tu?, Scène Bell
En avril dernier est sorti un peu de nulle part une charmante compilation, des artistes dits émergents ont tenté un tour de force en reprenant à leur manière quelques-unes des plus belles chansons de Richard Desjardins. Le disque est devenu un spectacle, l’instant de 2 représentations, une aux Francofolies de Montréal et l’autre à Québec dans le cadre du FEQ (NDLR : Une troisième est à venir au FME, dans les terres de Desjardins).
Si quelques artistes n’ont pas pu se joindre au groupe, la plupart des participants étaient présents pour interpréter leurs reprises à leur manière.
C’est Thomas et Simone, de La voix junior, qui ont entonné en coeur Nous Aurons et parti le bal. A suivi Stéphane Lafleur avec Au pays des calottes, bien maitrisé aux accents country propres au style d’Avec Pas d’Casque. La foule s’est animée avec Boomtown Café en duo avec Adamus et Philipe Brach, énergiques. Le sympathique Matiu a enchaîné avec Le bon gars, s’attirant de chauds applaudissements du public. Ensuite Keith Kouna est venu nous émouvoir avec Jenny, tout en simplicité et en retenue. J’ai aussi bien aimé sa version de Et j’ai couché dans mon char avec les Soeurs Boulay aux choeurs et la foule en arrière-plan.
Pour certains, c’est Fred Fortin qui leur a tiré des larmes, avec Tu m’aimes-tu, que j’avais eu un peu de misère à avaler à ma première écoute, mais très joliment réinterprétée avec des cordes, et surtout Le coeur est un oiseau où l’émotion coulait à flot en fin de spectacle (Note du photographe : vous essaierez de prendre des photos en pleurant, vous). J’avais hâte d’entendre Les Yankees de Klô Pelgag et Philippe Brach, déroutante sur l’album, ils l’ont revisitée plus simplement, avec un piano, une égoïne, la magnifique voix de Klô avec ses airs de diva et un porte-voix pour Brach.
Un mot sur Émile Bilodeau qui a voulu incarner la chanson sur scène en devenant lui-même un vrai bum, à grand coup de références aux Nordiques, il a encore des croûtes à manger pour la comédie, mais sa version nous a permis de nous déhancher!
On sentait que Yann Perreau aurait aimé courir et occuper toute l’immense scène pendant la chouette Dans tes yeux où il a joué l’homme-sax avant de laisser la place à Adamus et ses Mamifères.
Queen Ka est intervenue à deux reprises pour interpeller la foule avec des textes très bien livrés, qui nous rappelait que c’est avant tout pour les images de ses paroles que Desjardins traverse le temps.
Plusieurs duos ou choristes sont venus casser le rythme, (Adamus et Philipe Brach pour groover Boomtown Café, … et j’ai couché dans mon char par Kouna, Fortin avec Le coeur est un oiseau) ce qui a un peu permis d’éviter le piège des hommages où les artistes ne font que se succéder sur scène pour chanter « leur toune ». Le répertoire de Desjardins est tellement vaste, ils n’avaient que l’embarras du choix, merci pour avoir prolongé notre plaisir. Ils ont terminé en choeur par Chaude était la nuit. Un beau début de soirée sur les Plaines, les fesses dans le gazon de la butte, entre deux chaises pliantes.
P.S. mention spéciale aux superbes projections de nature et aux effets de lumière façon « pluie » . (Marie-Laure Tremblay, collaboration spéciale)
Sarah Toussaint-Léveillé, Scène Fibe
Est venue ensuite sur la scène Fibe une des artistes qui a marqué mon actualité musicale en 2016, Sarah Toussaint-Léveillé. Si vous ne la connaissez pas, accourez ACHETER (on encourage aussi financièrement les artistes!) son plus récent album La mort est un jardin sauvage. En formation de quatuor (violon, violoncelle, contrebasse et guitare), Sarah Toussaint-Léveillé nous a charmés avec ses chansons bouleversantes de beauté. Aux thèmes sombres, ses textes viennent vous chercher et vous secouent émotivement. Les arrangements de cordes, minimalistes aux accents jazzés, sont exécutés avec une précision chirurgicale par les excellents musiciens avec Sarah. Malgré des ajouts bien réussis de beat box de la jeune chanteuse, ce spectacle gagnerait grandement à avoir des percussions sur scène. Sa place dans l’album est tellement juste et bien calculée, que son manque se fait sentir à certains moments. De plus, le son du spectacle était inégal; les back vocals et les cordes étaient parfois inaudibles, parfois, trop forts. Malgré ces accrocs mineurs, le public s’est laissé bercer par la douce et émouvante poésie de Sarah Toussaint-Léveillé. (Louis-Solem Pérot)
The Barr Brothers, Scène Hydro-Québec
Un temps absolument idéal était au rendez-vous à l’occasion de la première soirée de la 50e édition du Festival d’été de Québec, et les festivaliers et vacanciers en ont profité allègrement sur la scène Hydro-Québec.
Une foule appréciable était réunie à place D’Youville pour le fameux spectacle des Barr Brothers et leurs invités, Mamadou Koita, Fabio Sissoko et Joe Grass, en remplacement de leurs amis maliens Bassekou Kouyate et Amy Sacko. Rappelons que ceux-ci, malheureusement, n’ont pas pu mettre le pied en territoire canadien et ont dû annuler leur présence à plus d’un événement prévu cet été.
Ce remplacement inattendu semble avoir occasionné un remaniement dans la thématique musicale de la soirée pour le quatuor, qui a misé sur de longs jams progressifs pour égayer les auditeurs. Et auditeurs furent égayés! Même si ça ne bougeait pas énormément à l’avant, c’est que les festivaliers n’avaient, je pense, pas assez d’yeux ni d’oreilles pour apprécier à leurs juste valeur les pièces extrêmement riches et nuancées qui leur étaient offertes avec tant de générosité. Cette richesse, il va sans dire, est attribuable entre autres à la quantité impressionnante d’instruments sur scène et aux mélodies super bien orchestrées. Les pièces jouées, la plupart très longues, nous faisaient carrément entrer dans une sorte de transe magique. On soupçonne d’ailleurs que les musiciens l’étaient aussi par moment!
À la croisée des chemins entre le folk, le blues et la musique du monde (comment la décrire autrement?), la musique des Barr Brothers a cette particularité précieuse et rare de pouvoir littéralement plaire à tous en raison de sa polyvalence incroyable au plan mélodique. Parlant de mélodies, Sarah Page, aux côtés de sa harpe, s’est adonnée à quelques savoureux duels avec Sissoko, au kora (harpe-luth originaire d’Afrique de l’Ouest), tandis que Koita, au balafon, a su faire lever la foule à plus d’une reprise avec son énergie contagieuse, aidé par le talent fou d’Andrew Barr aux percussions. On a été impressionné!
Les comparses ont fermé la soirée avec une version plutôt originale de Us and Them, de Pink Floyd. On aurait voulu un rappel, mais ce sera pour une prochaine fois, on l’espère! (Tatiana Picard)
Hier soir marquait le début des festivités musicales annuelles à Québec. En onze jours, plus de 200 groupes monteront sur scène un peu partout en ville dans le cadre du OFF, du FEQ et des Signaux de Nuit (SDN).
La formation Laclé a ouvert la soirée à la Méduse avec une proposition bien à eux. Guy Bernier nous a présenté des mélodies sorties tout droit de l’Inde du Nord avec son sitar. Il était accompagné de Christian Paré aux tablas et autres percussions et le tout était produit et traité en temps réel par Carl Bastien, équipé d’un clavier, d’une basse et divers outils électroniques pour modifier les sons. Ce fut un bonheur immense d’entendre ces sonorités orientales! Le travail de Carl Bastien a permis à cette musique millénaire de se moderniser en y insérant des couches d’électronique à-travers le jeu des instrumentistes. Les deux musiciens, tous deux virtuoses de leur instrument, s’adonnaient à des échanges mélodiques et rythmiques de haute voltige. La prestation fut très appréciée du public, plusieurs en ont profité pour fermer les yeux et se laisser emporter par ces mélodies orientales. Nous sommes restés dans un état de bien-être profond après ce fabuleux ensemble.
Nous nous sommes ensuite déplacés vers la salle Multi où Le Gros kick nous attendait pour nous secouer un peu après cette méditation commune. Ce projet est en fait une initiative du OFF, qui voulait avoir un ensemble percussif dans sa programmation et a pour ce faire, donné carte blanche à Bea Box (Joannie Labelle) pour créer un spectacle unique dans le cadre du festival. C’est donc accompagnée par deux batteurs et une trompettiste/chanteuse que Joannie Labelle nous a présenté ses compositions dans le genre industriel et percussif (c’est le moins qu’on puisse dire). La chanteuse utilisait elle-même une station d’instruments de percussions divers, tout en chantant et en gérant ses trames sonores préenregistrées. Le tout était agrémenté de projections éclatées sur un écran derrière le groupe. Un spectacle qui a bien démontré l’aspect d’ouverture et d’expérimentation du Festival OFF.
Un des artistes que j’attendais le plus au festival OFF est certainement Gramofaune. Le projet électro-acoustique de Gabriel Gagné ne cesse de m’impressionner dans sa recherche du rythme, de mélodies et de couleurs sonores. Muni d’un attirail impressionnant, il manie tous les sons et bandes sonores en temps réels, ce qui pourrait qualifier son art de performatif tellement il s’y investit. Il était lui aussi accompagné de projections dynamiques derrière lui, qui imageaient très bien sa musique et ses ambiances. Semblant un peu nerveux de présenter son projet dans un festival important, il est tout de même resté en contrôle de ses moyens, malgré quelques accrocs mineurs. Ses mouvements lors de sa performance étaient très énergiques et obnubilants. Le spectateur ne savait presque plus où donner de leurs sens avec les projections, la musique, les mains agiles de Gabriel Gagné ou bien encore sa tignasse brune se secouant de tous bords tous côtés. Cette musique a été très bien accueillie par un public qui semblait déjà bien le connaître.
Beat Sexü, quant à eux,font maintenant partie de la culture de fête de Québec. Avec son esthétique franchement «Pantoumesque», les paillettes et les chansons maintenant connues du public, tous les ingrédients étaient là pour passer une très belle fin de soirée avec la formation. Munis d’un décor tout en paillettes, ils nous ont présenté plusieurs chansons pour faire bouger (dont quelques nouvelles, yé!), avant d’enchaîner plusieurs titres de leur album de reprises de chansons d’artistes de la relève de Québec. L’énergique quatuor a su faire danser les quelques survivants de la soirée jusqu’à une ultime danse sur la très connue Papa, Maman, Bébé, Amour (Gab Paquet était présent ce soir-là, mais il venait tout juste de partir… snif snif) où le tout le monde a trashé le dance floor.
Cette soirée a donné le coup d’envoi aux prochains jours de festivités et de musique.
À vos scènes,
Prêts?
Écoutez!
Badminton (par Jacques Boivin)
Pour une fois que je pouvais avoir un petit avant-goût du OFF, je me suis gâté avec Badminton, le projet d’Alex Fortin. Rien de trop compliqué, du folk à l’américaine livré avec une grande émotion, sans artifices. Un vieux micro, une guitare trois quarts, un peu de reverb, une ou deux reprises (dont une bien sentie de Tears for Fears) pis une bouille fort sympathique. Prestation bien accueillie par les spectateurs présents… et par ma pinte de cidre!
Photo de couverture : The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
Québec, est-tu prête?
On l’espère parce que c’est aujourd’hui, à 17 heures, que le coup d’envoi du 50e Festival d’été de Québec sera donné! Pendant onze jours (pas dix, onze!), la vieille capitale vibrera au son des centaines d’artistes qui se produiront sur les différentes scènes et salles du Festival, et ce, dans à peu près tous les genres possibles, du folk introspectif au metal hurlant.
Pendant ces onze jours, une équipe dévouée d’ecoutedonc.ca arpentera le coeur de la ville de haut en bas, puis en haut, pour vous remémorer de beaux souvenirs ou tout simplement vous montrer ce que vous aurez manqué. Non, nous ne serons pas toujours sur les grandes scènes (de nombreux médias mieux équipés que nous y passeront le plus clair de leur temps). Vous nous trouverez, comme toujours, près des artistes locaux et émergents de Québec et d’ailleurs… ce qui ne veut pas dire que nous n’irons pas voir quelques grosses pointures!
Avant de vous présenter nos suggestions, quelques conseils d’usage :
Tous les laissez-passer du Festival ont été vendus. Ce qui veut dire que si vous n’avez pas encore le précieux sésame qui vous permettra d’entrer sur les Plaines, au Pigeonnier ou à l’Impérial Bell, il vous faudra user du bon vieux système D et trouver des âmes généreuses qui voudront bien vous prêter les leurs… ou des âmes qui ont senti le bon filon et qui seront prêtes à vous les louer… ou à vous les vendre à un prix pas toujours dérisoire.
Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas profiter du Festival d’été! Voyez-vous, les spectacles présentés à la scène Fibe (devant le Parlement) et à la scène Hydro-Québec (à place d’Youville) sont complètement gratuits, et bon sang qu’il y a de la qualité à ces deux endroits! De plus, vous pouvez assister aux nombreux spectacles présentés à L’Anti (rue Dorchester) pour 10 $ par jour.
Cette année, paranoïa mondiale oblige, la sécurité a été rehaussée d’un autre cran. Cela veut dire que tous les sacs et les poussettes feront systématiquement l’objet d’une fouille. Petit conseil : n’apportez que l’essentiel, il y aura une file d’attente spéciale à la scène Bell pour les gens qui arrivent les mains vides! Les collations légères sont permises. Par contre, les bouteilles d’eau (pleines) sont interdites. Oui, c’est un peu con, mais ça fait partie de la game, malheureusement. Vous pouvez apporter une bouteille froissable ou un sac-gourde, tant qu’ils sont vides. Vous pourrez les remplir aux nombreuses stations de remplissages sur les sites principaux. Prévoyez quand même un peu de temps pour le faire, il y a plus de monde que de stations!
Comme toujours, allez-y modérément avec l’alcool et les substances moins licites. On ne veut pas être paternalistes, mais on a déjà eu nous-mêmes des expériences pas trop le fun… déshydratation, coups de chaleur, name it, on y a pas mal goûté.
PRENEZ LE BUS! Entrer en ville et en sortir pendant le FEQ, c’est déjà assez l’enfer de même. Le service spécial du RTC est bien rodé et on peut se retrouver rapidement à destination. Laissez votre auto dans un des par-o-bus du RTC et montez en bus, ça ne coûtera pas plus cher que les stationnements!
Pour en savoir plus, consultez la section Infos pratiques du site Web du Festival d’été.
Les amateurs de country et de bluegrass seront bien servis avec les sympathiques Damn The Luck, qui proposent une musique aux racines américaines qui laisse place à l’improvisation, aux solos et à la joie de vivre. Une musique festive et chaleureuse, un excellent choix pour commencer son festival!
Cette artiste américaine établie en France navigue allègrement entre le folk, la pop, le jazz et le rock avec une touche de synthétiseurs toujours agréable, jamais banal. On va aller la découvrir avec vous!
Surprise! La formation Throes + The Shine a dû annuler sa prestation à la dernière minute. Pour les remplacer, qui d’autre que le groupe le plus rempli de paillettes de Québec, nos amis de Beat Sexü, qui auront joué au OFF près de 17 heures plus tôt? Mettez vos plus beaux habits et venez célébrer avec le fantastique groupe pantoumien!
À Québec, on connaît de mieux en mieux l’auteur-compositeur-interprète d’origine beauceronne. Que ce soit en raison de son succès Faut qu’on bouge, pièce-titre de l’album du même nom, ou pour le plaisir de le voir chanter sur une des nombreuses scènes de la ville, Pierre-Hervé séduit avec ses chansons teintées de folk, de pop, de reggae et j’en passe. Vous voulez savoir pourquoi il a gagné les Apéros FEQ? Venez le constater par vous-mêmes. Believe the hype!
Oh qu’on l’attendait, ce show-là! Inspiré de l’excellent album hommage à Richard Desjardins, le spectacle nous présentera les chansons du grand auteur-compositeur-interprète revisitées par de nombreux artistes émergents et établis d’ici. Une heure toute en émotions, un moment unique.
Du folk. Une touche de jazz. Des cordes. Des belles mélodies. Des textes brillants. Sarah Toussaint-Léveillé propose tout ça. Un beau moment en perspective.
Oh le beau mélange des genres que voilà! Le folk bluesé des Barr avec les sonorités maliennes de Bassekou Kouyaté et Amy Sacko! Cette collaboration toute spéciale ne se reproduira pas de sitôt à Québec. Un événement en soi.
Bassekou Kouyaté et Amy Sacko n’auront pas pu se rendre à Québec pour le spectacle. Grosse, grosse, grosse déception. Néanmoins, les Barr Brothers, eux, seront présents et ont appelé d’autres amis pour jammer avec eux. Ça demeure un événement!
Ouf, on va en voir, du beau (et du bon) monde! Et ça, ce n’est que la soirée numéro un!
Et vous, qui irez-vous voir?
Si vous voyez un membre de l’équipe, n’hésitez pas à nous dire un petit bonjour!
Nous sommes allés faire un tour à l’un de nos endroits fétiches, la Taverne de Saint-Casimir. Pour leur bière de la microbrasserie Les Grands Bois, leurs spectacles qui accueillent nos artistes favoris, mais spécialement, pour la convivialité qui repose sur cet endroit. C’est dans cette ambiance aux allures familières et rassembleuses que s’est déroulée la Commission Brassicole 2017, organisée par la Taverne et la Microbrasserie Les Grands Bois.
Sur place, nous avons dégusté différents produits forgés à partir d’orge et de houblon d’un peu partout au Québec. Même si la SuperPause des Grands Bois reste un incontournable, nous avons eu quelques coups de cœur. Tout d’abord, pour Tête d’allumette, de Kamouraska, avec leur arrière-goût fumé dû au brassage sur feu de bois, mais aussi pour Sutton Brouërie et Isle de Garde avec leurs bières Session.
C’est le groupe montréalais Street Meat qui a débuté la soirée. D’emblée, les gens se sont approchés pour les écouter et danser sur les rythmes traditionnels offerts par le violon de Mélisande Archambault (The Royal Pickles) et la contrebasse de Jean-Philippe Demers (Elixir de Gumbo). Leur premier album, paru en mai 2015, semble être plus complet que leur prestation live, puisqu’on y retrouve des artistes invités qui viennent compléter leurs créations en y ajoutant un style plutôt gypsy et klezmer avec de l’accordéon, du trombone et de la trompette.
Nos amis de Québec, Beat Sexü, ont, comme à l’accoutumé, fait bouger les festivaliers par leur groove funky, leurs habits à paillettes et leur reprise de Gab Paquet.
Finalement, The Brooks a été une découverte pour la plupart des gens présents à l’événement, mais également pour notre équipe. En effet, leur qualité et leur professionnalisme ont dépassé les attentes de la soirée. C’est un groupe à ne pas manquer dont on risque d’entendre parler de plus en plus. Ses influences jazz aux intonations funky et disco ne laissent personne indifférent et entraîne sans exception tous les corps sur leur musique.
Encore une fois, La Taverne nous a offert un très beau moment. Merci à toute l’équipe de l’organisation, et nous espérons que cet événement se répète d’année en année.
À l’occasion du dévoilement de leur programmation, les organisateurs du OFF de Québec ont choisi cette année de troquer les vinyles du Knock-Out contre les fûts bien remplis de la Barberie. C’était leur façon de souligner un nouveau partenariat qui prendra notamment la forme d’une bière co-brassée par le festival et la microbrasserie de Saint-Roch.
En sirotant une bière, donc, médias, artistes et autres invités ont pu découvrir hier midi avec nous les autres surprises que nous réserveront le OFF, festival qui se tiendra du 5 au 8 juillet prochain dans la ville de Québec.
Un éventail d’artistes locaux et émergents
En marge du Festival d’Été de Québec, cet événement regroupe chaque année une multitude d’artistes émergents – dont au moins 50% qui résident dans la Vieille Capitale – et de projets qui se démarquent par leur originalité. Cette année ne fait pas exception.
Parmi les artistes locaux, on peut souligner autant la présence de groupes relativement récents comme VICTIME ou encore les déstabilisants Martyrs de Marde, que celle d’acteurs plus établis tels que Beat SEXÜ, officiellement le «porte-étendard à paillettes de la scène locale», et Julien Déry (Mauves), qui présente un projet solo sous le nom de Notre père.
Ouverture sur le monde et rencontres improbables
Dans l’ensemble, la programmation de cette année se démarque par deux grandes caractéristiques, nous explique Sophie Bernier. La première serait «L’ouverture sur le monde, mais tout en restant local», mentionne la directrice à la programmation.
«Il y a beaucoup d’artistes de la programmation cette année qui sont influencés par la musique africaine», explique-t-elle. C’est apparemment le cas de DJ Diaspora, qu’on pourra entendre le premier soir au complexe Méduse, ainsi que de Poirier, qui lui assurera le spectacle de clôture au même endroit.
Nous l’a d’ailleurs confirmé l’Ensemble Afrovibes, qui était présent sur place lors du dévoilement pour mettre un peu de soleil, de ukulele et de congas dans notre journée de pluie. «On a d’autres groupes locaux aussi qui amènent aussi des instruments provenant d’ailleurs, ajoute Sophie Bernier. Sans être tendance world, il y a de ça.»
D’autre part, la diversité – qui ne manque jamais d’impressionner au OFF – prendrait cette année une dimension nouvelle: «On y va toujours dans la mixité des genres, mais encore plus», commence la directrice à la programmation. En effet, offrant plus que des styles musicaux variés, la quatorzième édition du OFF crée des rencontres improbables:
Rencontre du classique contemporain et du rock avec le quatuor américain par Dvořák (prononcer Vorjak pour avoir l’air de savoir de quoi tu parles) à la sauce de Yonatan Gat; rencontre du jazz expérimental tourmenté de FET.NAT et du rock psychédélique de Wizaard avec le public «soft» du Parvis de l’Église Saint-Jean Baptiste; rencontre de la musique avec d’autres formes d’art autant dans l’impro multi que dans certains spectacles multimédias comme le Gala de lutte avec Gouroux. Il y en aura donc pour tous les goûts (même pour les goûts roux).
Change de sauce!
Comment les organisateurs du OFF sont-ils parvenus à de tels mariages ? «On va carrément prendre des choses qui ne vont pas ensemble pour les mettre ensemble, explique Sophie Bernier. On va à l’extérieur de la musique, en fait : la lutte, les arts visuels, etc., ce ne sont pas des choses qui vont nécessairement avec la musique et on les met ensemble. »
De quoi assurer un cocktail éclaté et explosif, certain de nous sortir de notre zone de confort. Le slogan de cette année, change de sauce !, fait justement référence à ce désir d’amener les spectateurs à dépasser leurs habitudes musicales pour découvrir de nouvelles choses (comme quand ton ami te fait réaliser que dans le fond c’est bon le fromage et le nutella ensemble).
Un festival enraciné dans la communauté locale
En somme, après 14 années de découvertes musicales, le festival OFF parvient encore à surprendre et à offrir une programmation qui dépasse les attentes. Le tout dans une formule qui reste plus qu’accessible : pour 10$, on peut obtenir une passe donnant accès aux 40 spectacles de l’événement qui s’étendent dans cinq lieux différents.
Trois de ces cinq endroits – le parvis de l’Église Saint-Jean-Baptiste, le Fou-Bar et le Sacrilège – sont d’ailleurs en accès libre. Les spectacles du complexe Méduse sont disponibles «à la pièce» au prix de 5$ par soir. Les brunchs musicaux, qui auront lieu à la Barberie, coûtent eux aussi 5$ chacun. L’idée, comme nous l’a expliqué Sophie Bernier, c’est de favoriser la rencontre de la musique émergente et d’un public – souvent plus jeune – qui n’a pas toujours les moyens de se payer ce genre de spectacles.
Plus qu’un simple festival, le OFF souhaite donc vraisemblablement s’impliquer dans la communauté locale. C’est aussi ce qui aurait poussé le directeur général Guillaume Sirois à s’associer à la microbrasserie locale la Barberie pour fournir la bière lors de cet événement :«Le OFF c’est un festival qui est vraiment enraciné dans son milieu. On est un festival qui essaye d’être un élément positif dans notre communauté, donc ça allait un peu de soi qu’on finisse par travailler toujours de plus en plus avec des fournisseurs les plus locaux possible», explique-t-il.
Ce qu’il faut savoir
On ne vous a nommé que quelques noms. Afin de connaître la programmation complète et les autres surprises qu’elle réserve, vous pouvez consulter la page web du festival OFF de Québec. Il est aussi possible de commencer à découvrir le OFF 2017 en musique grâce à une compilation qu’ils ont concoctée en collaboration avec l’équipe de CHYZ.
Si vous êtes déjà convaincus, vous pouvez acheter vos passes pour le Festival OFF soit en ligne, soit dans l’un des points de vente suivants (qui offrent chacun une petite surprise de leur cru en prime) : le Knock-Out, Érico chocolaterie, le Bonnet d’Âne et le Deux22.
Le temps des cachotteries est terminé. On peut enfin vous annoncer ce qu’on vous prépare depuis plusieurs semaines déjà.
Pour célébrer ses cinq ans, le blogue ecoutedonc.ca vous présente un spectacle mettant en vedette trois formations musicales de Montréal et de Québec : Lydia Képinski, Le Couleur et Beat Sexü. Ces trois joyaux de la musique émergente enflammeront tour à tour les planches du Cercle le 25 mai prochain. Entre les prestations, DJ Faché et Gab Paquet s’occuperont de l’animation. Pour en savoir plus sur les artistes, cliquez ici.
Les billets seront en prévente sur le pointdevente au coût de 10 $, et vous pourrez vous les procurer à la porte pour 15 $. On espère vous y voir en grand nombre!
C’est aussi l’occasion pour nous de lancer notre campagne de sociofinancement sur Indiegogo. Nous souhaitons amasser 10 000 $ pour continuer de faire rayonner la musique émergente et d’être une référence en la matière. Votre aide nous est précieuse et est grandement appréciée!
Le Cercle fut le théâtre d’une soirée intime hier soir où des groupes, tout en majuscules, nous ont présenté une soirée haute en couleur.
Beat SEXÜ
C’est Beat SEXÜ qui a brûlé les planches le premier, vers 22h. Fiers représentants de la scène locale, les Sexüs ont profité de cette occasion pour casser quelques nouvelles chansons dans un set complètement retravaillé. On les retrouvait hier soir avec un plaisir renouvelé : les mélodies accrocheuses, le disco savoureux et les textes grivois étaient toujours au rendez-vous, mais avec encore plus d’assurance et d’intensité qu’avant. Enfilant bientôt les pièces les unes après les autres, Beat SEXÜ n’a pas manqué de faire danser les spectateurs (et même un papi très enthousiaste). Bien que les pièces inédites aient été au cœur du spectacle, on a aussi pu danser au son des classiques Je t’aime tellement, Le reste du temps et, bien sûr, Dirty Jim. On se serait cru dans un club des années 1980, les projections d’Ariane Petitclerc et le jeu d’éclairage aidant aussi à faire opérer le charme.
IDALG
L’arrivée d’IDALG sur scène a fait changer l’atmosphère du tout au tout. En effet, si le groupe partage l’intensité de Beat SEXÜ, il a un style bien à lui. Né de feu Il Danse Avec Les Genoux, IDALG fait plutôt dans le rock très dark. Alliant le festif, le planant, le psychédélique et le punk, leur musique coup-de-point-d’exclamation nous a stupéfait pendant plus d’une heure. Il faut dire qu’il est difficile de résister à l’intensité des six musiciens qui se donnaient devant nous sur scène. Le public, sautant partout à la fin de la prestation, en a redemandé jusqu’à ce que le groupe soit à court de chansons.
Cette année, le Pantoum a décidé d’actualiser les traditions de Noël en organisant son propre pré-réveillon au Cercle. Ce fut l’occasion de réunir ceux qui contribuent de près ou de loin à cet organisme pour un bon vrai party, mais aussi de lancer Minuit, Pantoum, une compilation de reprises de Noël à laquelle ont participé différents artistes de la ville de Québec.
Entre l’ouverture des portes et la première prestation, les spectateurs étaient invités à prendre une bière (ou plus) pendant que Jean-Étienne Collin Marcoux mettait l’ambiance avec ses meilleurs vinyles de disco de Noël. Aux alentours de 22h, ce dernier est monté sur scène pour présenter la soirée : le show allait être un peu comme un buffet de Noël, il y en aurait pour tous les goûts. On a d’ailleurs commencé avec le canapé un peu étrange mais quand même bon : Isa Cobra nous a fait son interprétation prog de Greensleeves en solo à la flûte à bec.
La formule de la soirée, entre spectacle et party, était assez éclatée. On a eu droit à quelques prestations parfois espacées de moments où le DJ Jean-Lutin – qui portait vraiment un pull de lutin – prenait le relais. Vers 22h30, Headache24 est monté sur scène pour jouer quelques pièces, dont The Xmas Tradgedy, excellente pièce pour mettre du post-punk lo-fi dans ton noël.
Ce fut ensuite au tour de Sam «Sinatra» Wagner de nous présenter, en chemise et nœud pap, la reprise de Nat King Cole qu’il avait enregistrée avec Floes pour la compilation des fêtes. On l’aura rarement vu aussi crooner qu’au Pantoum de Noël avec sa coupe de vin et sa tuque de noël offerte par une admiratrice secrète (devinez qui). Low Batt (a.k.a Laurence Gauthier-Brown de VICTIME) a suivi juste après avec son Santa bebé franc et nonchalant. La dernière apparition solo de la soirée a été réservée à Émilie Rioux, qui nous a rappelé comment vivre le blues de Noël à la Elvis.
Après ces quelques prestations, les groupes nés des entrailles du Pantoum ont déferlé sur scène avec l’énergie qu’on leur connaît. De la Reine a ouvert le bal avec De la Reine au nez rouge. Le groupe a aussi fait revivre deux reines du pop pour un instant avec des reprises de Beyoncé et de Madonna, au grand plaisir des spectateurs (et surtout de Simon Provencher). Ceux-ci n’ont pas été mis en reste étant donné qu’Alex Martel/Anatole a enchaîné – et s’est déchaîné – avec Bienvenue dans mon cauchemar, une reprise traduite de la chanson d’Alice Cooper. Gros Jean-Mi (a.k.a Jean-Michel Letendre Veilleux) a pris le relais accompagné de ses choristes pour présenter un interlude sentimental : il a entonné Mon beau Civic, ode ironique à ce véhicule quatre cylindres.
C’est finalement BEAT SEXÜ qui est venu nous «pitcher le clou du spectacle dans face», tel que nous l’a décrit Jean-Étienne. En duo avec Anatole/Alex Martel, ils ont débuté en grand en présentant D.M.S.R. de Prince «en français SVP». On sait maintenant que les clôtures du deuxième étage du Cercle supportent bel et bien le poids du chanteur sans inhibition/avec talent. Deux chansons aux saveurs de canne à sucre ont suivi pour glorifier la naissance de «Jésus, le premier des Jedi» et pour faire groover Le reste du temps (des fêtes). Jean-Michel a fait un petit bain de foule sur Dirty Jim et a amené la soirée à son paroxysme en nous chantant Papa, maman, bébé, amour, véritable hymne à la joie pantoumesque.
La soirée s’est continuée jusqu’aux petites heures du matin avec l’aide du DJ Jean-Lutin. L’ambiance était bonne autant pour danser que pour prendre une bière et discuter entre amis. En somme, on a eu droit à une soirée éclatée et intense qui terminait bien la saison d’automne du Pantoum. D’ici les retrouvailles en janvier, vous pouvez mettre la main sur la compilation de Noël, qui se trouve encore sur Bandcamp au prix d’une contribution volontaire. Tous les sous ramassés iront à l’organisme du Pantoum. Sur ce, je vous souhaite aussi un merveilleux temps des fêtes !
À l’approche de la St-Valentin, Gab Paquet s’amène à Montréal le 13 février au Divan Orange et à Québec le 14 février au Studio P pour célébrer la fête de l’amour. En ce temps de dépression hivernale, ce musicien ayant remporté le vote du jury à la première soirée du Cabaret Festif de la relève la semaine dernière vous donne rendez-vous afin de vous offrir une soirée des plus tendres. Pour l’occasion, il présentera ses pièces les plus romantiques ainsi que plusieurs autres grandes ballades francophones tout aussi sentimentales, accompagné de ses chers musiciens. Soucieux de son public, il vous réserve plusieurs surprises empreintes d’amour.
Pour terminer cette soirée en beauté, c’est le groupe disco hétéroclite de Québec BEAT SEXÜ qui enflammera la piste de danse. Avec ses rythmes de dance-punk, de disco et d’électro-rock, il vous fera assurément danser. Fruit du Pantoum, le groupe a lancé un album de reprises Open House QC l’automne dernier.
Gab Paquet et BEAT SEXÜ pour la St-Valentin
Dimanche le 14 février, 20 h
Le Studio P (280, Rue Saint-Joseph E)