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  • [À VOIR CE WEEK-END] Québec

    [À VOIR CE WEEK-END] Québec

    Les prochaines semaines seront complètement folles côté spectacles à Québec et la fin de semaine qui s’en vient en sera un bon exemple. Alors, quel est le menu du week-end?

    On vous en présente un aperçu, mais vous pouvez toujours consulter Quoi faire à Québec pour plus de concerts de toutes sortes.

    Jeudi 21 avril

    Émile Bilodeau - Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin

    On commence la soirée avec Émile Bilodeau au District St-Joseph dans le cadre des Apéros découverte du FEQ. On aime beaucoup ce jeune homme qu’on a pu voir un peu partout au cours de la dernière année. Vous aimez Mononc’ Serge? Vous trippez sur Philippe Brach? Vous allez adorer Émile. À 17 h 30. Entrée libre.

    Il était à Lévis la semaine dernière (avec Émile, justement), le v’là de retour sur la rive-nord. Je parle bien sûr de Philippe Brach, qui nous interprétera les chansons de son magnifique Portrait de famine. Il reste encore quelques billets, mais on n’est pas sûrs qu’il va en rester à la porte. Décidez-vous rapidement! Portes : 19 h. Spectacle : 20 h. 22 $. **

    Anatole
    Anatole – Photo : Marion Desjardins

    Quelle belle façon de finir sa soirée que d’aller voir Anatole et Yokofeu! Les deux groupes se produiront au sous-sol du Cercle à 22 h (ou après la fin du concert de Brach). Anatole va en profiter pour lancer son jeu de tarot. Que vous réserve la nouvelle L.A.? 10 $ (5 $ pour les détenteurs de billets de Brach) **

    La formation pop de Québec Unknown Colour lancera son album Beat the Clock à L’Anti. Première partie : Tracer Flare. Portes : 20 h. 10 $

    Vendredi 22 avril

    L’auteur-compositeur-interprète Fred Labrie lance son album Dans la fumée claire à la Ninkasi en formule 5 à 7. Entrée libre.

    Le groupe rap du 83 Taktika sera à L’Anglicane pour célébrer ses 20 ans. C’est complet, mais si vous avez déjà votre billet, on vous rappelle que le spectacle est à 20 h.

    The Two Birdz profite également de ce vendredi pour lancer un nouvel album, No One’s a Stranger. Au Fou-Bar à 20 h 30. Contribution volontaire.

    Amor et Willie - Photo : Jacques Boivin
    Amor et Willie – Photo : Jacques Boivin

    Les amateurs de musique qui sent la campagne iront assister au Barn Show à L’Anti, un show qu’on nous vend comme un show d’cowboys 100 % Québec. Au menu : The Free Walkers, Amor & Willie, Le Paparman Club Band et Tze Texas Redmecs. Ça va être festif et déjanté, nul doute à ce sujet, surtout que le tord-boyau va couler à flots. Est-ce que les gens de L’Anti vont oser garder le miroir derrière le bar? Une balle perdue, ça fait des dégâts! 20 h. 10 $ (à la porte).

    Milk and Bone - Photo : Jacques Boivin
    Milk and Bone – Photo : Jacques Boivin

    Au Cercle, c’est le retour de Milk & Bone, qui avait fait un tabac à sa dernière visite à l’automne dernier. Cette fois, la première partie sera assurée par la sensation Geoffroy, qui devrait donner quelques frissons aux spectateurs avec sa jolie musique. 20 h, 20 $ (on nous souffle qu’il ne reste qu’une cinquantaine de billets… faites vite!).

    Give Me Something Beautiful et Les Avalés sont au Bateau de nuit dès 20 h 30.

    Samedi 23 avril

    La jeune auteure-compositrice-interprète Marianne Poirier sera au Vieux bureau de poste. 20 h. Mais vous savez quoi? C’est complet! Yep. Même les artistes qui débutent remplissent les salles!

    Samuele - Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin

    On l’a beaucoup aimée cet hiver au Cabaret festif de la relève, elle est de retour à Québec : Samuele sera au Pantoum! En première partie? Une pieuvre qu’on aime beaucoup : L’Octopus. Portes vers 20 h, BYOB. 10 $.***

     

    Jacques Boivin

    21 avril 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    Amor & Willie, Anatole, Bateau de nuit, District St-Joseph, Émile Bilodeau, Fou-Bar, Fred Labrie, Geoffroy, Give Me Something Beautiful, L’Anglicane, L’Anti Bar & Spectacles, L’Octopus, Le Cercle, les avalés, Marianne Poirier, Milk and Bone, Ninkasi St-Jean, pantoum, Paparman Club Band, Philippe Brach, Samuele, Taktika, The Free Walkers, The Two Birdz, Tracer Flare, Tze Texas Redmecs, Unknown Colour, Vieux Bureau de poste, Yokofeu
  • [SPECTACLE] Isabelle Blais et Pierre-Luc Brillant présentent Complicité volontaire, Le Cercle, 7 avril 2016

    [SPECTACLE] Isabelle Blais et Pierre-Luc Brillant présentent Complicité volontaire, Le Cercle, 7 avril 2016

    Jeudi soir dernier, je suis allé au Cercle pour voir un fort joli concert présenté par un sympathique couple de comédiens-auteurs-compositeurs-interprètes bien connus du public, soit Isabelle Blais et Pierre-Luc Brillant. Si, à quelques reprises pendant ce spectacle nommé bien justement Complicité volontaire, j’avais l’impression d’avoir devant moi Saratoga, qui a remporté un très franc succès l’année dernière dans une formule similaire,il faut admettre qu’il y a de belles différences entre les deux couples. Surtout, qui sommes-nous pour empêcher deux coeurs d’aimer?

    L’essentiel est dans l’exécution du spectacle, qui se veut un joli voyage dans un univers qui mélange compositions récentes et vieilles trouvailles enrobées d’un country-folk ma foi fort efficace. Les compositions du duo font mouche, taillées qu’elles sont sur mesure pour les registres fort différents de nos deux complices. Bel exemple ici sur Au 2ème rang :

    [bandcamp width=50% height=42 track=3191291534 size=small bgcol=ffffff linkcol=e99708]

    À ces chansons se sont ajoutées d’agréables reprises dont des chansons d’Angèle Arsenault et de Jean Lapointe (non, les jeunes, il n’a pas été que sénateur), qui ont eu l’heur de dérider la foule – qui était plus âgée que d’ordinaire, ainsi que la magnifique berceuse Partons, la mer est belle.

    Ce fut une fort belle soirée. Si la tournée passe près de chez vous, on vous invite à y jeter un petit coup d’oeil.

    Texte et photos : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    13 avril 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Complicité Volontaire, Isabelle Blais et Pierre-Luc Brillant, Le Cercle
  • [SPECTACLE] Dead Obies, Le Cercle, 18 mars 2016

    [SPECTACLE] Dead Obies, Le Cercle, 18 mars 2016

    C’était chaud au Cercle sur les coups de 22h30 quand le collectif rap Dead Obies est entré sur scène. Les six membres, soient Yes Mccan, Snail Kid, Jo RCA, O.G. Bear, 20some et le beatmaker VNCE étaient tous gonflés à bloc pour nous présenter leur dernier opus Gesamtkunstwerk. Au premier regard, on voit tout de suite la fougue des six membres. Tous les fans assemblés devant le scène se reconnaissent et se sentent représentés par les six membres de Dead Obies.

    18032016-213923-03-La soirée commence avec Do 2 Get. La foule est très bruyante et énergique. Les mains dans les airs, sautillant et rappant avec les Dead Obies. Tout de suite, on voit que Yes Mccan sera le maitre de cérémonie au micro. Il s’adresse à la foule pratiquement entre chacune des chansons. Il en profite d’ailleurs, heureusement, pour calmer la foule très agitée au devant de la scène.

    «  Il y a des belles filles en avant. Les gars, votre job, c’est de les protéger, pas de les pousser sur la scène. Be gentlemEn ! »

    18032016-214014-07-Côté rap et performance scénique, Snail Kid à une longueur d’avance sur ses collègues. Quel rappeur ! Autant ses prouesses vocales que son attitude lors du concert, nous voyons que cet homme est fait pour être sur une scène. Le concert se poursuit avec plusieurs chansons appréciées du public, dont Jelly et Wake-Up Call. Il est difficile de ne pas apprécier le spectacle de Dead Obies. Leur présence scénique est tellement importante et imposante. Leur nouvel album est d’ailleurs largement inspiré de La Société du Spectacle de Guy Debord. Il a été conçu pour, et même sur, la scène. Toutes les pièces sont un vrai charme sur scène, et elles ont le succès escompté.

    La fameuse Where They @ créer un tabac au Cercle. L’odeur printannière se fait de plus en plus sentir et la foule est en extase. Tous les spectateurs connaissent les paroles et sautent avec les rappeurs. Les talents de O.G Bear sont épatent sur cette pièce. Yes Mccan en profite pour parler à la foule et souligner l’apport de la ville de Québec pour le hip-hop québécois.

    « Gros respect pour Québec ! Vous êtes une ville importante pour l’histoire du hip-hop québécois. Il y a beaucoup de pionnierS ici ! »

    Après Where They @, l’énergie ne fait qu’augmenter, en même temps que la chaleur dans la pièce. Il faisait tellement chaud qu’une condensation se faisait sur les tuyaux du hait de la salle créant un petit jet d’eau continu sur la foule. Même les Dead Obies avaient droit à leur « douche ». Le tout les a fait rire un certain temps, mais semblait déranger par la suite.

    18032016-212911-02-Les mosh pit et le crowd surfing se sont intensifier sur Lil’ $, Johnny et Explosif. Le collectif enchaine la très attendu Aweille! Pas besoin de vous dire que l’énergie était explosive. Les membres du groupe s’époumonent à répéter Aweille pendant 20 fois. Heureusement que la foule ne les a pas laisser tomber et à embarquer avec eux. Mccan et sa troupe nous laisse avec le dernier beat lancé par VNCE : Moi pis mes homies. Avec un petit jeu de lumière intéressant, ils entament donc cette hymne à l’amitié entre les membres de Dead Obies appelé la clique.

    18032016-213954-06-En rappel, le groupe a terminé Gesamtkunstwerk avec Oh lord et Untitled. Les gens étaient sur les épaules de leurs amis et le crowd surfing était à son maximum. Un Cercle complet, dans un show de Dead Obies, ça brasse, parfois même un peu trop. Avant de nous laisser, VNCE lance un des plus grand succès de Dead Obies : Tony Hawk, de Montréal $ud. Prenant des airs de concert métal scream, la pièce est difficilement reconnaissable, mais le public s’en contre-fout. Il crie et saute avec Dead Obies pour une dernière fois.

    Le concert fut une réussite de A à Z et le groupe va remettre ça à Festival d’Été de Québec le 13 juillet à 20h00 en première partie de Mac Miller. Je doute fort de revoir le collectif au Cercle prochainement. Il viseront clairement plus gros du style de l’Impérial.

    18032016-203934-01-Parlons brièvement de la première partie, qui s’est déroulé en deux temps. Au début, un pitonneux de Macbook, rien d’intéressant. Après trente minutes, De La Sauce, issu de Bums & Beats, est apparu sur scène. Trois types, Vinny Pesos, Velozo et Wolfer nous ont offert quelques pièces rap à la parisienne qui ont su épater la foule. L’effet escompté était là, c’était bien, mais sans plus.

     

     

    Matthieu Paquet-Chabot

    19 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
    20some, Bums & Beats, De La Sauce, Dead Obies, Gesamtkunstwerk, Jo RCA, Le Cercle, Le cercle – lab vivant, Montréal Sud, O.G. Bear, Snail Kid, VNCE, Yes McCan
  • [Spectacle] Monster Truck + The Temperance Movement au Cercle, 8 mars 2016

    [Spectacle] Monster Truck + The Temperance Movement au Cercle, 8 mars 2016

    Après m’être fait demandé pendant plus d’un mois “Tu vas voir les bigfoots?” le spectacle du groupe ontarien Monster Truck s’est finalement déroulé le 8 mars dernier au Cercle, précédé par la formation blues rock britannique The Temperance Movement. Le tout orchestré par District 7 Production, c’est devant une foule comble et bien compressée d’environ 250 personnes que les deux groupes ont donné leurs prestations énergisantes.

    Monster Truck

    Venant nous présenter leur deuxième album encore tout chaud du 19 février dernier, les membres sont entrés sur scène avec une introduction musicale épique avant que Jeremy Widerman, vêtu d’une veste en jeans laissant librement respirer son chest, fasse vibrer les premières notes de sa Gibson SG jaune et commencer en force avec The Lion. La foule était belle et bien réceptive par ses hurlements et ses applaudissements entre les chansons, mais restait relativement passive durant la performance du groupe. Déçu par ce calme plat, j’ai vite réalisé qu’on était mardi soir et que les gens préféraient probablement apprécier le spectacle et par le fait même, rester sages.

    Ironiquement, la deuxième chanson interprétée fut Why are you not rocking, morceau beaucoup plus rapide et intense que la précédente. Avec sa voix rauque et sa longue tignasse frisée, la performance vocale de Jon Harvey n’était rien de moins qu’impeccable, en plus de nous délivrer en puissance le son de sa basse. Les spectateurs se sont empressés d’accompagner les aires accrocheuses du refrain de la seconde pièce. Peu à peu les gens se sont mis à être plus participatifs, d’autant plus que le troisième morceau, Monster Truck nous a balancé leur gros hit Old Train, où les fans se sont époumonés à l’unisson pour chanter les fameux “wo-ho” tout au long de la chanson.

    Rapidement, j’ai réalisé qu’on entendait très peu l’organiste Brandon Bliss! Dommage, car de bien des groupes stoner rock, Monster Truck se démarque de par son orgue, donnant une touche rétro/gospel forte intéressante. De même pour le son de la basse qui aurait pu être un peu plus enveloppante. Difficile de bien balancer les instruments lorsque le volume de la guitare est à ce point élevé.

    Pendant ce temps, la foule se réchauffait et démontrait, par ses poings levés et son agitation, qu’elle appréciait la performance. Graduellement, Jeremy Widerman semble s’être mis à s’amuser et à s’imprégner de l’énergie du public en dansant et en sautillant un peu partout sur le stage, dans la fumé illuminée par les projecteurs rouges. Il est d’ailleurs allé chercher une main géante en mousse arborant le logo du groupe, pour la mettre sur le bout du manche de sa guitare durant la pièce Call it a spade. L’ambiance s’est enflammée vers les dernières chansons alors que les verres de bière vides virevoltaient un peu partout entre les têtes des spectateurs et le plafond. On a pu même assister à un circle pit!

    Bref, tout au long du spectacle, Monster Truck pige dans ses deux albums ainsi que sur leur EP, The Brown, offrant une progression touchant au stoner, au blues rock et au country, en ce qui concerne certaines pièces du nouvel album.

    The Temperance Movement

    En première partie, le groupe blues-rock britanique aux tonalités des années 70 The Temperance Movement est également venu nous présenter son nouvel album White Bear, sortie en janvier dernier.

    Malencontreusement, étant habitué à ce que les spectacles du Cercle commencent plus tard qu’à l’heure inscrite sur le billet, je suis arrivé tout juste à la fin de leur prestation! Quelques commentaires des gens m’ont confié les avoir apprécié grandement dont certains pour qui c’était une découverte.

    Julien Babin

    10 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Le Cercle, Monster Truck, The Temperance Movement
  • [Spectacle] Silverstein, Le Cercle, 25 février 2016

    [Spectacle] Silverstein, Le Cercle, 25 février 2016

    Le 25 février dernier, District 7 Production présentait le spectacle de Silverstein au Cercle. Existant depuis plus de 10 ans, le groupe a encore une fois offert une prestation à la hauteur des attentes.

    C’est devant une salle quasi comble que le groupe ontarien Silverstein est monté sur scène vers 22 h pour offrir tout un spectacle à leurs fidèles fans. Dès la première chanson, la foule était en délire. On pouvait ressentir l’immense nostalgie qui régnait au Cercle ce soir-là.

    Honnêtement, j’étais moi-même très nostalgique. J’ai connu le groupe il y a maintenant 11 ans, à l’âge de 15 ans. Eh oui, en pleine phase d’adolescence et d’émotions ; Silverstein, c’était mon band préféré.

    Pour l’avoir vu assez souvent en spectacle depuis ces dernières années, le groupe ne cesse de m’impressionner (encore). Je me suis même vue prise de frissons quand le groupe a interprété Your sword versus my Dagger. Parce que, même après 11 ans, je connais encore les paroles de cette chanson. Et les spectateurs aussi, visiblement, puisque c’est en chœur que nous avons chanté (plutôt crié dans mon cas) cette chanson.

    Les gars ont joué des chansons de tous leurs albums, des plus récents aux plus vieux. On peut d’ailleurs remarquer que leur expérience porte fruit, puisqu’ils sont des bêtes de scène et de très bons musiciens. Ce qui m’a le plus marquée, c’est sans doute la qualité du chant de Shane. Il va sans dire qu’en 2005, son chant n’était pas aussi clair que maintenant.

    Après près de deux ans d’absence dans la Vieille-Capitale, Shane a mentionné que le groupe s’était ennuyé (Moi aussi !). J’ai été contente d’apprendre qu’après même 10 ans, Silverstein reconnait ses fans. Shane a même remercié Jay Manek du EXOSHOP pour son constant support en lui dédiant une chanson.

    C’est donc sous les airs de Smile in your sleep, de Call it Karma de My Heroine et de Smashed into Pieces que Silverstein a éveillé en moi de vieux souvenirs.

    Emarosa

    C’est avec son nouveau chanteur que le groupe Emarosa est monté sur scène. Les gars se sont chargés de réchauffer la foule avant Silverstein. M’appropriant moins leur genre musical, ils ont tout de même réussi à attirer mon attention. Ils ont offert une belle prestation empreinte d’énergie, surtout avec les différentes prouesses du chanteur.

    Being As An Ocean

    Véritable bête de scène, le chanteur Joel Quartuccio est sans aucun doute le coup de coeur de la soirée avec son interprétation de Spoken Word (Talk Music). Sa prestation fut très théâtrale. En étant toujours près de son public dans chacu de ses spectacles, Quartuccio chantait directement dans la foule avec ses fans. Ayant à peine le temps de reprendre son souffle, il enchaînait les différentes chansons. Aussi pouvait-on ressentir toute l’émotion émises par ses paroles.

    Cardinals Prides & Rarity

    Je n’ai pu assister à la première partie de ce spectacle, assurée par des bands québécois, pour des raisons professionnelles. Je vous invite tout de même à visiter leur page Facebook pour les découvrir.

    Jessica Audet-Delarosbil

    7 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Being as an ocean, Canada, Cardinals Prides, District 7 production, Emarosa, Le Cercle, Rarity, Silverstein
  • [Bourse RIDEAU] KROY + Mouse On The Keys, Le Cercle, 16 février

    [Bourse RIDEAU] KROY + Mouse On The Keys, Le Cercle, 16 février

    Ce jour-là, Dame Nature avait décidé qu’on allait payer pour l’hiver clément qu’on avait eu jusqu’à présent. Mais, pas question de manquer ma première soirée à la Bourse Rideau! J’ai connu cet évènement l’année dernière, alors que j’en assurais la couverture pour un autre média, et le concept m’avait véritablement charmée.

    Les artistes présentent des extraits de leur spectacle afin d’inciter les gens de l’industrie à les inclure dans leurs programmations. C’est l’endroit idéal pour faire des découvertes artistiques et rencontrer des gens passionnés de culture. Il y a une frénésie dans l’air quand Rideau débarque à Québec, c’est palpable.

    Après avoir vaincu le cocktail météo, Marion et moi sommes finalement arrivées saines et sauves au Cercle pour les vitrines de KROY et Mouse On The Keys. À la seconde où je suis entrée dans la salle de spectacle, les premières notes de clavier séduisaient déjà mes tympans.

     

    KROY

    KROY

    Projet solo de Camille Poliquin (moitié du duo Milk & Bone), KROY livre une proposition musicale électro-pop, ancrée dans la mélancolie. Accompagnée de Guillaume Guilbault aux claviers et de Maxime Gosselin aux percussions, Camille a ouvert la soirée avec l’entraînante pièce River, tirée de son EP Birthday.

    Après s’être brièvement adressée à la foule clairsemée, mais attentive du Cercle, l’artiste a enchaîné avec Bones, composition à la fois envoûtante et torturée qui se retrouvera sur son premier album complet. «Je viens de signer avec Dare To Care Records, ce qui veut dire que je sors un album à l’automne prochain, ce que j’ai très hâte de faire», a lancé Camille, visiblement enthousiaste à l’idée de franchir cette étape marquante dans sa carrière.

    Nous avons ensuite eu droit à une version revisitée de Birthday, pièce-titre du EP de KROY. Des effets sonores, rappelant le bruit clair de gouttes d’eau qui tombent, et une finale quasi psychédélique, où les couches sonores s’empilent, donnaient un nouveau souffle mélodique à la chanson.

    J’avais déjà vu KROY sur scène en octobre dernier, lorsqu’elle assurait la première partie de Cœur de Pirate à l’Impérial. À ce moment, un seul musicien était à ses côtés et les mélodies étaient plutôt minimalistes et rêveuses. Bien que le côté aérien demeure, j’ai entendu un son beaucoup plus percutant et des arrangements davantage étoffés au Cercle. Les compositions ont évolué musicalement pour gagner en richesse et en maturité. C’était déjà beau. C’est maintenant d’une beauté poignante.

    Sur le plan vocal, c’était impeccable : tout en nuances et d’une rare puissance pour une voix cristalline. L’auteure-compositrice-interprète atteint des notes vertigineuses avec une aisance impressionnante et ose quelques acrobaties vocales qui font frissonner. Malgré une performance scénique somme toute statique (Camille et ses musiciens demeurent derrière leurs instruments), KROY a réussi à garder l’attention des spectateurs du début à la fin. Monstrosity, une autre chanson qui se retrouve sur le EP, est venu clore en délicatesse cette (trop) courte prestation.

     

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    Mouse On The Keys

    Ayant seulement écouté la première pièce du concert de 40 minutes, complètement à l’arrière de la salle en raison de mon entrevue avec KROY, je ne peux pas vous livrer un véritable compte-rendu de l’expérience musicale. Mais, je peux quand même vous en glisser quelques mots!

    Le trio japonais, formé d’Akira Kawasaki (batterie), Atsushi Kiyota (piano, claviers) et Daisuke Niitome (piano, claviers), s’est installé sur scène dans l’obscurité presque totale avant d’ouvrir avec la composition Spectres de Mouse, tirée de leur premier album complet An Anxious Object. Ils sont demeurés dans le noir comme pour laisser toute la lumière sur la musique (chapeau à Marion qui a réussi à prendre de belles photos quand même). Des projections s’apparentant tantôt à des messages d’erreur indéchiffrables, tantôt à une pluie d’étincelles où la bichromie noire et blanche dominait, tapissaient les écrans du Cercle.

    Du sous-sol, où je me trouvais pour la majorité du spectacle, la prestation m’a paru comme une seule et même chanson, certes avec des variations, mais sans véritable coupure. Même si je ne suis pas adepte de musique instrumentale, j’ai quand même perçu un immense talent et une complexité musicale dans l’œuvre de ces artistes.

    Il s’agissait d’une deuxième présence au Cercle en quelques jours pour Mouse On The Keys. D’ailleurs, notre collaborateur Simon Provencher était sur place à leur première venue. Vous pouvez consulter son compte-rendu (beaucoup plus complet que le mien) juste ici.

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marie-Thérèse Traversy

    29 février 2016
    Bourse Rideau, Région : Québec, Spectacles
    Bourse RIDEAU, KROY, Le Cercle, Milk & Bone, Mouse on the keys, RIDEAU
  • [Bourse RIDEAU] Emilie & Ogden + Basia Bulat + Foreign Diplomats, Le Cercle, 17 février

    [Bourse RIDEAU] Emilie & Ogden + Basia Bulat + Foreign Diplomats, Le Cercle, 17 février

    C’était presque la nuit. Il était dépassé 22h30 quand je suis arrivée au Cercle pour m’installer aux premières loges du triple plateau de haut calibre présenté par Scène 1425. J’ai oublié ma fatigue à l’entrée. C’était mon dernier arrêt à Rideau cette année, j’allais dormir plus tard. Après tout, ce n’est pas tous les jours que Safia Nolin et Fred Savard fréquentent le même party.

    Emilie & Ogden

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    Emilie & Ogden

    Une petite volière, à l’intérieur de laquelle une lumineuse ampoule était suspendue, se trouvait devant l’imposante harpe Ogden. Emilie Kahn s’est installée derrière son instrument, puis a fait courir ses doigts entre les cordes avec une impressionnante agilité et la grâce d’un cygne. On a aussitôt reconnu la mélodie ensorcelante de la pièce-titre de son album 10 000.

    Le Cercle fut immédiatement plongé dans une ambiance nocturne, magnifiée par les fioritures vocales d’Emilie. Se sont ensuite succédées, comme un rêve éveillé, les compositions Long Gone, Blame, What happened et White Lies. Les dernières notes de la harpiste résonnaient dans le silence pour nous bercer. Après une timide salutation, elle s’est éclipsée et on est revenu à la réalité.

    Basia Bulat

    Basia Bulat
    Basia Bulat

    Après avoir rêvé avec Emilie & Ogden, un magnifique contraste est survenu alors que Basia Bulat a fait renaître le jour sur scène avec sa folk-pop ensoleillée. Venue présenter son quatrième opus Good Advice, sorti quelques jours auparavant, elle est apparue toute minuscule avec sa robe, scintillante et colorée, aux formes géométriques éclectiques. Le nouvel album de Basia tournait en boucle chez moi depuis sa parution et j’avais plus que hâte de le voir prendre vie sur scène. Entourée de son armée de quatre musiciens (claviériste, batteur, bassiste et multi-instrumentiste), elle a commencé à gratter sa guitare électrique sur l’accrocheuse Fool. Le parterre était déjà conquis.

    Avec un accent des plus mignons, Basia s’est adressée à la foule dans un français quasi impeccable. «Ça fait quatre ou cinq fois qu’on vient ici au Cercle. Je m’excuse pour mon français. J’ai déménagé à Montréal il y a un an et demi, donc il faut que je pratique plus. Merci à l’avance pour votre patience avec votre nouvelle québécoise. Ce soir, on va jouer toutes des chansons nouvelles…euh nouveaux ?», s’est questionnée avec humour l’attachante artiste.

    Basia Bulat est ensuite descendue de scène pour chanter Let Me In dans le public (j’ai même eu le privilège de partager quelques mouvements de danse avec elle). C’est à ce moment que j’ai réalisé que cet album était bien différent de ses précédents en spectacle. L’auteure-compositrice-interprète est beaucoup plus dynamique et se permet d’aller plus loin sur le plan scénique.

    Lorsqu’elle est remontée sur les planches, elle s’est mise à jouer du clavier, puis s’est emparée de sa tambourine en sautillant vigoureusement dans tous les sens. Sa voix, légèrement éraillée, conservait toutefois une justesse irréprochable. L’artiste nous a invités à se rapprocher de la scène pour se laisser aller sur la dansante La La Lie, puis a ralenti la cadence avec la pièce maîtresse Good Advice. Pour clore sa prestation, Basia a interprété une de mes pièces préférées sur l’album, Infamous. «Merci, à la prochaine!», a-t-elle lancé le sourire aux lèvres. On se croise les doigts très fort pour un retour imminent de Basia à Québec!

    Foreign Diplomats

    Foreign Diplomats
    Foreign Diplomats

    À la suite d’une entrevue tripante avec eux en début de soirée, j’avais vraiment hâte de voir pour une énième fois le spectacle du jeune quintette composé d’Élie Raymond (guitare, voix), Antoine Lévesque-Roy (basse), Thomas Bruneau-Faubert (trombone, synthés), Charles Primeau (guitare) et Emmanuel Vallières (batterie). Ils ont ouvert en grand avec la pièce You Decide, tirée de leur EP homonyme. Chaque fois, je suis soufflée par leur énergie et leur dépassement sur scène. Avec eux, c’était garanti que la fin de soirée allait lever, même si tout le monde était cerné!

    «Ça a l’air que le party, ça fait longtemps que ça dure ici à Rideau. On est vraiment contents d’être ici, vous n’avez pas fini avec nous! Plus tard en soirée, Antoine, notre bassiste, va se mettre tout nu juste pour vous. La prochaine chanson parle justement de ça», a plaisanté Élie, avant de s’attaquer à Lily’s Nice Shoes!, une composition de leur excellent premier album Princess Flash.

    Le Cercle est ensuite devenu le théâtre musical d’une longue pièce aux sonorités lyriques, Drunk Old Paul (And His Wild Things), également issue de leur opus. Mais, ce n’était qu’une apparence d’accalmie avant la tempête. En effet, le groupe a invité Emilie Kahn à se joindre à eux pour la dernière chanson de la soirée, Queen + King, qui a terminé ce circuit de nuit sur une note plus que festive. Les musiciens et la musicienne se donnaient à fond sur scène en hurlant «The king is dead!» à s’en vider les poumons. Un moment mémorable frôlant l’apogée musicale.

    *Mention spéciale à Thomas pour ses «stépettes» hors de ce monde et sa capacité à ne pas se fouler une cheville et/ou se déboîter une épaule. Tu as tout mon respect.

     

     

     

    Marie-Thérèse Traversy

    28 février 2016
    Bourse Rideau, Région : Québec, Spectacles
    Basia Bulat, Bourse RIDEAU, Emilie & Ogden, Foreign Diplomats, Le Cercle, RIDEAU, Scène 1425
  • [Spectacle] Mara Tremblay + Maude Audet au Cercle le 26 février 2016

    [Spectacle] Mara Tremblay + Maude Audet au Cercle le 26 février 2016

    Lors de la dernière visite de Mara Tremblay à Québec, la salle Octave Crémazie m’avait semblé un peu froide pour accueillir autant de chaleur humaine. Ça avait été un bon spectacle, mais j’étais fort heureux de pouvoir renouer avec sa musique dans une salle plus intime. Vendredi soir, en rentrant au Cercle, petite déception en constatant qu’on avait placé des chaises devant la scène. C’est toujours une surprise pour moi d’écouter Mara assis puisque pour chaque chanson comme Douce Lueur, il y a une chanson pas mal plus rock et dansante comme Tout nue avec toi ou Toutes les chances.

    Maude Audet
    Maude Audet

    Qu’à cela ne tienne, nous avons pris place pour écouter quelques ballades folk de Maude Audet. Si les premières notes ont réussi à capter l’attention des spectateurs assis au Cercle, c’est avec sa magnifique guitare électrique Gretsh qu’elle a interprété les pièces les plus convaincantes de son nouvel album Nous sommes le feu. Si elle regrettait l’absence de ses musiciens, elle a tout de même su imposer le silence et remplir sa mission à merveille. Son univers sied bien à celui de Mara Tremblay.

    Mara Tremblay
    Mara Tremblay

    Mara s’est présentée sur scène avec son fils Victor Tremblay-Desrosiers et son amoureux Sunny Duval. Dès les premières notes de Lumières et diamants le spectateur aguerri a compris qu’il découvrirait des chansons ré-imaginées. La basse était plus fuzzée, la guitare plus tranchante et la section rythmique (un hybride de batterie et de « drum machine » ) plus inventive. Après avoir enchainé quelques chansons, Mara nous a présenté son groupe avec toute sa candeur et sa joie habituelle. Avant de jouer la merveilleuse La Chinoisse, elle a mentionné que l’album dont cette pièce est issue (Papillons) fêtait cette année son quinzième anniversaire. Le début du spectacle s’est poursuivi alors que le trio a pigé principalement dans le répertoire des deux derniers albums, servant des versions particulièrement inventives de Sans toi (chanson écrite par son garçon) et Tu n’es pas libre. Puis, chose rare au Cercle, Mara a quitté la scène pour un entracte après une magnifique version solo de la pièce au violon Le Voyage. Je ne suis pas convaincu que ce choix a bien servi le spectacle. Le Cercle, une place qui semble favoriser le bavardage, a semblé perdre un peu de sa concentration et malgré une deuxième moitié de spectacle plus musclée et voyageant davantage dans sa riche discographie, j’ai eu l’impression qu’une (petite) partie de la foule avait plus envie de discuter que de se laisser transporter.

    Mara Tremblay
    Sunny Duval

    Mara a tout de même poursuivi dans la bonne humeur, livrant des versions tantôt salies volontairement, tantôt un peu brouillonnes de succès tels Elvis, Les Bois d’amours, Le teint de Linda ou Le Printemps des Amants. Cette formule trio en est encore à ses balbutiements, alors on comprend et on se laisse charmer par les petites imperfections de ce trio parfait. Mara a aussi abandonné son ingrate guitare-piano sur Aurait-il plu? livrant ainsi une version pas mal bonifiée. Malheureusement, un spectateur qui se croyait seul dans le Cercle a fini par faire perdre patience à Sunny Duval (avec raison!), jetant un timide malaise à la fin de cette généreuse deuxième partie. Le trio est tout de même revenu faire 3 chansons en rappel dont la rare J’aime Ton Bordel écrite alors que son talentueux fiston était encore bambin. Ils ont ensuite terminé la soirée en beauté avec Les aurores chantée à l’unisson avec la foule.

    La foule du Cercle aura donc été fidèle à sa réputation d’enfant bavard alors que Mara aura elle été encore cette fille imperturbable qui jouera pour la majorité silencieuse… et charmée.

    Maude Audet – Photo : Jacques Boivin
    Mara Tremblay – Photo : Jacques Boivin
    Mara Tremblay
    Mara Tremblay
    Mara Tremblay
    Mara Tremblay – Photos : Jacques Boivin

    Julien Baby-Cormier

    27 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    District 7 production, Le Cercle, Le cercle – lab vivant, Mara Tremblay, Maude Audet
  • [Spectacle] Koriass, lancement de Love Suprême, Le Cercle, 5 février 2016

    [Spectacle] Koriass, lancement de Love Suprême, Le Cercle, 5 février 2016

    05022016-221242-21-KoriassPour son lancement d’album Love Suprême à Québec, Koriass a offert toute une prestation au Cercle, samedi dernier.

    C’est sous les forts cris et applaudissements de la foule en délire que le rappeur s’est présenté sur scène avec un masque de chat au visage. Une excellente ambiance régnait ce soir-là dans cette salle quasi bondée. Dès le début, Koriass a su épater ses fans en rappant de façon assez rapide.

    05022016-224319-33-KoriassAu cours de la soirée, plusieurs artistes ayant collaboré à l’album sont montés rejoindre Koriass sur scène. On a pu entendre entre autres Jolies filles avec Lary Kidd et Love Suprême avec Sabrina Halde (Groenland). La prestation de cette dernière a apporté un moment de tendresse au spectacle. En dédiant son album à toutes les femmes, cette chanson vient sans doute ajouter un peu de féminité et vient rejoindre directement les valeurs féministes véhiculées par Koriass lui-même. Il faut préciser que ce fut le seul moment tendre de la soirée puisque le slam dominait une partie du spectacle. Le public était en feu ! À l’avant de la scène, les gens bouncaient tout en se bousculant.

    Il faisait chaud ce soir-là au Cercle ! On pouvait le constater avec les bouteilles d’eau que le rappeur se versait carrément sur la tête. D’ailleurs, il enchainait rapidement ses chansons, ayant à peine le temps de reprendre son souffle.

    Évidemment, il a interprété plusieurs chansons issues de son nouvel album et même de son nouveau EP Petit Love. En interprétant ses dernières chansons, Koriass est allé rejoindre ses fans en chantant directement dans la foule. Enfin en rappel, les fans ont eu droit à son succès Tsé veut dire !

    05022016-224725-34-KoriassAvec son nouvel album, Koriass a encore une fois démontré son talent autant avec son rap qu’avec la profondeur de ses paroles. Parce que oui, ce rappeur a une plume très raffinée. Ses textes sont d’une richesse incroyable. Avec Love suprême, Koriass est au sommet de son art. Il est sans doute l’un des meilleurs rappeurs québécois.

    Cet artiste m’a accompagnée à travers les années et à travers mes peines d’amour. C’est avec sa chanson En t’oubliant que je l’ai connu. Déjà avec cette chanson, il a su me conquérir. Il m’épate encore plus avec son nouvel album.

    Love suprême à Koriass !

    *Love Suprême est désormais en vente partout en magasin et sur les plateformes numériques de téléchargement.

    Première partie : Brown

    05022016-213104-07-BrownLe groupe Brown a su assurer avec succès la première partie de cette soirée. Ne connaissant pas leur musique, Brown m’a complètement envouté. Les deux frères (dont Snail Kid, de Dead Obies) qui se sont unis avec leur père ont offert tout un spectacle. C’est le mélange des styles passant du hip-hop québécois au reggae jamaïcain qui m’a le plus séduit. Je n’étais sans doute pas la seule puisque tous les spectateurs semblaient charmés.

    Quoiqu’il s’agissait que d’une première partie, leurs 30 minutes de spectacle étaient beaucoup trop courtes, à mon avis. J’en aurais pris encore !

    Tout le monde est Brown !

    Brown – Photo : Jacques Boivin
    Brown – Photo : Jacques Boivin
    Koriass – Photo : Jacques Boivin
    Koriass – Photos : Jacques Boivin

    Jessica Audet-Delarosbil

    8 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Eman, Koriass, Lary Kidd, Le Cercle, loud, love suprême, Philippe Brault, Sabrina Halde
  • [ANNONCE] LA BRONZE ET BEAT MARKET AU CERCLE À LA FIN MARS

    [ANNONCE] LA BRONZE ET BEAT MARKET AU CERCLE À LA FIN MARS

    Les formations montréalaises LA BRONZE et BEAT MARKET prendront les planches du Cercle d’assaut le 31 mars prochain. Le mélange semble d’abord à moitié inusité, parce que le ton de chaque artiste se distingue assez nettement même si ils partagent une dimension électronique.

    La Bronze - Photo : Marion Desjardins
    La Bronze – Photo : Marion Desjardins

    LA BRONZE, c’est le projet indie-electro-pop mené de main de maître par la flamboyante Nadia Essadiqi, également commédienne à ses heures, qui allie dans ce projet danse, musique et voix dans ses aspects tant créatifs que scéniques. Ses textes ciselés avec délicatesse et force regorgent d’images poignantes et les vidéoclips qui présentent les extraits en font tout autant. Des émotions fortes et authentiques sont véhiculées autant par les textes que les images qui les prolongent pour en porter le sens.

    Beat Market Sun Machine (Lisbon Lux)
    Beat Market
    Sun Machine (Lisbon Lux)

    Quant à BEAT MARKET, ils font de l’électro instrumental dont l’efficacité repose davantage sur la répétition et la progression, que l’on pourrait qualifier de neo-disco comme celle que proposent les diverses incarnations de la french touch, avec une dimension tout de même assez américaine ajoutée à leur son pour donner quelque chose de très catchy et dansant. C’est pas le genre de musique que le cerveau apprécie autant que le corps, sans que cela signifie pour autant que ça s’adresse à des débiles. On porte une attention soignée aux détails et la production à elle seule vaut déjà le détour. Ils viendront présenter les pièces de l’excellent Sun Machine, paru l’an dernier sur l’étiquette Lisbon Lux.

    L’aspect créatif n’est peut-être pas aussi bien servi chez Beat Market que chez La Bronze, mais ils compensent par l’aspect festif. Gageons que la soirée sera plus dansante que celles que La Bronze a l’habitude de nous proposer et plus artistique que ce que Beat Market a l’habitude de faire.

    Si vous voulez avoir un avant-goût de ce que les artistes ont à offrir, rendez-vous sur la page de l’évènement par ici: https://www.facebook.com/events/917677101660748

    Quant aux billets, ils sont accessibles ci-dessous :

    François-Samuel Fortin

    4 février 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    Beat Market, électro, french touch, Indie, La Bronze, Le Cercle, pop
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