ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • Keith Kouna (+Joël Martel) – Impérial Bell, 4 novembre 2017

    Keith Kouna (+Joël Martel) – Impérial Bell, 4 novembre 2017
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin

    Quand après la troisième chanson de la soirée, Kouna a crié : « Bonsoir Club Soda! », on a cru que c’était une façon de piquer la foule, mais il en a remis quelques secondes plus tard et en réalisant sa méprise, il a décroché hilare; on a compris que c’était une erreur et qu’il avait visiblement encore un peu la tête dans la salle de la rue Saint-Laurent.

    C’est devenu un des trois « running gags » de la soirée aux côtés d’André Arthur, à qui il a dédié la fabuleuse Shérif, ainsi que du troisième lien, crié ironiquement (il va sans dire) entre quelques chansons pour cette soirée préélectorale.

    C’est la très « bérurière » Vache qui ouvrait la soirée et malgré toute la puissance sonore, on pouvait légitimement s’inquiéter pour la voix de Kouna. À l’entendre, on pouvait craindre qu’il peinerait à passer la soirée tant il semblait avoir tout gueulé au lancement à Montréal. Heureusement, tel un surhumain, non seulement la voix a tenu le coup, mais la performance enflammée, malgré quelques erreurs çà et là, a sans aucun doute comblé la foule de fidèles présente à l’Impérial. Au parterre, on était d’ailleurs à même de constater que l’album Bonsoir Shérif avait fait son chemin jusqu’aux oreilles des fans, ceux-ci chantant vieux classiques et nouvelles pièces tout au long de la soirée.

    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin

    Ce qui frappe après ce généreux concert de plus de deux heures, c’est l’efficacité de la discographie de Kouna. Il peut passer d’agressives chansons à l’âme punk (Entre les vagues, Comme des macaques, Madame), à des tounes rock truffées d’agréable vers d’oreilles (Tic Tac, Poupée, La Joyeuse), à des pièces groovy (Congo, Doubidou – cette dernière chantée avec l’aide d’une foule enthousiaste) pour ensuite puiser dans ses ballades mélancoliques (Labrador, Napalm, Berceuse ou Batiscan). Ça donne un concert varié et riche en émotions diverses. On aime le côté ras-le-bol social de la proposition, mais aussi la touche poétique de la riche plume de Keith Kouna.

    Si visuellement la proposition n’a rien d’éclaté, de sobres projections des musiciens sur six écrans rectangulaires, le groupe en fait bien assez côté énergie pour maintenir l’attention malgré le marathon musical. Parmi les très bons moments, il faut noter la très sentie performance solo d’Anna, la très punk Marie et ses paroles acerbes: « les humains c’est de la merde », chantées en coeur, ça fonctionne pas à peu près! Il y a aussi eu cette brillante performance de Kouna et son guitariste Martien Bélanger sur la maintenant classique Le tape. Bref, Keith Kouna, une valeur sure depuis déjà un bon bout de temps, a confirmé qu’on passe systématiquement une belle soirée en sa compagnie; imaginez lorsque le spectacle sera bien rodé…

    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin

    En première partie, Joël Martel a présenté ses chansons volontairement brouillonnes et absurdes devant une foule interloquée qui observait le curieux personnage affublé d’un chapeau de pirate chanter à propos de légendes amérindiennes (Ouananiche ou hot-dog), du fait d’être « feeling » et autres sujets aux tendances absurdes. Si le pouvoir de réécoute me semble limité, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas être divertissant.

    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin

    Julien Baby-Cormier

    6 novembre 2017
    Spectacles
    Impérial Bell, Joël Martel, Keith Kouna, rqc, slider
  • Anatole – Le Bal du Lézard / Le Scanner, 4 novembre 2017

    Anatole – Le Bal du Lézard / Le Scanner, 4 novembre 2017

    On s’attendait au grandiose – rien de moins – à l’occasion du dernier spectacle d’Anatole tel qu’on l’avait connu jusque-là. Le squelette dandy a bien sûr choisi de faire les choses à sa manière : pour souligner la mue de son avatar et annoncer la nouvelle bonne nouvelle musicale, Anatole s’est mis en scène successivement au Bal du Lézard, puis au Scanner. Compte-rendu d’un spectacle audacieux, aux retentissements quasi bibliques.

     

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Ancien Testament

    Comme autour de la table lors du dernier repas, les fidèles du royaume de la Nouvelle L.A. furent nombreux à se masser devant la petite scène limouloise du Bal. L’endroit, bien choisi pour son aspect intime et initiatique, accueillit bientôt le divin prophète et ses apôtres, dans leur habituel accoutrement squelettique et éthéré.

    C’est avec ce qu’on aurait pu appeler l’énergie du désespoir – de la dernière fois – que le groupe se lança. Enfilant les unes après les autres les pièces de L.A. / Tu es des nôtres, les musiciens s’en donnèrent à cœur joie tandis que, parmi la foule, le chanteur choisissait ses victimes. Dansant, crachant, foudroyant du regard l’auditoire, Anatole faisait exploser les barèmes d’intensité. En symbiose avec les mains habiles de ses instrumentistes, qui manipulaient les pièces avec expertise, il nous fit atteindre les sommets de la grâce sur Grosse Massue, pour ensuite nous faire plonger dans l’abîme avec Le grand sommeil.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3289407427 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=2140171548]

     

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    C’est à ce moment que survint sa chute. Des convulsions prirent la vedette, qui se débattit jusqu’au dernier instant pour nous livrer son message lyrico-prophétique. Soudain, il s’affala dans un tumulte musical de plus en plus dissonant. C’était la fin d’une ère. Procession funèbre jusqu’à la sortie du Bal, où l’on emmena le corps, l’âme en peine. Mais déjà, un soubresaut d’excitation électrique parcourait les spectateurs : cette mort marquait un passage, le début d’autre chose…

     

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Nouveau Testament

    Passèrent donc les fidèles du Bal du Lézard jusqu’aux sombres anfractuosités du Scanner, lieu propice aux révélations dionysiaques. De nouveaux visages apparurent aussi. En moins d’une heure, la nouvelle salle se remplit tout autant, voire bien plus que la première.

    L’entrée en matière du groupe se fit en simplicité, sous la couleur de nouveaux costumes. Bien sûr, Anatole se fit attendre quelque peu avant de paraître, un habit glamour lui moulant le corps. Au son de la sensuelle Isaac, nos papilles auditives se réveillèrent lentement.

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    De l’ancien Anatole, le groupe a gardé le regard hypnotique de son chanteur, qui scrutait la foule en canalisant tous les regards. Il a gardé le son franchement eighties, qui s’est d’autant plus assumé dans les nouvelles pièces présentées. Celles-ci redoublaient d’ailleurs d’inventivité sur le plan des motifs mélodiques ou rythmiques exploités.

    Brandissant ses nouvelles pièces comme les Tables de la Loi, Anatole fit rapidement grimper l’intensité au tapis grâce à un mélange explosif de dansant et de percutant. Quelques classiques de l’ancien Anatole vinrent ponctuer les nouvelles révélations, au plaisir des fidèles qui pouvaient alors crier leurs serments en chœur. Suivant les lubies de la vedette tels de véritables pantins musicaux, les spectateurs subjugués se sont libérés de leurs réserves pour danser, hocher de la tête, sauter, crier.

    L’apparition subite de ce nouvel Anatole devra nous contenter jusqu’en mai, nous a-t-il lancé en fin de spectacle, avant de faire ses adieux définitifs à la pièce Discollins. Et maintenant ? Il ne nous reste qu’à attendre le Jugement dernier, la mémoire empreinte encore des sensations extatiques de ce moment privilégié.

    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Ève Fortier

    6 novembre 2017
    Spectacles
    Anatole, Le Bal du lézard, Le Pantoum, Le Scanner, rqc, slider
  • Apéros FEQ: Casual Rites- District St-Joseph, 2 novembre 2017

    Apéros FEQ: Casual Rites- District St-Joseph, 2 novembre 2017

    La formation de Québec Casual Rites a profité de cette soirée pour lancer son album homonyme. Pour l’occasion, ils ont joué l’album dans son ensemble pour familles et amis présents. Un public qui les connaissaient et qui avait hâte d’entendre le produit final en spectacle.

    Alliant folk, pop, funk et blues, ils ont charmé par leurs chansons entraînantes et leur humour distillé entre les pièces. Le concert a débuté par la pièce Storm Chasers. Je pourrais facilement les voir sur la scène Fibe au prochain Festival d’été ou en tant que première partie, car ils ont de l’énergie à revendre!

    Crucial Matter et sa ligne de basse funk par Mike Morris a accroché mon oreille dès la première note. Chacun des membres du quintette a eu son moment pour montrer son talent sur scène. Notons entre autres les solos de guitare de Phil Matte et David St-Germain, mais aussi, ceux de Nathan Vanheuverzwijn aux claviers et de Pascal Denis à la batterie.

    Casual Rites est définitivement à voir en concert et son album vaut la peine qu’on y tende l’oreille!

    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Ève Duchesne

    6 novembre 2017
    Spectacles
    Apéros FEQ, casual rites, District Saint-Joseph, rqc, slider
  • Hein Cooper (+ Pomme), L’Anti Bar & Spectacles, 30 octobre 2017

    Hein Cooper (+ Pomme), L’Anti Bar & Spectacles, 30 octobre 2017

    Pour rien au monde je n’aurais manqué ce rendez-vous avec Hein Cooper, qui ne reviendra pas avant au moins un an puisqu’il retourne vivre en Angleterre pour enregistrer son deuxième album.

    C’est donc après une heure et quart de route, de Trois-Rivières vers Québec, que la belle Pomme s’est présentée devant moi sur la scène de l’Anti Bar & Spectacles. Je l’ai connue avec la pièce Rusty, qu’elle a reprise avec l’auteur original, nul autre que Hein Cooper lui-même, et qu’ils ont jouée ensemble vers la fin du spectacle de Hein. Tout cela pour en revenir à la voix remplie d’émotions de Pomme qui parfois ressemblait presque à un chant d’oiseau, surtout sur la pièce De là-haut. Il y avait une telle douceur et fragilité dans sa voix que le public était plus attentionné et silencieux que jamais. J’ai eu un énorme faible pour la pièce La lavande. Si vous ne la connaissez pas, je vous suggère fortement l’écoute de son album À peu près.

    Quelques minutes après, Hein Cooper, du haut de ses 6 pieds 5 (j’exagère à peine), est arrivé en force et seul avec ses instruments. Il nous a chanté bien fort avec une gesticule extravertie la pièce Is This the Real. Je l’ai trouvé bien intense pour commencer, mais en même temps, ça a très bien cassé la glace. Comme Hein l’a mentionné, on ne se sentait pas du tout comme si c’était un lundi soir, avec de la bonne bière et un spectacle de musique dans un bar. Il a profité de son court passage au Québec pour nous jouer sa nouvelle pièce The Fear of Missing Out ainsi qu’une autre plus disco dont le titre n’a pas été nommé. Après So I Remember, il a fait siffler les gens sur Overflow. Je vous jure, on était tellement bon qu’il a dit vouloir nous enregistrer comme chorale de siffleurs sur son prochain album. O.K., on s’est peut-être fait berner, mais c’était drôle. Il a terminé avec la chanson The Art of Escape, et la dernière note m’a donné des frissons pendant une heure. Quelle prestance il a, ce Hein!

    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins- Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme & Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme & Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme & Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins

     

    EnregistrerEnregistrer

    Karina Tardif

    4 novembre 2017
    Spectacles
    Hein Cooper, L’Anti Bar et spectacles, Pomme, rqc, slider
  • Nicolet + Félix Dyotte + RALEIGH, Le Pantoum, 20 octobre 2017

    Nicolet + Félix Dyotte + RALEIGH, Le Pantoum, 20 octobre 2017

    Des triples lancements d’albums, en plus d’être un évènement plutôt rare, c’est pas mal badass, on peut se le dire. C’est donc sous cette thématique que se remplissait le Pantoum, en un vendredi soir d’octobre sous le coup de l’été indien, qui malheureusement ne fut pas un argument suffisant pour remplir l’endroit comme on l’avait déjà vu par le passé. Mais bon, lancer des albums en famille, qui a dit que c’était un désastre ?

     

    Félix Dyotte – Photo : Gabriel Potvin-Caissy

    Félix Dyotte

    Ce qu’on voit : 21 :30 tapantes, Félix monte sur scène. J’utilise « monte » puisqu’il était tout bonnement à travers la foule durant les secondes précédentes. On se rend rapidement compte que ce sera une performance solo, où on aurait pu s’attendre à voir une guitare acoustique comme seul outil. Mais détrompez-vous, c’est armé d’une machine à séquence que M. Dyotte s’élance. Au volant de sa Jaguar (la Fender), il lance les premiers accords de Je cours, où les chansons se suivront tels que sur l’album tout au long de la performance. On sent que le stress qui habite l’artiste aux premières notes dépasse sa timidité habituelle, mais cela s’estompera à l’instant où il aura la chance de parler avec le public, à la fin de sa première chanson. La suite n’est qu’envol et aventure

    Ce qu’on entend : Une French touch habite définitivement le cerveau de Félix Dyotte. Des synthés aériens, des percussions voguant sur le surf rock ; Félix Dyotte tisse finement les mailles de ses textes, vocalement ajusté comme des yoga pants à chaque son que crache sa guitare. Au volant de sa Jaguar, il nous transporte loin… Sur une route de la Côte d’Azur, vignoble d’un côté, Méditerranée de l’autre. Les progressions guitaresques de Dyotte nous démontrent que l’on a droit à un grand musicien, et d’autant, sinon plus, à un énorme parolier.

     

    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy

    RALEIGH

    Tout droit descendus de Calgary pour nous présenter Powerhouse Bloom, les quatre membres de RALEIGH ont rapidement fait de dénouer la tension et la gêne qu’un public peut sentir en début de spectacle d’un groupe qu’il n’a jamais vu. Le quatuor, bien en contrôle, nous a rapidement mis dans une ambiance de local de pratique, où peu de gens auraient pu croire que leur album n’est âgé que d’un mois.

    Musicalement, Raleigh se pose sur une fondation en forme de rock rempli de surprise et d’envolée atmosphérique, naviguant entre le jazz et le post-rock. On a devant nous un violoncelle qui semble étirer le temps, la naïve voix du chanteur Matt Doherty qui meuble l’espace, celle de la violoncelliste Clea Anaïs qui l’agrandit. On assiste à une œuvre complète, où RALEIGH construit monde après monde, et nous amène de l’un vers l’autre sans avertissement.

    « When did rock and roll become a costume party?
    Chi-chi in the songs and all the homies, heartless
    Friends are more than gone, at least the drugs still want me
    Oh, when did rock and roll become a costume party? »

     

    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy

    Nicolet

    Personnellement, j’aurais surement choké un peu à l’idée de prendre la scène après ces deux performances… C’est une problématique qui n’a pas semblé affecter Étienne Hamel, qui s’est emparé de la scène en moins d’une seconde. Équipé de deux autres Étiennes, d’un Nathan et d’un Guillaume pour présenter son projet solo, le groupe a abordé l’album en spectacle comme s’ils l’avaient composé ensemble.

    C’est une performance qui va dans tous les sens (mais dans le bon sens). Bien ancré dans le rock alternatif et teinté d’une pop émanant des synthétiseurs qui l’entourent sur scène, Hamel nous chante le quartier Hochelaga, tout en prenant quelques pauses folk pour nous parler de ses amours et de ses peurs, mais finit toujours par nous ramener vers une tendance funk, même lorsqu’il « met la pédale funk à off », comme il l’a lui-même dit. 45 minutes de pur bonheur où le groupe et le public s’en donnent à cœur joie, unis par le son généreux de Nicolet.

    Appel à tous les marcheurs et marcheuses de ce monde : Mettez immédiatement l’album Hochelaga dans votre playlist « I would walk 500 miles » ; une valeur sûre pour accompagner ses pas. Je dis ça mais je dis rien…

    Félix Dyotte – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Félix Dyotte – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Félix Dyotte – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Félix Dyotte – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy

    Anthony Fournier

    29 octobre 2017
    Spectacles
    Félix Dyotte, Le Pantoum, Nicolet, RALEIGH, rqc
  • À voir à Québec – 26 octobre au 1er novembre 2017

    À voir à Québec – 26 octobre au 1er novembre 2017

    Les mélomanes de Québec seront gâtés ces prochains jours alors que de nombreux concerts seront présentés un peu partout. C’est l’Halloween – déjà une occasion de faire la fête, mais l’offre de spectacles va beaucoup plus loin! On pour vous aider à naviguer à travers tout ça, on a fait une petite sélection :

     

    Jeudi 26 octobre

    Tout d’abord, il nous faut parler des Apéros FEQ qui sont de retour après une pause d’une semaine. Le groupe de la semaine : Zen Bamboo, un groupe de Saint-Lambert (pas celui du 83, mais plutôt celui du 450) qui propose un rock indé assumé. Avec sa prestation, la formation saura-t-elle convaincre le jury? Pour le savoir, il faudra aller constater par vous-mêmes. Dès 18 heures – GRATUIT

    Quand il n’est pas en train de composer de la musique de film, l’auteur-compositeur-interprète Martin Léon compose ses chansons, qu’il interprète devant un public captif. Il viendra nous raconter les origines des chansons qui composent Les atomes. 20 heures – COMPLET

    Les amateurs de folk rock à la Half Moon Run et cie ont rendez-vous au Cercle, qui présente le spectacle de Will Driving West, qui est à la veille de lancer son quatrième album. La formation sera précédée en première partie par Equse, un groupe originaire de Rimouski qui joue pas mal dans les mêmes eaux éclatées. Portes : 20 h / Spectacle : 21 h. BILLETS

    Charles-Auguste lance son EP en trio au Fou-Bar. 20 h 30. CONTRIBUTION VOLONTAIRE

     

    Vendredi 27 octobre

    Les Chercheurs d’or lancent leur nouvel album Apollo (qui mérite une bonne écoute, on vous le dit d’avance) au Bar le Détour du Grand Théâtre de Québec. Pour le lancement, on nous a promis une prestation complète avec sept musiciens sur scène. Ça devrait être de toute beauté. 17 heures. GRATUIT

    On a bien envie d’aller à la Librairie Saint-Jean-Baptiste voir de quoi a l’air Alexandra Lost, le nouveau projet d’inspiration eighties de Jane Ehrhardt et Simon Paradis. La première partie sera assurée par Megabat, de la synth-pop australienne menée par Harley Young. On va se shaker le popotin entouré de livres. Yeah! 20 heures. CONTRIBUTION VOLONTAIRE

    Martin Léon présente le même spectacle que la veille, cette-fois de l’autre côté du fleuve, à L’Anglicane. 20 heures. COMPLET

    Une nouvelle série de spectacles s’amorce au Café Wazo du Cégep de Sainte-Foy : le Franco Chaud. Pour sa première édition, on a eu la bonne idée d’inviter Mathieu Bérubé et Chassepareil. Portes : 18 h 30 / show : 19 h. 3 $ à la porte

    Le rappeur Loud sera à la salle multi du Complexe Méduse. Entrée : 19 heures. BILLETS

     

    Samedi 28 octobre

    Qui dit fin de semaine d’Halloween dit ROCK et c’est ce qu’on va avoir au Cercle, dans le cadre du Rock City Horror Party 2017, alors qu’on pourra assister à une soirée qui déménage avec Les Breastfeeders et Xavier Caféïne (ainsi que Sweet Tooth et Chucky Macdonald). Portes : 20 heures / show : 21 heures. BILLETS

    Aurore et Fria Moeras seront au Bar Jules et Jim, sur la rue Cartier. 21 heures. GRATUIT

    La légende raconte que Jael Bird Joseph, découvert à l’émission La Voix en 2013, est un excellent auteur-compositeur-interprète. On pourra le constater par nous-mêmes au Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald. 20 heures. BILLETS

     

    Dimanche 29 octobre

    Qui dit fin de semaine d’Halloween dit également SHOW AU PANTOUM et cette année ne fera pas exception puisque la petite salle du centre-ville accueille Choses Sauvages et Pure Carrière pour ce qui devrait être une Halloween magique. 20 heures. 10 $ À LA PORTE. BYOB

     

    Lundi 30 octobre

    Une belle soirée folk-pop en perspective alors que l’Australien Hein Cooper et la Française Pomme viennent nous rendre visite. Le premier achève son deuxième album, la deuxième va vous étonner avec les chansons pleines de sensibilité de son premier long-jeu. À voir, même si c’est un lundi soir. Portes : 19 heures / show : 20 heures. BILLETS

     

    Mardi 31 octobre

    Qui dit Halloween dit ROCKY HORROR PICTURE SHOW! Et cette année, ça se passe au Cinéma Cartier! En première partie de ce film-culte, nul autre que le célèbre usurpateur Anatole! 21 h 30. BILLETS

     

    Mercredi 1er novembre

    C’est le grand retour de l’Européen Piers Faccini et de ses magnifiques chansons au Cercle. La première partie sera assurée par Laura Lefebvre (qui s’est fait un pas pire lot de nouveaux fans en première partie de Philippe B samedi dernier). Soirée émouvante en perspective! Portes : 19 heures / show : 20 heures. BILLETS

     

    ecoutedonc.ca se munit ENFIN d’un babillard pour annoncer les différents concerts qui auront lieu à Québec et en Mauricie. Vous voulez qu’on inscrive votre événement? Écrivez-nous à babillard@test.ecoutedonc.ca. Vous devez nous fournir : titre de l’événement, lieu, description (la plus détaillée possible), lien vers la billetterie (le cas échéant), lien vers l’événement Facebook et image (s’il s’agit d’une oeuvre ou d’une photo, veuillez nous mentionner son auteur – sinon nous ne publierons pas l’image).

    Jacques Boivin

    26 octobre 2017
    Nouvelles
    Alexandra Lost, Anatole, Aurore, charles-auguste, chassepareil, Choses sauvages, Equse, Fria Moeras, Hein Cooper, Jael Bird Joseph, Laura Lefebvre, Les Breastfeeders, Les Chercheurs d’or, loud, Martin Léon, Mathieu Bérubé, Megabat, piers faccini, Pomme, PURE CARRIÈRE, rqc, Spectacles, Will Driving West, Xavier Caféïne, Zen Bamboo
  • Bellflower – Théâtre du Petit Champlain, 21 Octobre 2017

    Bellflower – Théâtre du Petit Champlain, 21 Octobre 2017

    C’était mon troisième concert de Bellflower et mon premier en tant que presseur de boutons sur boîte noire à objectif ajustable. Cette soirée au théâtre du Petit Champlain pour le groupe montréalais était spéciale puisqu’ils n’avaient pas de première partie, ce qui signifiait que pour les nombreux curieux, une découverte des 8 musiciens pendant 2h (comptant entracte de 10 minutes) leur était proposée, tandis que pour les connaisseurs du groupe, c’était l’occasion de les voir dans un espace plus intime.

    Allons-y tout de go, c’était certainement leur meilleure performance à vie. Ils ont rempli leurs 120 minutes de la meilleure manière avec notamment des introductions longues et planantes comprenant des notes d’instruments à vent en boucle, mais aussi et surtout des solos fabuleux pour tous les instruments pendant les chansons. L’énergie débordait, tous les morceaux et les musiciens étaient convaincants et Em Pompa aimait beaucoup taper sur la cloche et chanter les notes des autres instruments.

    Tout était fantastique.
    J’ai un peu pleuré aussi tellement c’était bien.

    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani

    Nicolas Padovani

    24 octobre 2017
    Spectacles
    Bellflower, Petit-Champlain, rqc, Théâtre du Petit-Champlain
  • Damien Robitaille – Grand Théâtre de Québec, 19 octobre 2017

    Damien Robitaille – Grand Théâtre de Québec, 19 octobre 2017

    C’est à un généreux programme de deux heures dans son charmant univers musical que nous a convié Damien Robitaille en ce doux jeudi soir à la salle Octave-Crémazie. Un public de tout âge s’y était donné rendez-vous. C’est vrai que depuis la parution de ses quatre disques, Damien Robitaille ratisse large avec son mélange de styles musicaux variant autant du soul, au folk chansonnier en passant par le disco et le latino.

    Et c’est particulièrement à sa dernière offrande sortie au printemps à laquelle nous avons eu droit hier, livrant entièrement son bel Univers Parallèle à la foule venue l’écouter. Ces chansons récentes des plus groovantes se sont bien mariées aux plus connues du répertoire, dans une ambiance parfois gospel, gracieuseté des magnifiques chœurs signés par la bassiste Fabienne Gilbert et la percussionniste/claviériste Marie-Christine Depestre. Secondé par une excellente sonorisation, le groupe en communion parfaite, était également composé du batteur Max Sansalone et du multi-instrumentiste Carl Bastien. Il faisait bon d’ailleurs de revoir sur scène ce talentueux musicien qui a brillé aux claviers notamment sur la pièce Casse-tête.

    Si Robitaille peut se faire cabotin, ludique et coquin, autant dans ses chansons que dans ses interventions avec le public, il démontre aussi son côté tendre et touchant dans son interprétation de chansons comme Le Fleuve ou encore Astronaute qu’il livre au piano. Le chanteur sait se faire généreux, non seulement dans la longueur de son spectacle des plus dynamiques (plus de 22 chansons sans entracte!) mais aussi en improvisant, à la demande des spectateurs, un pot-pourri de leurs morceaux préférés qui n’ont pu s’insérer au programme.

    Ce délicieux voyage ne pouvait que mieux se conclure sur une Plein d’amour, entonnée en choeur par un public conquis et charmé. Une belle soirée!

    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Claude Rioux

    23 octobre 2017
    Spectacles
    Damien Robitaille, Grand Théâtre de Québec, rqc, Salle Octave-Crémazie
  • Philippe B (+ Laura Lefebvre) – Impérial Bell, 21 octobre 2017

    Philippe B (+ Laura Lefebvre) – Impérial Bell, 21 octobre 2017

    Texte : Marie-Laure Tremblay, photos : Jacques Boivin

    Sortie entre adultes pour aller profiter de Philippe B. et de Laura Lefebvre en cette belle soirée d’automne.

    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin

    C’est tout d’abord une Laura Lefebvre pleine d’enthousiasme (heureuse d’être contente) qui monte sur scène en duo avec son ami et mentor, Joey Proteau. Visiblement touchée de faire la première partie de Philippe B. l’artiste beauceronne a rapidement conquis le public avec son matériel original. Ses chansons se prêtaient particulièrement bien à l’atmosphère feutrée de l’Impérial éclairé à la chandelle. Elle nous a bercé par des balades toutes douces, prêtes pour son album qui devrait paraître en mars. Pour le moment, Laura Lefebvre c’est 2 voix, 2 guitares ou banjo, de belles harmonies tout en douceur, un peu à l’image de son extrait Fragile, je vous invite à partir à sa découverte sur le web, collé avec votre moitié.

    Philippe B – Photo : Jacques Boivin

    Philippe B. est ensuite arrivé sur une scène pleine de beaux instruments pour nous faire rêver sa Grande nuit vidéo. S’il a commencé seul à la guitare avec un segment plus folk (Explosion, L’été, Autoportrait), nous avons été heureux de reconnaitre dernière lui Laurence Lafond-Beaulne et sa voix d’ange qui colore son plus récent album. Guido del Fabbro viendra finalement compléter le trio en violons, claviers et piano, donnant une dimension orchestrale à l’ensemble et de poignants solo.

    J’ai redécouvert Philippe B. et je suis tombée sous son charme cet été sur le quai de Baie-St-Paul. Si le moment semblait parfait, soleil et voiliers, je dois dire que sa Grande nuit vidéo s’apprécie encore plus avec une foule qui écoute religieusement dans la pénombre, collectionnant ses paroles une à une, s’exclamant parfois en reconnaissant les premiers accords, en particulier sur la toujours sympathique Archipels et la classique California Girl.

    Philippe B – Photo : Jacques Boivin

    Si dans ses interventions il se plait à donner l’image d’un perdu un peu loser, ses textes nous transportent dans la magie du quotidien où trois mots suffisent pour nous bombarder d’images, entre région et métropole. Il enchaine avec son segment chanson d’amour timide avec Je t’aime, je t’aime, Anywere et Cheveux courts où on se reconnait tous un peu. Merci pour la tellement belle Rouge-Gorge où on plane avec Laurence, avant de revenir dans la noirceur avec L’amour est un fantôme, Petite leçon de ténèbres et pour finir La grande nuit vidéo, bouclant le spectacle comme l’album et notre lune de miel.

    Au rappel, nous avons eu droit à Calorifère pour nous donner chaud et la gentiment revendicatrice Y va toujours y avoir, tirée l’hommage à Desjardins qu’il a dirigé et que j’ai pu déguster en spectacle plus tôt cette année.

    Merci Philippe pour cette adorable soirée où, avec des mélomanes convaincus nous avons pu communier en toute simplicité.

    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin

     

    Collaboration Spéciale

    23 octobre 2017
    Spectacles
    Impérial Bell, Laura Lefebvre, Philippe B, rqc, slider
  • Montrez vos talents au 8e Cabaret Festif! de la relève

    Montrez vos talents au 8e Cabaret Festif! de la relève

    L’équipe du Festif! a annoncé mercredi la tenue de la 8e édition de son volet concours, le Cabaret Festif! de la relève, qui se déroulera cet hiver à Baie-Saint-Paul les 27 janvier, 17 février, 10 mars et 31 mars prochains. Les soirées de qualification se dérouleront cette année dans l’ancien Cabaret du Café des artistes de l’Auberge Otis. La finale, elle, est toujours tenue à la Salle multi du Germain Charlevoix.

    Un nombre incroyable d’artistes que nous suivons de près ici, à ecoutedonc.ca, ont participé au Cabaret, notamment Philippe Brach, Émile Bilodeau, Lydia Képinski, Miss Sassoeur et les Sassys, Samuele, Gab Paquet, Simon Kearney, Anthony Roussel, Michel Robichaud, Émile Gruff, et plusieurs autres.

    Parlant d’Émile Bilodeau, c’est lui qui sera porte-parole de l’événement cette année!

    Pour les participants, une pléthore de prix sont offerts, dont le grand prix du jury (une place dans la programmation de la prochaine édition du Festif!, une bourse de 7 000 $, une grande tournée médiatique dans la région de Québec, 1 000 $ de promo à CKRL, une émission de radio de 90 minutes sur les ondes de CHYZ en plus d’heures de studio et d’une formation sur la promo radio), le prix du public (bourse de 2 000 $, une place dans la programmation et 1 000 $ de promo à CKIA), ainsi que de nombreux prix offerts par divers diffuseurs et intervenants de partout au Québec (Festival international de la chanson de Granby, Le Pantoum, Coup de coeur francophone, Le Zaricot et plusieurs autres).

    Également partenaire de l’événement, ecoutedonc.ca remettra un prix à l’un des finalistes du concours (entrevue, couverture, prestation rémunérée).

    On l’a dit à plus d’une reprise, le Cabaret, c’est plus qu’un concours, c’est l’occasion de fraterniser, de jouer devant un public attentif (oui, monsieur, ça existe encore!) et de se faire connaître à l’échelle du Québec. Vous avez un projet musical? Vous aimeriez participer? Les inscriptions sont ouvertes aux auteurs-compositeurs-interprètes du 1er au 22 novembre au www.lefestif.ca/cabaret. L’annonce des 12 candidats sera faite le 9 janvier prochain.

    Jacques Boivin

    23 octobre 2017
    Nouvelles
    Cabaret Festif de la relève, rqc
Page précédente
1 … 3 4 5 6 7 8
Page suivante

Proudly Powered by WordPress