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    ENTREVUE AUDIO : CASUAL RITES

    C’est devant un large public attentif et conquis que Casual Rites a sorti son premier album homonyme jeudi passé au District Saint-Joseph. Depuis, l’album s’est attiré des critiques élogieuses, notamment celle de Sylvain Ménard sur les ondes du 98.5 Montréal dans le cadre de l’émission Puisqu’il faut se lever.  À l’occasion du lancement d’album, les membres du groupe; Phil Matte (voix & guitare), Michael Lavoie (basse), Nathan Vanheuverzwijn (clavier), Pascal Denis (batterie) et David Saint-Germain (guitare) ont accordé une entrevue à ecoutedonc.ca dans laquelle on en apprend davantage sur l’évolution du band et sur le processus créatif de l’album. 

    Bonne écoute! 

    http://test.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2017/11/entrevue-ecoutedonc-casual-rites-MP3.mp3

    (Photos: Marion Desjardins)

    Les membres du groupe se sont également prêtés au jeu du quiz musical dans lequel on découvre qu’il existe clairement un lien à faire entre la musique qu’ils produisent et leurs goûts musicaux.

    Quiz musical

    Quelle est la première cassette ou quel est le premier disque que vous avez acheté?

    Michael: Les premières cassettes que je me suis fait offrir en cadeau est L’amour est sans pitié de Jean Leloup et le premier album des Vilains Pingouins. Le premier disque compact que j’ai eu c’est le disque du Club des 100 Watts.

    Phil: Moi, le premier disque que j’ai eu c’est mon frère qui me l’a acheté pis c’est Dookie de Green Day. Un grand classique de 1994.

    David: Ma première cassette que j’ai eue c’est Bad de Michael Jackson. Je me souviens que j’allais chez mes grands-parents et que j’écoutais ça dans mon walkman Sony jaune.

    Nathan: Moi je pense que le premier CD que je me suis fait offrir était le disque de Mixmania. Sinon, à 5 ans je me souviens que ma grand-mère m’avait donné des cassettes de classique et j’écoutais ça un peu. Mais moi je suis né à l’époque des MP3 et mes frères downladaient beaucoup de musique. Je me souviens que je trouvais que Metallica c’était du bruit au début, mais comme j’savais pas comment éteindre Winamp sur mon ordi, j’étais obligé de supporter Metallica jusqu’à ce que finalement je n’écoute que ça!

    http:/https://www.youtube.com/watch?v=1ukIoBG4dxM

    Quels sont vos 5 albums cultes?

    Michael: Moi, c’est pas un secret que c’est Plume en noir et blanc. J’ai écouté ça en accoté, je le connais par coeur! Dark Side of The Moon de Pink Floyd, Apostrophe (‘) de Frank Zappa, Crime of The Century de Supertramp et le premier album de Rage Against the Machine. Mais Plume en noir et blanc c’est vraiment celui qui a été le plus important.

    David: J’ai réfléchi longtemps à ce genre de question là. C’est dur de répondre, donc je me suis mis un critère ; les albums qui ont été les plus significatifs pour moi et que je vais apporter avec moi sur mon île déserte. Fait qu’il y a The Wall de Pink Floyd, Yield de Pearl Jam, Ok Computer de Radiohead, pis dans le québécois, Tricycle de Daniel Bélanger, Boom Boom de Richard Desjardins et Harmonium d’Harmonium.

    Phil: Tout ce qui est Pink Floyd, principalement Dark Side of The Moon parce que c’est l’album qui définit mieux l’oeuvre du groupe selon moi. Je dirais Lost in A Dream de The War On Drugs. C’est un album que j’écoute encore beaucoup et qui a été ben marquant. Only By The Night de Kings of Leon et I Forget Where We Were de Ben Howard. Harvest de Neil Young et L’heptade d’Harmonium.

    Nathan: Ce qui fait partie de ma genèse musicale, je dirais Dark Side of The Moon de Pink Floyd. Je pense que je ne me tannerai jamais d’écouter ça! Breakfast in America de Supertramp, Harvest de Neil Young, L’heptade d’Harmonium et Portrait In Jazz de Bill Evans.

    Qu’est-ce que vous aimez écouter sur la route?

    Michael: J’écoute beaucoup Radio-Canada parce qu’il parle de sujet que je penserais jamais entendre. J’écoute plus ou moins de musique en char, mais Déjeuner sur l’herbe des Breastfeeders j’aime ça! Mais ça rend ma conduite un peu plus stressée.

    Phil: J’écoute beaucoup de musique, mais plus de la musique du moment. Sinon j’écoute beaucoup Radio-Canada aussi pis des fois quelques podcasts quand la route est plus longue.

    David: Moi, toute la musique que j’écoute, je l’écoute en char. Je pense à mon été et à la musique de roadtrip et j’ai écouté beaucoup les deux derniers albums de The War on Drugs et Jonathan Wilson dans le tapis.

    Nathan: Des fois j’aime ça rien écouter et rester dans le silence. J’aime ça écouter Radio-Canada et les nouvelles. Sinon, ces temps-ci j’écoute beaucoup le dernier album de Félix Dyotte qui s’appelle Politesse. J’adore vraiment ça!

    http:/https://www.youtube.com/watch?v=jQu3xJyghQQ

    Qu’est-ce que vous aimez écouter quand vous êtes dans le mood for love?

    David: Portishead. J’avais déjà essayé ça avec Sigur Ross aussi et c’était ben plaisant.

    Phil: Le best c’est l’époque Motown. Marvin Gay, Al Green, Barry White. À cette époque, il y avait une vraie sensualité dans la musique et c’était pas forcé.

    Nathan: Ça dépend tout le temps de la vibe.

    Quelles sont les chansons qui vous font pleurer?

    Michael: Dernièrement, j’ai eu de l’eau dans les yeux en écoutant Le tour de l’île de Félix Leclerc. Et dans une bonne dépression, j’ai déjà braillé en écoutant L’heptade.

    Phil: Richard Desjardins, en général. Ses chansons viennent me chercher parce que c’est tellement vrai. C’est facile de se mettre à la place du personnage. Je dirais la chanson Jenny particulièrement.

    David: J’ai eu souvent les larmes aux yeux les premières fois que j’ai écouté Spaceship (Casual Rites). Je ne l’ai jamais dit avant aux gars, mais la première fois que j’ai lu le texte et entendu la musique et avec le court métrage Astro de Sébastien Corriveau…

    Nathan: La dernière chanson qui m’a vraiment rentrée dedans c’est une chanson de Léo Ferré et ça s’appelle La mémoire et la mer. Le texte est incroyable.

     

    Valérie Vinet

    12 novembre 2017
    Entrevues
    casual rites, District Saint-Joseph, quebec, rqc, slider
  • Geoffroy (+Paupière et Blue Hawaii) – Nuits FEQ, Impérial Bell, 3 novembre 2017

    Geoffroy (+Paupière et Blue Hawaii) – Nuits FEQ, Impérial Bell, 3 novembre 2017

    C’était la soirée synth-pop ou électro-pop à l’Impérial Bell, ce vendredi soir pour la première Nuit FEQ de l’automne. Les formations Paupière et Blue Hawaii se sont succédé avant de laisser la place à l’auteur-compositeur-interprète Geoffroy. La salle, à guichets fermés, était bondée. La foule était visiblement là pour la tête d’affiche, ce qui ne pas m’a pas permis d’apprécier le spectacle complètement.

    Paupière – Photo : Jacques Boivin

    Paupière

    Le trio montréalais avait la tâche d’ouvrir le bal. Sa musique est faite pour danser et on y retrouve un heureux mélange de Le Couleur et de musique des années 80. Les membres du trio sont tous très charismatiques et énergiques. Leur univers a été accentué par des éclairages colorés, un stroboscope et des séquences. Dès les premières minutes, le trio composé de Pierre-Luc Begin, Julia Daigle et Eliane Préfontaine a su tirer son épingle du jeu en jouant les pièces de son premier album À jamais privé de réponses. Ils ont su réchauffer la foule avec des chansons comme Rex et Sans elle.

    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin

    Blue Hawaii 

    Le duo Blue Hawaii suivait Paupière. Petit bémol : la scène n’était pas aussi éclairée que je l’aurais cru. Malgré le fait qu’ils n’avaient pas tout à fait la même énergie que le groupe précédent, j’ai tout de même danser.

    Le projet plus techno de Raphaelle « Ra » Standell (Braids) et les séquences d’Alexander « Agor » Kerby ont su accrocher mon oreille. La voix puissante de Standell se distingue des autres artistes que l’on peut entendre dans le même style.

    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin

    Geoffroy

    La pièce de résistance de la soirée est arrivée avec une scène remplie de fumée et de projections. Geoffroy Sauvé était visiblement ému par la foule qui a augmenté depuis sa première performance au District St-Joseph et qui lui rend bien son amour de la scène.

    Les musiciens sur scène avec l’auteur-compositeur-interprète ajoutaient une autre dimension à son son électro-pop planant. Notons un saxophone et une flûte traversière joués par Charles Papasoff qui ont su se démarquer dès Bad Habit. 

    L’ambiance feutrée cachait légèrement Geoffroy Sauvé et nous faisait planer. Son concert était composé des pièces de son plus récent Coastline, pour le plus grand bonheur de la foule. Il a quand même flirté avec son EP Soaked in Gold en nous proposant Shakes en version acoustique et You Say.

    Au rappel, il a interprété Coastline et Sleeping On My Own pour le plus grand bonheur des spectateurs qui l’attendaient. L’ambiance feutrée et l’univers plantant de Geoffroy m’ont beaucoup plu et malgré le fait que ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, j’ai bien aimé ma soirée.

    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Ève Duchesne

    6 novembre 2017
    Spectacles
    blue hawaii, Geoffroy, Paupière, rqc, slider
  • Keith Kouna (+Joël Martel) – Impérial Bell, 4 novembre 2017

    Keith Kouna (+Joël Martel) – Impérial Bell, 4 novembre 2017
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin

    Quand après la troisième chanson de la soirée, Kouna a crié : « Bonsoir Club Soda! », on a cru que c’était une façon de piquer la foule, mais il en a remis quelques secondes plus tard et en réalisant sa méprise, il a décroché hilare; on a compris que c’était une erreur et qu’il avait visiblement encore un peu la tête dans la salle de la rue Saint-Laurent.

    C’est devenu un des trois « running gags » de la soirée aux côtés d’André Arthur, à qui il a dédié la fabuleuse Shérif, ainsi que du troisième lien, crié ironiquement (il va sans dire) entre quelques chansons pour cette soirée préélectorale.

    C’est la très « bérurière » Vache qui ouvrait la soirée et malgré toute la puissance sonore, on pouvait légitimement s’inquiéter pour la voix de Kouna. À l’entendre, on pouvait craindre qu’il peinerait à passer la soirée tant il semblait avoir tout gueulé au lancement à Montréal. Heureusement, tel un surhumain, non seulement la voix a tenu le coup, mais la performance enflammée, malgré quelques erreurs çà et là, a sans aucun doute comblé la foule de fidèles présente à l’Impérial. Au parterre, on était d’ailleurs à même de constater que l’album Bonsoir Shérif avait fait son chemin jusqu’aux oreilles des fans, ceux-ci chantant vieux classiques et nouvelles pièces tout au long de la soirée.

    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin

    Ce qui frappe après ce généreux concert de plus de deux heures, c’est l’efficacité de la discographie de Kouna. Il peut passer d’agressives chansons à l’âme punk (Entre les vagues, Comme des macaques, Madame), à des tounes rock truffées d’agréable vers d’oreilles (Tic Tac, Poupée, La Joyeuse), à des pièces groovy (Congo, Doubidou – cette dernière chantée avec l’aide d’une foule enthousiaste) pour ensuite puiser dans ses ballades mélancoliques (Labrador, Napalm, Berceuse ou Batiscan). Ça donne un concert varié et riche en émotions diverses. On aime le côté ras-le-bol social de la proposition, mais aussi la touche poétique de la riche plume de Keith Kouna.

    Si visuellement la proposition n’a rien d’éclaté, de sobres projections des musiciens sur six écrans rectangulaires, le groupe en fait bien assez côté énergie pour maintenir l’attention malgré le marathon musical. Parmi les très bons moments, il faut noter la très sentie performance solo d’Anna, la très punk Marie et ses paroles acerbes: « les humains c’est de la merde », chantées en coeur, ça fonctionne pas à peu près! Il y a aussi eu cette brillante performance de Kouna et son guitariste Martien Bélanger sur la maintenant classique Le tape. Bref, Keith Kouna, une valeur sure depuis déjà un bon bout de temps, a confirmé qu’on passe systématiquement une belle soirée en sa compagnie; imaginez lorsque le spectacle sera bien rodé…

    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin

    En première partie, Joël Martel a présenté ses chansons volontairement brouillonnes et absurdes devant une foule interloquée qui observait le curieux personnage affublé d’un chapeau de pirate chanter à propos de légendes amérindiennes (Ouananiche ou hot-dog), du fait d’être « feeling » et autres sujets aux tendances absurdes. Si le pouvoir de réécoute me semble limité, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas être divertissant.

    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Joël Martel – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin
    Keith Kouna – Photo : Jacques Boivin

    Julien Baby-Cormier

    6 novembre 2017
    Spectacles
    Impérial Bell, Joël Martel, Keith Kouna, rqc, slider
  • Anatole – Le Bal du Lézard / Le Scanner, 4 novembre 2017

    Anatole – Le Bal du Lézard / Le Scanner, 4 novembre 2017

    On s’attendait au grandiose – rien de moins – à l’occasion du dernier spectacle d’Anatole tel qu’on l’avait connu jusque-là. Le squelette dandy a bien sûr choisi de faire les choses à sa manière : pour souligner la mue de son avatar et annoncer la nouvelle bonne nouvelle musicale, Anatole s’est mis en scène successivement au Bal du Lézard, puis au Scanner. Compte-rendu d’un spectacle audacieux, aux retentissements quasi bibliques.

     

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Ancien Testament

    Comme autour de la table lors du dernier repas, les fidèles du royaume de la Nouvelle L.A. furent nombreux à se masser devant la petite scène limouloise du Bal. L’endroit, bien choisi pour son aspect intime et initiatique, accueillit bientôt le divin prophète et ses apôtres, dans leur habituel accoutrement squelettique et éthéré.

    C’est avec ce qu’on aurait pu appeler l’énergie du désespoir – de la dernière fois – que le groupe se lança. Enfilant les unes après les autres les pièces de L.A. / Tu es des nôtres, les musiciens s’en donnèrent à cœur joie tandis que, parmi la foule, le chanteur choisissait ses victimes. Dansant, crachant, foudroyant du regard l’auditoire, Anatole faisait exploser les barèmes d’intensité. En symbiose avec les mains habiles de ses instrumentistes, qui manipulaient les pièces avec expertise, il nous fit atteindre les sommets de la grâce sur Grosse Massue, pour ensuite nous faire plonger dans l’abîme avec Le grand sommeil.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3289407427 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=2140171548]

     

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    C’est à ce moment que survint sa chute. Des convulsions prirent la vedette, qui se débattit jusqu’au dernier instant pour nous livrer son message lyrico-prophétique. Soudain, il s’affala dans un tumulte musical de plus en plus dissonant. C’était la fin d’une ère. Procession funèbre jusqu’à la sortie du Bal, où l’on emmena le corps, l’âme en peine. Mais déjà, un soubresaut d’excitation électrique parcourait les spectateurs : cette mort marquait un passage, le début d’autre chose…

     

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Nouveau Testament

    Passèrent donc les fidèles du Bal du Lézard jusqu’aux sombres anfractuosités du Scanner, lieu propice aux révélations dionysiaques. De nouveaux visages apparurent aussi. En moins d’une heure, la nouvelle salle se remplit tout autant, voire bien plus que la première.

    L’entrée en matière du groupe se fit en simplicité, sous la couleur de nouveaux costumes. Bien sûr, Anatole se fit attendre quelque peu avant de paraître, un habit glamour lui moulant le corps. Au son de la sensuelle Isaac, nos papilles auditives se réveillèrent lentement.

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    De l’ancien Anatole, le groupe a gardé le regard hypnotique de son chanteur, qui scrutait la foule en canalisant tous les regards. Il a gardé le son franchement eighties, qui s’est d’autant plus assumé dans les nouvelles pièces présentées. Celles-ci redoublaient d’ailleurs d’inventivité sur le plan des motifs mélodiques ou rythmiques exploités.

    Brandissant ses nouvelles pièces comme les Tables de la Loi, Anatole fit rapidement grimper l’intensité au tapis grâce à un mélange explosif de dansant et de percutant. Quelques classiques de l’ancien Anatole vinrent ponctuer les nouvelles révélations, au plaisir des fidèles qui pouvaient alors crier leurs serments en chœur. Suivant les lubies de la vedette tels de véritables pantins musicaux, les spectateurs subjugués se sont libérés de leurs réserves pour danser, hocher de la tête, sauter, crier.

    L’apparition subite de ce nouvel Anatole devra nous contenter jusqu’en mai, nous a-t-il lancé en fin de spectacle, avant de faire ses adieux définitifs à la pièce Discollins. Et maintenant ? Il ne nous reste qu’à attendre le Jugement dernier, la mémoire empreinte encore des sensations extatiques de ce moment privilégié.

    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Ève Fortier

    6 novembre 2017
    Spectacles
    Anatole, Le Bal du lézard, Le Pantoum, Le Scanner, rqc, slider
  • Apéros FEQ: Casual Rites- District St-Joseph, 2 novembre 2017

    Apéros FEQ: Casual Rites- District St-Joseph, 2 novembre 2017

    La formation de Québec Casual Rites a profité de cette soirée pour lancer son album homonyme. Pour l’occasion, ils ont joué l’album dans son ensemble pour familles et amis présents. Un public qui les connaissaient et qui avait hâte d’entendre le produit final en spectacle.

    Alliant folk, pop, funk et blues, ils ont charmé par leurs chansons entraînantes et leur humour distillé entre les pièces. Le concert a débuté par la pièce Storm Chasers. Je pourrais facilement les voir sur la scène Fibe au prochain Festival d’été ou en tant que première partie, car ils ont de l’énergie à revendre!

    Crucial Matter et sa ligne de basse funk par Mike Morris a accroché mon oreille dès la première note. Chacun des membres du quintette a eu son moment pour montrer son talent sur scène. Notons entre autres les solos de guitare de Phil Matte et David St-Germain, mais aussi, ceux de Nathan Vanheuverzwijn aux claviers et de Pascal Denis à la batterie.

    Casual Rites est définitivement à voir en concert et son album vaut la peine qu’on y tende l’oreille!

    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin
    Casual Rites – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Ève Duchesne

    6 novembre 2017
    Spectacles
    Apéros FEQ, casual rites, District Saint-Joseph, rqc, slider
  • Choses Sauvages (+ Pure Carrière + L’Étrange Ray) – Le Fantoum, 29 octobre 2017

    Choses Sauvages (+ Pure Carrière + L’Étrange Ray) – Le Fantoum, 29 octobre 2017

    Halloween. Jour fatidique où, selon la légende, la paroi qui sépare le monde des morts de celui des vivants se fragilise. Par définition, c’est une soirée où tout est permis, où les costumes ajoutent à la frénésie du moment. Un moment magique. C’est dans cette ambiance que nous a accueillis le Pantoum le 29 octobre dernier. Si l’an dernier nous avions eu droit aux frayeurs du gore, cette fois c’est le mystique qui a pris l’avant-scène – littéralement.

     

    Pure Carrière

    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin

    Pure Carrière était chargé de lancer le bal masqué. Accompagnés par Kenton Mail à la batterie, Jean-Michel Letendre Veilleux et Laurence Gauthier-Brown ont fait vibrer leur pop impressionniste juste assez déjantée. Bien qu’ils nous aient avoué avoir peu pratiqué ensemble, on pouvait apprécier la précision avec laquelle les rythmes du batteur venaient appuyer les lubies des deux autres musiciens.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3216995102 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=966811726]

     

    Au cours de leur prestation, on a pu entendre quelques classiques comme Bolero, avec ses «Ben oui, ben non !», ou encore Né Fucké. Mais le groupe nous a aussi fait cadeau de trois gros bonbons; si les trois nouvelles pièces présentées avaient toutes cette saveur rock-psych-slacker délavé qu’on aime, elles exploraient aussi des sujets originaux. À dire vrai, contrairement aux plateformes électorales des candidats à la mairie de Québec, des pièces telles que Ménage magique ou Hiro nous parlaient de sujets qui nous intéressent vraiment et qui nous concernent. Sérieusement, tout le monde aimerait se réveiller et que son ménage se soit fait tout seul, non ?

     

    Place à la magie !

    Photo : Jacques Boivin

    Après cette belle entrée en matière, le public a profité d’un moment de pause pour discuter et boire dans l’ambiance chaleureuse du Pantoum. Comme chaque fois, on s’est retrouvés à mi-chemin entre le party de famille, la soirée dans une confrérie d’étudiants et le spectacle émergent classique. On a pu admirer les costumes des spectateurs et du personnel jusqu’au moment de l’entrée sur scène de L’Étrange Ray.

    Photo : Jacques Boivin

    L’Étrange Ray – communément appelé Monsieur Dionne –  c’était la petite douceur que le Pantoum nous offrait cette année : eh oui ! pourquoi pas un spectacle de magie entre deux sets musicaux ? Littéralement massés devant la scène, les spectateurs incrédules ont observé le drôle de bonhomme qui s’exécutait devant eux d’abord avec un regard sceptique, puis successivement amusé, étonné, surpris et hilare. On a eu droit à tous les classiques – la pièce de monnaie, les cartes, les foulards… – et encore plus. De quoi faire plaisir à la majorité.

     

    Choses Sauvages

    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin

    Malgré tout, l’envie de faire la fête et de danser nous démangeait bien fort au moment où Choses Sauvages est finalement monté sur scène. Et on a été servis ! Les ayant vus pour la dernière fois en compagnie d’Anatole au Sous-Sol du Cercle il y a belle lurette, je ne pouvais savoir à quoi m’attendre. Quelle n’était pas ma surprise de les voir débarquer habillés tout pareil comme les apôtres du squelette dandy, le chanteur parodiant Anatole lui-même ! Sur cette belle blague d’Halloween, le groupe s’est lancé dans un tourbillon de musique entraînante et irrésistible.

    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin

    Avec maintenant six musiciens sur scène, Choses Sauvages savent doser parfaitement le groovy et le planant, maniant autant la flute traversière que les synthés ou encore les classiques guitares et basse. Le groupe a présenté par pelletées ses nouvelles chansons – cette fois en français, s’il vous plait! On a notamment pu reconnaître l’Épave Trouée, un simple paru l’année dernière. Les chansons les plus marquantes restent celles qui, ralentissant le rythme, se sont mérité le titre de «tounes sexy». Mais impossible de réentendre ou connaître le nom de cette musique enivrante qui, distribuée seulement aux fidèles spectateurs, sera éventuellement cristallisée sous la forme d’un album à paraître l’année prochaine.

    [bandcamp width=100% height=120 album=2338360271 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

     

    J’aimerais vous en dire davantage, mais j’étais bien trop occupée à danser pour prendre des notes ! Le tout s’est fini de façon improbable sur un medley de Green Day avec un mosh pit rempli de couleurs et d’étoffes déguisationnelles. De quoi bien finir cette soirée carnavalesque.

    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin

     

     

    Marie-Ève Fortier

    4 novembre 2017
    Spectacles
    Choses sauvages, Le Pantoum, PURE CARRIÈRE, slider
  • Hein Cooper (+ Pomme), L’Anti Bar & Spectacles, 30 octobre 2017

    Hein Cooper (+ Pomme), L’Anti Bar & Spectacles, 30 octobre 2017

    Pour rien au monde je n’aurais manqué ce rendez-vous avec Hein Cooper, qui ne reviendra pas avant au moins un an puisqu’il retourne vivre en Angleterre pour enregistrer son deuxième album.

    C’est donc après une heure et quart de route, de Trois-Rivières vers Québec, que la belle Pomme s’est présentée devant moi sur la scène de l’Anti Bar & Spectacles. Je l’ai connue avec la pièce Rusty, qu’elle a reprise avec l’auteur original, nul autre que Hein Cooper lui-même, et qu’ils ont jouée ensemble vers la fin du spectacle de Hein. Tout cela pour en revenir à la voix remplie d’émotions de Pomme qui parfois ressemblait presque à un chant d’oiseau, surtout sur la pièce De là-haut. Il y avait une telle douceur et fragilité dans sa voix que le public était plus attentionné et silencieux que jamais. J’ai eu un énorme faible pour la pièce La lavande. Si vous ne la connaissez pas, je vous suggère fortement l’écoute de son album À peu près.

    Quelques minutes après, Hein Cooper, du haut de ses 6 pieds 5 (j’exagère à peine), est arrivé en force et seul avec ses instruments. Il nous a chanté bien fort avec une gesticule extravertie la pièce Is This the Real. Je l’ai trouvé bien intense pour commencer, mais en même temps, ça a très bien cassé la glace. Comme Hein l’a mentionné, on ne se sentait pas du tout comme si c’était un lundi soir, avec de la bonne bière et un spectacle de musique dans un bar. Il a profité de son court passage au Québec pour nous jouer sa nouvelle pièce The Fear of Missing Out ainsi qu’une autre plus disco dont le titre n’a pas été nommé. Après So I Remember, il a fait siffler les gens sur Overflow. Je vous jure, on était tellement bon qu’il a dit vouloir nous enregistrer comme chorale de siffleurs sur son prochain album. O.K., on s’est peut-être fait berner, mais c’était drôle. Il a terminé avec la chanson The Art of Escape, et la dernière note m’a donné des frissons pendant une heure. Quelle prestance il a, ce Hein!

    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins- Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme & Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme & Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme & Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins

     

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    Karina Tardif

    4 novembre 2017
    Spectacles
    Hein Cooper, L’Anti Bar et spectacles, Pomme, rqc, slider
  • Philippe B (+ Laura Lefebvre) – Impérial Bell, 21 octobre 2017

    Philippe B (+ Laura Lefebvre) – Impérial Bell, 21 octobre 2017

    Texte : Marie-Laure Tremblay, photos : Jacques Boivin

    Sortie entre adultes pour aller profiter de Philippe B. et de Laura Lefebvre en cette belle soirée d’automne.

    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin

    C’est tout d’abord une Laura Lefebvre pleine d’enthousiasme (heureuse d’être contente) qui monte sur scène en duo avec son ami et mentor, Joey Proteau. Visiblement touchée de faire la première partie de Philippe B. l’artiste beauceronne a rapidement conquis le public avec son matériel original. Ses chansons se prêtaient particulièrement bien à l’atmosphère feutrée de l’Impérial éclairé à la chandelle. Elle nous a bercé par des balades toutes douces, prêtes pour son album qui devrait paraître en mars. Pour le moment, Laura Lefebvre c’est 2 voix, 2 guitares ou banjo, de belles harmonies tout en douceur, un peu à l’image de son extrait Fragile, je vous invite à partir à sa découverte sur le web, collé avec votre moitié.

    Philippe B – Photo : Jacques Boivin

    Philippe B. est ensuite arrivé sur une scène pleine de beaux instruments pour nous faire rêver sa Grande nuit vidéo. S’il a commencé seul à la guitare avec un segment plus folk (Explosion, L’été, Autoportrait), nous avons été heureux de reconnaitre dernière lui Laurence Lafond-Beaulne et sa voix d’ange qui colore son plus récent album. Guido del Fabbro viendra finalement compléter le trio en violons, claviers et piano, donnant une dimension orchestrale à l’ensemble et de poignants solo.

    J’ai redécouvert Philippe B. et je suis tombée sous son charme cet été sur le quai de Baie-St-Paul. Si le moment semblait parfait, soleil et voiliers, je dois dire que sa Grande nuit vidéo s’apprécie encore plus avec une foule qui écoute religieusement dans la pénombre, collectionnant ses paroles une à une, s’exclamant parfois en reconnaissant les premiers accords, en particulier sur la toujours sympathique Archipels et la classique California Girl.

    Philippe B – Photo : Jacques Boivin

    Si dans ses interventions il se plait à donner l’image d’un perdu un peu loser, ses textes nous transportent dans la magie du quotidien où trois mots suffisent pour nous bombarder d’images, entre région et métropole. Il enchaine avec son segment chanson d’amour timide avec Je t’aime, je t’aime, Anywere et Cheveux courts où on se reconnait tous un peu. Merci pour la tellement belle Rouge-Gorge où on plane avec Laurence, avant de revenir dans la noirceur avec L’amour est un fantôme, Petite leçon de ténèbres et pour finir La grande nuit vidéo, bouclant le spectacle comme l’album et notre lune de miel.

    Au rappel, nous avons eu droit à Calorifère pour nous donner chaud et la gentiment revendicatrice Y va toujours y avoir, tirée l’hommage à Desjardins qu’il a dirigé et que j’ai pu déguster en spectacle plus tôt cette année.

    Merci Philippe pour cette adorable soirée où, avec des mélomanes convaincus nous avons pu communier en toute simplicité.

    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin

     

    Collaboration Spéciale

    23 octobre 2017
    Spectacles
    Impérial Bell, Laura Lefebvre, Philippe B, rqc, slider
  • GAMIQ 2017 : Et les finalistes sont…

    GAMIQ 2017 : Et les finalistes sont…

    Mardi soir, les organisateurs du GAMIQ (Gala de l’alternative musicale indépendante québécoise) ont annoncé les finalistes de leur douxième gala qui aura lieu le 26 novembre prochain. La liste est longue, alors on ne perdra pas de temps à tout vous présenter, à l’exception de trois petits points :

    • Alaclair Ensemble domine la liste!
    • ecoutedonc.ca est finaliste dans la catégorie média numérique de l’année avec d’autres beaux médias (Le Canal auditif, Feu à volonté, CHOQ.ca et Livetoune)! Vous pouvez votez pour nous si le coeur vous en dit (mais on ne vous en voudra pas trop si vous votez pour un de nos quatre homologues, y sont tous bons).
    • Tant qu’à faire dans la plogue sans scrupules… CKRL et CFOU, qui diffusent notre émission, sont aussi en nomination dans la catégorie radio de l’année.
    • Vous pouvez voter vous aussi : https://projetpapineau.com/project/gamiq-2017-vote-du-public/. Est-ce qu’on vous a dit qu’on était en nomination? 😉

     

    Alors voici sans plus tarder la liste de beaux artistes finalistes…

    Alaclair Ensemble – Photo : Jacques Boivin

    PRIX DU PUBLIC

    Alaclair Ensemble
    Avec pas d’casque
    Burning The Oppressor
    Caravane
    Chassepareil
    Chocolat
    Dead Obies
    Floating Widget
    Guy Brière
    Harfang
    Karen St-Laurent Trio
    L’Oumigmag
    La Carabine
    Matt Hulobowski
    Orloge Simard
    Quebec Redneck Bluegrass Project
    The Blaze Velluto Collection
    The Bright Road
    The Johans
    Tintamare

     

     

    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin

    ALBUM FOLK

    Avec Pas d’Casque – Effets spéciaux
    Leif Vollebeck – Twin Solitude
    Les Hay Babies – 4e Dimension
    Louis-Philippe Gingras – Troisième rangée
    Samuele – Les filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent

     

     

    Helena Deland – Photo : Jacques Boivin

    EP FOLK

    Ada Lea – EP
    Aliocha – Sorry Eyes
    Helena Deland – Drawing Room
    Meteor Ranchero – Incomplet
    Noé Talbot – Déballer le présent (extra)

     

     

    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin

    ALBUM POP

    Gab Paquet – Santa Barbara
    Groenland – A wider space
    KROY – Scavenger
    Le Couleur – P.O.P
    Peter Peter – Noir Éden

     

     

    Emilie & Ogden – Photo : Jacques Boivin

    EP POP

    Emilie & Ogden – 10 000 (solo)
    Jeffrey Piton – Après le déluge, après le froid
    Karim Ouellet – Aikido
    Lydia Képinski – EP
    Van Carton – La Saison

     

     

    Valaire – Photo : Jacques Boivin

    ALBUM ELECTRO

    Das Mörtal – Always Loved
    Ouri – Superficial
    Suuns – Hold/Still
    Valaire – Oobopopop
    Xarah Dion – Fugitive

     

     

    Dear Criminals – Photo : Nicolas Padovani

    EP ELECTRO

    Dear Criminals – Seven songs for Nelly
    Gold Zebra – Un amour d’été (OST)
    HWYS – Beaches
    Millimetrik – Sour Mash EP
    Of Course – Naufrage un Jeudredi

     

     

    KNLO – Photo : Jacques Boivin

    ALBUM RAP

    Alaclair Ensemble – Les frères cueilleurs
    C-Drik – Liqueur forte
    KNLO – Long jeu
    Lary Kidd – Contrôle
    Nomadic Massive – The Big Band Theory

     

     

    Dead Obies – Photo : Jacques Boivin

    EP RAP

    Dead Obies – Air Max
    L’Amalgame X Of course – Le Prix du Funk
    La Brigade des Moeurs – La Brigade des Moeurs
    Le Nouveau Rappeur – Cristobal Huait
    Yes Mccan – PS. Merci pour le love

     

     

    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin

    ALBUM ROCK

    Barry Paquin Roberge – Voyage massage
    Chocolat – Rencontrer Looloo
    Les Dales Hawerchuk – Désavantage numérique
    Les Deuxluxes – Springtime Devil
    O Linea – O Linea

     

     

    Floating Widget – Photo : Jacques Boivin

    EP ROCK

    Floating Widget – The Sounds of Earth
    Jesse Mac Cormack – After the Glow
    On a créé UN MONSTRE – Insectarium
    Rodney the Walrus – Code Morse II
    zouz – EP1

     

     

    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin

    ALBUM INDIE-ROCK

    Antoine Corriveau – Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter
    Blood and Glass – Punk shadows
    Catherine Leduc – Un bras de distance avec le soleil
    Corridor – Supermercado
    Lesbo Vrouven – Grifff Pifff

     

     

    Abrdeen – Photo : Marion Desjardins

    EP INDIE ROCK

    Abrdeen – Endless Nights and Dreamlike Mornings
    Adam Strangler – Key West
    Cédrik St-Onge – Les yeux comme deux boussoles
    L’Indice – Cycles Un
    Mélanie Venditti – EP

     

     

    Canailles – Photo : Yoan Beaudet

    ALBUM OU EP FOLK-BLUEGRASS

    Canailles – Backflips
    Élixir de gumbo – Le beau piège
    Le Winston Band – Bolton Boogie
    Quebec Redneck Bluegrass Project – Royale Réguine
    Raphaël Dénommé – Raphaël Dénommé EP

     

     

    Duchess Says – Photo : Jacques Boivin

    ALBUM OU EP POST-ROCK/POST-PUNK

    Co/ntry – Cell phone 1
    Duchess says – Sciences Nouvelles
    Le monde dans le feu – Le miracle de la température
    Oromocto Diamond – Atlantis
    We Are Wolves – Wrong

     

     

    Mute – Photo : Adrien Le Toux

    ALBUM OU EP PUNK

    Boids – Demo bag
    Cirrhose et Cendrier – Hey le Trognon!
    Clavicule Slingshot – Phénix Rôtis
    Fuck Toute – Fuck toute
    Mute – Remember death

     

     

    ALBUM OU EP METAL

    Apes – Lightless
    Krokmitën – Heta
    La Corriveau – Black Sorrow
    Never more than less – Peace, War, Whatever
    Obey the Brave – Mad Season

     

     

    Julien Sagot – Photo : Marion Desjardins

    ALBUM OU EP EXPÉRIMENTAL

    Atsuko Chiba – The Memory Empire
    Héliodrome – Le Jardin des espèces
    Julien Sagot – Bleu Jane
    Les Martyrs de Marde – Extinction de foi
    Téhu – EP Boulevard

     

     

    The Brooks – Photo : Jacques Boivin

    ALBUM OU EP WORLD

    Afrikana Soul Sister – Afrikana Soul Sister
    Di Astronauts – Lova Notes and Outta Space Poems
    DJU – Fracas des racines
    Gadji Gadjo – Regards
    The Brooks – Pain & Bliss

     

     

    ALBUM OU EP JAZZ

    L’Oumigmag – Territoires
    Parc X trio – Dream
    SHPIK – Fabulation
    Trio Jonathan Turgeon – Les rêves errants
    West Trainz – Train Songs

     

     

    VIDÉOCLIP DE L’ANNÉE

    Alaclair Ensemble – C’était ça que c’tait
    Antoine Corriveau et Fanny Bloom – Constellations
    Athena – Acide
    Bad Nylon – Rappa
    Canailles – Rendez-vous galant
    Chocolat – Ah ouin
    Das Mörtal – Midnight Rendez-Vous (feat. French Fox)
    Dead Obies – Waiting
    Dear Criminals – Nelly
    Degueu ça pu – Je fais le bacon
    Élixir de Gumbo – Gang de rue
    Gazoline – L’amour véritable est aux rebelles
    Geoffroy – Sleeping on my own
    KNLO – Justeçayinque
    KROY – Learn
    Le Couleur – Premier Contact
    Matt Holubowski – Exhale/Inhale
    Mauves – Longtemps
    Mundy’s Bay – Glow
    Rouge Pompier – Mercredi
    Saratoga – Je t’attends dehors
    Simon Kinsgbury – Comme douze
    Valaire – GOLDEN RULE Do The Oobopopop (feat. Alan Prater)
    VioleTT Pi – Betsey Johnson
    We are Wolves – Wicked Games

     

     

    POCHETTE D’ALBUM DE L’ANNÉE

    Atsuko Chiba – The Memory Empire
    Avec pas d’casque – Effets spéciaux
    Chocolat – Rencontrer Looloo
    Héliodrome – Le Jardin des espèces
    Julien Sagot – Bleu Jane
    Mardi Noir – L’Oeil de la tempête
    Mauve – Coco
    Nomadic Massive – The Big Band Theory
    Of Course – Naufrage un jeudredi
    Ripé – Rock Ripé

     

     

    CHANSON DE L’ANNÉE

    Alaclair Ensembe – Ça que c’tait
    Beyries – Wondering
    Corridor – Coup d’épée
    Lydia Képinski – Apprendre à mentir
    Matt Holubowski – Exhale/Inhale

     

     

    Chocolat – Photo : Jacques Boivin

    SPECTACLE DE L’ANNÉE

    Alexandre Desilets – Windigo
    Black Tiger Sex Machine
    Chocolat
    Dear Criminals
    L’osstidtour – Alaclair Ensemble, Koriass, Brown

     

     

    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin

    ARTISTE DE L’ANNÉE

    Alaclair Ensemble
    Antoine Corriveau
    Dear Criminals
    Émile Bilodeau
    Louis-Philippe Gingras

     

     

    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin

    RÉVÉLATION DE L’ANNÉE

    Beyries
    Blood and Glass
    Lydia Képinski
    Zen Bamboo
    zouz

     

     

    MÉDIA NUMÉRIQUE DE L’ANNÉE

    Choq.ca
    Ecoutedonc.ca
    Feu à volonté
    Le Canal auditif
    Livetoune

     

     

    SALLE DE SPECTACLE DE L’ANNÉE

    Bar Le Ritz PDB
    Le Cercle
    Le Divan Orange
    Le Mouton Noir
    L’Esco

     

     

    RADIO DE L’ANNÉE

    CFAK
    CFOU
    CIBL
    CISM
    CKRL

     

     

    Jacques Boivin

    11 octobre 2017
    Nouvelles
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  • Jardin Mécanique + Friendly Rich, La shop du Trou du Diable, vendredi 6 octobre 2017

    Jardin Mécanique + Friendly Rich, La shop du Trou du Diable, vendredi 6 octobre 2017

    Une ambiance festive règne toujours à la shop du Trou du Diable – Wabasso, alors que les habitués se réunissent pour venir profiter de spectacles de qualité et de bonnes bières brassées sur place. En ce début de saison automnale, nous avions droit à une programmation très colorée pour la soirée.

    C’est l’Ontarien Friendly Rich, déjà venu à Shawinigan l’an dernier, qui a ouvert le bal en cassant son français, mais en y allant de compliments pour charmer le public. « Que vous êtes beaux », disait-il, et voilà, j’étais conquise. Il a récemment lancé son 11e album studio en carrière, The Great Blue Heron, qu’il trimbale en petite tournée pour 6 dates au Québec et en Ontario. Dans une entrevue accordée au Huffington Post, il disait qu’en spectacle, sa grande force est au niveau du lien avec l’audience, ce que j’ai pu remarquer durant sa prestation. Toujours prêt à faire une petite blague pour présenter ses chansons, faisant participer le public de manière humoristique (ex.: le faire claquer des doigts entre les différentes chansons, le faire répéter des bouts de chansons impossibles, le faire siffler, etc.) il s’amusait tout autant que les gens présents à la shop.

    Il veut également partager le meilleur de sa musique et encore une fois, mission accomplie! Ne connaissant aucunement ce qu’il faisait, j’ai été captivée par les mélodies folkloriques, aux sonorités de bluegrass par moment, et même de country. Que ce soit par le biais du talent de Steve Ward au trombone, le son impressionnant de la guitare de Phil Miles et le rythme endiablé de Joe Sorbara aux tambours. Friendly Rich s’est entouré de musiciens brillants. Les 4 parties de Terry Fox Suite ont été particulièrement intéressantes. Je pouvais imaginer l’athlète pendant son marathon de l’espoir être accompagné de cette trame musicale. Une belle surprise de découvrir cet artiste qui accumule les projets intéressants (il a notamment fait la musique du Tom Green Show) et qui ne cesse de surprendre.

    S’ensuit alors les majestueux Jardin Mécanique, que j’ai vu il y moins d’un an au regretté Cabaret Satyre. À ce moment-là, je les découvrais avec un plaisir incommensurable, lors de la journée de l’Halloween. C’était le moment opportun pour un tel spectacle! Cette fois, je savais que j’appréciais déjà l’univers qu’ils proposent: un opéra rock d’horreur qui valse autour des thèmes de la révolution, de l’apocalypse et du pouvoir. Les trois personnages, Augustache, Camélius et Edwidge, sont tous affublés de costumes et de personnalités caricaturales que l’on comprend rapidement. De plus, leur talent fait tôt de captiver l’audience et de la faire sauter à pieds joints dans le sombre monde du sinistre Théâtre Tintamarre.

    À nouveau, ils m’ont impressionnée de par leur justesse incroyable, l’efficacité des différentes interventions théâtrales entre les chansons et l’évolution de l’opéra. J’ai également confirmé ma passion pour la rythmique des tambours de Philippe Coulombe et du côté dramatique intense qu’elle apporte aux chansons. Chacun des membres du trio macabre utilise autant ses forces vocales qu’instrumentales. Francis Gagnon, Philippe Coulombe et Sylvain de Carufel sont magistraux dans leur interprétation du déviant Augustache, du narcissique Edwidge et du tourmenté Camélius. Je le répète, mais un spectacle de Jardin Mécanique dans une ambiance automnale, lorsque ça refroidit tranquillement à l’extérieur, c’est immanquablement parfait. Seule petite déception: j’ai vu deux fois le même épisode, mais j’aurais adoré découvrir quelque chose de nouveau, ou alors voir le premier épisode!

    Crédit photo : Adrien Le Toux

     

    Friendly Rich – Photo : Adrien Le Toux
    Friendly Rich – Photo : Adrien Le Toux
    Friendly Rich – Photo : Adrien Le Toux
    Friendly Rich – Photo : Adrien Le Toux
    Friendly Rich – Photo : Adrien Le Toux
    Friendly Rich – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux
    Jardin Mécanique – Photo : Adrien Le Toux

     

    Caroline Filion

    10 octobre 2017
    Spectacles
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