C’est inspiré par les paysages nordiques que le groupe saguenéen Chassepareil (anciennement Sweet Grass) nous a, semble-t-il, concocté un album qu’on a très hâte d’ouïr !
Paraîtrait que c’est à Ste-Rose-du-Nord que ces oisillons sont allés puiser leur inspiration pour la partie composition de l’album, alors que l’enregistrement s’est déroulé à l’Anse St-Jean, au studio Hors-Piste. Si les chansons sur l’album sont aussi magnifiques que ces endroits qui ont abrité leur couvaison, on a de quoi s’attendre à un petit bijou d’exaltation folk !
Le groupe a lancé il y a quelques jours une campagne de financement via le site web indigogo.com afin de financer la production de l’album. Vous pouvez consulter la page de la campagne ici :
La sortie de l’album est prévue pour le 13 octobre prochain.
Dates du lancement :
1er octobre, auberge aventure rose des vents à Sainte-Rose-du-Nord
13 octobre, lancement officiel au côté-cour de Jonquière
5 novembre au lion d’or à Montréal.
Oh, on a tellement de beaux souvenirs à vous montrer qu’on a finalement décidé de les séparer en plus d’une galerie (une galerie par jour). Pour vous, voici notre galerie photos du 23 juillet.
Premier jour de notre visite dans la magnifique municipalité de Baie-St-Paul pour Le Festif! Nous avons vu l’ensemble des groupes à l’oeuvre aujourd’hui, voici donc un compte-rendu de notre journée.
Groenland
Malgré le fait que Groenland a fait le même setlist, ou presque, qu’à l’habitude, la performance du groupe était à la hauteur des mes attentes. Interprétant l’entièreté de leur album The Chase, Sabrina Halde, Jean-Vivier Lévesque et leur collègues étaient en grande forme. À de nombreuses reprises, nous apercevons Sabrina sautiller sur scène avec un sourire fendu jusqu’aux oreilles. Chaque note était jouée avec une intensité hors du commun. Chaque pièce de l’album sont des classiques pour moi, car toutes sont si bien orchestrées.
Nous avons eu droit à une magnifique, et je pèse mes mots ici, reprise de James Blake. La pièce Retrograde, interprétée par un voix féminine, c’est du bonbon. Le choix de la chanson collait au groupe qui se l’est réappropriée. Un peu passé la moitié du concert, Sabrina Halde annonce que le groupe est en processus de création d’un deuxième album. Nous avons d’ailleurs rencontré les membres du groupes pour leur en parler. Ce sera disponible prochainement sur le blogue, restez donc à l’affut. Le public de Baie-St-Paul a eu droit à un aperçu de ce nouvel opus grâce à l’interprétation d’une nouvelle pièce. Encore sans titre, cette pièce est dans la même sonorité que la majorité des pièces de The Chase, mais un sonorité plus intense y est ajouté. Nous ne pouvions demandé mieux pour ouvrir notre festival.
Marie-Pierre Arthur
Ils étaient six hier soir sur la scène à 19h30 pour la performance de la bassiste Marie-Pierre Arthur. Venue avec son groupe au grand complet, dont François Lafontaine de Karkwa, la chanteuse a interprété des pièces de ses trois albums, mais la majorité étaient tirées de son dernier opus Si l’Aurore. Visiblement heureuse d’être sur scène, surtout au Québec, car le voyage à Toronto fut difficile selon ses dires, Marie-Pierre souriait et livrait une performance musicale sans faille. Elle joue de la basse comme une vrai rockstar et son groupe l’accompagne pour augmenter la sonorité rock du concert. Même si nous restons dans une interprétation fidèle de l’album, la sonorité est plus intense en concert que sur disque.
Si l’Aurore, Si tu savais et Rien à Faire ont toutes fait lever la foule qui grandissait à vue d’oeil plus la tête d’affiche se rapprochait. Nous avons même eu droit à une séance de vocoder de François Lafontaine en guise d’introduction d’une pièce de Marie-Pierre Arthur. Autant le public que le groupe était mort de rire. Sincèrement, j’ai été ébloui par Marie-Pierre Arthur. Cette femme maîtrise son instrument et sait comment s’en servir pour créer de magnifiques pièces.
Robert Charlebois
Cet icône de la musique québécoise était très attendu sur la scène Desjardins pour son concert fêtant ses 50 ans de carrière. Ouvrant avec Engagement, son groupe (de 10 musiciens!) joue sans Charlebois. Il arrive après quelques minutes habillé d’un veston à paillettes. Il prend le micro et se promène sur scène en pointant de gens dans la foule. Il est souriant et très en voix. Cet homme a 71 ans et sa voix est impeccable. Son énergie sur scène est impressionnante aussi. Plusieurs jeunes ont des croûtes à manger et des notes à prendre sur cet homme. Enchainant avec un classique, la très longue pièce Fu Man Chu fait lever la foule. Il n’y avait que des hits hier soir sur la scène Desjardins. Enchainant avec Entre deux joints, le public est euphorique. Chantant avec l’artiste, la foule connait les paroles sans aucune hésitation. Sans même arrêter, car le temps est compté, Robert Charlebois empoigne une guitare et lance Les ailes d’un ange. La foule s’époumone en criant QUÉBEC! à de multiples reprises.
Il est en forme, et il se dénude un peu en se mettant en t-shirt, qu’il lèvera à quelques occasions pour charmer la gente féminine, Charlebois ne lâche pas et chante quelques pièces comme Je rêve à Rio, Conception et Les talons hauts. Il a d’ailleurs dansé énormément sur cette dernière. C’est à ce moment que Charlebois lance les gros canons. J’t’aime comme un fou, avec quelques pointes pour l’amour qu’il porte à Baie-St-Paul, suit dans l’ordre des chansons. La mélodie très festive de la pièce a fait danser la foule. Le public chante les petits Hou Hou Hou! avec le chanteur. Il est visiblement comblé que le public soit en forme. La très rythmée California suit pour mon bonheur personnel.
Charlebois s’assoit ensuite sur un petit banc pour chanter tout en douceur et en voix la magnifique pièce Je reviendrai à Montréal. La quiétude du public était belle à voir. Il y avait une communion entre l’artiste et son public. Ce dernier chuchotait les paroles de son idole de jeunesse. Pas le temps de se reposer, la plus populaire de son répertoire, Lindberg envahit les hauts-parleurs du Festif. Un solo d’harmonica par l’artiste a fait réagir la foule qui attendait ce moment avec impatience. Il est si talentueux ce Charlebois qu’il nous ébloui avec son harmonica en fin de concert.
La lumière s’éteint par la suite. Nous attendons la suite avec impatience. C’est à ce moment que nous entendons « Je suis un homme bien ordinaire ». Le public l’attendait, cette pièce! Jouée avec une intensité indescriptible, la voix de Charlebois fait jaillir toutes sortes d’émotions dans la foule. C’était un moment intense et mémorable. L’homme quitte à peine la scène, lance à la foule « Vous êtes pas tannés? » et revient pour un rappel (Te V’là). Ce fut une magnifique soirée sur la scène Desjardins avec cette légende que je voyais pour la première fois. Cet homme est une machine à succès et il est toujours en forme à 71 ans, ce qui est magnifique à voir.
Claude Bégin & Fanny Bloom
C’est à ce moment que la soirée prend un virage plutôt… inattendu. Nous entrons dans le chapiteau et nous faisons deux constatations : il n’y a pas beaucoup de monde et… la foule est très désagréable. J’ai cru comprendre que pour plusieurs, la raison principale de venir au festif était de boire de la bière, mais il faut savoir modérer! Lors de l’apparition de Bégin à 23h30, le chapiteau s’est transformé en concert de Justin Bieber tellement les cris étaient stridents et aigus. Le concert débute avec Celle qui chante, pièce tirée de l’album Les Magiciens. Le son est plutôt mauvais (le problème sera réglé trois chansons plus tard) et Bégin est agacé par l’éclairage. Il semblait grincheux et de mauvaise foi hier soir. Au moins, il est en voix et son groupe est excellent. Des coeurs par la tête et Pays des Manettes suivent. La foule est très bavarde et dérangeante, mais je réussis à apprécier la dernière pièce.
Bégin se lance dans un pot-pourri rap avec une pièce d’Accrophone et une autre d’Alaclair Ensemble. Bien réussi, mais ça, personne ne semble là pour ça. Tout le monde veut Avant de Disparaître, mais ça sera pour plus tard. Un petit coucou à son ami Karim Ouellet qui est en show surprise en même temps (il lui a d’ailleurs volé sa choriste). Il lance le refrain de Marie-Jo pour lui démontrer qu’il l’aime quand même.
Après quelque pièces de son dernier effort solo, le chanteur lance la tant attendue Avant de Disparaitre. Le chapiteau devient soudainement le Fuzzy de Laval. Des calages de bière, des gens peu habillés se dévêtent, les gens dansent de façon peu pudique, bienvenue dans la boîte de nuit. Même Bégin semble surpris et il descend da la (mince) foule pour danser un peu. C’est la fin pour Claude Bégin qui me laisse un goût amer en bouche.
Vient ensuite la sublime Fanny Bloom. Avec un veste à capuchon de ses amis Dead Obies, la chanteuse lance quelques pièces de ses deux albums avec son duo de musiciens. Le concert est très semblable à celui que nous avons vu au Festivoix. Fanny Bloom était très en voix hier soir, quoi qu’elle semblait un peu fatigué, comme nous tous. J’ai donc quitté après quelques pièces de Pan, son dernier opus. Malgré le peu de temps de scène que j’ai vu, j’ai adoré le moment.
Karim Ouellet
Annoncé à 17 heures, le spectacle surprise de Karim Ouellet a eu lieu à minuit sur la terrasse du bar de l’hôtel Germain (anciennement La Ferme) devant près d’une centaine de personnes vraiment heureuses d’avoir cette belle surprise.
Accompagné de sa guitare et de deux choristes à la voix d’or (dont Élise Bégin), Karim, qui affirme avoir demandé à revenir au Festif cette année, a offert un petit moment de magie à ses fans, venus nombreux pour l’écouter. On a même eu droit à quelques nouvelles chansons, dont une intitulée Trente, qui a eu une excellente réaction. Cabotin comme toujours, Karim s’est toujours occupé de garder le public (fort poli, mais très enthousiaste… ça doit être les ballons de cognac et les guimauves grillées) occupé, lançant ses classiques « Est-ce que ça va ou quoi? », qui avaient une réponse de plus en plus forte!
Moment unique et mémorable!
Bernard Adamus & Sweet Grass
Le sous-sol de l’Eglise était rempli, la file était immense pour voir Bernard Adamus et Sweet Grass dans ce lieu saint. Ce fut une magnifique soirée que nous résumons avec quelques photos, sans retour écrit.
C’est aujourd’hui que l’équipe d’ecoutedonc.ca se rend à Baie-St-Paul pour la sixième édition du Festif! En ce premier jour, trois scènes seront en fonction et le coup d’envoi sera donné à 18h00. Voici donc notre itinéraire de ce jour 1 du Festif! de Baie-St-Paul qui couvre l’ensemble des concerts de la journée!
18h00 à 23h00 – Scène Desjardins
Le coup d’envoi sera donné à 18h00 au moment où l’excellent groupe Groenland embarquera sur scène. Le groupe se décrit comme faisant dans l’orchestral indie-pop. Ils sont nombreux sur scène à faire ce qui semble être les derniers concerts de la tournée The Chase. Ne manquez pas ce magnifique spectacle qui risque de me fair verser une petite larme.
À 19h45, c’est nul autre que Marie-Pierre Arthur et son groupe qui prendront d’assaut la scène Desjardins pour nous livrer une performance inoubliable. Cette chanteuse à lancé Si l’Aurore en début d’année et les critiques sont unanimes : cette oeuvre est impressionnante et réussie. En concert, tout le s’entend pour dire que Marie-Pierre sait rocker un scène et l’utilisé à son plein potentiel. Nous aurons donc droit à un bon dosage des pièces de ses trois albums solo.
Finalement, dès 21h30, le Festif! de Baie-St-Paul accueille une légende la chanson québécoise. Nous l’avons vu sur les plaines d’Abraham avec Patrick Watson et il est présentement en tournée pour fêter ses 50 ans de carrière, je parle de Robert Charlebois. Cet homme, décoré par l’Ordre du Québec, a 23 albums à son actif. Cumulant plusieurs distinctions honorifiques et des centaines de hits, Charlebois, aujourd’hui âgé de 71 ans, sait encore faire lever une foule avec son rock classique. Sa voix, sa prose, son attitude sur scène vous feront vivre plus qu’un simple concert, ce sera une expérience. Accompagné par le magnifique paysage de Baie-St-Paul, ce sera un grand moment de musique. Chapeau à l’organisation du Festif! pour avoir signé ce grand nom de la musique qui saura rallier plusieurs générations.
23h30 – Chapiteau
Seulement deux concerts de fin de soirées sont prévus ce soir. Mon choix : Fanny Bloom et Claude Bégin. En ouverture, à 23h30, Claude Bégin présentera les pièces de son premier album solo Les Magiciens. Ayant une sonorité très pop, cet effort est parfait pour débuté votre fin de soirée. Il saura vous faire danser et vous ne verrez pas le temps passer avant la tête d’affiche Fanny Bloom. C’est à minuit 45 que la magnifique chanteuse se présentera sur scène avec ses deux acolytes. Le spectacle sera surtout axé sur le deuxième album solo de sa discographie, je parle ici de Pan. Toujours mélancolique, cet album est beaucoup plus rythmé et festif qu’Apprentie Guerrière. Fanny Bloom en concert, c’est une valeur sûre. Nous allons danser sans arrêt tout au long de cette prestation. Elle sait divertir un public et elle maîtrise son clavier comme peu savent le faire.
23h30 – Sous-Sol de l’Église
À l’Église, on laisse place au folk-blues de Bernard Adamus et de Sweet Grass. À 23h30, le groupe Sweet Grass du Saguenay, viendra jouer les pièces de leur dernier EP. Leur musique fait penser à Adamus et Lisa Leblanc, ce sera assurément une belle prestation. Le doublé avec Bernard Adamus prend son sens. Dès minuit trente, Bernard Adamus fera résonner les hauts-parleurs du sous-sol de l’Église pour une performance mémorable. Prenant une petite pause de studio en vue de son troisième album, Adamus va offrir un concert énergique et unique. Il va peut-être même tester du nouveau matériel. Hola les lolos!
On a appris cette semaine la mise sur pied d’un nouveau festival de musique, le St-Jérôme Folk, qui se déroulera à l’amphithéâtre Rolland de la ville des Laurentides du 7 au 29 août. La formule est plutôt novatrice : plutôt que de nous gaver pendant deux ou trois jours, le festival propose deux prestations par soir les soirs de fin de semaine d’août.
Le St-Jérôme Folk propose des artistes qui sont dans la mouvance folk, soit des auteurs-compositeurs-interprètes de grand talent qui ont plein de choses à dire. L’affiche montre par ailleurs que les organisateurs sont allés chercher les meilleurs exemples québécois du genre (et de genres connexes comme le country et le bluegrass) : Tire le coyote, Salomé Leclerc, Richard Desjardins, Canailles, Fire/Works, Éric Goulet, Saratoga, The Franklin Electric et Antoine Corriveau, sans oublier Gabrielle Papillon, Coco Méliès, Safia Nolin, Sweet Grass, Will Driving West, Laurence Hélie et Cindy Bédard.
Y’a des soirées de rêve là-dedans, comme le combo Safia Nolin/Richard Desjardins (oh que ça va être riche en émotions) et on doit avouer que la soirée Canailles/Sweet Grass devrait en brasser plus d’un.
Pour en savoir plus sur le festival (dont le prix des billets), consultez le site Web de St-Jérôme Folk.
Je ne sais pas où vous serez du 23 au 26 juillet prochains, mais pour ecoutedonc.ca, cette année, ça se passe au Festif de Baie-Saint-Paul (sorry Wayhome, maybe another year… particularly if you move your festival later in the summer!).
Pour sa sixième présentation, les organisateurs du Festif ont mis le paquet :
Vous pensiez qu’on niaisait, mercredi, avec notre petit teaser un brin agace? Ben non! Il y a tout ce qu’on avait dit qu’il y aurait!
Des vedettes établies? Les Trois accords, Alex Nevsky, Radio Radio, Bernard Adamus, Galaxie, Marie-Pierre Arthur, Mara Tremblay, ce sont des noms qu’on est content de voir sur l’affiche d’un tel festival.
Une légende? Au Québec, présentement, on ne fait pas plus légendaire que Robert Charlebois.
Une soirée qui fera danser Tout Baie-Saint-Paul? The Planet Smashers et Reel Big Fish vont nous faire danser, sauter, crier, nous énerver pendant toute une soirée. Oui Manon, viens danser le ska!
Un centre-ville super animé? Le samedi, la rue St-Jean-Baptiste sera piétonne et les amuseurs, dont le fameux Orchestre d’hommes-orchestres, se l’approprieront.
Plein de découvertes? Heat! Odeur de Swing! Dylan Perron et Elixir de Gumbo! Et plein d’autres, ça dépend juste de votre degré de connaissance de la scène musicale québécoise!
Des shows jusqu’à très tard dans la nuit? Fanny Bloom, The Franklin Electric, Loud Lary Ajust, We Are Wolves, Mononc’ Serge, Qualité Motel… ces crinqués jouent tous une fois les douze coups de minuit bien sonnés!
On ne vous a pas parlé des surprises, hein? Comme cette prestation surprise donnée par Louis-Jean Cormier l’an dernier devant une poignée de chanceux autour du feu à La ferme? Paraît qu’il y aurait quelques lieux secrets du genre cette année.
Vous voyez bien qu’on était sérieux!
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