Complètement débile. Affiche de rêve.
http://governorsballmusicfestival.com/
Si vous voulez créer un psychodrame majeur à Québec, c’est simple, parlez de la prévente des laissez-passer du Festival d’été de Québec. Ça marche à tout coup. Tout à coup, des gens qui se promènent pelle en l’air pour demander à l’État de prendre 400 millions de dollars de l’argent des autres pour construire un aréna dont ne connaît aucun locataire assuré font la baboune parce qu’on offre aux festivaliers les plus fidèles de payer de leur propre poche un laissez-passer à 66 $ avant même que la programmation ne soit connue.
On accuse le Festival de tous les maux, notamment de se payer la tête des gens, même si la pratique est de plus en plus courante pour les festivals d’envergure semblable au FEQ.
Pourtant, rien ni personne n’oblige qui que ce soit à se procurer un laissez-passer dès le 16 février. Vous voulez attendre le dévoilement de la programmation? Vous êtes TOTALEMENT libres de le faire.
Si vous voulez créer un psychodrame majeur à Québec, c’est simple, parlez de la prévente des laissez-passer du Festival d’été de Québec. Ça marche à tout coup. Tout à coup, des gens qui se promènent pelle en l’air pour demander à l’État de prendre 400 millions de dollars de l’argent des autres pour construire un aréna dont ne connaît aucun locataire assuré font la baboune parce qu’on offre aux festivaliers les plus fidèles de payer de leur propre poche un laissez-passer à 66 $ avant même que la programmation ne soit connue.
On accuse le Festival de tous les maux, notamment de se payer la tête des gens, même si la pratique est de plus en plus courante pour les festivals d’envergure semblable au FEQ.
Pourtant, rien ni personne n’oblige qui que ce soit à se procurer un laissez-passer dès le 16 février. Vous voulez attendre le dévoilement de la programmation? Vous êtes TOTALEMENT libres de le faire.
Wow. Même si je n’ai pas pu en profiter autant que par les années passées (alors que j’étais en vacances et que les enfants étaient à l’extérieur de la maison), je dois avouer que la 45e présentation du Festival d’été de Québec a été pour moi une réussite totale.
Il a fait beau 99,9 % du temps.
Les gens de Québec ont de plus en plus l’esprit à la fête.
Toutes les scènes se remplissent beaucoup plus rapidement.
La musique, qui constitue quand même la principale raison de fréquenter le Festival, était excellente.
J’ai assisté aux prestations de 26 artistes/groupes différents. Du hip-hop au country-folk, en passant par l’électro-pop et le stadium rock. Beaucoup, beaucoup d’artistes canadiens dans la liste. Marième. Radio Radio. Adam Cohen. Misteur Valaire. Jean Leloup. Rikers. Avec pas d’casque. Patrick Watson. Kathleen Edwards. Sarah McLachlan. Hey Rosetta! Half Moon Run. Metric. Étonnant.
J’ai emmené mes enfants au Festival… ailleurs qu’à place de la Famille. Ils ont dansé sur Misteur Valaire, appris à apprécier Jean Leloup, et fait du air guitare avec leur père pendant le show de Bon Jovi. Ils vont s’en souvenir longtemps. Le plus jeune m’en a voulu de ne pas l’emmener avec moi plus souvent.
Quelle belle soirée que celle d’hier! Deux belles découvertes, et un des meilleurs groupes pop de notre génération qui ne me déçoit pas! Bon, je suis en retard, alors on va faire ça vite, question de pouvoir profiter un peu de la dernière journée du festival. Désolé, un événement inattendu m’a empêché de voir Amylie.
Oh, en passant, je prévois faire mon bilan personnel du Festival cette semaine, je ne sais pas quand. Je prévois aussi faire une critique rétrospective de l’album-culte de Pink Floyd, The Wall, en préparation au spectacle de samedi prochain.
Quelques albums très attendus devraient paraître au cours des prochaines semaines, dont Gossamer, de Passion Pit. Le buzz est bon!
(Les photos viendront plus tard au cours de la journée.)
Voilà un groupe qui ne m’avait jamais accroché sur disque. Faut dire que je rate souvent de belles occasions simplement par manque de temps et qu’il arrive que je ne laisse pas beaucoup de chances au coureur. Mais hier, sur scène, j’ai été agréablement surpris par un band amoureux de la musique, qui sait faire prendre l’air à son indie rock, qui sonne bien en spectacle. Surtout les cordes qui, lorsqu’elles vibraient, faisaient vibrer nos coeurs. Plus un showcase qu’une prestation, on en aurait pris plus juste pour bien goûter.
[singlepic id=75 w=240 h=320 float=right]Wow! Parmi les prestations qui m’auront soufflé, il faudra parler de celle des Montréalais d’Half Moon Run, groupe dont on parle beaucoup ces temps-ci en raison de son succès Full Circle, qui sonne comme une tonne de briques. Il est difficile de faire entrer ce groupe dans un moule. Folk? Indie pop? Rock? On peut toutefois dire que chez Half Moon Run, on aime bien les harmonies vocales… ainsi que les envolées de Devon Portielje, dont la voix peut parfois rappeler celle d’un Thom Yorke.
D’ailleurs, j’ai beaucoup apprécié Give Up, qui rappelle étrangement ce que Radiohead a de mieux à offrir. Gros, gros coup de coeur ici. Si la tendance se maintient, on n’a pas fini d’entendre parler de ce groupe.
[singlepic id=76 w=320 h=240 float=left]Oh qu’on avait hâte aux retrouvailles au parc de la Francophonie. Le Pigeonnier était rempli de grands fans du groupe et croyez-moi, l’espace était très limité au parterre. L’accueil d’Emily Haines et sa bande a été triomphal, digne de celui qu’on fait à un groupe en tête d’affiche un samedi soir, sur les Plaines.
Le groupe a parti le bal en interprétant coup sur coup les trois premières pièces de Synthetica qui, comme les autres disques de Metric, est fait pour s’entendre sur scène. Il était incroyable d’entendre la foule chanter les nouvelles chansons avec Haines, l’album n’étant sorti il n’y a qu’un mois!
[singlepic id=77 w=320 h=240 float=right]Avare de mots (elle n’en a dit qu’une vingtaine, dont les trois quarts au rappel), Haines se servait de tout son corps pour communiquer avec son public. C’est fou tout ce qu’elle réussit à dire de manière non verbale, et ça dépasse les « Hey! Je vais avoir 40 ans l’an prochain, mais je sais encore la jouer petite fille! ». Mais bon. Tout le monde ne parle que d’Emily…
… c’est que Metric est un groupe et ce groupe est composé de musiciens incroyables. Hier, Jimmy Shaw était particulièrement en forme. Quand c’est le cas (et c’est presque toujours le cas), il est un des meilleurs guitaristes rock de sa génération. Ses solos sonnent comme des tonnes de briques en pleine face et il y prend tellement de plaisir que ça en a l’air facile. Joshua Winstead (basse) et Joules Scott-Key (batterie) complètent à la perfection le duo.
[singlepic id=78 w=240 h=320 float=left]Évidemment, le groupe était principalement venu présenter son nouveau disque, et le setlist le démontrait. Mais quand on sortait du cadre, c’était quelque chose : Empty a mis le feu au Pigeonnier, Help! I’m Alive est toujours un cri du coeur d’une grande efficacité, Dead Disco kicke beaucoup de culs. Au rappel? Que du bombon. Monster Hospital préparait merveilleusement Gold Guns Girls, où même Emily Haines rocke la guitare. Mais z’avez vu le solo de la mort par Shaw à la fin? Hein? Dites-moi que vous avez pas fait de air guitar, voir! 😉
[singlepic id=79 w=320 h=240 float=right]C’est les yeux pleins d’eau qu’Emily Haines nous a remerciés avant d’entonner une Gimme Sympathy acoustique en choeur avec la foule. J’en ai encore la chair de poule. Communion totale.
Merci fuckin’ beaucoup, Emily, Jimmy, Jules et Josh!
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=jio-whp1u98]
Source : rockthenation66
Marie-Pierre Arthur et Vincent Vallières et ses invités (à partir de 19 h 45, Scène Bell), surtout pour MPA, dont le dernier album folk joyeux et pépé m’a séduit.
A Perfect Murder, Grimskunk et Mastodon, à partir de 19 h, scène Loto-Québec. Si vous aimez le Metal, vlà votre chance!
Donavon Frankenreiter, 21 h 30, scène Hydro-Québec. Si vous aimez Jack Johnson, vous allez adorer Donavon!
HonheeHoneee et Library Voices, deux groupes indie qui semblent fort prometteurs pour mes oreilles, à partir de 23 heures, au Cercle.
Bonne dernière journée, tout le monde!
Aaaaaaaah! Ces deux journées de congé ont fait du bien! Comme ça, j’ai manqué de bons spectacles? Bah, même quand je vais au festival et que j’assiste à un spectacle génial, comme hier soir, je manque un autre spectacle tout aussi génial. C’est du moins ce que m’apprend en direct Twitter.
Alors hier, pendant que je manquais les Barr Brothers et Beirut au Pigeonnier et Caracol à place d’Youville, se déroulait devant mes yeux une belle soirée toute féminine et en douceur.
Oui, je sais, « en douceur », ça décrit bien la majorité des spectacles que j’ai vus.
[singlepic id=70 w=320 h=240 float=left]Je ne connais Kathleen Edwards que depuis la sortie de son excellent album Voyageur l’hiver dernier. Mais depuis, je suis un grand fan. D’ailleurs, je voulais beaucoup la voir à Bonnaroo, mais les conflits d’horaire, vous savez… Heureusement, elle venait aussi au Festival d’été. Malgré mes craintes, son folk-rock s’est très bien imposé sur les Plaines et les milliers de personnes présentes écoutaient attentivement les chansons d’Edwards, et ce, dès le début, avec Empty Threat. Comme moi, ils ont été charmés par Chameleon-Comedian et son côté atmosphérique, même s’il manquait Justin Vernon (monsieur Bon Iver) pour faire les choeurs. La prestation comptait surtout des pièces du dernier album, mais Edwards est aussi remontée dans le temps, présentant quelques pièces de ses albums précédents.
Malheureusement, le temps passe vite et Change the Sheets, la chanson la plus connue de Voyageur, fait danser le parterre et lever 3-4 personnes de leurs $(*@)(*& de chaises. Excellente prestation!
[singlepic id=71 w=320 h=240 float=right]Pour les chanceux qui ont eu l’occasion de voir l’auteure-compositrice-interprète à partir du pit (devant la scène), Suzanne Vega a donné une excellente prestation. Ça semblait toutefois dormir au gaz du côté des chaises (SURPRIS!). Faut dire que le public de Québec ne semblait connaître que deux pièces de Vega : les deux dernières à être jouées. Pourtant, les fans, eux, ont été servis : Frank & Ava, Caramel, In Liverpool, Blood Makes Noise (ah, tiens, celle-là en a fait réagir deux ou trois). En fait, Vega, qui a plus de 20 ans de métier derrière le foulard, s’est servi de sa prestation pour faire connaître au public la richesse de son vaste répertoire.
Évidemment, dès les premières notes de Luka, tout le monde s’est levé pour taper des mains en se disant : « Ah, c’est elle, ça! » Ben oui, c’est elle. Pis c’est elle aussi qui nous a fait danser sur Tom’s Diner (dou dou dou, dou, dou, dou dou, dou) pour terminer la prestation.
Probablement qu’en salle, entre fans de Vega, on aurait eu plus de plaisir. Mais bon. On n’a pas toujours la chance de voir une telle légende (oui, une légende!) à Québec, on ne se plaindra pas.
[singlepic id=72 w=240 h=320 float=left]Aucun besoin de vous expliquer l’accueil réservé à la vedette de la soirée! Sarah McLachlan a renoué avec ses fans de Québec sous un feu nourri d’applaudissements. C’est qu’on l’aime, Sarah, à Québec. Et elle mûrit bien, Sarah. Si elle ne mangeait pas la scène d’une manière aussi assurée, on aurait du mal à croire qu’elle a plus de 20 ans de métier!
McLachlan a su bien doser les pièces de son dernier album, Laws of Illusion (dont la très jolie Loving You is Easy, une des chansons les plus joyeuses du répertoire de l’artiste), dans un ensemble qui rassemblait quelques-unes de ses plus belles chansons. L’album Surfacing a été particulièrement bien représenté, avec Building a Mystery, Sweet Surrender, Adia et Angel.
[singlepic id=73 w=320 h=240 float=right]Les plus beaux moments venaient quand même de Fumbling Towards Ecstasy (quel titre d’album génial, quand même). Fear a su donner la chair de poule à tout le monde en même temps. Possession nous a achevés.
Au rappel, Angel et surtout Ice Cream, nous ont littéralement fait fondre sur place.
Hier soir, Sarah McLachlan a montré une fois de plus que l’émotion donnait un meilleur show que tous les rayons laser du monde. C’était beau, voir le monde quitter tranquillement les Plaines avec un gros sourire d’étampé dans la face.
On va faire un petit tour cet après-midi à place d’Youville pour encourager Amylie, une auteure-compositrice-interprète québécoise dont le deuxième album est fort sympa.
L’indie rock de Hey Rosetta, l’indie teintée de folk de Half Moon Run et surtout, la pop vitaminée d’Emily Haines, Jimmy Shaw et compagnie dans une prestation de Metric qui sera sûrement mémorable. Au parc de la Francophonie, à partir de 19 heures.
Allez, avouez-le, vous avez hâte d’entonner les succès de The Offspring sur les Plaines. Mute et Alkaline Trio assurent les premières parties.
Si vous préférez le reggae, place d’Youville est votre place!
Sur ce, bon jour 10!
Bon, je vous avais déjà avertis, je restais à la maison hier soir. Si vous voulez des comptes-rendus de la soirée d’hier, allez voir les liens que je vous ai donnés dans mon article précédent. Vous devriez en avoir. Tout ce que je sais, c’est que j’ai manqué plein de maudits bons shows. J’aurais même aimé Aerosmith selon La Musicographe!
En attendant que les billets pour Patrick Watson au GTQ soient mis en vente (vous le saviez pas? zut, j’aurais dû me taire encore quelques minutes), voici un bref aperçu de la SOIRÉE OFFICIELLE DES DILEMMES DÉCHIRANTS!
Oh que oui.
Kathleen Edwards : L’auteure-compositrice-interprète ottavienne nous a donné un disque exceptionnel cette année, Voyageur, qui parle de rupture et de voyage. Album tout en subtilité et en finesse. Co-réalisé par le copain de madame Edwards, un certain Justin Vernon (Bon Iver lui-même!). Réchauffer la foule de ma tantes sur les Plaines risque d’être ardu, mais elle en est bien capable!
Scène Bell, 19 heures.
Suzanne Vega : Les trentenaires connaissent tous ses deux succès planétaires, Luka et Tom’s Diner. Mais Vega va beaucoup plus loin que ça (ô, envoutante Caramel) et ce soir, c’est le moment parfait de découvrir son répertoire, d’une grande richesse. Une grande dame de la chanson. Scène Bell, 20 h 5.
Sarah McLachlan : Ses derniers albums ont connu un moins gros succès commercial, mais Sarah est toujours en forme. Elle a accepté, au beau milieu de sa tournée symphonique, de retrouver son band habituel et de faire une prestation spéciale pour le FEQ. On s’attend à un char et une barge de hits. Ça va peut-être moins fesser qu’hier ou lundi, mais entendre Possession sur les Plaines, ça va être un beau moment de musique. Scène Bell, 21 h 30.
Harvest Breed, Barr Brothers et Beirut, à partir de 19 h au parc de la Francophonie. Une autre soirée folk où la magie sera présente et où bibi sera absent. J’ai longtemps hésité entre les deux programmes de la soirée. N’importe quel autre soir, ça aurait été un choix évident.
Caracol, 19 h 30, place d’Youville. Paraît que ses spectacles sont spéciaux. Faut dire que Carole Facal est elle-même spéciale. Sa pop teintée d’indie folk, c’est du bonbon. Je l’aurais envoyée elle aussi comme première partie sur les Plaines. Imaginez l’affiche, vous autres!
De l’Impérial. C’est la soirée Capitale du Metal ce soir. Si vous aimez votre drum ben rapide, votre guitare ben lourde et vos cheveux ben longs, c’est la place. Sinon, venez me rejoindre en haut. 😉
À Place d’Youville, 21 h 30, Pascale Picard sévit. Je sais, c’est une artiste qui joue en plein dans mon registre, mais je ne suis pas capable de l’aimer. J’ai essayé fort, fort, fort d’aimer son dernier album, mais non, ça ne marche pas. Je sais toutefois qu’elle a ses fans. S’ils arrivent tôt, ils auront la chance de voir Caracol.
Comme je l’avais prévu, hier soir, je suis resté à la maison. J’étais encore exténué. Vraiment dur, la vie de festivalier quand on n’a pas de vacances.
Alors, comme je n’étais pas là, je ne vous pondrai pas de compte-rendu. Je pourrais bien sûr en tricoter un en résumant un peu la soirée sur #FEQ sur Twitter, mais naaaaah, on va laisser ceux qui étaient présents raconter leur expérience :
http://infofestival.com/Branche-sur-le-Festival/Le-blog-du-festival/
Le blogue officiel du Festival d’été. Plusieurs blogueurs y sont actifs, dont notre chère collaboratrice Allison Van Rassel. Sans compter La Musicographe et ses infographies informatives.
http://livingthelivelife.wordpress.com/
Si vous aimez l’indé, c’est le blogue à suivre.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/dossiers/festival-dete/?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B20__101917_section_POS1
Le Soleil offre une excellente couverture du Festival.
Comme je serai également absent aujourd’hui (à moins que ma copine n’arrive assez tôt pour me permettre d’aller voir Plaster), ces sources vous seront encore utiles demain! 😉
Mozart’s Sister, Grimes et Ariane Moffatt, à partir de 20 heures à l’Impérial. J’espère seulement que Grimes a appris à être moins glaciale sur scène que lorsque je l’ai vue en septembre dernier. La fille a du talent, sa musique est géniale, mais maudit que le stage a l’air gros quand elle y est. Quant à Ariane Moffatt, elle devrait sensiblement faire le même show qu’au printemps dernier alors qu’elle avait mis le feu à l’Impérial. Vous allez danser!
Plaster, au Cercle, à 23 h 30. Si je réussis à sortir ce soir, c’est là que vous allez me trouver.
Our Lady Peace et Aerosmith (et Bright Light Social Hour), sur les Plaines à partir de 19 heures. J’aime juste pas Aerosmith. Allez-y si vous voulez. 🙂
Retour aux activités festivalières. Soirée de femmes sur les Plaines. Je vous en parle plus longuement demain.
Bon jour 8!
Mine de rien, nous sommes rendus à mi-chemin du 45e Festival d’été de Québec. Ça passe vite, six jours, quand on y pense. Vous tenez le coup? De mon côté, je risque de succomber à la fatigue et devoir prendre une pause ce soir.
C’est que voyez-vous, la soirée d’hier a été particulièrement éreintante. Une telle magie, une telle féérie, une telle communion, ça prend énormément d’énergie. Hier soir, on avait donné carte blanche à Patrick Watson. Tout était parfait.
Faut dire que ça fait du bien de retourner dans le cadre intime du Pigeonnier après deux soirées dans la foule monstre des Plaines.
Commençons ce compte-rendu…
[singlepic id=65 w=320 h=240 float=left]C’est au groupe québécois Avec pas d’casque qu’on a accordé l’honneur d’ouvrir cette soirée grandiose. Stéphane Lafleur et ses comparses ont choisi la jolie Intuition #1 pour accrocher les quelques centaines de personnes qui étaient déjà arrivées. Comme moi, la plupart des spectateurs ont mordu à l’hameçon et étaient toute ouïe. Les musiciens ont poursuivi la présentation de pièces de leur plus récent album (le sublime Astronomie), conquérant un public qui ne demandait que ça… jusqu’à l’arrivée des motards à Marcel Aubut sur la Grande Allée.
Les pétarades ont bien entendu déconcentré le groupe et la foule. Stéphane Lafleur en a même perdu ses mots quelques instants. Heureusement, le groupe a repris le dessus et interprété une version plus forte de La journée qui s’en vient est flambant neuve. Finale en lion qui sauve la mise.
[singlepic id=66 w=320 h=240 float=right]Le deuxième groupe de la soirée était la formation montréalo-suédoise Thus: Owls. Composé, entre autres, d’Erika et Simon Angell (oui, le guitariste de Patrick Watson), et appuyé pour l’occasion par François Lafontaine (chum de Marie-Pierre Arthur et, accessoirement, claviériste de Karkwa et de Galaxie), le groupe propose une musique des plus atmosphériques qui vole très haut et qui prend vraiment tout son sens sur scène. On en aurait pris au moins deux fois plus.
Essayez de mettre la main sur le dernier album du groupe, Harbours. Vous ne le regretterez pas. Gros coup de coeur pour ce groupe.
[singlepic id=67 w=320 h=240 float=center]
[singlepic id=68 w=320 h=240 float=left]Emil Svanängen, mieux connu sous le pseudonyme de Loney, Dear, fut le suivant. Emil roule sa bosse depuis déjà plus de 10 ans et on peut remarquer certaines similitudes avec d’autres artistes qui l’ont suivi (Justin Vernon me vient à l’esprit… il a dû écouter beaucoup de Loney Dear).
La folk-pop de Loney, Dear est absolument féérique, mais elle est moins complexe et texturée que celle des artistes qui ont précédé et suivi. Certaines personnes ont remarqué des erreurs et quelques fausses notes, mais personnellement, j’étais tellement en extase que je n’ai rien remarqué.
Hall Music, leur plus récent album, est génial et vous rappellera de bons souvenirs de cette prestation lumineuse.
[singlepic id=69 w=320 h=240 float=right]Quelle musique! Quelle présence! Quelle scène! Du début à la fin, Patrick Watson nous a complètement envoûtés. J’ai pleuré lorsque les cuivres, chauds, ont soufflé sur Lighthouse, une des plus belles chansons que j’ai entendues de toute ma vie. Je crois qu’à voir les gens se frotter les yeux, j’étais pas seul. 🙂
Écoutez, je pourrais faire comme les autres et vous raconter ce que le groupe a joué, vous parler du caractère quasi-symphonique des chansons une fois pimentées par un quatuor à cordes, des cuivres et une chorale, vous raconter comment Into Giants était sublime avec Erika Angell sur scène, vous expliquer, exemples à l’appui, à quel point Patrick Watson, l’homme, est une personne dont le génie n’a d’égal que sa simplicité et sa gentillesse, vous parler des rappels qui se succédaient tellement nous en voulions plus, ça ne servirait à rien.
Tout ce qui importe, c’est qu’hier, un homme, son band et ses musiciens et artistes invités ont été en parfaite communion avec une foule qui a parfaitement joué le jeu. Nous ne faisions qu’un au parc de la Francophonie, hier soir.
Je pense que Patrick Watson a le tour avec nous autres. 😉 Il paraîtrait que le groupe sera de retour au Grand Théâtre le 11 décembre. La date est encerclée sur le calendrier.
Je vous ai dit que Leloup était mon show de l’année? Ce show de Watson vient coller l’expérience que j’ai vécue à 14 ans, quand j’ai vu Pink Floyd au Stade. Je n’ai jamais vécu autant d’émotions en une seule soirée. Des shows comme hier, c’est pour ça que j’écoute de la musique.
Rien du tout. Après le spectacle d’hier, je suis complètement vidé. J’ai besoin d’un petit break. Ce qui ne veut pas dire que vous êtes obligés d’en prendre un! 😉
Katie Moore, Great Lake Swimmers et Dan Mangan à l’Impérial (20 h, 21 h 10, 22 h 30). Si j’ai assez d’énergie, j’irai peut-être faire un tour pour Mangan, que j’irai voir à Osheaga. Pour les amateurs de folk, ça va être une belle soirée.
Si vous aimez le blues-rock, Tedeschi Trucks Band saura vous séduire au parc de la Francophonie (21 h 30, la soirée arrive à 19 heures… je vous conseille d’arriver avant la première partie).
La soirée électronique, avec Skrillex en vedette. Je suis juste pas capable. Ça m’agresse, vous savez pas comment. Pis y’a Major Lazer, aussi. Pas capable non plus. Mais si vous aimez ça quand ça se danse et que ça graffigne en même temps, cette soirée sur les Plaines sera mémorable. C’est un excellent coup du Festival d’été, même s’il ne s’adresse pas du tout à moi. Ça commence à 18 heures, sur les Plaines.
Arrivez très tôt.
Hier, vous m’excuserez, j’étais 100 % en mode papa. Autant dimanche, mes fils de 5 et 7 ans nous accompagnaient au spectacle de Jean Leloup, autant hier, c’était moi qui accompagnais mes petits monstres, beaucoup plus fans de Bon Jovi que moi, Rock Band oblige. J’ai donc été au service de ces messieurs et j’ai laissé faire les photos et le long commentaire. De toute façon, on s’entend, les photos sont meilleures dans le journal, aujourd’hui. 😉
Voici donc quelques notes que j’ai prises au sujet du spectacle de Bon Jovi et des deux premières parties :
[singlepic id=64 w=320 h=240 float=center]
La carte blanche à Patrick Watson, scène Loto-Québec, avec Avec pas d’casque, Thus: Owls, Loney Dear et Patrick Watson. Une soirée d’indie pop et de folk très planante et atmosphérique en perspective. En plein mon genre de musique.
En plus, on nous promet des surprises. Piers Faccini est-il déjà parti?
À partir de 18 h 35.
Le rock cajun de Lost Bayou Ramblers et la soul magique de Charles Bradley, 18 h et 20 h, scène Hydro-Québec.
Oh, pis avouons-le donc… avoir eu rien de mieux à faire, on serait allé voir Johnny Halliday sur la scène Bell. 21 h 35.
Hollerado au Cercle, à 23 h 30. Ça a l’air prometteur comme pop.
Le chialage à propos de l’organisation du Festival. Un jour, il va falloir que les gens comprennent ce qu’ils achètent lorsqu’ils achètent un laissez-passer du FEQ. J’arrête là. J’en parlerai plus longuement plus tard. Là, j’ai du boulot qui m’attend!