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  • [SPECTACLE] Nuits FEQ (Klô Pelgag, Emilie & Ogden, Helena Deland), L’Impérial, 2 mars 2017

    [SPECTACLE] Nuits FEQ (Klô Pelgag, Emilie & Ogden, Helena Deland), L’Impérial, 2 mars 2017

    Le public de Québec était convié à toute une nuit FEQ à l’Impérial jeudi soir. Trois femmes au talent débordant venaient se succéder sur scène au plaisir du public, qui faisait d’ailleurs salle comble.

    Helena Deland – Photo : Jacques Boivin

    Déjà, dès les premiers accords d’Helena Deland, le premier parterre était compact et attentif. Il faut dire qu’en très peu de temps, Deland a gagné en aplomb; ou est-ce la salle qui lui sied mieux que le Petit Impérial quelques mois plus tôt? Rapidement, ses ballades envoûtantes et sa voix encline aux mélodies accrocheuses ont conquis l’auditoire. À voir les regards approbateurs autour, on a la confirmation que Helena Deland a bien saisi l’occasion de faire découvrir sa musique. Les musiciens, quant à eux, la soutiennent efficacement, ajoutant une certaine lourdeur à la proposition de la jeune chanteuse originaire de Québec. Ce rôle parfois ingrat de première partie de la soirée s’est avéré rempli à merveille par Deland; il faut dire qu’elle semblait médusée de se tenir debout sur cette scène où elle avait, selon ses dires, vu nombre de concerts. Elle a joué quelques pièces de son premier EP, Drawing Room, et à l’écoute des nouvelles chansons, la suite risque d’être fort intéressante.

    Emilie and Ogden – Photo : Jacques Boivin

    Émilie Kahn, la harpiste derrière le projet Émilie & Ogden, suivait sur les planches de l’Impérial. Elle a principalement défendu son excellent premier disque, 10 000, emplissant la salle de ses mélodies oniriques et délicates. Elle est soutenue par deux excellents musiciens, Dominic Lalonde (guitare et basse) et Francis Ledoux (batterie), qui officiait à nouveau sur scène puisqu’il accompagnait également Deland. Ce soutien se fait tout en finesse, laissant toute la place aux pincements de son gracieux instrument. Elle a aussi profité de l’occasion pour jouer une nouvelle chanson où elle construisait tranquillement un moment musical envoûtant à l’aide de boucles savamment superposées. Tout ça dans une ambiance feutrée qui commandait une écoute exemplaire, ce à quoi la foule s’est pliée sans difficulté tant la jeune chanteuse montréalaise a su être convaincante.

    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin

    Un orchestre de cinq musiciens composé d’un trio de cordes (Fany Fresard, Lana Tomlin et Marianne Houle), de François Zaïdan à la basse et aux autres instruments et de Charles Duquette à la batterie s’est présenté sur scène sous le rythme frénétique de la pièce Insomnie, tirée du tout dernier disque de la très attendue Klô Pelgag. Cette dernière a fait son apparition sous une salve d’applaudissements, avec un accoutrement digne d’elle-même; un costume qui permet d’ajouter et d’enlever des peluches à l’aide de velcro, tout ça sous une gigantesque cage thoracique.

    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin

    S’il y a beaucoup d’artifices sur scène et un désir d’y aller d’interventions délibérément décalées entre les chansons, ce n’est assurément pas pour camoufler un manque de préparation musicale. Dès les premières notes, Klô Pelgag a montré une maîtrise totale de son instrument de prédilection : sa voix. Elle l’utilise d’une manière fort originale, y allant de puissantes inflexions que confère aux mélodies une exquise singularité. Le trio de cordes fait un travail d’accompagnement essentiel. Plusieurs gros coups de cœur ont ponctué le début du spectacle; pensons à la pièce Le sexe des étoiles ou à la plus vieille La fièvre des fleurs avec sa mélodie très cabaret. D’ailleurs, ces pièces issues de L’alchimie des monstres obtenaient des réactions particulièrement bruyantes de la part des spectateurs. La chanteuse nous a aussi expliqué la genèse de la pièce Au musée Grévin, écrite après avoir vu une publicité dudit musée avec des répliques de George Clooney, Céline Dion et… Guylaine Tremblay. Ce « clash » était suffisant pour inspirer cette pièce habilement soutenue par le trio de cordes.

    Illustration de Arielle Galarneau – Klô est perchée dans sa cage tragique.
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin

    Le spectacle a défilé à un rythme fou, se terminant par un gros trio de chansons : la somptueuse Samedi soir à la violence, Nicaragua et Les ferrofluides-fleurs, classique instantané s’il en est un. La troupe est revenue pour interpréter la pièce Au bonheur d’Edelweiss avant de ré-imaginer une reprise de Zombie des Cranberries avec les membres des premières parties. C’est le batteur Charles Duquette, en bedaine, qui interpréta ce classique, se sacrifiant volontairement pour le plaisir amusé de la foule. Et du plaisir, il y en a eu en cette magnifique soirée musicale. Un énorme programme qui dépassa sans aucun doute les attentes du plus réticent mélomane.

    Helena Deland – Photo : Jacques Boivin
    Helena Deland – Photo : Jacques Boivin
    Helena Deland – Photo : Jacques Boivin
    Emilie and Ogden – Photo : Jacques Boivin
    Emilie and Ogden – Photo : Jacques Boivin
    Emilie and Ogden – Photo : Jacques Boivin
    Emilie and Ogden – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Jacques Boivin

    Julien Baby-Cormier

    6 mars 2017
    Nuits FEQ, Région : Québec, Spectacles
    Emilie & Ogden, Emilie Kahn, Helena Deland, Klô Pelgag
  • [SPECTACLE] Alexandre Martel + Abrdeen + Whitney K, Sous-sol du Cercle, 1er mars 2017

    [SPECTACLE] Alexandre Martel + Abrdeen + Whitney K, Sous-sol du Cercle, 1er mars 2017

    Malgré ses murs bétonnés et son obscurité, le Sous-sol du Cercle est souvent le théâtre de moments magiques. C’était le cas mercredi dernier, tandis que les trois formations de la soirée se succédaient sous les projecteurs du pas-de-scène devant un public initié et chaleureux. Compte-rendu d’une soirée savoureuse et intime.

     Alexandre Martel

    Alexandre Martel – Photo : Nicolas Padovani

    Alexandre Martel (Mauves, Anatole) a commencé la soirée en douceur, et ce «dans [son] plus simple appareil» : pas de maquillage ni de cheveux dans la face pour venir s’interposer entre lui et nous. Il n’avait avec lui que sa guitare, sur laquelle il affirme avoir écrit toutes les chansons de sa vie. L’artiste nous a d’ailleurs invités à redécouvrir des pièces tirées de ses autres projets musicaux. Ainsi dénudées, elles mettaient à l’avant la poésie des textes de Martel ainsi que la complexité de leur mélodie. La voix du chanteur prenait des accents jazz et son instrument passait du folk au blues en passant (eh oui) par le country. Rien de mieux pour nous mettre dans le mood de la soirée et pour nous faire rêver à un matin de printemps fleurant le café.

     Abrdeen

    Abrdeen – Photo : Nicolas Padovani

    Heureux mélange que la soirée de mercredi dernier. Après cette performance solo, les cinq musiciens d’Abrdeen venaient nous présenter leur rock garage langoureux. D’une simplicité efficace, les mélodies des guitares se superposaient en dentelle sur un rythme downtempo et soutenaient la voix suave et traînante de Meggie Carrier. Dès les premières pièces, leur musique s’est irrésistiblement propagée, roulant dans la salle par épaisses volutes. La cadence s’est quelque peu accélérée vers la moitié du set, laissant place à des notes plus groovy, dark ou intenses, indiquant qu’on avait largement dépassé le stade des préliminaires. La finale est ensuite tombée tout en douceur, nous laissant le temps de revenir sur terre. Entre deux chansons, on nous a annoncé que le simple Secret Handshake serait lancé au Knock-Out le 31 mars prochain et que les pièces entendues mercredi soir se retrouveraient bientôt sur un maxi présenté le 13 avril au Cercle (mais en haut cette fois).

    Whitney K

    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani

    Alors que le public connaissait visiblement les deux groupes précédents, Whitney K restait une surprise pour la plupart. On a pu être agréablement surpris par le trio montréalais et leur musique à la fois typique et inclassable. La voix nonchalante du chanteur doublée de celles de ses acolytes ainsi que les lignes d’instruments élaborées et le côté hillbilly (blues/country) de l’ensemble laissaient parfois place à des dérapages contrôlés qui chargeaient l’atmosphère de dissonances et de distorsions intéressantes. Cette performance plus intense a su plonger le public dans l’espace, en nous ramenant encore une fois à nous même en douceur pour la finale grâce à un rappel solo du chanteur. Le groupe tout comme le public se sont montrés satisfaits, les premiers surpris par notre belle attitude et les seconds applaudissant chaleureusement.

    Dans l’ensemble, la soirée s’est déroulée sous le signe de la proximité. Les interactions public-artistes donnaient l’impression de se retrouver entre amis, ce qui est à l’image de la grande famille qu’est la scène locale de Québec.

    Alexandre Martel – Photo : Nicolas Padovani
    Alexandre Martel – Photo : Nicolas Padovani
    Alexandre Martel – Photo : Nicolas Padovani
    Alexandre Martel – Photo : Nicolas Padovani
    Abrdeen – Photo : Nicolas Padovani
    Abrdeen – Photo : Nicolas Padovani
    Abrdeen – Photo : Nicolas Padovani
    Abrdeen – Photo : Nicolas Padovani
    Abrdeen – Photo : Nicolas Padovani
    Abrdeen – Photo : Nicolas Padovani
    Abrdeen – Photo : Nicolas Padovani
    Abrdeen – Photo : Nicolas Padovani
    Abrdeen – Photo : Nicolas Padovani
    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani
    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani
    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani
    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani
    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani
    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani
    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani
    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani
    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani
    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani

     

    Marie-Ève Fortier

    4 mars 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Abrdeen, Alexandre Martel, Le Cercle, Sous-sol du Cercle, Whitney K
  • [SPECTACLE] Émile Bilodeau au Centre culturel Pauline-Julien

    [SPECTACLE] Émile Bilodeau au Centre culturel Pauline-Julien

    Lors du spectacle d’Émile Bilodeau au Centre culturel Pauline-Julien, c’est seulement 125 chanceux qui ont eu l’opportunité d’y assister. Le public présent lors de l’événement reflétait bien l’artiste sur scène, c’est-à-dire à peine majeur. On y retrouvait également des amateurs de musique folk à la Bernard Adamus ou Philippe Brach, artistes qu’il respecte beaucoup de par leur manière de chanter qui concorde avec leur manière de parler.

    Le jeune homme s’est présenté sur scène avec ses trois musiciens, prêt à mettre le feu dans la place. Il a débuté avec Tu m’dirais tu, chanson très rythmée qui a su donner le ton pour la soirée. Dès les premiers mots, le public chantait à l’unisson, connaissant le moindre mot qu’Émile disait. Passer à TV a suivi, chanson qui fait un parallèle entre passer à la télévision et faire un exposé oral.

    On peut comprendre que les chansons de son premier album, Rites de passage paru le 7 octobre 2016, racontent des histoires de cégep, de peine d’amour, de nouvel amour, de voyage et de musique. C’est efficace, accrocheur, et ça rejoint les jeunes, ce qu’on peut appeler une mission accomplie pour l’auteur-compositeur-interprète. Il faut avouer que l’aide qu’il a reçue n’est pas négligeable non plus. C’est Philippe B. qui a réalisé l’album et plusieurs musiciens ont contribué également, dont Michel-Olivier Gasse de Saratoga.

    Après avoir parlé de sa Crise existentielle, il a raconté J’ai vu la France et également à quel point il est fou (pièce Je suis un fou). Malgré les textes qui parfois, abordent des sujets plus douloureux pour le jeune artiste, la manière de les livrer est souvent amusante et entraînante. Comme la scène du centre culturel n’est pas très haute, on sent une proximité entre le public et les musiciens. Émile s’adresse aux gens comme des amis, et la simplicité et l’authenticité dans la manière qu’il se présente le rend attachant. C’est son Amour de félin qui m’a le plus charmé lors du spectacle, chanson qui raconte ses épopées amoureuses et comment il s’est consolé avec ses trois chats.

    Il a joué près de vingt chansons avant de partir pour mieux revenir en rappel. C’est là qu’il a interprété une de mes pièces préférées, Je vais marcher. Ensuite, après que tous les gens présents (ou presque) lui aient crié de chanter La bière, il s’en est donné à cœur joie. Le public chantait tellement fort qu’on avait presque du mal à entendre Émile, rendu seul sur scène.

    Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est l’ambiance de la soirée. Ne connaissant pas bien les pièces d’Émile Bilodeau, excepté J’en ai plein mon casse, je ne savais pas à quoi m’attendre vraiment. J’ai été agréablement surprise de voir un jeune homme en pleine maîtrise de son art, que les jeunes adorent, et qui ne donne pas l’impression de se croire meilleur. Il fait ce qu’il aime, de la manière qu’il aime, et ça fonctionne étonnamment bien. Je n’ai pas l’impression d’avoir découvert quelque chose de nouveau, mais je me suis drôlement amusé, et la musique, c’est aussi là pour ça!

    Crédit photo : Claudine Bérubé 

     

    Caroline Filion

    2 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Centre culturel Pauline-Julien, Émile Bilodeau, Mauricie
  • [SPECTACLE] Perséide + IDALG +Chocolat au Café Frida

    [SPECTACLE] Perséide + IDALG +Chocolat au Café Frida

    Vendredi dernier, le café Frida était rempli de fans de musique émergente en accueillant IDALG et Chocolat, de Montréal, accompagnés de la formation locale de Trois-Rivières, Perséide. Ce plateau triple a teinté le Frida en soirée festive, ces trois groupes au style analogue, mais se distinguant tout autant par des particularités rock propre à leur identité.

    Perséide

    Composé de musiciens de la région, c’est Perséide qui a lancé le bal avec leur rock psychédélique. En effet, leur style planant est bien défini, et ce, grâce au guitariste Olivier Durand et au claviériste Daniel Quirion, qui s’amusait au synthétiseur.  Malgré le fait que le son des voix n’était pas au niveau tout au long de la soirée, j’ai pu remarquer les influences du chanteur qui s’arriment avec celui du fameux Alexandre Martel, alias Anatole (également chanteur de Mauve).

    Bien qu’ils nous aient fait planer durant leur spectacle, j’ai apprécié que leurs chansons soient ornées d’autres genres de rock. Étant parfois plus progressif, et d’autres moments plus alternatif, on sent que les gars de Perséide ne cherchent pas à se définir, mais à expérimenter plusieurs univers musicaux. Ils ont terminé avec une pièce au timbre plus traditionnel grâce à quelques lignes de mélodica jouées par le guitariste.

    Claudine Bérubé – Perséide – Café Frida

    Perséide reste un band local qui mérite de persister dans le cheminement de la musique émergente, mais qui, à mon avis, se définit plutôt par leurs influences que leurs créations. Pour les écouter, il suffit de suivre leur page Facebook et d’assister à leur prochain spectacle.

    IDALG

    L’arrivée sur scène d’IDALG m’a surprise. Ils sont arrivés sur scène avec aucune prétention et ont commencé leur performance sans préambule. Dès la première chanson, j’ai senti qu’ils étaient festifs, et ils ont transmis cette énergie à la salle. Autrement appelés Il danse avec les genoux, IDALG s’est approprié un style qui s’oriente plus vers le rock garage que le psychédélique. Après deux EP, ils ont lancé un album en 2015, Post Dynastie, qui reflète très bien leur acronyme, surtout en spectacle. Lors de l’écoute de cet album, j’ai été étonné de découvrir des influences orientales que l’on n’a pas retrouvées lors de leur performance au café Frida.

    Claudine Bérubé – IDALG – Café Frida – 17 février 2017

    J’ai particulièrement apprécié l’harmonie de voix féminine/masculine de Yuki Berthiaume au synthétiseur qui venait s’ajouter à celle du chanteur Jean-Michel Coutu. Présent également à la guitare, il agissait en tant que leader du groupe, mais une chimie régnait sur l’ensemble des membres. Ils ont su transmette cette complicité à travers la qualité musicale qu’ils livraient.

    Chocolat

    Mené par Jimmy Hunt, c’est le groupe Chocolat qui a conclu la soirée. Ils semblaient être les plus attendus vu la fébrilité de la foule à leur arrivé sur scène. Chocolat se distingue du projet solo de Jimmy Hunt, qui se qualifie plutôt comme pop-rock francophone. En spectacle, nous étions loin de ce genre musical, avec des poussés instrumentales très planantes. Les sonorités de Chocolat sont à mon avis un mélange d’influence de différents groupes de musique rock psychédélique contemporains, tel que King Gizzard & The Lizard Wizard, mais dans un contexte francophone.

    Claudine Bérubé – Chocolat – Café Frida – 17 février 2017

    C’était beau de voir les groupes précédents se mêler aux spectateurs pour apprécier de manière égale le rappel non-imposé par l’audience, en particulier lorsque le chanteur de Perséide fut porté à bout de bras en bodysurfing.  On a pu savourer les quatre pièces que Chocolat nous a offert généreusement dans ce rappel. L’une d’elles a notamment fait éclater la foule dans un mush pit.

    Somme toute, cette soirée a été un très grand succès malgré une qualité de son et un éclairage qui ne permettaient pas de porter une attention particulière au talent des artistes invités. Il serait intéressant que le café Frida exploite davantage leur rôle de diffuseur culturel dans un contexte plus professionnel. C’est principalement en nous offrant des soirées comme celle-ci où la musique émergente sera mise en valeur dans une programmation plus régulière qu’ils pourront certainement venir à bout de ces lacunes.

    Voici les photos de la soirée prises par notre photographe, Claudine Bérubé.

    Marianne Chartier- Boulanger

    2 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Anatole, Café Frida, Chocolat, garage, IDALG, Jimmy Hunt, Mauve, Perséide, Psychédélique, rock
  • [SPECTACLE] Troisième soirée du Cabaret Festif! de la Relève, 25 février 2017

    [SPECTACLE] Troisième soirée du Cabaret Festif! de la Relève, 25 février 2017

    Pour une rare fois, j’étais accompagné à la troisième et dernière soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la relève. En effet, mon rhume a décidé de venir avec moi afin de couvrir le spectacle et de me faciliter la vie. Trés généreux de sa part, certes, mais ça m’a rendu un peu grognon en début de soirée. Je n’étais pas assez grognon pour ne pas apprécier la soirée qui s’offrait devant moi : Lumière, Doloréanne, Mélanie Venditti et Émile Gruff allaient chauffer la soirée. La salle était pleine et nos trois juges de la soirée étaient: Étienne Galarneau, de CISM à Montréal (il a fait danser Luc Picard sur du Muzion, le savais-tu?), le directeur de l’AMPLI de Québec Éric Lefrançois et de la juge résidente Émilie Rioux, de CHYZ.

    Lumière
    Cabaret Festif de la Relève
    Crédit Photo:Yoan Beaudet

    Le groupe Lumière a brisé la glace et a connu son lot de problèmes techniques qui ont, évidemment, nuit à la performance. Pourtant, le style de Lumière est rafraîchissant dans le paysage musical actuel avec des  »sections » (2 personnes, je ne pense pas que l »on appelle ça une section mais bon) cordes et bois, qui ajoutaient une texture plus organique aux pièces qui, souvent, étaient construites avec de belles montées aux allures symphoniques. Comme mentionnée plus haut, des problèmes techniques ont un peu déconcerté le chanteur de la troupe, mais l’ensemble à bien réagi aux divers problèmes en s’adaptant et en gardant son calme. Par contre, ce qui est malheureux, c’est que je n’ai pas pu apprécier et analyser pleinement la performance du groupe, dérangé par une conversation extrêmement importante d’un groupe de personne tout près de moi. Une conversation si importante que celle-ci devait avoir lieu pendant les 20 minutes alloués au groupe afin que celui-ci puisse se mettre en valeur. Cependant, le groupe a livré une performance assez solide pour qu’il passe en grande finale, le 18 mars prochain, puisqu’il a remporté le tant convoité prix du jury.

    Après, un rapide déplacement vers le côté jardin de la salle pour focaliser sur la

    Doloréanne
    Cabaret Festif de la Relève
    Crédit Photo :Yoan Beaudet

    performance de Doloréanne, jeune groupe de Québec qui a donné de l’énergie à la salle avec sa recette de pop rock. Parfois cliché dans la redondance des thématiques et des mélodies, mais jamais malhonnête. Le mot « recette », ici, n’est nullement utilisé de façon péjorative : ce qui est bon est bon. La « recette » ici est très bien maîtrisée et on sent la touche personnelle du groupe qui nous donne le goût d’en avoir plus. Ils ont du plaisir sur scène et ils le font transparaître. Une charmante naïveté se dégageait de la performance, une sorte d’insouciance, qui faisait en sorte que le public pouvait facilement et rapidement se sentir interpellé, surtout grâce au charisme du chanteur, qui s’appropriait la scène sans problème. Doloréanne a un potentiel fédérateur à ne pas ignorer et je ne serais pas surpris d’entendre une des chansons interprétés, lors de cette soirée, très bientôt à la radio.

    Mélanie Venditti
    Cabaret Festif de la Relève
    Crédit Photo:Yoan Beaudet

    Mélanie Venditi c’est ensuite amenée sur scène, avec le chandail officiel du Festif, avec son groupe afin de nous offrir son « rock aquatique » (ce sont ses mots et non pas les miens) énergique et ultra-efficace. La présence, une fois de plus, d’un violon (j’ai un faible pour les instrument à cordes) ainsi que l’importance qu’on lui donne dans les diverses mélodies ajoute une touche particulière et donne une autre texture aux pièces. Le clavier est une pièce principale qui tient souvent les chansons ensembles dans l’oeuvre de Mélanie Venditi ce qui donne un son fort intéressant. La chanteuse semblait un peu timide dans les échanges avec le public, mais le tout la rendait plus attachante et sincère. Bref, son offre était très variée dans les thèmes et les sonorités; un exploit en quatres chansons.

    Émile Gruff
    Cabaret Festif de la Relève
    Crédit Photo:Yoan Beaudet

    C’est la machine bien huilée d’Émile Gruff qui conclue la soirée. « Bien huilé » est le terme approprié puisqu’Émile Gruff s’empare de la scène et met rapidement le public dans sa poche avec son humour. Ses musiciens et lui se connaissent bien et le spectacle s’en retrouve extrêmement bonifié. De plus, Gruff n’hésite pas à ce mettre en scène et les transitions entre les pièces ont des allures de sketchs bien rodés. La plume d’Émile Gruff correspond avec le personnage qu’il a créé : simple et drôle. Il n’hésite pas à jouer sur la ligne entre le personnage et le réel afin de justifier son propos. Avec son groupe, tout est sous contrôle et chacun connait son rôle (et apparemment ses lignes) par cœur ce qui nous donne une prestation extrêmement énergique. Grâce à tout ça, Émile Gruff a remporté le prix du public.

    La soirée c’est conclue ainsi, certes, mais le concours ne s’arrête pas là. Le 18 mars prochain, c’est la grande finale avec MCC, Miss Sassoeur et les Sassys ainsi que Lumière. Le 4ème et dernier participant sera déterminé lors du vote du public. C’est A Leverage for Mountains, Jerome St-Kant et Émile Gruff qui devront passer par là, du 6 au 10 mars prochain, afin de voir s’ils auront la chance de vivre la finale.

    Lumière Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Lumière Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Lumière Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Doloréanne Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo :Yoan Beaudet
    Doloréanne Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo :Yoan Beaudet
    Doloréanne Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo :Yoan Beaudet
    Doloréanne Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo :Yoan Beaudet
    Mélanie Venditti Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Mélanie Venditti Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Mélanie Venditti Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Mélanie Venditti Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Mélanie Venditti Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Émile Gruff Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Émile Gruff Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Émile Gruff Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Émile Gruff Cabaret Festif de la Relève Crédit Photo:Yoan Beaudet

    Simon Belley

    2 mars 2017
    Cabaret Festif! de la relève, Région : Québec, Spectacles
  • [NOUVELLE] The Franklin Electric: la tournée débute à Trois-Rivières !

    [NOUVELLE] The Franklin Electric: la tournée débute à Trois-Rivières !

    C’est demain, le 1er mars, que les chanceux de la Mauricie pourront voir le premier spectacle de la tournée du nouvel album du groupe The Franklin Electric.

    Notre photographe, Joé Lacerte, s’est rendu à la salle Anaïs-Allard-Roussseau cet après-midi, où aura lieu le spectacle, afin de prendre quelques clichés de leur répétition avant le grand soir.

    L’énergie du groupe et la voix sublime du chanteur feront sans doute un mélange magique. On a bien hâte au spectacle !

    Les gars seront aussi en spectacle chez nos amis de Québec à l’Imperial le 25 mars prochain.

    Crédit photos: Joé Lacerte.

    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller

    Karina Tardif

    28 février 2017
    Nouvelles, Région : Mauricie, Spectacles
    musique, Spectacle, The Franklin Electric, tournée, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Les Hay Babies (+Mike Trask) Le Cercle, 26 février 2017

    [SPECTACLE] Les Hay Babies (+Mike Trask) Le Cercle, 26 février 2017
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin

    Les Hay Babies se sont arrêtées au Cercle hier pour la dernière représentation de La quatrième dimension. La salle de spectacle leur a donné un accueil de rockstar. 

    Mike Trask – Photo : Jacques Boivin

    Mike Trask

    La première partie était assurée par Mike Trask, un auteur-compositeur-interprète de la Nouvelle-Écosse. Sa musique dans la veine du blues et folk a été appréciée par la foule, qui parlait peu. L’ami des Hay Babies et de Lisa Leblanc a ensuite dédié la chanson Anytime à cette dernière et l’a remercié de lui avoir permis d’ouvrir au Métropolis. Après quelques chansons à la guitare acoustique, il a troqué celle-ci pour une guitare électrique. Il a fini avec une reprise de Tom Waits, accompagné par deux musiciens des Hay Babies.

    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin

    Les Hay Babies

    Julie, Katrine et Vivianne sont entrées sur scène avec leurs acolytes Mico Roy (guitare), Marc-André Belliveau (batterie) et Kevin McIntyre (basse et claviers) et ont débuté avec Tous les jours de la semaine. La chimie opérait entre le trio de Néo-Brunswickoises et leurs musiciens. Puis, c’est But Now I Know et Johnny Boy qui leurs ont permis de s’approprier la scène. L’éclairage mettait en valeur le groupe et ajoutait une touche rétro au spectacle.

    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin

    Elles s’éclatent et sont beaucoup plus énergiques, ce qui renouvelle des chansons comme Tumbleweed ou Horse on Fire, jouées pour le grand bonheur de la foule. C’est un mélange de vieilles et de nouvelles chansons que les filles ont jouées, nous faisant oublier que c’était un dimanche soir.

    Le temps d’une chorégraphie sur J’ai Vendu mon char, puis d’une participation de la foule sur Do the Rocket, elles ont enchainé avec Néguac and back et Salsa Sea. Julie, Katrine et Vivianne étaient visiblement contentes de jouer à Québec, ce qui se transposaient à merveille sur scène.

    Elles ont terminé le spectacle par un rappel avec la sublime La poule aux oeufs d’or, l’énergique  Bonnie & Clyde et leur reprise de Bennie and the Jets, fort appréciée par la foule.

    L’histoire ne dit pas si les filles ont finalement été chanter du karaoké au bar le Dauphin.

    Mike Trask – Photo : Jacques Boivin
    Mike Trask – Photo : Jacques Boivin
    Mike Trask – Photo : Jacques Boivin
    Mike Trask – Photo : Jacques Boivin
    Mike Trask – Photo : Jacques Boivin
    Mike Trask – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Ève Duchesne

    28 février 2017
    Spectacles
    Le Cercle, Les Hay Babies, Mike Trask, rqc, Simone Records
  • [SPECTACLE] Ligue Rock VI (Les Breastfeeders, Lesbo Vrouven, Deux Pouilles en Cavale) Le Cercle, 25 février 2017

    [SPECTACLE] Ligue Rock VI (Les Breastfeeders, Lesbo Vrouven, Deux Pouilles en Cavale) Le Cercle, 25 février 2017
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani

    Les amateurs de décibels étaient conviés à une programmation très relevée pour cette deuxième soirée de la Ligue Rock VI présentée au Cercle. Vers 21 h 30 , le trio (!!) Deux Pouilles en Cavale se sont armés de leurs instruments et ont balancé à la foule leurs brûlots rock en pleine figure. Présentant un rock champ gauche à mille lieues du rock fédérateur qui fait courir les foules sur les Plaines, ils ont enchainé les pièces souvent brèves, mais comptant parfois autant d’idées qu’une vieille chanson prog. La comparaison s’arrête là; les deux chanteurs, Nicolas Gosselin (aussi à la guitare) et Pascal Rousseau (aussi à la batterie), s’échangent le travail au micro, enchaînant aussi de nombreux passages instrumentaux. Les paroles trempent dans l’absurde, mais la performance est rodée au quart de tour. Ça garroche au possible, et c’est une des propositions les plus originales que j’ai vues sur la scène rock québécoise. Le trio sort constamment l’auditeur de sa zone de confort et l’empêche de deviner la mélodie de refrain, qui souvent ne vient jamais.

    L’originalité était également au rendez-vous avec Lesbo Vrouven, le groupe du héros local Sam Murdock qui est arrivé sur scène solidement enrhumé; ou était-ce une bronchitomononi? Bref on lui avait conseillé des suppositoires qu’il n’avait pas trouvés… il y avait seulement des Fisherman’s Friend au dépanneur, et Sam n’était pas trop certain de comment les utiliser.  Il a annoncé d’emblée que ce serait peut-être le meilleur ou le pire show de Lesbo Vrouven à vie.

    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani

    Si musicalement c’est légèrement plus traditionnel que Deux Pouilles – et encore – la performance était absolument déjantée. Lesbo Vrouven offre une proposition efficace musicalement et très dansante, et les interventions hilarantes de Sam Murdock confèrent à l’ensemble de la performance un divertissement pur. Ils ont semble-t-il dû changer leur setlist et enlever la reprise du Temps des cathédrales en raison de l’impossibilité d’atteindre les notes hautes (exemple en prime). Nous avons plutôt eu droit à Chase is Better than the Catch de Motorhead (ça aurait pu être autre chose aussi, je ne connais rien au groupe de Lemmy Kilmister). Sam a aussi grimpé au balcon et demandé à deux musiciens des Pouilles en cavale de jammer sur un des morceaux. Fallait voir leur expression interloquée pour comprendre que tout ça n’avait pas été planifié. Le groupe a terminé cette première partie d’anthologie en jouant la première pièce du nouvel album Griff Pifff, l’entrainante Coloris. Impossible de dire si c’était leur meilleur ou leur pire, mais ça donne le goût d’y retourner pour vérifier! Rarement avait-on vu deux groupes mettre aussi bien la table pour le plat de résistance de la soirée : Les Breastfeeders.

    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani

    Dès les premières secondes de J’pourrais pas vivre avec toi, on a compris qu’on aurait droit à une prestation frénétique et sans répit. Puisque le groupe n’a rien de nouveau à défendre, nous avons eu droit à un florilège de grosses chansons provenant de leur trois solides albums. Les gens se sont déhanchés frénétiquement au son de ces pièces, dont 400 milles, Viens avec moi et Ne perds pas la tête. Fidèle à son habitude, Johnny Maldoror, incarné à merveille par l’acteur Martin Dubreuil, a martyrisé sans relâche sa tambourine, faisant même du bodysurfing en tandem avec une disquaire bien connue dans la ville. Il est super intéressant aussi de voir Luc Brien, d’ailleurs au sommet de sa forme vocale contrairement à Murdoch, échanger le micro avec la rafraîchissante Suzie McLelove. Deux voix complètement différentes qui nous permettent de passer d’un son garage-rétro à des textures plus sixties. On espère que les commentaires du chanteur sur de futures pièces s’avèreront vrais; pour l’instant, les noms des pièces en chantier mentionnés par Brien semblaient improvisés. Ils ont bien entendu terminé le programme principal par l’incroyable Ça Ira, qui a encouragé la foule des premières rangées à y aller de feux d’artifice houblonnés. Si tout le monde était solide, il faut mentionner le super travail de Ryan Battistuzzi venu à pied levé remplacer le guitariste précédent. S’il est plus connu pour son travail de réalisateur, il connaissait très bien les pièces du groupe et a fait, tout au long de la soirée, un magnifique travail de guitare soliste. Le groupe est revenu pour un court rappel afin de boucler cette soirée rock frôlant la perfection.

    Prochain rendez-vous de la Ligue Rock VI samedi prochain avec la légende Michel Pagliaro, Francis Faubert et Floating Widget.

    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani

    Julien Baby-Cormier

    27 février 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Deux pouilles en cavale, Le Cercle, Les Breastfeeders, Lesbo Vrouven, Ligue Rock
  • [SPECTACLE] Apéros FEQ – Simon Kearney, 22 février 2017

    [SPECTACLE] Apéros FEQ – Simon Kearney, 22 février 2017

    Arrivée devant la porte du District Saint-Joseph autour de 18h15, j’entends déjà des notes de guitares traverser les murs pour se rendre à mes oreilles. En entrant, on m’annonce que Simon Kearney en est déjà à sa deuxième pièce, au plus grand plaisir des spectateurs attentifs qui sont attablés ça et là.

    Sur scène, le chanteur et guitariste est accompagné par ses deux acolytes habituels : Pépito et «G the king» respectivement à la basse et à la batterie. J’ai le plaisir de reconnaître Hey Man, tirée de La vie en mauve, album que le jeune (mais expérimenté) adepte du rock a sorti en septembre 2015.

    [bandcamp width=100% height=120 album=2522438999 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

    Il nous déballe ensuite un lot de nouvelles chansons où percent parfois des pièces connues. Entre deux exécutions, Kearney nous raconte l’histoire de ses chansons, nous fait la jasette. On le sent à l’aise autant entre ses pièces que pendant, alors que le groupe lorettain s’adonne visiblement à jouer avec plaisir et intensité.

    Les nouveaux titres sont un bon augure pour la suite de la carrière de l’artiste. Alors que les textes nous transportent dans différents univers (comme celui d’un appartement duquel un homme regarde les filles ou encore celui d’un poulet amouraché d’un ange), la musique nous surprend.

    La voix de Simon Kearney, qui s’est renouvelée en puissance et en versatilité, s’en va explorer plus souvent les graves avant d’aller chatouiller les aigües. Spirit en est un bon exemple. On se frotte aussi à des sonorités nouvelles, parfois un peu plus planantes, qui rappellent les The police de ce monde et où se cache un soupçon de Jimmy Hunt. Les mélodies sont accrocheuses sans être fades et laissent toujours la part belle aux impressionnants solos de guitare.

    Kearney sera en spectacle avec sa bande à Montréal le 22 mars au Matahari Loft en compagnie de Mort Rose.

     

     

     

     

    Marie-Ève Fortier

    27 février 2017
    Apéros FEQ, Région : Québec, Spectacles
    Apéros FEQ, District Saint-Joseph, Simon Kearney
  • [SPECTACLE] La Luna (+ Commuovere + Vergogne) dans un lieu secret jeudi 23 février 2017

    [SPECTACLE] La Luna (+ Commuovere + Vergogne) dans un lieu secret jeudi 23 février 2017

    Il y a une foule de trucs qui se passent à Québec. Y’a des gros spectacles comme Half Moon Run pis Valaire, mais y’a aussi une tonne de petits trucs secrets. Jeudi dernier, je suis allée faire pleurer mon acouphène au rythme de trois groupes qui se sont bien cachés pour l’évènement (je me prend pour une poète).

    Vergogne – Photo: Catherine B Photographie

    Le duo Vergogne commence la soirée. Drum et guitare, un petit set qui réveille la foule bien compactée dans l’endroit MYSTIQUE. D’ailleurs, je leur souhaite de se faire connaitre un peu plus, j’ai vraiment aimé leur style (pis le fait que ce soit une rad chick au drum). Leur page facebook.

    Ensuite au tour de Commuovere. Ils profitent de leur premier spectacle pour sortir leur EP (single). En tout cas, c’est ce que l’événement facebook dit : RELEASE DU EP, PREMIER SHOW, LOL (LOL étant ma partie préférée). Je tiens à mentionner ce que JC, guitariste du groupe, souligne au début de leur set : on note la présence de filles dans chaque groupe de la soirée. C’est beau et important de voir de plus en plus de femmes sur la scène musicale. La féministe en moi est bien contente. En tout les cas, on nous promet un set de 12 minutes de musique méchante, et c’était très méchant.

    Finalement, La Luna, band de screamo/Loud/ELITE de Toronto (je base encore mes informations sur ce que Facebook dit, je suis un peu déçue qu’il n’y ait pas de LOL). Ça brassait en masse, juste assez pour la grosseur de la place, t’avais pas vraiment le choix de te faire brasser finalement. Un band qui, clairement, n’est pas stressé par la foule qui  »mush » à six pouces d’eux, joue avec intensité et nous fait même l’honneur d’une rappel.

     

    Vergogne – Photo: Catherine B Photographie
    Vergogne – Photo: Catherine B Photographie
    Vergogne – Photo: Catherine B Photographie
    Vergogne – Photo: Catherine B Photographie
    La Luna – Photo: Catherine B Photographie
    La Luna – Photo: Catherine B Photographie
    La Luna – Photo: Catherine B Photographie
    La Luna – Photo: Catherine B Photographie
    La Luna – Photo: Catherine B Photographie
    La Luna – Photo: Catherine B Photographie
    Commuovere – Photo: Catherine B Photographie
    Commuovere – Photo: Catherine B Photographie
    Commuovere – Photo: Catherine B Photographie
    Commuovere – Photo: Catherine B Photographie
    Commuovere – Photo: Catherine B Photographie

    Catherine Bélanger-F

    27 février 2017
    Région : Québec, Spectacles
    hardcore, photo, quebec, scène locale, screamo
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