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  • Le Festif annonce une programmation de feu pour sa sixième édition

    Le Festif annonce une programmation de feu pour sa sixième édition

    Je ne sais pas où vous serez du 23 au 26 juillet prochains, mais pour ecoutedonc.ca, cette année, ça se passe au Festif de Baie-Saint-Paul (sorry Wayhome, maybe another year… particularly if you move your festival later in the summer!).

    Pour sa sixième présentation, les organisateurs du Festif ont mis le paquet :

    Affiche officielle

    Vous pensiez qu’on niaisait, mercredi, avec notre petit teaser un brin agace? Ben non! Il y a tout ce qu’on avait dit qu’il y aurait!

    • Des vedettes établies? Les Trois accords, Alex Nevsky, Radio Radio, Bernard Adamus, Galaxie, Marie-Pierre Arthur, Mara Tremblay, ce sont des noms qu’on est content de voir sur l’affiche d’un tel festival.
    • Une légende? Au Québec, présentement, on ne fait pas plus légendaire que Robert Charlebois.
    • Une soirée qui fera danser Tout Baie-Saint-Paul? The Planet Smashers et Reel Big Fish vont nous faire danser, sauter, crier, nous énerver pendant toute une soirée. Oui Manon, viens danser le ska!
    • Un centre-ville super animé? Le samedi, la rue St-Jean-Baptiste sera piétonne et les amuseurs, dont le fameux Orchestre d’hommes-orchestres, se l’approprieront.
    • Plein de découvertes? Heat! Odeur de Swing! Dylan Perron et Elixir de Gumbo! Et plein d’autres, ça dépend juste de votre degré de connaissance de la scène musicale québécoise!

    Des shows jusqu’à très tard dans la nuit? Fanny Bloom, The Franklin Electric, Loud Lary Ajust, We Are Wolves, Mononc’ Serge, Qualité Motel… ces crinqués jouent tous une fois les douze coups de minuit bien sonnés!

    On ne vous a pas parlé des surprises, hein? Comme cette prestation surprise donnée par Louis-Jean Cormier l’an dernier devant une poignée de chanceux autour du feu à La ferme? Paraît qu’il y aurait quelques lieux secrets du genre cette année.

    Vous voyez bien qu’on était sérieux!

    Vous voulez plus de détails? Passez à la page suivante!

     

    Jacques Boivin

    23 avril 2015
    Festivals, Le Festif, Nouvelles
    Alex Nevsky, Antoine Corriveau, Bernard Adamus, Chocolat, Claude Bégin, Dany Placard, Dear Criminals, Dylan Perron et Elixir de gumbo, Eman & Vlooper, Émile Bilodeau, EnVedette, Eric Larochelle, Fanny Bloom, Galaxie, Groenland, Guillaume Beauregard, heat, l’écureuil, L’orchestre d’hommes-orchestres, L’ours, le dauphin, Le Festif!, Les Trois Accords, Loud Lary Ajust, Louis-Philippe Gingras, Mara Tremblay, marie-pierre arthur, Milk & Bone, Mononc’ Serge, Odeur de Swing, Philippe B, Piero Vélo, Pierre Kwenders, Prieur et Landry, Qualité Motel, Radio Radio, Reel Big Fish, Robert Charlebois, Spicy Circus, Sweet Grass, The Franklin Electric, The Planet Smashers, The Seasons, We Are Wolves, What Cheer Brigade
  • [SPECTACLE] Antoine Corriveau + Julie Blanche, le Petit Impérial, 11 avril 2015

    [SPECTACLE] Antoine Corriveau + Julie Blanche, le Petit Impérial, 11 avril 2015

    Ce samedi, j’étais au Petit impérial pour le spectacle fort attendu de Julie Blanche et Antoine Corriveau. J’avais hâte de revoir Corriveau, bien sûr, mais j’étais surtout curieux de voir comment Julie Blanche allait défendre son excellent premier album.

    D’ailleurs, la voilà qui arrive avec ses musiciens (Pietro Amato, Cédric Dind-Lavoie, Stéphane Bergeron et Corriveau). Un brin nerveuse, mais visiblement heureuse de rencontrer cette bande de curieux qui ont répondu à son invitation, Julie Blanche a interprété (dans le désordre) l’intégrale du disque, rendu fidèlement par son band de feu. Faut dire que le cor d’Amato se marie à merveille à la voix douce et chaude de Julie. Des chansons magnifiques, une interprétation sobre, mais authentique, que demander de plus?

    Un set de Corriveau? Ben oui, pourquoi pas!

    Après une petite pause bien méritée, notre homme monte sur scène avec Stéphane Bergeron et Marianne Houle. Première surprise, notre homme est… debout. Non, ce n’est pas la première fois, mais je l’avais toujours vu assis en formule trio. De toute façon, ça ne change rien à la musique de notre homme. Bien entendu, les gens présents étaient là pour les pièces de son deuxième album, Les ombres longues. On l’avoue, nous aussi. Les chansons ont été un brin réarrangées pour convenir à la formule. Ça ne fait que donner plus d’espace à Marianne, qui joue de son violoncelle comme si elle était possédée. Comme toujours, Corriveau s’amuse à la guitare et se lance dans quelques puissantes envolées dont lui seul a le secret. Et Bergeron tape sur ses caisses avec la régularité d’un métronome.

    Ce qui est le fun quand on a un peu de temps (j’ai quand même vu Corriveau deux fois dans le cadre de prestations de moins d’une heure), c’est qu’on peut faire connaître au public de nouvelles chansons. Dans le cas d’Antoine, ça veut dire ressortir les plus vieilles : à chaque fois, le nombre de personnes qui connaissent les chansons de St-Maurice/Logan augmente. Tant mieux, parce que des chansons comme Kilomètres ou la très belle Qu’est-ce qui te va? (jouée en rappel!) méritent d’être mieux connues.

    Alors, une belle soirée? Oh, oui! Tiens, je vais laisser les images parler, elles rendent mieux que moi toute l’émotion de la soirée.

    (Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin)

    Julie Blanche (crédit Jacques Boivin)
    Julie Blanche
    Crédit Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    11 avril 2015
    Spectacles
    Antoine Corriveau, Coyote Records, District 7 production, EnVedette, Julie Blanche, Le petit impérial
  • [PHOTOS] Fire/Works, Antoine Corriveau et Marie-Pierre Arthur, 27 février 2015

    [PHOTOS] Fire/Works, Antoine Corriveau et Marie-Pierre Arthur, 27 février 2015

    Chose promise, chose due : voici les photos du spectacle de vendredi. Y’en a beaucoup? C’est juste parce que j’étais pas capable de choisir. L’énergie de Marie-Pierre Arthur, sa complicité avec ses musiciens, les regards tendrement intenses de Frank Lafontaine, tout ça, c’était du bonbon pour un photographe.

    Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin

    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    1 mars 2015
    Spectacles
    Antoine Corriveau, Coyote Records, EnVedette, Fire/Works, Impérial Bell, marie-pierre arthur, Nuits FEQ, Simone Records
  • [SPECTACLE] NuitsFEQ – Fire/Works, Antoine Corriveau et Marie-Pierre Arthur, Impérial Bell, 27 février 2015

    [SPECTACLE] NuitsFEQ – Fire/Works, Antoine Corriveau et Marie-Pierre Arthur, Impérial Bell, 27 février 2015
    Marie-Pierre Arthur
    Marie-Pierre Arthur

    Wow. Sérieux, là. Quelle soirée. Je viens d’arriver et ouf, j’essaie tant bien que mal de me mettre en mode rédaction. Voyez-vous, ce spectacle de Marie-Pierre Arthur, c’était de la bombe. J’ai vu des spectacles émouvants. J’ai vu des spectacles époustouflants. J’ai vu des shows endiablés. Mais ce soir, j’ai eu du plaisir comme j’en ai rarement eu. Et il semble que je n’étais pas le seul. J’étais entouré de visages ravis, de hanches qui se laissaient aller et de mains qui battaient la mesure.

    Accompagnée de son band toute-étoile, Marie-Pierre Arthur a livré une prestation principalement fondée sur les pièces de son dernier album Si l’aurore. Et elle aimait ça. Elle souriait constamment, la Marie-Pierre. À la foule. À l’homme de sa vie, qui brûlait les notes de son clavier avec toute la Frank Touch dont il était capable. À ses autres musiciens (Joe Grass et Guillaume Doiron à la guitare et Sam Joly à la batterie) et à sa choriste, Erika Angell, qui accompagnait notre héroïne avec sa voix magnifique. La chimie entre les membres du groupe, qui prenaient vraiment leur pied à jouer ensemble, était palpable (et contagieuse). Et la communion avec la foule… comment dire? On sentait qu’on faisait partie du band, de la famille. Et l’énergie allait dans les deux sens. Marie-Pierre était visiblement émue par l’accueil qu’on lui avait réservé.

    Fire/Works
    Fire/Works

    Sur le plan des chansons, avouons-le, on dirait que Si l’aurore a vraiment libéré Marie-Pierre Arthur. Ça groove, ça groove, suffit de la voir caresser sa basse pour se rendre compte à quel point elle a du plaisir à jouer ces chansons, qui sont plus que solidement interprétées. Les chansons des deux premiers albums ont eu droit à un petit coup de plumeau pour se rapprocher musicalement des nouvelles. Si tu savais était SUR-VOL-TÉE.

    Magique. Divin. Mais pour du rock, c’était tout, sauf soft.

    En première partie, Fire/Works a livré une prestation solide et sympathique composée de pièces de leur petit dernier Shenanigans. C’est juste dommage que les personnes présentes aient préféré papoter plutôt que d’écouter le show qu’ils ont devant eux. Heureusement, lorsqu’est venu le temps d’Elephant, les gars ont mis les grandes gueules dans leur petite poche. On en aurait pris beaucoup plus que ce petit 4-5 chansons.

    Antoine Corriveau
    Antoine Corriveau

    Le groupe était suivi d’Antoine Corriveau, qui a impressionné les personnes présentes avec une prestation sans tache, comme toujours. Non, il ne saute pas partout (au contraire, il est bien vissé sur sa chaise avec son grand chapeau), mais il impose le respect, Corriveau. On l’écoute attentivement. On hoche la tête en approbation. Les spectateurs qui m’entouraient ont vraiment été emballés par sa prestation. Faut dire que le folk-rock sombre, mais intense, de l’auteur-compositeur-interprète se transpose particulièrement bien sur scène, et les pièces du deuxième album, Les ombres longues, sont autant d’occasions de s’envoler. Julie Blanche, qui lance son premier album mardi, est venue rejoindre le trio pour une dernière petite chanson. Belle façon de souligner que Corriveau et Blanche seront au Petit impérial le 11 avril prochain dans une magnifique formule double plateau.

    Bon, allez. Les photos vont suivre plus tard, le blogueur a des valises à préparer.

    Mais sérieux. Quel fun!

    Jacques Boivin

    28 février 2015
    Spectacles
    Antoine Corriveau, Fire/Works, marie-pierre arthur, Nuits FEQ
  • Festival d’été de Québec 2014 – Un premier compte-rendu du 3 juillet

    Festival d’été de Québec 2014 – Un premier compte-rendu du 3 juillet

    (photos : ecoutedonc.ca)

    Festival d’été de Québec, tu m’as manqué. C’est ce que je me suis dit en sortant du Cercle tandis que July Talk faisait encore danser une foule survoltée. À côté, il y avait une file pour aller voir un Mononc’ Serge dans un Petit Impérial qui aurait peut-être eu besoin d’être plus grand.

    Dans l’autobus qui me ramenait à la maison, j’ai revisité cette belle soirée. Je nous trouvais chanceux d’avoir un festival vraiment généraliste, qui va dans tous les sens et qui permet de combler (presque) tous les appétits musicaux. Voir Antoine Corriveau le même soir que Local Natives, se faire rocker les neurones par July Talk après avoir ajusté ses couleurs avec les vêtements de Pierre Lapointe, assister à un spectacle célébrant le 100e anniversaire de naissance de notre plus grand poète puis se faire chanter des bêtises par un Mononc’ Serge. Mélanger les artistes qu’on voit souvent et ceux qui ne viennent que dans le cadre d’un gros festival comme le FEQ.

    Chanceux, je me trouvais donc.

    Comme j’ai vu plus d’une prestation au cours de la soirée, je vais y aller en ordre chronologique :

    Antoine CorriveauAntoine Corriveau (au Cercle)

    Nous étions peu nombreux dans la salle lorsque l’auteur-compositeur-interprète est monté sur scène. Ça ne l’a pas empêché de donner son 110 %, comme on dirait dans un sport populaire chez nous. Son programme était composé en très grande partie de pièces de son plus récent album Les ombres longues (est-ce que je vous l’ai dit que c’était mon album québécois préféré jusqu’à maintenant cette année?), qui sonnait déjà assez live, merci. Il en a aussi fait quelques-unes de son premier opus, St-Maurice/Logan, que je devrai écouter plus attentivement, car il semble également s’y trouver quelques jolies perles…

    Pourtant, sur scène, ces mêmes chansons deviennent plus mordantes, portées à de nombreuses reprises par des envolées de guitares très atmosphériques (y’avait souvent trois guitaristes… sur six musiciens). Aux choeurs, les voix de Julie Blanche (également aux claviers et aux percussions) et/ou Marianne Houle (Monogrenade, également au violoncelle… et au trombone!) se mêlaient parfaitement à celle de Corriveau, toujours aussi assurée.

    Sur scène, Corriveau est plutôt taquin (nous étions au grand spectacle d’ouverture du FEQ, il allait y avoir des feux d’artifice et des danseurs). Sympathique. Malheureusement, ceux-ci ne se sont pas matérialisés.

    Et malgré les problèmes à la lap steel, Je sors dehors demeure une pièce qui touche en plein coeur.

    J’ai dû partir quelques secondes avant un rappel bien mérité (nous étions peu nombreux, mais nous étions très bruyants).

     

    IMG_0464Royal Canoe (scène Loto-Québec – Parc de la Francophonie)

    Le groupe manitobain en était à sa première visite au Pigeonnier, qui était déjà passablement rempli pour l’occasion. C’est simple, les gars ont joué le même (excellent) set qu’à Bonnaroo, sauf qu’ils étaient devant beaucoup plus de monde… qui connaissaient beaucoup moins leurs chansons. Pas grave, à coups de Bathtubs et de Birthday, ainsi que d’autres pièces de leur sympathique Today We’re Believers, Royal Canoe s’est gagné de nombreux fans en à peine 45 minutes.

    Ils seront également au Cercle ce soir pour une prestation qui devrait durer plus longtemps… et être beaucoup plus contagieuse.

     

    IMG_0481Groenland (scène Loto-Québec)

    Il se passe quelque chose entre la formation montréalaise et le public de Québec. Après trois passages fort remarqués et à guichets fermés en moins d’un an au Cercle, c’est devant un Pigeonnier bien rempli que Sabrina Halde et sa bande ont interprété les pièces de leur excellent album The Chase (ainsi que deux petites nouvelles, qu’on commence à bien connaître).

    IMG_0529Les membres du groupe étaient visiblement émus de jouer devant leur plus grosse foule en carrière et d’ouvrir pour Local Natives, un groupe que Sabrina Halde a affirmé avoir écouté en boucle lorsqu’elle a écrit The Chase. La foule était visiblement heureuse, elle aussi (voir photo de couverture). Je ne vous décrirai pas la prestation en tant que telle, si vous me suivez, vous commencez à la connaître par coeur – c’était ma quatrième fois en un an… et en prendrais encore.

    Ce groupe est fait pour jouer dehors. Dommage que la pluie soit venue mettre un peu de gris à la fête.

    Revenez n’importe quand. Vous avez qu’à voler la carte chouchou de Louis-Jean.

     

    IMG_0571Local Natives (scène Loto-Québec)

    Malgré la pluie, de nombreux festivaliers sont restés pour écouter le mélancolique groupe californien et ils n’ont pas été déçus! Dès les premières notes de Breakers, les guitares, les harmonies et les percussions qui forment la carte de visite de cette formation en ont mis plein les oreilles aux festivaliers des premières rangées.

    Malheureusement, après une reprise fort intéressante de Warning Sign, des Talking Heads, et You & I, la magnifique pièce qui ouvre le non moins excellent Hummingbird, la pluie a redoublé d’intensité et découragé de nombreux festivaliers, qui ont commencé à quitter les lieux en masse. Néanmoins, prestation solide de ce groupe beaucoup plus joyeux entre leurs chansons que sur disque. Belle prise de l’équipe de la programmation, dans quelques années, ce groupe fera partie de la catégorie « trop gros/trop petit ».

     

    IMG_0636July Talk (le Cercle)

    C’est dans un Cercle rempli à craquer et en délire (drôle de voir la différence entre le show de 18 heures et celui de 23 h 30 dans la même salle) que le groupe torontois July Talk a offert une prestation démente, à la mesure de leur indie rock aux accents garage et blues. La paire de chanteurs, Peter Dreimanis et Leah Fey, sont hallucinants! Dreimanis manie la six cordes tout en chantant de sa grosse voix rauque. Une grosse voix blues. De son côté, Fey chante d’une voix douce et joue les midinettes sexy. Elle n’hésite pas à aller chanter au milieu de la foule et à inviter les festivaliers à lui lancer leurs sous-vêtements : boxeurs, bobettes, soutien-gorges… tout y passait!

    Je suis parti, brûlé, au milieu du concert. Un festivalier heureux aura pu ainsi prendre ma place.

     

    Le programme de la journée sera publié dans les prochaines minutes. Ma gentille copine, qui est allée voir Félix, je me souviens sur les Plaines et s’est retrouvée à l’avant-scène because show de chaises, s’est trouvé une âme de reporter et a écrit un petit compte-rendu que je publierai plus tard dans la journée.

    N’oubliez pas, je suis particulièrement grande gueule sur Twitter et sur Facebook. Si ça se rédige en 140 caractères ou en une vingtaine de mots, c’est là que je vais poster.

    Allez, il en reste dix.

    Jacques Boivin

    4 juillet 2014
    Festival d’été de Québec
    2014, Antoine Corriveau, Festival d’été de Québec, Groenland, July Talk, Local Natives, Royal Canoe
  • Festival d’été de Québec 2014 – Aperçu du 3 juillet

    Festival d’été de Québec 2014 – Aperçu du 3 juillet

    C’est la première journée d’un long rallye qui commence! Êtes-vous prêts? Avez-vous terminé vos itinéraires ou vous laisserez-vous tenter par nos suggestions? Cette année, la pire solution, c’est toujours de rester à la maison!

    Bon festival à tous, on se reparle en fin de soirée!

    Itinéraire d’ecoutedonc.ca

    Sans plus tarder, voici mon itinéraire de la journée :

    antoine corriveau18 h 00 – Antoine Corriveau – Le Cercle

    Pour commencer cette présentation du Festival d’été de Québec, un morceau de choix : Antoine Corriveau, le gars qui a lancé le meilleur album québécois jusqu’à maintenant cette année. Son album Les ombres longues, paru chez Coyote Records en mars dernier, est un mélange superbe de folk et de rock atmosphérique. Les paroles sont magnifiques, la musique fait voyager. Les failles sont rares, voire quasi inexistantes. Un album rempli d’émotions, les siennes et les vôtres.

    La prestation live promet.

    Si vous voulez commencer votre festival par une découverte, vous devez être au Cercle jeudi. Vous tomberez sous le charme vous aussi.

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=4HyVOmpukLQ&w=480]

     

    Royal Canoe19 h 15 – Royal Canoe – Scène Loto-Québec (Parc de la francophonie)

    J’ai eu la chance de voir le groupe manitobain à Bonnaroo il y a à peine trois semaines et j’ai été agréablement surpris. Leur pop lumineuse, pleine de claviers et de guitares, ainsi que leurs refrains accrocheurs, devrait plaire à de nombreux fans d’indie pop. Comme début de soirée indie au Pigeonnier, on ne pouvait pas demander mieux. Perso, j’ai hâte de les voir autrement que dans une tente qui peut à peine contenir 200 personnes. L’énergie dégagée par le groupe n’en sera que décuplée.

    [youtube http://youtu.be/wo_kKUyeZ4s&w=480]

     

    Groenland20 h 15 – Groenland – Scène Loto-Québec

    Groenland, c’est le groupe qui a lancé le meilleur album québécois de 2013. Si vous suivez ce blogue depuis un bout, vous savez que j’aime beaucoup ce groupe pop plein de soleil, et la voix forte et chaude de Sabrina Halde vient ajouter quelques couches de soul à une musique joyeuse, à l’instrumentation riche et complexe, qui vitamine nos esprits.

    Les rendez-vous du groupe à Québec sont fort courus – les deux derniers spectacles au Cercle se sont déroulés à guichets fermés, vous êtes mieux d’arriver tôt.

    En passant, la joueuse de banjo à droite de Sabrina dans le clip ci-dessous ne fait pas partie du groupe. On voudrait pas créer de fausses attentes…

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=Xt43qdba3ks&w=480]

     

    Local-Natives-General-3-Bryan-Sheffiedl-hi-res121 h 30 – Local Natives – Scène Loto-Québec

    La première chanson de leur plus récent album Hummingbird, l’envoûtante You and I, annonce clairement les couleurs de ce groupe californien : après la lumière de Royal Canoe et de Groenland, on tombe dans la douce mélancolie. Douce, car même si on retrouve une belle intensité dans les chansons des Local Natives, elle ne vient jamais nous arracher le coeur. Et puis, le groupe a ses moments lumineux aussi.

    Percussions et harmonies seront au rendez-vous. Ça devrait être magique dans le cadre enchanteur du Pigeonnier.

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=3_P9RBpiom8&w=480]

     

    July Talk23 h 30 – July Talk – Le Cercle

    Quoi de mieux pour finir la soirée que ce groupe rock qui confirme la règle selon laquelle les contraires s’attirent? Elle a une voix fine et subtile, lui a plutôt une voix rauque et grave. Leur musique passe joyeusement de l’indie pop au gros blues rock. C’est un groupe que je ne connais pas, mais j’ai l’impression qu’on va bien s’entendre une fois que les douze coups de minuit auront sonné.

    Se faufiler ne sera pas facile!

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=iU5qp-cAtOU&w=480]

     

    Si je pouvais me cloner…

    Je l’ai souvent dit, mais cette année, le Festival est une succession de choix difficiles et de conflits d’horaires. D’autres artistes m’auraient également intéressé ce soir, mais malheureusement, je n’ai pas encore trouvé le moyen de me séparer en deux.

    Salomé Leclerc – Scène Bell, 19 h 30

    Ah, la belle Salomé. Son premier album était de toute beauté, son deuxième, qui sera lancé en septembre, promet d’être plus rock. Ceux qui seront sur les Plaines auront sûrement la chance d’en entendre quelques-unes, en plus d’avoir droit à de nouvelles versions de plus vieilles chansons.

    Félix, je me souviens – Scène Bell, 21 h 00

    J’ai eu peur quand ce spectacle a été annoncé. Peur qu’il soit un brin ma tante, peur qu’il fasse plus de tort à l’oeuvre du grand poète qu’autre chose. Puis, on a annoncé les participants : Diane Dufresne, Catherine Major, Radio Radio (!), Marie-Josée Lord, Joseph Rouleau, Misteur Valaire (!!), Groovy Aardvark (« C’était un p’tit bonheur que j’avais ramassé! »), Michel Rivard, Yann Perreau, Karim Ouellet (!!!), Louis-Jean Cormier, Yves Duteil et Grand corps malade (!!!!).

    Bon, je me serais probablement passé de Duteil (qui n’est quand même pas un deux de pique, loin de là), mais il y a beaucoup de potentiel sur scène. Oui, Radio Radio ou Misteur Valaire qui reprend Félix, ça peut être excellent comme ça peut être catastrophique, mais hey, on sort des sentiers battus, et ça, ça vaut la peine d’être vu.

    Ce que j’ai vu à la répétition hier avec Yan Perreau et les gars de Misteur Valaire est TRÈS prometteur. Misteur Valaire fait swinger les mots du poète comme ils n’ont jamais swingé. Bravo pour l’audace! Là-haut, Félix doit être touché.

    Safia Nolin, Philémon Cimon et Pierre Lapointe – Impérial, à partir de 20 h 00

    Le folk de Safia Nolin est rempli d’émotion et lorsqu’on se donne la peine de l’écouter, ces émotions se transmettent facilement à nous. Quant à Philémon Cimon, ne vous fiez pas à sa petite voix légère, ses chansons sont des poids lourds en termes de poésie et plusieurs pièces de son plus récent album (L’été).

    De son côté, Pierre Lapointe vient présenter son spectcle Punkt!, un spectacle haut en couleur où Lapointe lâche son fou. J’ai vu le spectacle et c’était excellent. N’arrivez pas trop tard, les fans de Lapointe sont nombreux à Québec!

    Mononc’ Serge – Petit impérial, 23 h 30

    Ben oui, Mononc’ fait trois spectacles au Petit impérial pendant le festival. Mais ces trois spectacles promettent d’être très différents. Pour ce premier soir, il a invité Pépé (qui viendra sûrement avec sa guitare). Serge Robert se cachera-t-il de la bonne bière? Vous le saurez en allant voir son spectacle!

     

    Pendant ce temps, au OFF…

    Vous vous sentez plus aventureux? Vous apprécierez l’humour de Sèxe illégal et la musique d’Anatole, le nouveau projet d’Alexandre Martel (Mauves) et Simon Paradis. À la salle d’essai du complexe Méduse, à partir de 21 h 30. (Infos)

     

    Quels que soient vos choix, bonne soirée et profitez bien des spectacles offerts! On se reparle en fin de soirée.

    Ces suggestions ne représentent qu’une partie de la programmation offerte par le Festival d’été de Québec. Pour en savoir plus (par exemple, savoir ce qui est présenté à la scène Hydro-Québec de Place d’Youville, consultez le site du Festival d’été.

    Jacques Boivin

    3 juillet 2014
    Festival d’été de Québec
    2014, Antoine Corriveau, Félix Leclerc, Festival d’été de Québec, Groenland, July Talk, Local Natives, Mononc’ Serge, philémon cimon, Pierre Lapointe, Royal Canoe, Safia Nolin, Salomé Leclerc
  • Critique : Antoine Corriveau – « Les ombres longues »

    Critique : Antoine Corriveau – « Les ombres longues »

    Une voix particulière qui rappelle Daniel Lavoie à ses débuts. Un folk atmosphérique, riche et complexe. Un propos fort et assuré. Vraiment, ce deuxième opus d’Antoine Corriveau a tout pour plaire.

    Ça commence en beauté avec l’envoutante Un par un, où Corriveau se veut conteur et joue autant ses émotions qu’il les chante.Les arrangements sont solides, la guitare électrique s’harmonise parfaitement avec l’harmonica, c’est simple : On dépasse la musique, on tombe dans l’artisanat.

    Antoine CorriveauLa surprise de la première chanson tombe, le rythme s’accélère. On fait des parallèles, mais pas trop, parce que franchement, ce folk-là se démarque. Il est sombre, mais il n’a pas peur de se salir les mains. Les chansons rythmées et plus introspectives se succèdent. Le paysage défile sous nos yeux, les fenêtres sont baissées, nous avons les cheveux au vent. Le soleil est couché depuis peu, la lumière faiblit. Tout est parfait. On voudrait que la route s’étire à l’infini.

    Le charme dure et ne faiblit pas au fil des écoutes. Au contraire, chaque écoute m’a amené son lot de petites trouvailles, de bijoux sonores magnifiques. Les arrangements sont soignés, la réalisation est sans tache.

    Gros, gros, gros faible pour Le nouveau vocabulaire.

    Coup de coeur.

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    Antoine Corriveau – Les ombres longues (Coyote Records – Abuzive Muzik)
    9/10

    Jacques Boivin

    13 mars 2014
    Albums
    9/10, Antoine Corriveau, Les ombres longues
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